Ah là là, on ne peut pas dire que cela s'améliore sur notre site de référence du climato « irréalisme » à la française, j'ai nommé Skyfail.
Dans le bistrot du coin nous avons un des pochetrons habitués des lieux qui nous montre un joli graphique assorti de commentaires aléatoires montrant qu'il a tout compris :
Dans le bistrot du coin nous avons un des pochetrons habitués des lieux qui nous montre un joli graphique assorti de commentaires aléatoires montrant qu'il a tout compris :
1956. Marco40 | 30/11/2018 @ 16:00
joletaxi (#1953), On se chamaille pour tenter d’expliquer ou de comprendre tel ou tel comportement physique, chimique, thermodynamique. A faire fuir tout curieux qui s’interroge.
Mais on n’arrive pas à construire ensemble un argumentaire simple, précis, factuel qui déstabiliserait le français moyen qui n’a aucune raison de douter du message alarmiste réchauffiste.
Si j’avais plus de temps et une meilleure maîtrise de l’anglais et de l’informatique, j’amènerai volontiers ma pierre. Mais je ne peux que soupirer de ces manques.
Là, je rêverai d’un animation très courte : un graphique où l’on voit la courbe moyenne des t° prévues par le GIEC depuis des 20-30 dernières années. Puis apparaît celle du scénario optimiste, courbe plus « basse » avec un commentaire du type « scénario ou il n’y a plus de voitures à essence, de chauffage au fioul, etc… » Puis la courbe bien « au-dessus » avec le commentaire » celle que présente les médias et politique si on continue à ce rythme ». Et enfin en final, la courbe des mesures réelles, très ne-dessous de ces courbes.
Bref, l’animation des courbes que l’on voit dans le ppt fixe de V. Courtillot (car beaucoup ne savent pas lire un graphique…….j’ai testé…..)
Et ensuite, la conclusion : on vous vend la courbe du haut pour vous culpabiliser et vous taxer. Mais la réalité montre qu’ils ont tout faux et ils le savent. Alors pourquoi nous mentent-ils?
Voilà, et si quelqu’un à mieux, je suis preneur! Pour avoir depuis plusieurs mois testé différents argumentaires, c’est le plus simple, le plus basique et court, qui percute le mieux.
J’oubliais : en introduction, « pourquoi les climatologues, les politiques et les médias ne vous montrent-ils jamais les courbes de températures? » (ça, pour l’avoir testé, ça marche bien)
J'ai tenu à mentionner l'intégralité du commentaire de Marco40 afin qu'on ne m'accuse pas de tronquer quoi que ce soit, vous avez donc le plaisir d'admirer un magnifique exemple de grand n'importe quoi.
Permettez-moi tout d'abord de vous montrer le dernier graphique en date produit pas Roy Spencer, qui n'est pas particulièrement connu pour être « réchauffiste », sa courbe de température étant notoirement la moins pentue de tout ce que l'on peut observer par ailleurs (RSS, GISS, HadCRUT ou BEST)
Source UAH Global Temperature Update for October, 2018: +0.22 deg. C |
Il est facile de faire un rapide calcul, même à la louche, qui nous conduit à une augmentation de température entre 1979 et octobre 2018 de +0,22 +(-0,3) = +0,52°C ; si l'on s'arrête à 2014 qui semble être la dernière date du graphique courtillotien montré par Marco40, on obtient environ +0,5°C en suivant la courbe bleue, ou +0,35°C en respectant la courbe rouge qui est un lissage sur 13 mois roulants (si je comprends bien)
Maintenant regardons un peu attentivement la courbe version Courtillot, nous constatons une augmentation de température inférieure à 0,3°C ; comme les données RSS montrent une augmentation supérieure à celle d'UAH et qu'elles sont plus en phase avec les données de températures de surface nous pouvons en déduire que Courtillot a volontairement limité son choix des observations aux températures satellitales afin de montrer une hausse la plus faible possible ; il aurait pu ne montrer que UAH mais là il n'aurait plus du tout été crédible, c'est pourquoi il a fait une moyenne entre RSS et UAH.
