dimanche 14 mars 2021

Cédric Moro, un missionnaire de la désinformation pseudo-scientifique

 Bon, j'en ai parlé dans mon Fadaisier de la semaine 10 mais je pense utile d'enfoncer le clou tellement la planche est épaisse.

Le présent billet a pour objectif, en somme, de montrer les ravages que les désinformateurs professionnels peuvent causer y compris dans des cerveaux que l'on pourrait a priori croire munis de tous leurs neurones et synapses en bon état de marche.

Les désinformateurs professionnels on les connait, ou du moins on pense savoir de qui il s'agit, ce sont pour l'essentiel des gens issus du monde anglophone, mais on en trouve aussi en nombre plus limité un peu partout ailleurs, sauf dans quelques régions comme l'Afrique et l'Asie, où il y a peut-être trop de monde concerné par le changement climatique et pas assez ayant des intérêts à défendre dans les énergies dites fossiles (c'est une explication comme une autre, si vous en avez une à vous merci de la faire connaitre en commentaire) ; le « partout ailleurs » est donc, d'après moi, essentiellement situé en Europe ainsi que dans les pays du Proche-Orient, là où le charbon, le gaz ou le pétrole ont une importance capitale (L'Australie est, avec l'Indonésie, le premier/second exportateur de charbon de la planète, la Norvège a bien l'intention d'exploiter le maximum de ses ressources pétrolières offshore, l'Arabie Saoudite compte sortir de son sous-sol la moindre goutte de pétrole, etc.) ; il n'est pas étonnant d'apprendre alors que les pays où sévit le plus le climato « scepticisme » sont, dans l'ordre :

  1. La Norvège (le passé de Statoil probablement...)
  2. L'Arabie Saoudite (sans commentaire)
  3. La Suède (mais que fait-elle à cette place…? le pays de Greta...Garbo !)
  4. Les USA (sans commentaire)
En queue de peloton on trouve, en ordre inversé :
  1. L'Inde (les produits pétroliers ne représentent que 13,5% des exportations indiennes)
  2. La Thaïlande (le pétrole ne représente que 2,8% des exportations du pays)
  3. L'Espagne (sans commentaire)
  4. L'Indonésie (mais que fait-elle à cette place avec son statut de second exportateur de charbon…?)
La France, elle, le pays de Cédric Moro, mais aussi du cartésianisme, se trouve au milieu du pack (voir These are the places with the most climate change deniers) (Voici les endroits où l'on trouve le plus de négateurs du changement climatique)

Cédric Moro, le supplétif de Benoit Rittaud qui intervient sur son blog, avec quelques autres, pour combler les trous et faire patienter les abonnés afin qu'ils n'aillent pas voir ailleurs, est, figurez-vous, consultant indépendant sur les risques majeurs, ce qui laisse songeur sachant qu'il n'est même pas capable de voir le gros iceberg vers lequel notre navire fonce tous moteurs au maximum (j'allais écrire toutes voiles dehors mais ça ne colle pas avec le sujet)

Vous devez vous demander pourquoi je vous fais tout un laïus sur les pays où règne le climato « scepticisme » avant d'enchainer avec Cédric Moro, n'est-ce pas ?

C'est très simple en fait, c'est lui-même qui m'en a donné l'idée avec son billet du 11 mars dernier qu'il a intitulé sobrement Le missionnaire 2.0 de l’inquisition climatique ; comprenez-vous maintenant le titre du mien ?

Par « le missionnaire 2.0 de l'inquisition climatique » monsieur Moro désigne le dénommé Rodolphe Meyer, plus connu sous le nom du Réveilleur pour ceux qui s'intéressent un peu à la vulgarisation scientifique sur YouTube.

Rodolphe Meyer est ce que l'on pourrait appeler un « passeur de science », en empruntant cette formulation à Pierre Barthélémy (je lui payerai les royalties pour usage du nom de son site sous forme de gros bisous), et son grand tort est d'être plutôt bon dans son domaine, c'est-à-dire qu'il explique très bien les choses sans les déformer et surtout sans vouloir prendre ses lecteurs (ou vidéo-spectateurs ?) pour des abrutis incapables de raisonner par eux-mêmes ; c'est pour cela que parfois il faut s'accrocher un peu pour le suivre, bref faire un effort de comprenette et ne pas hésiter à suivre les liens qu'il propose et même à en chercher d'autres de sa propre initiative, ce que beaucoup de gens ne savent pas faire, ou bien ont simplement la flemme de faire.

