lundi 5 septembre 2022

Le pic de Nore

 Nous sommes déjà allés au pic de Nore une paire de fois (voir par exemple Le pic de Nore) et la balade d'aujourd'hui avait déjà été effectuée dans le sens des aiguilles d'une montre, alors qu'aujourd'hui nous avons suivi ce que Visorando préconisait dans Le Pic de Nore, à savoir quasiment le même itinéraire mais dans l'autre sens.

Allons tout de suite à l'essentiel.

Mes données personnelles.

Comparons avec Visorando :

  • Ma montre Polar :
    • Durée : 4h59
    • Distance : 11,07 km
  • Visorando :
    • Durée : 4h15
    • Distance : 10,07 km
Comme souvent nous n'avons pas réalisé « exactement » ce qui est écrit dans le topo-guide, ce qui explique la différence en distance ; pour la durée il faut compter avec l'heure de farniente passée au moment de la pause déjeuner auprès des menhirs du bois de Nouret.

Vue satellite.

Les menhirs se trouvent autour du petit appendice situé en haut à gauche.

Vue terrain.

La brume au sommet du pic, mais aussi un manque de vigilance de ma part, ont fait que nous avons « raté » une partie du circuit et nous sommes retrouvés sur le chemin emprunté à l'aller, ce qui nous a obligés d'emprunter une variante pour « récupérer » le bon itinéraire. A l'arrivée au village de Pradelles-Cabardès le même manque de vigilance nous a fait prendre un chemin qui nous renvoyait vers le pic, mais là je ne pouvais pas incriminer la brume pour me dédouaner !

Que voulez-vous, même avec un topo-guide et une carte IGN (n° 2344 ET) dans les mains je suis capable de m'égarer, mais jamais de me perdre ; s'égarer c'est se tromper de chemin tout en étant parfaitement capable de retomber sur ses pattes, alors que se perdre c'est ne plus savoir où l'on est. Et dans le coin pour se perdre il faut vraiment le faire exprès...

Quelques belles images pour terminer.

On y va ou on rentre à la maison ?

Finalement on y va.

Ce n'est pas si catastrophique que ça en a l'air.

On appelle cela des entrées maritimes accompagnées (ou causées) par le vent d'autan, plus exactement l'autan noir ; ici le site Visorando nous dit :
Après la passerelle, bifurquer à droite sur le Chemin du Roquo d'Astié. Après un passage en balcon offrant une belle vue sur le village, arriver à un bifurcation.

Le Roquo d'Astié le voici :

Le Roquo d'Astié.

Pour le « beau point de vue » promis par Visorando on repassera. Une autre fois.

Mais tout n'est pas perdu pour (vent d') autant :

Une trouée de ciel bleu au dessus du Roquo.

Cheminement dans la lande.

L'arrivée au sommet après une heure trente de grimpette.

On a connu temps plus dégagé. Heureusement qu'une aide précieuse est là pour nous expliquer ce que nous voyons ou croyons voir :

Une table de désorientation.

Même les éoliennes n'arrivent pas à chasser la purée de petits pois.

Mais je vous avais dit que tout n'était pas perdu :

Un agréable sentier en sous-bois ensoleillé.

Et nous arrivons enfin au lieu de rendez-vous avec un célèbre Gaulois (qui n'a pas daigné se montrer) :

Un menhir planté là.

C'est dans ces parages que nous cassons la croute et piquons un petit roupillon réparateur. La suite passe par le Roc du Nouret :

Dans la lande en direction du Nouret.

De la lande en veux-tu en voilà.

Depuis le Nouret le Nore dégagé nous fait la nique.

La descente vers Pradelles-Cabardès est une sinécure, aucune difficulté et même pas mal aux cuisses !

Peu avant le village des glacières nous attendent avec leur lot de friandises congelées :

Une glacière relativement bien conservée.

Pour en savoir plus sur ces glacières Wikipédia est votre amie ; extraits :
Les glacières de Pradelles-Cabardès1 sont d'anciennes glacières constituées de fosses semi-enterrées construites au xixe siècle. Elles servaient à la fabrication et au stockage de pains de glace en vue de leur commercialisation.

Une glacière est constituée d’une grande fosse cylindrique d’un diamètre de 8 à 10 m et d’une profondeur équivalente. Le remblai de déblaiement est placé aux abords de la fosse afin d’améliorer son isolement. Un mur de pierre bâti contre les parois habille le puits ; il s’élève au-dessus du sol de 2 à 3 m. Le toit à 2 pans en ardoises est supporté par des arcades en pierre et une charpente en bois. L’édifice comprend aussi 2 portes au niveau du sol : une pour le remplissage de la neige et l’autre pour l’évacuation de la glace. Un petit canal d’écoulement est situé au fond de la glacière pour évacuer l’eau issue de la fonte de la glace.

Je vous laisse lire la suite concernant leur fonctionnement.

Il existe même un chemin permettant de (toutes ?) les découvrir :

Une aire glaciaire ou une ère glacière...?

That's all folks!


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