Ajout du 30 décembre 2018 : les températures « observées » concernent bien la moyenne troposphère et non la surface comme je le croyais à tort (voir Retour sur le graphique de John Christy)
Ajout du 30 décembre 2018 : les températures « observées » concernent bien la moyenne troposphère et non la surface comme je le croyais à tort (voir Retour sur le graphique de John Christy)
Autre constatation, Courtillot il me semble compare des choux avec des navets ; en effet, à ma connaissance les températures issues des modèles concernent la surface et non la basse troposphère, il aurait donc été plus logique à mon sens de faire figurer les données GISS, HadCRUT et BEST qui montrent, elles, un réchauffement plus important.
Données de surface entre 1979 et 2014. |
Données de la troposphère entre 1979 et 2014. |
Que voyons-nous ?
- RSS monte un peu plus que UAH, de presque 0,2°C ;
- les températures de surface évoluent de 0,7°C environ sur la période 1979-2014 ;
- les températures de la troposphère évoluent d'environ 0,3°C (UAH) ou 0,5°C (RSS)
On comprend donc le choix de Courtillot.
Et si l'on prend en compte les températures de surface qui augmentent d'environ 0,7°C que constate-t-on ?
Qu'elles tombent pile poil en plein milieu de ce que les modèles prévoyaient !
Non, j'exagère, elles tombent en réalité légèrement au dessous de la moyenne des modèles signalée par un trait rouge gras.
Mais ce n'est pas tout.
Vouloir comparer les températures observées avec ce que les modèles projetaient est un exercice périlleux ; en l'occurrence cela montre que Courtillot n'a pas compris, ou qu'il feint de ne pas comprendre, que les modèles climatiques effectuent des projections qui sont fonctions de scénarios économiques, puisque nos émissions de gaz à effet de serre sont hautement corrélées avec les hausses de températures.
Pour être honnête, ou seulement compétent en la matière, et Courtillot ne semble être ni l'un ni l'autre, il faudrait donc comparer les observations avec la projection de températures correspondant au scénario le plus proche de la réalité, et uniquement avec cette seule projection, sans faire un amalgame de plusieurs scénarios dont certains sont extrêmes et ne se sont pas réalisés ; et si plusieurs modèles utilisaient ce scénario-là, alors seulement dans ce cas on serait en droit de faire une moyenne, puisqu'il est peu probable que ces modèles arrivent exactement aux mêmes résultats.
Comme on le voit il est assez facile
- de faire prendre aux gens des vessies pour des lanternes ;
- de prouver que certains prennent les gens pour des crétins incapables de réfléchir.
Et pour paraphraser Marco40 (voir son commentaire plus haut) :
on vous vend la courbe de Courtillot pour vous enfumer. Mais la réalité montre qu’il a tout faux et il le sait. Alors pourquoi nous ment-il ?
Oui, pourquoi ?
Je vois que je vous ai coupé l'herbe sous le pied avec mes précédents commentaires ...
RépondreSupprimerpas de chance ...
Je vais donc repeter ce que dit le RSS report :
"The troposphere has not warmed quite as fast as most climate models predict. "
"Why does this discrepancy exist and what does it mean? One possible explanation is an error in the fundamental physics used by the climate models. In addition to this possibility, there are at least three other plausible explanations for the warming rate differences. There are errors in the forcings used as input to the model simulations (these include forcings due to anthropogenic gases and aerosols, volcanic aerosols, solar input, and changes in ozone), errors in the satellite observations (partially addressed by the use of the uncertainty ensemble), and sequences of internal climate variability in the simulations that are difference from what occurred in the real world. We call to these four explanations “model physics errors”, “model input errors”, “observational errors”, and “different variability sequences”. They are not mutually exclusive. In fact, there is hard scientific evidence that all four of these factors contribute to the discrepancy, and that most of it can be explained without resorting to model physics errors."
La derniére phrase est trës interessante ...
et puis
"If the models, as a whole, were doing an acceptable job of simulating the past, then the observations would mostly lie within the yellow band."
A noter que la tendance RSS est elle meme plus importante que le dataset HadCrUt. Donc le hiatus est encore plus important avec les thermométres au sol ... Ne parlons pas de UAH ...
