Nous étions supposés arriver au Roc dit de l'Aigle, un endroit qui, selon le topoguide de visorando, est « assez difficile à repérer sur la longue crête plane », et j'étais donc très content en pensant l'avoir trouvé :
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Un rocher en forme...de bec d'aigle ! |
Mais il semblerait, après avoir examiné ma trace GPS a posteriori, que j'aie raté ce fameux Roc dont je n'ai toujours pas idée où il peut bien se trouver !
Voici la vue satellite où l'on peut voir mon léger détour pour aller visiter ce petit bout de rocher alors que le véritable Roc de l'Aigle se perche en fait un peu plus au sud :
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Données GPS avec vue satellite. |
Mon incursion infructueuse se situe juste au-dessus de la marque du kilomètre 5, alors que le Roc de l'Aigle me nargue une centaine de mètres plus loin (cependant sur le terrain tout se ressemble !)
Mais reprenons dans l'ordre, depuis le début ; tout d'abord nos performances comparées aux données de visorando :
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Données personnelles. |
- Visorando :
- Durée : 6h45
- Distance : 16,65km
- Polar :
- Durée : 5h58
- Distance : 17,25km
L'écart en distance correspond à la partie entre les kilomètres 7 et 8 (point 7 du topoguide) en raison d'un itinéraire modifié eu égard à la dangerosité (pour des randonneurs peu aguerris toutefois) du raccourci mentionné par visorando :
La dernière centaine de mètres, effectuée sur des petits cailloux qui roulent sous les pieds, est particulièrement abrupte et difficile.
Donc cet itinéraire est marqué d'une croix sur le terrain et nous sommes invités à suivre le GR qui part sur la droite, ce qui rallonge le parcours de plus de six cent mètres ; par ailleurs nous avons économisé un peu de calories en nous contentant de regarder de loin les ruines du prieuré de Saint-Michel-de-Nahuze :
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Deux murs se font face, qui va remporter la joute ? |
Si vous voulez avoir un aperçu de ce à quoi ressemble le raccourci, vous êtes servis :
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La dégringolade rime avec rigolade. Ou pas. |
Et au-dessus c'est guère mieux, donc il est préférable de préserver ses chevilles (ou son arrière-train) en évitant ce passage acrobatique, d'autant plus que le GR est très agréable et l'excédent de route bitumée pas dégueu non plus, alors pourquoi se priver ?
Autrement à part ça le vent était de la partie et se faisait remarquer, la preuve :
Vous noterez au passage que j'avais un peu de mal à garder mon équilibre...
Mais pour en revenir peut-être au plus important, les incendies ont quelque peu changé la physionomie des lieux :
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Dès le départ on se doute que le paysage a subi comme un léger lifting... |
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On est vite fixés, quelque chose s'est passé ici il n'y a pas longtemps, peut-être l'an dernier ou l'année d'avant, car des pousses vertes couronnent les cimes. |
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Ici il semblerait que le feu soit beaucoup plus récent, probablement de cette année... |
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Vue d'en haut, la plaine et ses coulées calcinées. |
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Au retour nous sommes de l'autre côté du vallon et c'est le même décor de désolation. |
Maigre consolation, les vignes ont l'air de se porter à merveille :
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Vignes aux couleurs de l'automne débutant. |
Le chemin de retour s'effectue essentiellement entre garrigues et vignes, avec quelques accompagnements pour faire passer la monotonie de la marche sur chemin (presque) plat :
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