samedi 28 mai 2022

Le signal d'Alaric par la combe du Gravier

 Il y a de nombreuses possibilités pour atteindre le signal d'Alaric, point culminant de la montagne d'Alaric.

En octobre dernier nous y avions été pour aller au roc de l'Aigle (voir La Montagne d'Alaric - Roc de l'Aigle) dans un long périple de plus de 17 kilomètres, mais aujourd'hui, en petite forme, nous nous sommes contentés d'une baladette de 8 kilomètres et des brouettes soit quasiment la moitié ; notre itinéraire, comme bien souvent, nous a été soufflé par visorando (voir Boucle de l'Alaric par la Combe du Gravier) qui donne les informations suivantes :

  • Durée : 3h35
  • Distance : 8,41km
  • Difficulté : Moyenne
Pour notre part voici nos statistiques issues de ma montre Polar :

Données générales.


Une petite erreur sur la fin explique le surplus de distance ; à un moment il faut prendre le sentier qui part sur la gauche et qui est marqué d'une croix jaune, bref il faut aller là où on nous dit de ne pas aller ! Mais le topo-guide n'est pas en cause, il précise bien :
(7) On prend celui de gauche, puis un peu plus loin, encore une fois à gauche, le sentier part vers l'Ouest. Le cheminement n'est pas très aisé dû à la présence d’ornières profondes sur un sentier étroit.
Comme nous allions carrément à l'est il était évident que ce n'était pas la bonne direction, et nous avons été pleinement rassurés en trouvant ce sentier doté « d'ornières profondes » !

Morale de l'histoire : se méfier du balisage sur le terrain et toujours se reporter non seulement aux précisions de l'auteur de la randonnée mais également à la carte qui fournit les indications générales permettant de se situer dans l'espace.

Voici les cartes du circuit effectué :

Vue satellite.

Vue terrain.

Et pour ce qui est des accès routiers permettant de se rendre au point de départ :

Accès routiers.

La route à partir de Douzens est étroite et cahoteuse, elle se transforme en piste défoncée juste avant d'arriver au parking ombragé :

Le parking où les places à l'ombre sont comptées.

D'étranges cyprès, partageant l'espace avec des pins, s'élèvent au hasard dans les environs :

Qui a bien pu planter ces cyprès ?

Il est inhabituel de trouver ce genre d'arbres en pleine nature, surtout en si grandes quantités. Au retour ils servent de repère, nous savons que nous allons très vite arriver à la voiture :

Au pied des cyprès, la voiture !

Très vite après le départ nous comprenons pourquoi l'endroit s'appelle la combe du Gravier :

Une allée de gravier.

Et je ne suis pas d'accord avec l'auteur du topo quand il écrit :

(D/A) Se diriger plein Sud. On chemine en suivant un sentier bien tracé, au fond d'une combe qui est en fait le lit d'un ruisseau. La marche n'est pas très aisée par endroits, car il y a beaucoup de graviers et cailloux. On appréciera aussi le passage des petites cascades, le plus souvent à sec mais bien visibles sur le sentier même.

Bon d'accord, on n'a vu aucune petite cascade, tout était sec et archi sec, mais il faut dire que nous sommes à la fin d'un mois de mai particulièrement chaud...et sec ! (voir Météo. Le mois de mai le plus chaud jamais observé, la sécheresse menace désormais 23 départements) Cependant la marche sur ces graviers et cailloux (il a oublié les gravillons de plus petit diamètre) n'est pas pénible du tout, je l'ai même trouvée plutôt agréable, le sentier n'étant pas suffisamment pentu pour rendre la marche désagréable.

Au passage on admirera la flore dont voici un bref échantillon :

Laserpitium gallicum, ou laser de France (source (viagallica)

Merci la « recherche à l'aide d'une image », cela me fait passer pour un professionnel alors que je viens juste de découvrir le nom de cette plante !

En se retournant on peut mieux voir la forme de la vallée dans laquelle on chemine :

Derrière nous, tout au fond, la montagne Noire et le Minervois.

Après une montée sous un couvert végétal appréciable par grandes chaleurs (ce qui n'était pas le cas aujourd'hui) nous parvenons sur la crête avec un panorama intéressant :

Vue sur les Pyrénées orientales.

Si vous avez de bons yeux vous reconnaitrez le massif du Canigou, légèrement à droite de la montagne tabulaire du Tauch ; le massif du Carlit doit à mon avis se trouver quelque part à droite, et tout à fait à droite ce seraient les Pyrénées ariégeoises (mais je n'y mettrais pas ma main à couper)

Cap sur la gauche, plein est, pour atteindre le signal d'Alaric dont on aperçoit la tour de guet et le pylône :

Le signal d'Alaric.

Et toujours sur le chemin de sympathiques petites choses qui nous accompagnent sans bouger de leur place :

C'est quoi ça ?

Ici la recherche à l'aide d'image ne m'est d'aucune utilité, tellement il y a de plantes qui ressemblent...à ça ! Si quelqu'un a une idée.

Après avoir vu de près les installations on revient sur nos pas pour retrouver le chemin :

On dirait pas mais ça souffle fort !

Puis c'est la descente, agréable, qui emprunte parfois une piste utilisée certainement par les pompiers quand un incendie se déclare :

Vue sur la plaine avec la montagne Noire en arrière-plan.

Je tente le coup : Dianthus gratianopolitanus (pas taper, pas taper)

Un sedum quelque chose, une succulente quoi.

Le serpent autoroutier avec Capendu, Marseillette et Douzens.

Le Roc Gris.

Aujourd'hui pas de chasseur à l'affut...

A la fin deux raidillons attendent de pied ferme le promeneur fatigué :

Dernier raidillon avant la délivrance.

Et pour finir une bestiole bizarre :

Une leuzée conifère (merci qui ?)

Et voilà, c'est fini pour aujourd'hui, vous pouvez détacher vos ceintures et reprendre une activité normale.



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