Ainsi Cédric Moro se permet de qualifier Rodolphe Meyer de « missionnaire », terme éminemment religieux, pour bien faire comprendre qu'il le prend pour un extrémiste qui vouerait un culte à une divinité qui n'existe que dans sa tête à lui Cédric Moro.

Cédric Moro qui ne se rend même pas compte qu'en réalité c'est lui le « missionnaire » à l'insu de son plein gré, mandaté sans même le savoir par notamment tous les pays en tête de la liste ci-dessus, ceux évidemment de la première sous-liste commençant par la Norvège et se terminant par les USA (mais il y en a d'autres que je n'ai pas mentionnés afin de ne pas lasser mes lecteurs)

Evidemment la Norvège, l'Arabie Saoudite, etc. n'ont pas embauché Cédric Moro afin qu'il porte la bonne parole sur le blog de Benoit Rittaud, ce serait trop facile, non, Cédric Moro s'est auto-saisi afin d'être leur porte-bonne parole, sans même que les pays en question sachent qui est Cédric Moro.

Car la clé du mystère est là, les types comme Cédric Moro se croient investis d'une mission divine qui consiste à propager partout où ils le peuvent et quand ils le peuvent toutes les désinformations qui ont été soigneusement préparées et bichonnées par les désinformateurs professionnels dont je parlais au tout début de ce billet.

Ainsi dans Le missionnaire 2.0 de l’inquisition climatique il prend la défense de Susan Crockford en étant apparemment sincèrement persuadé qu'il s'agit d'une experte mondiale en ours polaires, ce qu'elle n'est évidemment pas.

Il chouine donc après Rodolphe Meyer qui a écrit sur un blog ami un article intitulé Ce que les ours polaires nous apprennent des climato-dénialistes dans lequel on peut lire :
80% des sites climato-dénialistes citaient [voir Internet Blogs, Polar Bears, and Climate-Change Denial by Proxy dans BioScience | Oxford AcademicSusan Crockford. D’après l’article de 2018, Susan Crockford n’a jamais conduit de recherches originales, n’a jamais publié d’articles scientifiques dans des revues à comité de lecture et s’oppose systématiquement au consensus scientifique sur le sujet. Elle n’a donc rien d’une experte de la question.
Et Rodolphe Meyer a parfaitement raison (j'ai d'ailleurs moi-même évoqué cette étude dans Susan Crockford, la nouvelle égérie du climatoscepticisme ursusmaritime), Susan Crockford n'a JAMAIS rien publié sur les ours polaires comme sujet principal dans une revue à comité de lecture, sa formulation était peut-être un peu maladroite en laissant penser qu'elle n'aurait jamais rien publié DU TOUT, mais il termine quand même sa phrase par « sur le sujet », sous-entendu le sujet des ours polaires ! Cependant elle a dans certaines de ses études évoqué les ours polaires, mais ce n'était en rien le sujet principal et il n'était pas question de leur survie dans le cadre du changement climatique et de la fonte de la banquise arctique (voir en bas de page)

Il n'en fallait pas davantage pour que Cédric Moro enfourche ses grands chevaux vapeurs et balance :
« Jamais », « jamais », jamais, assène t-il, sauf que la bio de son blog est farcie d’articles sourcés, agrémentée de liens, permettant de vérifier qu’elle a bien écrit et co-écrit dans de nombreuses revues à comité de lecture dont la prestigieuse revue « Science », de surcroit sur les mammifères en milieu arctique.
Ah la bio de Susan Crockford, dans laquelle on peut notamment lire ceci :
A favourite pastime during my teens and early twenties was watching the polar bears at the Stanley Park Zoo in Vancouver. 
Un de mes passe-temps favoris pendant mon adolescence et au début de ma vingtaine était d'observer les ours polaires au zoo de Stanley Park à Vancouver.
Ainsi la môme Crockford aurait uniquement vu des ours polaires...au zoo ! Puis bien sûr aussi à la télévision et très probablement sous forme de crânes ou autres parties du corps d'un de ces plantigrades dont on lui aurait amené un squelette en lui demandant de l'identifier, ce qui est en fait son métier et sa réelle spécialité. Et elle confirme dans son blog :
I am a different kind of polar bear expert than those that study bears in the field but having a different background means I know things they do not and this makes my contribution valuable and valid.
Je suis une experte en ours polaires différente de ceux qui étudient les ours sur le terrain, mais le fait d'avoir une expérience différente signifie que je sais des choses qu'ils ne savent pas, ce qui rend ma contribution précieuse et valable.
D'ailleurs si vous recherchez une image de Susan Crockford sur Google vous la trouverez le plus souvent ainsi :

Susan Crockford dans son élément avec ses petits chéris (source principia-scientific)

Première rencontre avec un ours polaire ? (source De Blauwe Tijger)

Il faut bien faire acte de présence au Heartland Institute (source technocracy.news)

Susan Crockford intéresse l'extrême-droite française, c'est un signe, non ? Ici avec Grégoire Canlorbe (source Watts Up With That?)