Ce qui n'est pas le cas ... Donc tout votre joli billet n'est que du wishful thinking et ne vaut pas tripette ... Sorry
BenHague
« tout votre joli billet n'est que du wishful thinking »
SupprimerOù voyez-vous que je prends mes désirs pour des réalités ?
Et où est votre argumentation concernant la comparaison entre des choux et des navets ? Les données des modèles que montre Courtillot sont celles de la surface alors que les observations sont la moyenne des satellites ; et que pensez-vous du fait que la comparaison devrait s'arrêter au scénario le plus proche de la réalité et non concerner l'ensemble des scénarios ? Vous ne répondez pas sur ce point.
Et vous ne réfutez pas le fait que si l'on compare les observations de surface avec la moyenne des modèles (ce qui est incorrect mais bon) alors on tombe dans la fourchette sans aucun problème.
Autrement je vous ai répondu concernant les défauts des modèles, que ne nient pas les climatologues (par ex Le Treut)
"La derniére phrase est trës interessante ..."
SupprimerEffectivement, la dernière phrase est intéressante ... je veux dire, celle que vous avez volontairement omis de citer, celle qui donne les liens vers les discussions scientifiques à propos de cette différence entre mesures et modèles. : "For a detailed discussion of all these reasons, see the post on the Skeptical Science blog by Ben Santer and Carl Mears, and the recent paper in Nature Geoscience by Santer et al."
Cela m'avait échappé ! Effectivement la suite est « très intéressante », je retiens notamment « the chairman and several expert witnesses claimed that satellite temperature data falsify both “apocalyptic models” and findings of human effects on climate by “alarmist” scientists. Such accusations are serious but baseless. The hearing was more political theatrics than a deep dive into climate science. »
SupprimerEt le texte co-signé par Ben Santer et Carl Mears confirme bien ce que j'écrivais, à savoir que les températures inférées à partir des données satellitales sont moins fiables que les températures de surface, c'est peut-être dans cet article ou un autre qui lui était contemporain que j'avais lu cette information que je citais de mémoire ; « In navigating through this large labyrinth of necessary adjustments to the raw data, different plausible adjustment choices lead to a wide range of satellite TMT trends », cela se passe de commentaire additionnel.
Mais à part cela c'est moi qui ai un biais cognitif.
@VB : Ben justement si j'avais donné le lien .. meme que votre ami m'avait taquiné parce que je citais un article que M.Mann a signé ....
SupprimerC'est ici https://www.nature.com/articles/ngeo2973 - http://sogeco31.blogspot.com/2018/11/climactualites-novembre-2018.html#comment-form... Encore une intervention inutile VB ...
@Ged Vous prenez vos reves pour des réalités .... En aucun cas il est dit que les temperatures données par la satellite sont moins fiables que celles terrestres ...vous vous égarez .. et d'ailleurs c'est interessant de voir que maintenant vous reconnaissez que les satellites mesurent des temperatures ...
Il faut dire que sans doute que pour vous , un thermometre á mercure ne mesure pas une temperature mais la dilatation d'un métal ...lol ..
Ensuite j'aimerais bien la justification du fait que cela soit baseless .. Cela s'appelle une assertion sans justification ...
D'autres part , quand on voit la qualité assez discutables des données "terrestres". N y a t il pas eu recemment une thëse d'un Australien identifiant de nombreuses erreurs absurdes dans ces datasets .. Erreurs reconnues par HadCRut ?
ENfin bon , on se demande bien pourquoi on utilise encore des satellites pour mesurer des temperatures de l'atmosphére ..hein ??? Puisqu'avec 66 stations , il est suffisant de mesurer la temperature de la planëte ....
Et puis finalement que tout votre raisonnement "anti-satellite" soit invalidé par le fait que la tendance RSS soit superieure ä celle des mesures terrestre de GISS et d'HadCrut ne doit pas vous genez beaucoup . Vous n etes pas á une incohérence pres ...
