samedi 24 février 2018

Et l'hépatite B ?

Oui pour changer un peu, après la rougeole si l'on parlait de l'hépatite B ?

Mais tout d'abord un avertissement.

Dans mes billets sur la santé, que ce soit sur les statines ou les vaccins, ou tout autre chose encore, je ne donne que mon avis de profane qui essaie de comprendre en s'informant aux meilleures sources possibles. Cela ne veut pas dire que mes sources sont fiables à 100%, tout comme ne peut être considéré comme fiable ce que j'écris en ce moment et que vous lisez avec délectation (ou avec quelqu'un d'autre, peu importe)

Que vous choisissiez, après m'avoir lu, de prendre ou de ne pas prendre telle ou telle substance est de votre entière responsabilité ; vous êtes censés être des personnes adultes prenant leurs décisions en toute connaissance de cause, bref vous êtes majeurs et vaccinés comme on dit communément, même si vous êtes l'un et pas l'autre.

Fin de l'avertissement.

L'hépatite B est une hépatite virale due à une infection par le virus de l'hépatite B (VHB) et entraînant une inflammation du foie (Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Wikipédia) [...] Le virus de l'hépatite B est le seul virus provoquant une hépatite virale chronique contre lequel on dispose d'un vaccin5. 


Le renvoi (5) nous dirige vers une étude de 2007 intitulée Natural history of hepatitis B virus infection: an update for clinicians (Histoire naturelle de l'infection par le virus de l'hépatite B : une mise à jour pour les cliniciens) ; le résumé commence bien en nous disant que « Le virus de l'hépatite B (VHB) est un pathogène viral courant qui entraîne un fardeau de santé important dans le monde entier. »

Mince alors, il s'agit donc d'un truc plutôt sérieux, « un fardeau de santé important dans le monde entier » ce n'est quand même pas rien, cependant on ne voit à aucun moment, dans le résumé, spécifiée la nécessité d'une vaccination de masse pour éradiquer ce véritable fléau ; tout juste est-il dit à la fin que « [c]es données soulignent l'importance de la surveillance de tous les patients atteints d'une infection chronique par le VHB afin d'identifier les candidats à un traitement antiviral et en choisissant le timing optimal, de reconnaître ceux qui présentent un risque de complications et de mettre en oeuvre le dépistage précoce du carcinome hépatocellulaire. »

Ainsi, si je comprends correctement ce texte, il s'agit de surveiller et traiter les personnes atteintes du virus de l'hépatite B, et en aucun cas de les vacciner puisqu'elles sont déjà contaminées... il est donc bizarre que Wikipédia renvoie à cette étude quand elle parle de vaccin...

Vous me direz, et vous aurez raison, que Wikipédia n'est pas une référence absolue en toutes choses et que des erreurs peuvent se glisser dans ses articles ; on va quand même lui faire (un peu) confiance quand elle nous dit, dans le chapitre sur la prévention,  que « le dépistage chez tout donneur de sang a entraîné une baisse très sensible de ce mode de contamination28, de même les programmes d'échanges de seringues chez les toxicomanes »
et que « [d]ans certains cas, une immunothérapie par injection d'immunoglobulines spécifiques chez le sujet récemment contaminé peut prévenir la survenue de l'hépatite. » ; ainsi nous avons des pistes et des solutions qui évitent la vaccination « dans certains cas » du moins. Et l'encyclopédie en ligne de poursuivre :
Depuis 1982, on peut éviter l’infection grâce à un vaccin. Le vaccin contre l'hépatite B ne guérit pas les porteurs chroniques, mais il est efficace de 90 à 95 % pour prévenir l'apparition de cet état[réf. nécessaire]. Le vaccin anti-VHB est aussi le premier vaccin contre une infection sexuellement transmissible et peut être considéré comme le premier vaccin contre un cancer.

On comprend mieux pourquoi l'étude citée précédemment ne parlait pas de vaccin mais de surveillance, les porteurs chroniques ne pouvant pas être vaccinés ; le vaccin aurait donc été développé pour empêcher d'en arriver à l'état de porteur chronique, mais il ne serait pas efficace à 100% (90 à 95% semble cependant un bon taux de réussite, ces valeurs étant apparemment à prendre avec des pincettes...)