Bref, pas vraiment une « femme de terrain » effectivement, on la sent plus à l'aise bien au chaud dans son atelier, en conférence ou attablée devant une tasse de thé brûlant en bonne compagnie, plutôt que dans les régions polaires où elle serait obligée de mettre une écharpe et des mitaines, tout comme ces messieurs-là :

Andrew Derocher dans son  élément (source sebiology.org)

Ian Stirling avec un de ses bébés (source CBC News)

Steve Amstrup dans son bureau (source DePauw University)


Dois-je préciser que les trois gentlemen ci-dessus, tous sur leur lieu de travail, ne sont évidemment pas d'accord avec les conclusions hasardeuses de Susan Crockford sur les difficultés que rencontreront les ours polaires dans le siècle à venir ? Ils ont déjà eu l'occasion de la réfuter notamment dans Financial Post publishes misleading opinion that misrepresents science of polar bears’ plight (Le Financial Post publie une opinion trompeuse qui déforme les données scientifiques sur la situation critique des ours polaires ; voir également La crédibilité scientifique de Susan Crockford selon Scientific Feedbacks


Est-ce bien la peine de continuer ?

Ah si, jetons un coup d'œil sur les commentaires du billet (qui ne mérite pas qu'on s'y attarde) de Cédric Moro, car ça vaut vraiment le détour (extraits) :

Comment peut il encore en parler alors que la question a été réglée depuis longtemps, après le scandaleux montage photo « d’Ursus bogus » ?…C’est à désespérer, même si ce n’est pas étonnant tant est sans fin la mauvaise foi de l’écologisme, c’est même minable.

Vous semblez plus attaquer les messagers que le message en lui même. Cela pollue votre article, qui n’est finalement pas très étayé. Étonnant d’attaquer plutôt que d’argumenter constructivement et succinctement.
Devons nous comprendre entre les lignes que vous niez le changement climatique ?

Est-il encore nécessaire, une fois de plus, de démontrer que la terre n’est pas plate ? N’êtes-vous pas lassé de ces singeries ?

comment nier le changement qui est une constante du climat depuis toujours… L’arnaque c’est de penser ce changement comme une anomalie, ce que vous avez l’air de penser. Je me trompe ?

J’ai l’impression que le bas du front c’est vous.
Le climat change en permanence et ici personne ne le nie.
Il a fait bien plus chaud, de 2 à 3 degrés, que maintenant dans le passé, et nous sommes encore là, y compris les ours blancs.

Ça c'était pour s'échauffer, maintenant voici du sérieux :

Je me suis donné la peine sur une vidéo youtube du réveilleur (attaque contre François Gervais) de démontrer que le CO2 ne pouvait pas donner d’effet de serre. Je n’ai eu évidemment aucune réponse.
J’ai plusieurs fois essayé de joindre le référence d’un site : Effet de serre -l Le bilan énergétique de la terre du professeur Geuskens à chaque fois le lien disparaissait. Censure du réveilleur ?

Si vous avez réussi à « démontrer » cela, publiez !

Pas de rapport. Monsieur veut juste poster son lien.

Comme on le voit avec tout ce qui précède, quand des éléments perturbateurs (comprendre plus intelligents que la moyenne du site) interviennent pour apporter un peu de raison, assez vite les habitués des lieux sautent sur les impudents qui ont osé. La preuve encore avec cet échange :

En fait, vous n’avez pas compris le billet pourtant c’est assez bien expliqué.

Vous savez, quand on parle à des primaires…

Remarquez nous sommes peut-être dans du Poe...mais ce qui suit n'en est pas :

Au début je trouvais que Rodolphe Meyer faisait du bon boulot, mais j’ai vite remarqué qu’il employait lui-même des arguments fallacieux et, en bon zététicien, je lui en ai fait part. Sans résultat. Et puis il a fini par adopter une posture d’inquisiteur, instruisant toujours à charge, à sens unique, non plus pour contrer des arguments pseudo-scientifiques mais pour dénigrer des personnes. Et j’ai donc arrêté de le suivre.

