mercredi 27 mars 2019

Le Roc de Peyremaux

C'est avec un peu de retard que je vais relater ma randonnée de vendredi dernier (nous étions le 22 mars) au Roc de Peyremaux, la faute à mon application GPS Bushnell qui n'acceptait pas de télécharger l'itinéraire sur mon ordinateur, le mot de passe pourtant parfaitement valide n'étant pas reconnu ; cela était peut-être dû à un défaut corrigé aujourd'hui avec une mise à jour qui m'a enfin permis de retrouver, sans qu'il soit d'ailleurs nécessaire que j'entre mon mot de passe, mon fichier que j'ai pu sauvegarder pour en tirer quelques captures d'écrans dont voici la première à titre de hors d'œuvre :

La Montagne Noire en pointe, avec la balade en son milieu.
 Sur cette vue satellite on aperçoit l'itinéraire emprunté, le Roc de Peyremaux se situant évidemment au sud du circuit ; juste à l'ouest se trouve la ville de Mazamet, plus au nord-ouest Castres, au pied du Sidobre que l'on devine en partie, et juste au dessus de la pointe à l'extrême ouest nous avons Revel.

La balade est comprise dans le topo-guide Midi-Pyrénées à pied, pages 164-165 (n°60) ; elle est cotée de difficulté « moyenne » bien que sur le panneau trônant au départ dans le parking de la mairie d'Albine, on lui donne plutôt du « difficile » ; si vous voulez savoir ce que j'en pense, je l'ai trouvée plus difficile que moyenne, à cause essentiellement d'une descente raide rendue encore plus pénible par les nombreuses feuilles qui la tapissent par endroits et en font une magnifique piste de luge…

Ces nombreuses feuilles répandues sur le sentier m'ont d'ailleurs joué un mauvais tour à cet endroit :

Le chemin fait une fourche, vraiment ?
Si vous êtes capable de me dire à quel endroit il convient de passer vous êtes très fort, moi je suis allé « naturellement » tout droit, c'est-à-dire en fait sur la partie droite qui dessine un sentier apparemment bien tracé, mais en réalité c'est bien sur la gauche qu'il faut se diriger !

Alors un conseil, si au bout d'un moment vous ne voyez plus aucun balisage (de couleur jaune sur cet itinéraire) c'est que vous vous êtres trompé, il convient de revenir sur vos pas et de retrouver l'endroit où vous avez manqué la bonne piste ; ici il faut monter vers la gauche pendant une bonne centaine de mètres avant de trouver, enfin, la marque jaune peinte sur le fût d'un hêtre, cela aurait été trop facile d'indiquer cette marque à l'embranchement !

Sur la carte GPS on remarque clairement l'appendice correspondant à mon court aller-retour consécutif à cette erreur de parcours (le trajet s'effectue dans le sens des aiguilles d'une montre) :

Itinéraire d'après les données du GPS.
Voici maintenant les données techniques de la randonnée :

Données GPS : altitude, distance et température.

Données GPS : altitude, durée et vitesse.

Comme d'habitude, les données de températures, variant ici de 14°C à un peu plus de 22°C, sont à prendre avec précaution ; pour information la météo avait annoncé des températures de l'ordre de 21°C dans l'après-midi.

Voici un résumé des caractéristiques techniques :
  • Distance : 14,88 km (13 km dans le topo)
  • Dénivelée : un peu plus de 600 mètres (de 324 m à 991 m dans le topo)
  • Temps : 5 heures (4 heures dans le topo)
J'ai dû perdre un quart d'heure avec mon erreur de parcours, plus le temps de pause-déjeuner d'environ une vingtaine de minutes au maximum, auxquelles on rajoutera quelques pause dans la descente (mes cuisses étaient sur le point d'exploser…) pouvant totaliser un bon quart d'heure dans l'ensemble, cela ne suffit pas à expliquer l'heure d'écart entre le topo et « ma » réalité ; le temps indiqué dans le topo est à mon avis sous-évalué, tout comme la difficulté, pourtant le panneau indique bien 4 heures, mais un niveau difficile :

Panneau d'informations situé au parking de la place de la mairie d'Albine.
Il faut croire que celui (ou celle ?) qui a coté l'itinéraire devait avoir de bonnes jambes...

Ah maintenant je me souviens, je suis monté au Roc de Peyremaux, moi, alors que le topo fait passer...à son pied ! Rajoutons un bon quart d'heure avec la séance photos obligatoire et le tour est joué, et la preuve que j'y suis allé la voici :

Depuis le sentier on distingue le Roc caché derrière les arbres.
 Pour atteindre le sommet il va falloir « mettre les mains », car de sentier il n'y a plus !

Le sommet est matérialisé par une petite borne cubique qui bizarrement indique 953...
L'altitude réelle du Roc de Peyremaux est de 1008 mètres exactement, soit 55 mètres de plus que ce qui est mentionné sur la borne, à moins que la borne n'indique autre chose, mais quoi ?

Dans le lointain, vers l'ouest, se dessinent les antennes du Pic de Nore.

Panorama vers le sud.

 En complément de mon compte-rendu voici un lien qui résume assez bien mon vécu, on peut notamment y lire :
la descente après le mémorial des aviateurs est excessivement pentue. Outre le fait que ça soit pénible, désagréable et "casse gueule", cette longue portion rend cette randonnée impraticable pour les personnes qui souffrent des genoux en descente.
Et aussi :
Après environ 1h40 de marche dans cette forêt, vous pourrez distinguer la cabane de Roquetol en contrebas du sentier.
Pour l'apercevoir, il faut être attentif car le vestige se fond parfaitement dans le décor
Après 40 minutes de descente lente, passer une capitelle qui borde le sentier, vous pouvez ne pas la voir si vous êtes concentrez sur la descente, tant elle s'intègre dans l'environnement.
Une capitelle est un petit abri de berger en pierre sèche.
Je comprends maintenant pourquoi je n'ai pas vu la cabane de Roquetol, que pourtant je guettais lors de la montée, ainsi que la capitelle qui est passée complètement inaperçue à mes sens totalement obnubilés par les affres de la descente !

Je ne pourrais donc pas vous montrer les photos ni de la cabane ni de la capitelle, par contre j'ai celle de la croix des Aviateurs :

La croix des Aviateurs.
Pourquoi cette croix des « Aviateurs » ?

Le 3 août 1936 un avion Wibault percuta la montagne dans les environs de l'endroit où se situe cette croix, laquelle porte sur son piédestal les noms des trois occupants, tous morts sur le coup dans l'accident :

Plaque commémorative au pied de la croix des Aviateurs.
Les noms commencent à s'effacer, alors je les cite tant qu'ils sont encore visibles :
Le site aerosteles fournit plusieurs photos de la croix et de la stèle, sans donner d'information sur les causes du crash ; pour plus de précisions suivre ce lien ; sur les circonstances de l'accident on en saura un peu plus ici.


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