Mais qu'en est-il de la controverse sur les effets secondaires graves comme les scléroses en plaques ? Wikipédia nous dit :
De nombreuses études ont documenté l’innocuité du vaccin anti-VHB. Les réactions à la suite de la vaccination, les plus couramment observées sont des réactions cutanées mineures au point d’injection ou des douleurs musculaires et articulaires transitoires. Un peu plus d’une centaine d’atteintes démyélinisantes centrales ont été notifiées entre 1989 et 1995 pour environ 17,5 millions de sujets vaccinés en France, soit moins de 0,06 d’entre eux. Compte tenu du sexe et de l’âge des sujets vaccinés, les fréquences de scléroses en plaques observées ne sont pas supérieures à celles attendues dans la population générale53.
En février 2001, deux études, publiées dans la revue New England Journal of Medicine54, disculpaient le vaccin de l'hépatite B, accusé de pouvoir entraîner l'apparition de cas de sclérose en plaques : « Vaccinations and the Risk of Relapse in Multiple Sclerosis » (par C. Confavreux et al.) et « Hepatitis B Vaccination and the Risk of Multiple Sclerosis » (par A. Ascherio et al.) .
En France, l'Académie nationale de médecine rappelle en 2008 que « 8 études nationales et internationales ont démontré l’absence de relation statistiquement significative entre la SEP et la vaccination contre l’hépatite B »55,56.

Parmi les « atteintes démyélinisantes centrales » figurent notamment les scléroses en plaques ; une centaine « seulement », sur 17,5 millions de personnes vaccinées, cela est effectivement peu, mais quand vous faites partie de cette centaine-là vous devez vous dire que vous n'avez vraiment pas eu de chance...

Ici un aparté tout personnel à prendre tel quel : mon épouse étant infirmière elle a dû en 1991 se faire vacciner contre l'hépatite B, tout comme, en principe, tout le personnel de l'hôpital où elle travaille, ce fut une obligation dans le corps médical (bien que certains «corps » semblent s'en être exonérés comme on le verra plus loin...), et elle n'a eu aucun effet secondaire ; par contre une de ses amies, infirmière comme elle, ainsi qu'à sa connaissance deux autres infirmières, dont une cadre, ont développé une sclérose en plaques peu après avoir été vaccinées ; que faut-il en conclure ? Que mon épouse a eu du bol et les trois autres non ? Et est-ce que si son amie et les deux autres infirmières n'avaient pas été vaccinées elles auraient contracté quand même cette SEP ? Mystère et boule de gomme, on ne le saura jamais (même si on est en droit de se poser des questions...)

Alors ce vaccin, inoffensif ou dangereux ?

Tout le monde connaît Michel Cymes et Marina Carrère d'Encausse, les co-animateurs du magazine de la santé sur France 5. Une personne assez remontée contre eux a publié en juillet 2017 une vidéo sur sa page Facebook, voici les dialogues des deux intervenants :
  • Michel Cymes : Cela fait donc près de 18 ans qu'est née la polémique sur le vaccin contre l'hépatite B, cela fait près de 18 ans qu'est née cette émission que vous regardez aujourd'hui, le magazine de la santé. Près de 18 ans que nous vous répétons année après année qu'il n'y a aucune preuve scientifique d'un quelconque lien entre ce vaccin et les maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques. 
  • Marina Carrère d'Encausse : Nous surveillons depuis 18 ans toute la littérature scientifique médicale sur tous les sujets et nous vous relayons les informations le plus objectivement possible, nos reportages et nos prises de position sur le danger de ne pas vacciner ses enfants contre l'hépatite B nous ont valu au fil des ans critiques, commentaires acerbes et  suspicion de collusion avec les laboratoires, comment pouvions-nous faire la promotion du vaccin anti hépatite B si nous ne touchions pas d'argent des laboratoires qui le fabriquaient.
Comme l'émission a été lancée en 1998 j'en déduis que la séquence a été tournée en 2016, soit 18 ans après.