Quel soulagement cela a dû être pour Rodolphe Meyer !

La thèse du rôle important du CO2 atmosphérique dans l’explication du réchauffement global a été réfutée par plusieurs grands physiciens alors que l’explication donnée par ces mêmes personnes (voir Geuskens, par exemple) n’a pas été réfutée. Si Jancovici, qui est très fort par ailleurs, est certain de la responsabilité du CO2, il faudrait qu’il explique les raisons scientifiques qui l’amènent à cette « certitude ». A mon avis, il est dans ce domaine « croyant » comme beaucoup d’autres, subjugués par la crainte de l’avenir.

Là nous touchons au sublime, mais vous n'avez encore rien vu :

Pour réfuter il faut que ce soit réfutable…
Affirmer « la température moyenne du globe est reliée avec les ppm moyens de CO2 de l’atmosphère » est improuvable dans un sens comme dans l’autre.
C’est trop vague, sans relation de cause à effet clairement observable et sans reproductibilité de l’expérience.

Qu'est-ce que je vous disais ! Mais si vous croyez que c'est terminé vous avez tout faux :

La dissonance cognitive c’est toujours violent et ça provoque souvent des remontées de bile. Ca n’est pas grave Cédric, ça passera dès que vous ferrez l’effort de sortir de vos certitudes moisies.
D’un point de vue purement factuel Susan n’a effectivement rien publié sur l’ours blanc dans une revue à comité de lecture. Ca n’est pas son blog qui vous l’apprendra mais par exemple Google Scholar ou Web Of Science. Le point reste à Rodolphe.
En ce qui concerne les comptages, vous ne reprenez qu’une toute petite partie de ce qui est dit et expliqué (ce qui vous arrange en somme). Le point reste encore à Rodolphe.
Donc merci pour ce billet d’humeur qui, faute d’argument, s’attaque au messager. C’est grâce à des gens comme vous que les climatosceptiques perdent tous les jours des points.

Vous n’êtes pas le Têtard mouillé ? [blablabla]
Nous avons affaire à des gens tellement bêtes qu'ils ne sont même pas capables de reconnaitre qui est qui. Non Antisceptique n'est pas le Têtard mouillé (ma pomme) mais c'est probablement un de mes lecteurs trop timide pour se manifester sur mon blog (du moins sous ce nom-là)

A chacun ses sources. Pour ma part, j’ai aussi tapé son nom et prénom dans la presitigieuse revue « Science » (excusez du peu)
https://search.sciencemag.org/?searchTerm=Susan%20Crockford&order=tfidf&limit=textFields&pageSize=10&&
et je l’ai vue sortir à 2 reprises donc dire qu’elle « n’a jamais publié d’articles scientifiques dans des revues à comité de lecture » est tout simplement de la diffamation car elle l’a fait dans plein de revues de différentes et en plus dans les plus prestigieuses, en tant que zoologue.
Donc vous accordez le point à Rodolphe par pure mauvaise foi.

Ce qui m'a fait dire dans mon dernier fadaisier :

Une question se pose ici : Cédric Moro est-il vraiment très con ou bien le fait-il exprès ?

Dans le lien qu'il montre on peut voir qu'aucune des deux malheureuses études signées par Susan Crockford ne porte sur les ours polaires ! Et pour cause, je vais me répéter mais Susan Crockford n'est en rien spécialiste en ours polaires !

Mais un autre contestataire intrépide s'aventure en terrain miné :

@ Cedric,
Je suis souvent d’accord avec vous, mais là,franchement c’est un peu plus compliqué que ça.
Susan Crockford n’a écrit aucun article dans une revue à comité de lecture relatif aux ours blancs.
Que ce soit une zoologue reconnue et qu’elle puisse avoir son opinion sur des sujets autres que ceux qu’elle a eus à traiter directement, je l’entends.
Mais elle n’est visiblement pas une spécialiste de la question.

Mais depuis quand une zoologue reconnue ne peut-elle pas s’exprimer sur un sujet de zoologie ? Déjà que l’on nous fait le coup des scientifiques qui ne sont pas climatologues et qui n’ont donc pas le droit de discuter la méthodologie scientifique et les biais des études sur le climat alors maintenant, même des spécialistes reconnus d’une discipline n’ont pas le droit de critiquer les résultats de leurs confrères dans cette même discipline sous prétexte qu’ils ont publié sur d’autres sous catégories que celle dont il est question ? Où va t-on ? Vous rendez-vous compte que cet effet Silo est très préjudiciable à la Science ?