"" The lower troposphere trend derived from UAH satellites (+0.128 °C/decade) is currently lower than both the GISS and Hadley Centre surface station network trends (+0.161 and +0.160 °C/decade respectively), while the RSS trend (+0.158 °C/decade) is similar"
Le consensus ä l'oeuvre :
"The IPCC fifth assessment report concluded "Although there have been substantial methodological debates about the calculation of trends and their uncertainty, a 95% confidence interval of around ±0.1°C per decade has been obtained consistently for both LT and MT (e.g., Section 2.4.4; McKitrick et al., 2010). In summary, despite unanimous agreement on the sign of the observed trends, there exists substantial disagreement between available estimates as to the rate of temperature changes in the tropical troposphere, and there is only low confidence in the rate of change and its vertical structure."
Tellement d'âneries que je ne relèverai que ceci : « la tendance RSS soit superieure ä celle des mesures terrestre de GISS et d'HadCrut » ; elle est bien bonne celle-là !
SupprimerRSS = +0,5 ; GISS et HadCRUT = +0,7
Enfin le Jump entre UAH et RSS est du á une modification assez artificielle de l'orbit decay effect par RSS qui a fait faire un jump de tendance de +30 % ... Apres la déconvenue de Resplandy , cela devrait vous faire reflechir (j 'y crois pas trop) ... D'autant plus que leur methode de prise en compte de l'orbit decay) ne fait absolument pas l'unanimité dans le domaine et qu'ils en ont été dument informés par les spécialistes du secteur ( et lá j'attends que quelqu'un vienne me dire que j'ai rien á dire sur le sujet ....)
RépondreSupprimer« j'attends que quelqu'un vienne me dire que j'ai rien á dire sur le sujet »
SupprimerLoin de moi l'idée de vous challenger sur les satellites !
Je constate simplement que l'incertitude concernant les données satellitales est plus grande que celle des températures de surface, puisque vous savez parfaitement que les satellites ne mesurent pas les températures, n'est-ce pas ? Et ce n'est pas moi qui l'affirme, si je ne me trompe pas c'est Carl Mears lui-même qui l'avait reconnu.
« cela devrait vous faire reflechir »
C'est ce que je fais, mais n'ayant pas de formation scientifique forcément ma réflexion est limitée, et c'est bien pour cela que je fais essentiellement confiance à la science telle qu'elle est représentée dans les rapports du GIEC ou dans des ouvrages sur le climat que figurez-vous j'ai achetés et lus afin de me documenter.
Je consulte aussi les sites climatosceptiques afin de « réfléchir » sur ce qu'ils affirment, et force m'est de constater que ma balance ne penche pas vraiment en leur faveur.
"puisque vous savez parfaitement que les satellites ne mesurent pas les températures, n'est-ce pas ?"
RépondreSupprimerVous vous égarez et dites de grosses sottises
Ben si ils mesurent des temperatures .... Mais il y a differentes maniëres de mesurer des temperatures ... Vous croyez que l'on met un thermometre pour mesurer la temperature du'une étoile ?
Ou bine pour mesurer finement les variations de temperatures de la mer ? C'est fini le thermometres dans le seau d'eau ( c'est dommage car c'etait vachement précis ...lol) ... On mesure des ratio entre especes isotopiques (par exemple). On peut meme mesure une temperature avec un Laser .... et il y a plein d'autre facon de le faire ...
Je vois que ce rapport de RSS vous ennuie et met á mal votre biais cognitif ...interessant ...
« Ben si ils mesurent des températures »
SupprimerJe rêve, vous ne savez donc pas que les satellites ne mesurent pas les températures, je vous croyais mieux informé que cela ! Alors je vais donc devoir vous apprendre que les mesures satellitales concernent la luminosité à partir des radiations micro-ondes, ce n'est pas moi qui le dis mais le site même dont vous me fournissiez un lien dans l'autre billet : http://www.remss.com/measurements/brightness-temperature/
A partir de ces données brutes des modèles (oui, des modèles !) sont utilisés pour calculer les températures, donc on peut dire que celles-ci sont reconstituées à 100% ! extrait : « Calculating TB from raw radiometer counts is a complex, multi-step process in which a number of effects must be accurately characterized and adjustments made to account for them. » Je vous laisse lire le reste, vous êtes plus qualifié que moi pour tout comprendre dans le détail.
On comprend pourquoi Carl Mears, qui travaille pourtant pour RSS, avait dit (il faudra que je retrouve le lien) que les mesures de surfaces étaient plus fiables car effectuées à partir d'instruments de mesure directe.
