lundi 18 septembre 2023

Jusqu'ici tout va bien

 

L'important n'est pas la chute, c'est l'atterrissage...

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"The stage of restoration of the Russian economy has been completed. We have withstood absolutely unprecedented sanctions pressure, the sanctions onslaught of some ruling elites in the so-called Western bloc," Putin said during a speech.

"L'étape de la restauration de l'économie russe est allée à son terme. Nous avons résisté à une pression de sanctions absolument sans précédent, à l'assaut de sanctions de certaines élites dirigeantes du soi-disant bloc occidental", a déclaré M. Poutine lors d'un discours.

Et un commentateur d'ajouter :

Sure🫣

Russia raises interest rate to 13% as economy struggles

La photo renvoie à un article d'Euronews intitulé Russia raises interest rate to 13% as economy struggles. En voici la traduction qui permettra aux non-anglophones de voir que tout le monde n'est pas d'accord avec l'optimisme béat de Vladimir Poutine.

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La Russie relève son taux d'intérêt à 13 % alors que l'économie est en difficulté


Par Andrey Poznyakov & Daniel Bellamy avec AP
Publié le 15/09/2023 - 18:54-Mis à jour le 23:15


La Banque centrale de Russie a relevé son taux directeur d'un point de pourcentage pour le porter à 13 % vendredi, un mois après avoir imposé une hausse encore plus importante.



Les inquiétudes concernant l'inflation persistent et le rouble continue à se battre contre le dollar. En août, la banque a augmenté le taux de prêt à 12 %, soit une hausse de 3,5 points de pourcentage, alors que le rouble est tombé à 100 par rapport au billet vert.

Et, bien que le taux de change du rouble se soit légèrement amélioré après la hausse des taux, il reste aux alentours de 95 pour un dollar, ce qui est nettement plus faible qu'il y a un an, lorsqu'il s'échangeait à environ 60 contre la devise américaine.


Lundi, le rouble russe a brièvement atteint 100 pour un dollar, s'approchant ainsi de son plus bas niveau depuis 17 mois. Le conseiller économique du président Vladimir Poutine a attribué cette dépréciation rapide à une politique monétaire laxiste. Suivez-nous pour plus de contenu de ce type.


En augmentant les coûts d'emprunt, la banque centrale tente de lutter contre la hausse des prix, car la Russie importe davantage et exporte moins, en particulier le pétrole et le gaz naturel, en raison de l'augmentation des dépenses de défense et des sanctions qui pèsent sur le pays. Importer plus et exporter moins signifie que l'excédent commercial est moins important, ce qui pèse généralement sur la monnaie d'un pays.

"Les recettes d'exportation provenant des ventes de pétrole constituent notre principale source de revenus. Ces revenus ont déjà diminué d'environ 40 à 45 %, et il semble que cette tendance va se poursuivre", a déclaré Ruslan Grinberg, directeur scientifique de l'Institut d'économie de l'Académie des sciences de Russie.

Le chômage - ou l'absence de chômage - est également un problème. Même avant la guerre, la Russie avait un problème de faible taux de natalité, ce qui signifiait qu'elle avait une main-d'œuvre moins nombreuse. Depuis l'invasion, il y a eu une fuite des talents vers les anciens États soviétiques, comme la Géorgie, et de nombreux hommes ont été enrôlés dans l'armée.

"L'économie russe fonctionne à la limite, à la limite absolue de ses capacités. Cela peut être vérifié, tout d'abord, par un indicateur tel que le chômage, qui a atteint des niveaux historiquement bas. Cela signifie qu'il n'y a littéralement personne pour travailler dans le pays", explique Alexandra Prokopenko, du Centre d'études est-européennes et internationales, basé à Berlin.

"Lorsqu'il n'y a personne pour travailler, cela signifie que la capacité de production est poussée au-delà des limites raisonnables. L'économie russe fait donc de son mieux pour surmonter la pression à laquelle elle est confrontée depuis que Vladimir Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine."

Pourtant, le gouvernement russe a récemment revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour 2023, les portant à 2,8 %, et a prédit que le PIB augmenterait de 2,3 % l'année prochaine.


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L'important c'est d'y croire. Jusqu'à l'atterrissage.


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