Et bien entendu, cette manière de nier les oppositions avec une telle hargne ne concerne presque exclusivement que le domaine de l’écologie, qui est farci de militants. Est-ce raisonnable en science de faire virer un professeur/chercheur pour avoir exprimé cette position ? N’y voyez-vous pas un problème dans la liberté des chercheurs ? D’autant plus qu’elle avait raison, il y avait bien une augmentation statistique du nombre d’ours polaires. Non mais on rêve.

Et cela ne remet pas en cause mon angle d’attaque, à savoir la diffamation de R. Meyer qui dit qu’elle n’a jamais publié dans des revues à comité de lecture. C’est faux, mensonger, à la limite mal écrit mais j’en doute.

Il doit aussi exister un effet Silo de connerie, quand celle-ci s'accumule en couches successives, qu'on est bien en peine de faire diminuer son stock et que le peu d'intelligence qu'on possède à côté ne sert à rien pour régler le problème.

Permettez-moi maintenant de terminer en beauté avec le clou du spectacle, ça va être court mais beau, comme une cantate de Bach :

Bonjour Laurent, « qui va l’emporter », Nous, bien sûr, car la vérité rend libre. [blablabla]

Je vous ai épargné tout le reste qui vous aurait arraché un bâillement, je n'ai gardé que le meilleur de l'inénarrable JR alias Joël Richard, merci qui ?


*****

Etudes de Susan Crockford évoquant les ours polaires :

En mai 2003Thyroid rhythm phenotypes and hominid evolution: a new paradigm implicates pulsatile hormone secretion in speciation and adaptation changes - ScienceDirect

Etude dans laquelle figure ce schéma :

Modèle de spéciation des ours polaires à partir des ours bruns.
Avec ça on est avancés pour savoir ce que vont devenir les ours polaires avec la fonte de la banquise...

 

Le 1er septembre 2007Sea ice expansion in the Bering Sea during the Neoglacial: evidence from archaeozoology - S.J. Crockford, S.G. Frederick, 2007 (sagepub.com)

Etude parlant donc...du Neoglaciaire, soit d'il y a...4700 à 2500 ans environ ! On peut y voir ceci :
Que d'os, que d'os, que d'os...


Le 2 mars 2017Testing the hypothesis that routine sea ice coverage of 3-5 mkm[sup]2[sup] results in a greater than 30% decline in population size of polar bears ([i]Ursus maritimus)[i] (peerj.com)

NON PUBLIEE car toujours pas revue par les pairs !


Et c'est tout.

Le reste vous le trouverez sur son blog, repris comme de bien entendu sur le site de pseudo-science WUWT, avec la bénédiction du Heartland Institute et de toutes les industries intéressées qui remercient Cédric Moro pour sa généreuse contribution.


2 commentaires:

  1. Détrompez-vous, je ne me bats pas pour les majors des fossiles. D'ailleurs je n'ai/eu aucun conflit d'intérêt avec ces industries contrairement à la masse d'écolos et autres sympathisants de la propagande de la fin du monde qui mangent avec les industriels du renouvelable, de la batterie et véhicules électriques, les subventions des politiques publiques, les opé greenwashing du CAC40...
    Par contre, soyez-sûr que je me battrai de toutes mes forces pour que les pays du sud puissent continuer à exploiter les ressources fossiles sur leurs propres terres et qu'ils assurent ainsi le développement de leur population, comme au temps de ceux qui luttaient contre la colonisation et pour les indépendances de ces pays dans la réappropiation des richesses sur leurs terres. Nous ne sommes pas du même côté dans cette guerre à prétexte écologique contre le sud que des gens comme vous ont lancé, sachez le.
    Et quand on se livre à ce genre d'article pour sâlir ad-hominem, ayez au moins le courage de le faire en nom propre.

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    1. « je ne me bats pas pour les majors des fossiles »

      Connaissez-vous la définition d'un idiot utile ?

      Bien sûr que je sais que vous ne vous battez pas pour les majors des fossiles, vous faites simplement leur jeu. C'est bien, continuez comme ça, vous leur évitez quelques dépenses de com superflues en faisant le boulot pour elles.

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