Donc non, le rapport de RSS ne m'ennuie pas du tout, il parle de températures de la troposphère et les compare avec des modèles qui prévoient la même chose en constatant qu'il y a surestimation de la part des modèles ; cela est donc différent des modèles utilisés par le GIEC qui parlent bien de la température de surface et qui doivent donc être comparés avec les observation de la surface.
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans tout cela ?
" en effet, à ma connaissance les températures issues des modèles concernent la surface et non la basse troposphère, il aurait donc été plus logique à mon sens de faire figurer les données GISS, HadCRUT et BEST qui montrent, elles, un réchauffement plus important"
RépondreSupprimerBen Non pas pour RSS qui aussi basé sur les satellites .... c'est ballot ...
https://en.wikipedia.org/wiki/UAH_satellite_temperature_dataset
The lower troposphere trend derived from UAH satellites (+0.128 °C/decade) is currently lower than both the GISS and Hadley Centre surface station network trends (+0.161 and +0.160 °C/decade respectively), while the RSS trend (+0.158 °C/decade) is similar.
« pas pour RSS qui aussi basé sur les satellites »
SupprimerJe n'ai jamais dit le contraire…
Voyez mon commentaire ci-dessus pour les détails.
Maintenant regardez bien à nouveau le graphique de Courtillot qui compare les observations avec les modèles ; ne me dites pas que vous ne voyez pas qu'il est évident qu'il ne compare pas les mêmes choses. Il suffit de reprendre le lien que vous m'avez vous-même fourni (http://www.remss.com/research/climate/#Atmospheric-Temperature) pour s'apercevoir que dans ce cas (RSS) modèles et observations concernent tous les deux la troposphère, avec une pente bien plus faible que ce que l'on peut voir sur le graphique de Courtillot pour les modèles.
Qui donc parlait de biais cognitif ?
Géd,
RépondreSupprimerVous me semblez encore plus perdu qu'habituellement sur ce coup là. Pour commencer, qu'est-ce que Courtillot viens faire dans ce bateau ? L'auteur du graphique est Christy.
Ensuite, Global Mid-Tropospheric Temperature Variations Models vs. Observations est bien le titre du graphique ou j'ai la berlue ?
Ben ouaip, ce sont les résultats des modèles pour la moyenne troposphère.
Pour continuer, le graphique date de 2014 ou 2015, la nouvelle version RSS bidouillée par Mears n'était pas encore sortie. Et finalement, les données satellitaires, celles de l'époques donc avant bidouillage de RSS, étaient en phase avec les ballons sondes. Eh oui, Avg 4 Ballons datasets, ça concerne les ballons.
phi
« Vous me semblez encore plus perdu qu'habituellement sur ce coup là » ; ne m'attribuez pas votre situation svp.
SupprimerLe dénommé Marco40 évoque un ppy de Courtillot, que ce soit Christie qui en soit l'auteur qu'est-ce que ça peut faire ? Cela montre qu'il y a deux charlatans au lieu d'un.
Et c'est vous qui me semblez perdu, vous n'avez pas compris que ce graphique mélange des observations issues des satellites (moyenne RSS/UAH) avec un ensemble de modèles qui concernent 1/ les températures de surface et 2/différents scénarios ; vous ne réfutez donc pas mes remarques, veuillez revoir votre copie.
J'ajoute un détail amusant et significatif. Les températures satellitaires (UAH et ancienne version RSS) sont les seules données de températures à avoir été confirmées par des moyens de mesures indépendants (ici les ballons sondes). Les températures des stations n'ont pas cette chance. Elles ne sont désespérément confirmées que par elle-mêmes et infirmées par tout ce qui traîne.
RépondreSupprimerphi
C'est bien pour cela que Carl Mears a avoué que les températures de surface issues de mesures directes étaient plus fiables que les températures calculées à partir des données satellitales…
Supprimer« Elles ne sont désespérément confirmées que par elle-mêmes et infirmées par tout ce qui traîne » ; tout ce qui traine dans la littérature bloguesque climatosceptique, je suis d'accord.
"Les températures satellitaires (UAH et ancienne version RSS) sont les seules données de températures à avoir été confirmées par des moyens de mesures indépendants (ici les ballons sondes)."
