dimanche 28 juin 2020

Le circuit des Sept Perdrix (en mieux)


J'avais déjà effectué ce circuit en 2018 (voir Le circuit des Sept Perdrix) mais je m'étais trompé d'itinéraire à deux reprises, d'abord parce que le balisage sur le terrain est parfois très limité, voire inexistant, ensuite parce que ce balisage n'est pas forcément en adéquation avec ce qu'on peut lire dans le topoguide que l'on a dans la main ; par exemple à la fontaine d'Embarre le topo me dit de tourner à gauche alors que la pancarte m'indique la direction opposée !
Mais heureusement avec l'aide du GPS et des informations qu'il donne quand on consulte après coup la carte à la maison il est facile de trouver les failles du parcours, c'est-à-dire les endroits où l'on n'a pas pris le bon chemin ; ainsi dans mon billet précédent je montrais les deux parties du circuit en cause, avec le bon itinéraire mentionné en pointillés :

Le faux-départ, et le vrai en pointillés !

Entre la fontaine (ou lavoir) d'Embarre et le lieu-dit Cabéou, à partir duquel on bifurque sur la gauche pour emprunter un vallon sombre et encaissé.

Ces deux parties de carte sont à comparer avec le « bon » itinéraire parcouru ce samedi 27 juin :

Données GPS (de la montre Polar M430) avec vue satellite.

On voit nettement que le parcours respecte le tracé en pointillé des deux cartes précédentes, d'abord au tout début (kilomètres 1 et 2) puis entre la fontaine d'Embarre et le lieu-dit Cabéou (kilomètres 8 à 11)

L'accès en voiture ainsi que l'environnement routier est visible sur cette carte :

Données GPS avec vue routes.

Le circuit se situe donc entre Montauban et Albi, il faut donc tenir compte des routes sinueuses de la région, Bruniquel étant relativement enclavée dans un méandre de l'Aveyron.

Voici mon profil sportif pour cette randonnée :


Profil du circuit des Sept Perdrix.

Le topoguide Midi-Pyrénées à pied (balade n°47) donne les informations suivantes :

  • Niveau : difficile
  • Durée : 4H30
  • Distance : 18 KM
  • Dénivelée cumulée à la montée : 464 mètres

Nous avons donc réalisé ce circuit en 5 heures et quart avec une pause déjeuner d'une demi-heure, pour une distance légèrement supérieure que je n'explique pas étant donné que j'ai cette fois scrupuleusement respecté les indications du topoguide.

Le niveau peut être considéré comme difficile eu égard à la longueur ainsi qu'aux montées et descentes parsemant l'itinéraire, cependant pour un bon marcheur il apparaitra facile voire très facile, ne présentant pas de difficultés techniques particulières (tout se fait sur bon sentier ou sur route départementale !) ; et même en se trompant par endroits on peut très aisément récupérer le bon chemin plus loin, au prix d'un allongement ou d'un raccourcissement du circuit.

Pour les photos en voici quelques unes complémentaires de celles déjà prises il y a deux ans.

Le départ s'effectue en montant vers le château, avec au passage quelques belles demeures au bord de l'étroite ruelle pavée.
On longe l'Aveyron en direction de Montricoux.
Montricoux et ses maisons à colombages.
Montricoux et sa boulangerie.
Montricoux et son salon de coiffure.
Montricoux et sa fenêtre.
Montricoux et son école primaire désuète (les garçons d'un côté les filles de l'autre ?)
En redescendant vers l'Aveyron le château de Bruniquel se distingue au fond.

Nous sommes ici environ au kilomètre 10, il nous reste donc encore quelques 8 kilomètres à parcourir avec une remontée dans un vallon boisé ; au téléobjectif le château semble très proche :

Le château de Bruniquel se découpe au-dessus de la végétation.
Après Cabéou c'est la remontée dans un vallon aux arbres moussus.

Sur le plateau un calvaire nous rappelle que nous avons plus de 15 kilomètres dans les pattes et que ce n'est pas terminé.

Perdue entre les arbres, une belle demeure, au loin.
Sur le bord du chemin un trou d'eau consolidé avec des pierres, au cas où nous aurions soif...
Au kilomètre 17 enfin une belle vue sur le château, tout près et pourtant tellement...
Vous aurez deviné qu'on accède au château par l'autre côté.
Depuis la zone de repos sur les berges de l'Aveyron le château semble nous narguer.
En plein milieu de la remontée vers la voiture une source nous tend les bras...

Oui, mais l'eau est non potable !

Alors il faut encore faire un petit effort, 5 minutes de grimpette sous la chaleur avec 18 kilomètres dans les mollets, avant de s'attabler au premier bistro rencontré qui nous récompensera d'une excellente Limounade.

Après, pour rejoindre la voiture c'est en roue libre, la rue est en pente légèrement descendante. Le pied !



5 commentaires:

  1. Bonsoir
    Je vois que la montre polar fait toujours son boulot. Sur la fin du circuit, le cardio est en zone 5 proche de 170 pulsations /minute , c'est beaucoup !
    Belle balade en tout cas.
    Saumon

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    1. Oui je sais, j'ai apparemment un rythme cardiaque élevé, durant mes footings je peux monter à plus de 180 et je redescends (trop) lentement, est-ce grave docteur ? Cela-dit j'ai une tension habituellement basse, chaque fois qu'on me la prend on me le dit, j'ai l'habitude, et jamais le toubib ne m'a dit que mon cœur battait trop vite, alors j'imagine que je ne suis pas à l'article de la mort, par ailleurs même à 170 je n'éprouve pas de gêne particulière, évidemment je ne ferais pas un sprint si on me le demandait, mais je respire normalement et après m'être reposé un peu je suis (presque) prêt à repartir pour un tour, mais ce sont mes jambes qui refusent la proposition;)

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    2. Ah oui j'oubliais de dire que les 170 sont justifiés par la grimpette dont je parle à la fin, un sentier très raide qui passe aux pieds des remparts pour arriver plus vite à la voiture, autrement on peut suivre la route mais c'est plus long.

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  2. Bonjour
    J'avais creusé un peu le problème du rythme cardiaque pour mon cas. La formule de Karvonen tient compte de la fréquence cardiaque de réserve pour déterminer la FC max. Si vous avez une fréquence au repos basse, ça va dans le bon sens, ça augmente un peu la fC max théorique. En tapant "formule de Karvonen" dans un moteur de recherche, vous aurez plein d'explications.
    Saumon

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    1. Bonjour Saumon

      J'ai moi aussi un peu regardé tout ça et les différentes façons de calculer la fréquence max, mais au final j'ai tout laissé tomber, je préfère me fier au ressenti de mon corps.

      Ce n'est pas ma fréquence cardiaque au repos qui est basse, c'est ma tension « normale », pour la fréquence au repos je dois être dans les 70 je pense (quand j'étais jeune elle était dans les 60, quelque fois moins)

      J'imagine que si je supporte bien une fréquence de 170 c'est que j'ai des fondamentaux plutôt bons ; j'ai toujours fait du sport, n'ai jamais fumé et j'allais au lycée à pieds puis à vélo après notre déménagement en banlieue : 2 km à pieds 4 fois par jour puis 5km à vélo 4 fois par jour durant toute mon adolescence, puis du sport régulier toute la semaine ainsi que le week-end pendant plus de trente ans avant de me laisser un peu aller très progressivement, ce qui explique ma petite forme physique actuelle (mais je me soigne;)


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