Cette vidéo enchaine sur un JT (le 12/13 de France 3 Lorraine) daté « apparemment » du mercredi 9 septembre 2009 (mention ajoutée sur la vidéo) dans lequel la présentatrice informe les téléspectateurs que
Le vaccin de l'hépatite B est bien à l'origine de déclenchements de scléroses en plaques, c'est la justice qui vient de trancher en accusant Sanofi-Pasteur d'avoir mis sur le marché un vaccin nocif, une reconnaissance et beaucoup d'espoir pour les associations militantes.
Du nouveau dans le délicat  dossier de la vaccination contre l'hépatite B. La cour de Cassation vient de confirmer la décision de la cour d'Appel de Lyon qui reconnaissait un lien de cause à effet entre le vaccin et l'apparition de scléroses en plaques, un espoir pour la présidente de l'association Réseau vaccin hépatite B [...]
Suit un reportage chez cette présidente d'association, elle-même atteinte de SEP suite à une vaccination contre l'hépatite B. Il est donc question d'une condamnation du laboratoire :
Extrait du JT de France 3 Lorraine, source touchepasamongosse

Le laboratoire a semble-t-il été condamné pour « défectuosité du produit » ; est-ce que cela suffit à jeter l'opprobre sur tous les vaccins contre l'hépatite B ? J'en sais fichtre rien personnellement.

Mais une surprise m'attend dans la vidéo un tout petit peu plus loin, avec ceci :

Extrait du JT de France 3 Lorraine, source touchepasamongosse

Marc Girard semble avoir été l'expert désigné sur ce dossier !

Nous connaissons bien ici Marc Girard, son site figure dans le bandeau de droite (je dis ça mais si un jour je l'enlève j'aurais bonne mine avec cette précision...) dans la catégorie « santé » (dans quelle autre...?), en compagnie du blog de Michel de Lorgeril ; je tiens à préciser tout de même que si je lis régulièrement ses articles je me permets de prendre du recul et n'approuve pas tout des deux mains, alors que pour de Lorgeril je suis un véritable fan (je ne vais quand même pas dire adorateur !)

Alors que dit Marc Girard sur le vaccin contre l'hépatite B et les risques de scléroses en plaques ? Je ne vais pas reprendre tous ses articles, il y en a des tonnes, je vais seulement citer quelques extraits des deux derniers en date sur le sujet, ainsi qu'un « vieux » billet de 2015 .


On en déduit nécessairement que pour la spécialité utilisée dans au moins la moitié des vaccinations opérées en France (page 48 du rapport), les autorités françaises se sont carrément assises sur la question de l’immunité conférée par le vaccin et sur celle de sa durabilité [22].
[22] Ce qui signifie, soit dit en passant, que chez un bon nombre des patients qui ont développé une pathologie post-vaccinale grave (telle qu’une sclérose en plaques), il n’existe aucune certitude qu’ils soient effectivement immunisés contre l’hépatite B. Outre l’ironie intrinsèque de la situation, on note que, par ses effets indésirables, la vaccination contre l’hépatite B a fait basculer des gens « normaux » dans la population des sujets à risque de contamination sexuelle. Comme me le disait avec rage un jeune et grand sportif décrivant ses troubles sexuels consécutifs à une pathologie démyélinisante post-vaccinale : « il ne me reste plus qu’à aller voir les putes ! »… Telles peuvent être les conséquences imprévues des politiques de santé publique quand elles sont arrêtées par des branquignoles. 