SupprimerAu contraire, les mesures des ballons sondes confirment RSS v4. Vous savez, celui qui se rapproche le plus des mesures de températures de surface : https://imgur.com/4twiRWo. UAH pourrait avantageusement profiter d'un "bidouillage", comme vous dites, parce que c'est clairement lui l'outlier.
Il me semblait bien avoir lu quelque part une information de ce genre mais sans arriver à la retrouver, merci VB de me prouver que ma mémoire a encore de beaux restes !
SupprimerEt finalement, dernier point. Le graphique de Spencer concerne la basse troposphère. Inutile de chercher à comparer ses valeurs avec les données de la moyenne troposphère du graphique de Christy.
RépondreSupprimerphi
On parle d'anomalies de températures, en quoi les variations de températures seraient-elles différentes entre la basse et la moyenne troposphère ?
SupprimerPar ailleurs, même s'il y a une différence, le graphique de Christie adopté aveuglément par Courtillot est quad même trompeur, puisque les modèles présentés sont ceux de la surface + représentent divers scénarios ; mes arguments tiennent toujours, il aurait dû comparer le scénario le plus approchant de la réalité avec les observations de la surface.
Vous êtes vraiment indécrottable, vous ne saisissez absolument rien à la matière, arrêtez donc votre stupide babillage sur le climat.
RépondreSupprimerCe sont évidemment les résultats des modèles pour la moyenne troposphère. Ben ouaip, les GCM calculent toute la couche troposphérique, un scoop !
On ne fait pas des scénarios pour le passé, on utilise les valeurs observées de CO2. Ici, sauf erreur, les scénarios partent de 2005.
Et oui, les températures n'évoluent pas parallèlement sur toute la hauteur de la colonne troposphérique. Que ça vous plaise ou non.
phi
« Vous êtes vraiment indécrottable » ; je vous renvoie le compliment, car manifestement vous avez oublié d'enlever vos œillères.
SupprimerVous ne répondez en rien à mes arguments qui sont, je le répète une énième fois, que le graphique de Christy, repris par Courtillot, ne cherche qu'à vous enfumer, en vous prenant pour un crétin, pour la bonne raison qu'il compare des observations de la troposphère avec un ensemble de modèles qui représentent, eux, les températures de surface, lesquelles augmentent davantage (RSS = +0,5, UAH = +0,3 et GISS HadCRUT = +0,7)
Quand on considère les températures observées pour la surface on s'aperçoit qu'elles sont bien au milieu de la fourchette de tous les modèles représentés dans le graphique.
Vous pouvez toujours essayer de noyer le poisson en divergeant sur des points annexes et en tentant de me faire la leçon, il n'en reste pas moins que vous êtes atteint d'une sévère cécité.
« On ne fait pas des scénarios pour le passé, on utilise les valeurs observées de CO2. Ici, sauf erreur, les scénarios partent de 2005. »
SupprimerEffectivement on ne fait pas de scénarios pour le passé, par contre on peut faire des hypothèses avec les incertitudes qui vont avec, donc ok pour prendre une moyenne jusqu'en 2005, par contre de 2005 à 2014 il y avait 10 années durant lesquelles c'est bien le scénario le plus approchant de la réalité qui aurait dû être privilégié, non ?
Qu'est-ce qui vous fait penser, qu'en contradiction avec le titre du graphique, les résultats des modèles représentés seraient ceux de la surface ?
RépondreSupprimerSinon, c'est le scénario RCP 4.5 uniquement qui est représenté pour le post 2005. Donc graphique cohérent.
phi
Ouvrez vos yeux, la différence est trop grande à partir de 1995-1996 pour que les deux ensembles de courbes représentent la même chose ; avant 1995-1996 il y a parallélisme, par contre par la suite la divergence est flagrante, et l'écart au final correspond assez bien à la différence entre données de surface et de la troposphère : à vue de nez en 2014 il y a un écart de 0,4°C (je vous rappelle : RSS = +0,5, UAH = +0;3 et GISS/HadCRUT = +0,7)
SupprimerQuand allez-vous reconnaitre qu'on essaye de vous faire prendre des vessies pour des lanternes ?
Je n'ai aucune formation scientifique mais je sais parfaitement toutes les contorsions qu'on peut faire faire à des données sur un graphique.
« c'est le scénario RCP 4.5 uniquement qui est représenté pour le post 2005 » ; vu la dispersion des courbes cela m'étonnerait fortement, mais en admettant que ce soit vrai la moyenne des modèles, dans ce cas, est en accord avec les observations concernant les températures de surface (je rappelle : +0;7°C, cohérent avec GISS, HadCRUT et BEST)
1. Il se trouve que j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec Mears à propos de ce problème de divergence des données troposphériques. C'est parfaitement connu, reconnu, discuté et fait l'objet de multiples publications et controverses.
RépondreSupprimer2. Christy a présenté ce graphique devant la commission scientifique du congrès US. Vous pensez que ces gens sont des ploucs ? Vous qui dites n'avoir aucune formation scientifique, vous devriez aller expliquer au congrès qu'ils se sont fait avoir par un charlatan. Il feraient bien mieux d'avoir recours à votre clairvoyance.
3. La dispersion est en effet énorme, les GCM sont non seulement faux mais en plus ils sont parfaitement inutiles. On fait tout aussi bien avec les moyens des années 1950 et on peut même simuler les GCM aux dés.
Décidément, plus vous insistez et plus vous vous enfoncez.
Supprimer« j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots avec Mears à propos de ce problème de divergence des données troposphériques » ; oui et alors ? vous avouez qu'il parlait de divergences des données tro-po-sphé-ri-ques ! Maintenant regardez attentivement, après avoir enlevé vos œillères, le lien fourni par BenHague dans mon billet sur les actualités climatiques : http://www.remss.com/research/climate/#Atmospheric-Temperature
Que voyez-vous?
Le graphique des données globales qui compare les observations satellitales avec les modèles RSS montre finalement très peu de divergences ; c'est celui des données tropicales qui montre les plus gros écarts, et on est dans le domaine d'un maximum de 0,5°C d'écart en 2017 (et à peu près la même chose en 2014)
Maintenant revenez sur le graphique de Christy et dites-moi honnêtement si vous voyez le même genre d'écarts ; moi je vois deux ensembles qui divergent nettement à partir de 1996, donc à votre avis quel est le graphique le plus « honnête » d'après vous, sachant que Christy montre des modèles qui représentent les températures de surface qui augmentent plus vite que la troposphère ?
« Vous pensez que ces gens sont des ploucs ? » ; que non, ce sont des politiques avant tout !
« les GCM sont non seulement faux mais en plus ils sont parfaitement inutiles » ; c'est votre opinion, tout le monde n'est pas d'accord avec vous (voir http://sogeco31.blogspot.com/2018/06/il-y-30-ans-james-hansen-entrait-dans.html)
Comme vous n'arriverez pas à me convaincre parti comme c'est parti, et que c'est réciproque, je pense que nous pouvons en rester là.
Contrairement au graphique de Christy, il n'est mentionné nulle part dans votre lien qu'il s'agit d'une comparaison apple to apple. Et en effet, les valeurs sont celles des résultats de surface mais comparées aux TLT. Hilarant.
RépondreSupprimerS'il y a peu d'écart en global sur ces graphiques, c'est tout simplement parce qu'on compare les modèles au sol aux observations en basse troposphère. Une comparaison honnête devrait tenir compte du facteur d'amplification troposphérique et vous auriez une divergence comparable à celle de Christy mais cette fois pour la basse troposphère.
Allez, bonne continuation et, par pitié, arrêtez d'enfumer vos lecteurs avec vos billets sur le climat. Vous n'y comprenez définitivement rien du tout.
phi
« Vous n'y comprenez définitivement rien du tout. »
SupprimerNous sommes alors au moins deux dans ce cas mon cher phi !
Voir : https://sogeco31.blogspot.com/2018/12/carl-mears-embauche-linsu-de-son-plein_4.html
Bonne lecture.
Au temps pour moi, phi a partiellement raison quand il dit que la température observée concerne la basse troposphère, voir https://sogeco31.blogspot.com/2018/12/retour-sur-le-graphique-de-john-christy.html
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