En affirmant pompeusement qu’il n’y aurait pas de base scientifique « à la définition de délais compatibles » (p. 51), ils organisent le flou autour de ce que sait tout étudiant en médecine, à savoir que la sclérose en plaques est une maladie insidieuse et qu’il n’existe aucune corrélation automatique entre la constitution des lésions anatomiques et leurs manifestations cliniques [12].
[12] En l’espèce, la falsification consiste à présenter l’incertitude sur les « délais compatibles » comme un manque aux exigences naturelles de la Science (qui, comme chacun sait – Heisenberg en premier – ignore la notion d’incertitude), lequel pourrait éventuellement être comblé dans l’avenir, alors qu’en réalité, la science (et la physiopathologie en particulier) dit clairement qu’en pareille matière, la question des délais compatibles n’a aucun sens. 
Autre critère de causalité : « l’épreuve de ré-administration » (la réitération d’un effet indésirable après réintroduction du même médicament). Alors qu’avec la vaccination contre l’hépatite B, cette épreuve – réalisée en pratique par la répétition des injections initiales puis par les rappels – conduit à des observations extraordinairement démonstratives d’une neurotoxicité vaccinale (un sujet qui présente des fourmillements vagues trois semaines après la première injection, puis une paralysie plus ou moins temporaire quelques jours après la deuxième, avant d’être hospitalisé pour poser un diagnostic de sclérose en plaques le lendemain de la troisième injection), les rapporteurs présentent comme allant de soi qu’une ré-administration serait quasiment inenvisageable en l’espèce (p. 51) : c’est grossièrement faux, mais ça permet d’ignorer ces observations malgré leur exceptionnelle force probante.
[...] d’une menace de santé publique majeure quoique délibérément ignorée (60 millions de Français exposés à un risque de sclérose en plaques occulté), on était passé à un risque anecdotique (quelques centaines/ milliers de sclérosés en plaques libidinalement récalcitrants exposés à un risque purement théorique d’aggravation d’une pathologie préexistante) dont la prise en considération (malgré l’absence de toute observation compatible) en imposait pour une scrupulosité extrême des autorités sanitaires… 
Par l’incongruité de leur reformulation, les rapporteurs avaient créé les conditions d’une démultiplication de falsifications à partir de cette falsification initiale : à chaque fois qu’un sujet en bonne santé allait développer une sclérose en plaques post-vaccinale, on allait pouvoir s’interroger gravement sur son éventuelle « prédisposition », voire sur l’antériorité de la maladie par rapport à la vaccination.
Mission accomplie pour la pharmacovigilance française : d’un vaccin menaçant soupçonné – non sans de sérieuses raisons – de provoquer des scléroses en plaques chez des sujets en parfaite santé, on était passé à un vaccin parfaitement anodin mais agissant comme simple révélateur d’une pathologie préexistante, latente au moment de la vaccination mais qui n’aurait pas manqué de se révéler un jour ou l’autre. 

Il est patent, par exemple, que la notice Vidal mentionne toujours le risque d’aggravation d’une sclérose en plaques et que dans une interview bien postérieure à la présentation du rapport, la principale responsable des vigilances à l’Agence du médicament a présenté comme un titre de gloire que la France soit la seule nation à avoir maintenu cette mise en garde pourtant inepte et dépourvue du moindre fondement « scientifique » [28] : il serait difficile d’être plus obstiné dans la falsification. Il est non moins patent qu’en maintenant dans la notice Vidal la mention, échafaudée le 15/12/94, que le lien de causalité des complications listées ne serait pas établi, l’administration sanitaire française se tient continûment à l’écart de la réglementation européenne [29], laquelle spécifie sans la moindre ambiguïté (et pour d’évidentes raisons) que de telles assertions sur l’incertitude causale doivent être prohibées [30].

[...] les grands "scientifiques" de l’INSERM (avec la connivence des "experts" au service de la Justice) ont bel et bien réalisé le rêve de Knock [25] : sauf que, grâce à la pharmacovigilance française, on est passé d’une fiction comique à une réalité tragique [26]...

[26] Un de mes patients est récemment décédé après 20 ans d’une vie misérable en forme d’agonie. Dans les jours suivant sa vaccination, il avait développé une sévère sclérose en plaques selon une séquence chronologique spectaculairement évocatrice, alors qu’il s’agissait jusque là d’un homme très athlétique, pompier volontaire. Avec l’implacable sadisme des exécuteurs (H. Welzer), les experts judiciaires désignés ont considéré que l’épisode de fatigue qu’il avait présenté juste avant dans le contexte parfaitement documenté d’un surmenage (en sus de son travail, il retapait entièrement seul sa maison en dépit d’un conflit conjugal qui devait le conduire au divorce) signait la préexistence de sa maladie et exonérait donc la vaccination... 
Mes visiteurs francophones sont informés que dans la partie anglaise du présent site, je viens de poster un commentaire critique concernant la récente étude de Langer-Gould et coll. (2014) concernant le risque de sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B.

Ce commentaire est également disponible sur PubMed Commons.
Le commentaire (en anglais) de Marc Girard était attaché à une étude publiée en décembre 2014 (donc pas si vieille que ça finalement) et intitulée Vaccines and the risk of multiple sclerosis and other central nervous system demyelinating diseases.(Les vaccins et le risque de sclérose en plaques et d'autres maladies démyélinisantes du système nerveux central.)

Et le résumé de cette étude commençait ainsi (c'est moi qui souligne en rouge) :
IMPORTANCE - Comme les vaccinations sont courantes, même un petit risque accru de sclérose en plaques (SEP) ou d'autres syndromes démyélinisants du système nerveux central (SCA) pourrait avoir un effet important sur la santé publique.
En fait l'étude portait sur les risques liés non seulement au vaccin anti-hépatite B mais aussi à celui contre le papillomavirus.

La conclusion de l'étude était la suivante :

CONCLUSIONS AND RELEVANCE:

We found no longer-term association of vaccines with MS or any other CNS ADS, which argues against a causal association. The short-term increase in risk suggests that vaccines may accelerate the transition from subclinical to overt autoimmunity in patients with existing disease. Our findings support clinical anecdotes of CNS ADS symptom onset shortly after vaccination but do not suggest a need for a change in vaccine policy. (CONCLUSIONS ET PERTINENCE : Nous n'avons trouvé aucune association à plus long terme de vaccins avec la SEP ou d'autres CNS ADS, ce qui milite contre une association causale. L'augmentation à court terme du risque suggère que les vaccins peuvent accélérer la transition de l'auto-immunité subclinique à l'auto-immunité manifeste chez les patients atteints d'une maladie existante. Nos résultats supportent des anecdotes cliniques sur l'apparition des symptômes de CNS ADS peu de temps après la vaccination, mais ne suggèrent pas la nécessité d'un changement dans la politique vaccinale.) 
Bref, à long-terme, aucune association entre vaccins (hépatite B et papillomavirus) et scléroses en plaques, et à court-terme, seulement confirmation de quelques cas « anecdotiques » concernant les autres maladies neurodégénératives, ce que Marc Girard conteste dans son commentaire.

Je me garderai bien de résumer le commentaire de Marc Girard, qui est très technique, je reprendrai seulement son dernier paragraphe :
Enfin, et comme pour la plupart des articles consacrés à la sécurité des vaccins contre l'hépatite B, les auteurs ne peuvent s'abstenir de conclure qu' « aucun changement de politique vaccinale » est justifié : pourtant, leur enquête est totalement dépourvue du moindre élément susceptible de valider une politique vaccinale, dont les insuffisances potentielles (y compris les problèmes de coût, d'allocation des ressources, d'efficacité individuelle et collective, de risques non neurologiques, etc.) vont bien au-delà de la seule question des scléroses en plaques. En psychanalyse, un tel optimisme (allant bien au-delà des preuves disponibles d'une enquête donnée) s'appelle «le retour du refoulé» ...
Donc, dém...-vous avec tout ça.


Dans mon aparté un peu plus haut, si vous vous souvenez bien, je vous avais promis de vous parler des « corps » qui s'exonéraient de la vaccination à l'hôpital ; voici ce que Marc Girard dit dans Élargissement des obligations vaccinales : quels inconvénients, en fait ? le 15 février 2018 :
Datant de janvier 1991, l’obligation de la vaccination contre l’hépatite B faite aux professionnels de santé s’est soldée par un déséquilibre honteux entre ceux de « la France d’en bas » (infirmières, aides-soignantes, personnel de ménage, secrétaires…) qui n’ont eu d’autre choix que de s’y plier [4], et ceux de la France d’en haut (médecins, pharmaciens) qui se sont massivement dérobés à l’obligation.
Si ce qu'affirme ici Marc Girard est bien la réalité, alors on peut se poser quelques questions ; mon épouse a bien été contrainte de se faire vacciner (la menace était de ne plus être payée tant qu'elle ne se vaccinait pas) et elle confirme pour sa part ce qu'il en est pour le « haut du panier », mais ça elle l'a su bien plus tard, quand les nombreux/quelques (barrer le mot inutile, tout dépendant comment on voit les choses) cas de SEP se sont déclarés, donc j'aurais plutôt tendance à croire ce que dit Marc Girard ; par ailleurs je comprends mieux son animosité envers Philippe Douste-Blazy (entre autres) puisque c'est lui qui avait imposé cette vaccination de masse pour le personnel hospitalier, hors médecins et pharmaciens qui s'en étaient exonérés « en masse ».


Quant à Michel de Lorgeril il semble sur la même longueur d'onde que Marc Girard, avec certes un peu plus de nuances (vous me direz que ce n'est pas trop compliqué) ; dans Comment invente-t-on des épidémies ? il écrivait en juillet 2017  :
Aujourd’hui on veut rendre obligatoire le vaccin contre l’hépatite B (et aussi la coqueluche…) sous prétexte d’une épidémie de rougeole qui n’existe pas…

Je fais en temps normal davantage confiance à de Lorgeril qu'à Girard...mais là je suis bien embêté !

A suivre ?





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire