dimanche 5 décembre 2021

Un beau costard pour Jancovici

 Je voulais titrer ce billet Veni, vidi, Jancovici, malheureusement (en faisant une rapide recherche internet) je vois que quelqu'un m'a coupé l'herbe sous les pieds pas plus tard qu'en mars de cette année ! Dans "Veni, vidi, jancovici" (une critique de Jancovici) un certain « Gueule ouverte », que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, s'emploie à démolir Jean-Marc Jancovici (JMJ) avec une conclusion assassine :

Les thèses de J-M Jancovici n’ont qu’un seul but : sauver le nucléaire en France en se cachant derrière une lutte universelle pour le climat, dont nous avons pu voir l’inanité.

Je ne m'estime pas compétent pour analyser cette critique et vous dire si elle est ou non justifiée, de toute façon ce n'est pas de cela dont je voulais parler aujourd'hui (comme intro on peut faire plus concis je vous l'accorde) mais plutôt de ce que j'ai déjà évoqué il y a maintenant quasiment quatre ans, dans Jean-Marc Jancovici n'est pas économiste, et ça se voit !, accompagné récemment d'une petite resucée avec Leçon d'économie à l'attention de Jean-Marc Jancovici.

C'est en lisant un tweet que l'envie (pressante) de faire une petite mise à jour m'est venue à l'esprit ; ce tweet émane de L’Économiste Sceptique et voici sa substance :
Attendez Jancovici prétend réellement expliquer la crise de 2008 par l’énergie ? Face screaming in fear Pardon hein, mais vu les quantités gigantesques de preuves qu’on a sur ses origines, ce genre d’argument c’est du même type qu’un naturopathe qui explique les maladies par “les méridiens”


Jusqu'à présent je me sentais un peu seul dans mon opposition au grand JMJ, au point parfois de me demander si je n'étais pas moi-même victime de l'effet Dunning-Kruger en osant apporter la contradiction sur un sujet, l'économie, pour lequel je ne suis pas particulièrement compétent et donc légitime en donnant mon avis ;  là c'est donc un économiste qui vient me conforter dans ce que je pensais, appuyé dans les commentaires par un intervenant lui-même économiste :

Replying to
Il explique aussi les printemps arabes par le même facteur. Tout en dénonçant ceux qui, spécialistes dans un domaine, tendent à extrapoler leur expertise à d’autres champs de réflexion

Et notre économiste sceptique d'enfoncer le clou :

Je me doutais que ça serait mauvais. Mais à ce point là ? On est dans le discours pseudo-scientifique le plus complet. jancovici.com/publications-e

Il donne en lien un article dans lequel JMJ s'exprime ainsi :

il faut comprendre ce phénomène qui est le passage de l’approvisionnement mondial en pétrole conventionnel par un pic, pic que le pétrole dit de schiste a pour l’heure permis de compenser. C’est cet élément qui a causé le ralentissement économique qu’on a constaté en 2008 et dont on n’est toujours pas sortis – et dont on ne sortira pas à mon avis -, qui a provoqué la crise financière et celle de subprimes.

J'ai donc déjà dit ce que je pensais de cette corrélation fumeuse (ou foireuse si vous préférez) entre énergie et crise des subprimes, JMJ confondant allégrement causes et conséquences, cela dit il ne faut pas tout jeter, notamment le bébé Jancovici avec l'eau du bain énergétique, car il aura nécessairement raison un jour étant donné que le pétrole, entre autres ressources naturelles, viendra à manquer et ne plus pouvoir satisfaire nos appétits sans cesse croissants ; en effet, la population augmentant constamment, on voit assez mal comment la consommation énergétique, sous toutes ses formes, pourrait décroitre dans les décennies à venir alors que ce qui sera disponible va obligatoirement se restreindre comme peau de chagrin. A moins de trouver le Saint-Graal d'une source peu chère (comme on dit à Marseille) et inépuisable, le rêve éveillé d'un Laurent Alexandre qui s'imagine régner sur l'Univers dans gogol années (voir PressReader : « il reste environ gogol années avant la mort de notre Univers. Qu'allons-nous faire de tout ce temps ? Sans doute réaliser tout ce qui semblait impossible à nos ancêtres ! »)


Et, je ne sais plus comment, je tombe sur une série d'articles en quatre parties évoquant justement le « phénomène Jean-Marc Jancovici » :

C'est dans cette troisième partie que j'ai relevé des choses intéressantes en relation avec notre sujet du jour :

J.M. Jancovici propose une explication « choc » et globale de multiples phénomènes, par le prisme de l’énergie.

Mais c’est justement ce qui lui est souvent reproché. Dans ses présentations, il explique que la crise de 2008 a été déclenchée par des facteurs énergétiques

Voilà c'est dit, « ce qui lui est souvent reproché » avec comme exemple (parmi d'autres que je vous laisse découvrir par vous-même) la crise de 2008 qui aurait été « déclenchée par des facteurs énergétiques ».

Puis vient une pique particulièrement perçante :

En faisant de l’énergie le cœur de l’explication des grands phénomènes du monde, il présente une vision étroite, très réductrice, à rebours des travaux issus de multiples disciplines depuis des décennies.

Comme dirait l'autre (Maslow) : « Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou » ; dans le cas présent le marteau de JMJ semble être l'énergie qu'il met à toutes les sauces pour expliquer ce qui nous arrive (le clou du spectacle en quelque sorte).

Et de synthétiser :

De façon générale, JMJ livre fréquemment des analyses bien au-delà de ses seuls sujets d’expertise.

Cependant l'avis de JMJ n'est pas à écarter à chaque fois d'un revers dédaigneux de la main sous le prétexte qu'il ne serait pas spécialiste ou expert d'un sujet, ce qu'il reconnait d'ailleurs lui-même ; ses explications sur le climat, sur notre addiction à l'énergie, sur la prochaine crise des ressources naturelles, etc. sont à considérer avec attention, même si parfois il n'apparait pas totalement en phase avec la littérature scientifique. C'est notamment ce qui est dit dans la dernière partie :

Que les thèses de JMJ comportent de potentiels biais à avoir en tête sur différents sujets (le rôle de l’énergie, la temporalité du pic pétrolier, les énergies renouvelables…) est une chose. Cela ne doit cependant pas masquer l’essentiel de son propos, qui porte sur l’ampleur du défi climatique et notre dépendance aux énergies fossiles.


10 commentaires:

  1. JMJ explique notre addiction à l'énergie ? Dans une vision très étroite du "nous" peut-être. Et lorsqu'on creuse il botte en touche (c'est notre cerveau, cf. Bohler). Son explication du rôle de l'énergie dans la formation du PIB est nettement plus convaincante il me semble.

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    1. Moi il me semble qu'il n'a pas tout à fait tort en parlant d'addiction à l'énergie, tout comme il a parfaitement raison en expliquant que tout ce qui nous entoure est fait à base d'énergie. Enlevez l'énergie, que reste-t-il ?

      Là où il se plante complètement c'est en attribuant aux crises purement financières de 1929 et 2008 une origine énergétique. En fait il anticipe, car dans un futur plus ou moins proche ou lointain ce sera bien le manque d'énergie qui nous posera des « problèmes ».

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  2. C'est essentialiser la nature humaine et ça nie l'existence de sociétés humaines multiples et diversifiées qui ont (et essayent encore quand on leur en laisse le loisir) coévolué avec leur milieu (Darwin reviens !). Chose étrange sans doute, mais leur "addiction à l'énergie" ne les a pas poussé à ravager leurs milieux.

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    1. Vous avez raison, il y a encore quelques communautés humaines reculées qui ne « bénéficient » d'aucun progrès technologique, mais elles sont rarissimes, et si on leur en donnait vraiment la possibilité elles plongeraient elles aussi dans la marmite, c'est ce qui est arrivé à tous les groupuscules qui se sont fait rejoindre par la « civilisation ».

      Chez nous aussi on trouve des marginaux qui sont « revenus à la nature », sauf qu'ils utilisent, certes en quantités bien plus faibles que nous, quelques instruments modernes fonctionnant à l'énergie « non-humaine ». Et même Pierre Rabhi le petit colibri ne s'en privait pas.

      Mais mon point est en fait le suivant : quand on a gouté une fois aux plaisirs de la société moderne dépendante de sources d'énergies diverses, on ne peut plus faire marche arrière. On pourra éventuellement réduire sa dépendance dans une certaine mesure, mais pas la supprimer complètement.

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  3. Le derniers chiffres que j'ai pu lire étaient moins de 4% de la population humaine en effet. Pour ce qui est de la volonté de s'intégrer dans la civilisation, je ne peux pas nier qu'il y ait des exemples, mais ce fut bien plus souvent sur la base de maladies/massacre/destruction/guerre/spoliation/esclavagisme que l'image d'Épinal véhiculée. Cette idée du choix donné de rejoindre la lumière est essentiellement un mythe (qui sert à nous conforter sans doute).

    Ça reste assez documenté pour invalider l'approche essentialiste.

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    1. Tout ce que vous dites me parait exact (je vous crois sur parole au sujet de l'essentialisme;) cependant je vous rappelle que mon point est le suivant : quand on a gouté une fois aux plaisirs de la société moderne dépendante de sources d'énergies diverses, on ne peut plus faire marche arrière.

      Si l'on vous disait que du jour au lendemain vous deviez abandonner toutes les choses qui dépendent de l'énergie non-humaine, quelle qu'en soit la source, quelle serait votre réaction ?

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  4. En toute honnêteté ça m'est assez équilatéral et plutôt souhaitable pour y avoir goûté une dizaines de mois. Mais mon avis personnel ne reflète que mon parcours et n'a auxune valeur statistique. D'ailleurs, je suis potentiellement en dehors de la norme concernant ce sujet.

    Par contre j'émettrais la réserve suivante à l'argument de l'addiction : lorsqu'on naît dans un système donné, il a valeur de norme. Par exemple, les lamentations qui peuvent être entendues à proposs de la jeune génération totalement addict des écrans sont une idiotie teintée de malhonnêteté, puisque le choix de leur survenue dans cette normalité n'a jamais été de leur ressort. De la même manière, vous et moi sommes advenus dans des normalités d'époques différentes sans disposer d'autres outils que ceux à disposition pour y (sur)vivre.

    Aussi,nous sommes aussi innocents que les enfants de mères junkies peuvent l'être de leur propre addiction native. En essentialisanrt la question, nous ne faisons que voiler cette réalité désagréable. Reste donc une seule question à mon avis, pourquoi et comment cela s'aggrave t-il avec le temps dans le cadre de n'importe quelle civilisation ? Quels sont les mécanismes à l'oeuvre ?

    Par contre, pour que les choses soient claires, je n'ai aucune affection mystico-romantique pour les peuples non-civilisés. Leurs organisations sont extrêmement diversifiées, certaines d'entre elles me semblent détestables, et aucune n'a vocation à être imitée. A contrario, j'ai de sérieuses raisons logiques de penser qu'aucune organisation humaine sur base de civilisation (littéralement organisation qui bâtit des cité-Etats, pour ne pas créer de confusion dans les termes utilisés) ne sera jamais en mesure de s'intégrer dans, et co-évoluer avec son milieu. J'en déduis que c'est donc une stratégie adaptative de l'espèce, vouée à l'échec par construction.

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  5. Bonjour
    Jean Marc Jancovici est un homme brillant et intéressant. Sur les sujets techniques et scientifiques, il est sérieux et rigoureux et pas facile à mettre en défaut sur l'aspect scientifique.
    Toutes ses interventions et ses écrits reposent sur des vrais références scientifiques. Bien évidemment, c'est toujours critiquable. Le bonhomme est par moment un peu suffisant et possède un sens de l'humour assez rudimentaire. Un exemple, il dit souvent c'est  "caca beurk "en parlant du nucléaire ! Il y a un biais dans ses propos lié au fait qu'il est cofondateur de la société Carbone 4 (1). Ceci l'amène probablement a toujours mettre en avant le CO2 comme responsable de tous les maux de la terre .Il défend toujours le nucléaire comme solution incontournable pour lutter contre le RCA. En ce qui concerne le fait qu'il s'écarte de son domaine d'expertise, c'est un autre débat. N'ayant pas l'ombre d'une compétence en économie, je me garderai bien de commenter le sujet.

     Nous avions eu l'occasion il y a pas mal de temps de discuter de la pertinence des propos des non spécialistes le 17 Septembre 2019 sur votre blog. Chroniques du têtard mouillé: Benoit Rittaud et sa conception de la science (sogeco31.blogspot.com)

    Afin de tester la crédibilité de JL Pasquinet , j'ai simplement regardé l'article que vous indiquez pour voir si la critique de Jancovici sur les aspects techniques tient la route, il y a pas mal de boulettes dans l'argumentation !! En outre, JL Pasquinet est un anti nucléaire et un pro décroissance, il en a parfaitement le droit, bien sûr .voir (2) en fin de page.

    J'ai lu l'article que vous avez cité  : article A : "Veni, vidi, jancovici" (une critique de Jancovici) - la gueule ouverte. Il y a beaucoup à redire sur cet article, je ne prendrai que quelques exemples , il y en d'autres: 

    Article A : "Cependant, JM Jancovici ne s’étend pas sur les méthodes de stockage de l’électricité, s’il évoque l’hydrogène c’est pour dire que sa production nécessite plus d’énergie que ce qu’elle produirait elle-même."
    Remarque : Ce que montre Jancovici dans son article sur l'hydrogène c'est effectivement que le bilan global d'utilisation de l'hydrogène est désastreux, environ 25 %. L'hydrogène est un vecteur d'électricité (une mallette en gros) et pas une source, car l'hydrogène n'existe pas seul à l'état naturel.

    L'article A:  "Or, aujourd’hui, il doit y avoir environ 440 réacteurs nucléaires dans le monde et la part de celui-ci dans la consommation finale d’énergie est aux alentours de 2 %."
    Le chiffre est alléchant car il minimise  fortement le nucléaire, ce qui est son but.  Seulement, il s'agit de l'énergie finale qui est environ 1/5 de l'énergie primaire qui est habituellement citée donc voisine de 10%, comme indiqué ci dessous et correspond à environ 3/4 de l'hydroélectricité.

    Le nucléaire en chiffres | EDF France

    "https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/le-nucleaire-en-chiffres"L'article A: : "Avec une production de 2 710 TWh en 2018 (soit 10,1 % de la production mondiale d'électricité), le nucléaire est la 3e source de production d'électricité dans le monde. A fin 2019, le monde compte 443 réacteurs nucléaires en fonctionnement, répartis dans 30 pays.

    Quelle place pour le nucléaire dans l'énergie mondiale ? | CNRS Le journal

    "En revanche, à l’échelle mondiale, les 438 réacteurs aujourd’hui en activité, avec une production de 2 411 TWh par an, n’ont fourni en 2014 que 11,5 % de la production électrique mondiale, loin derrière le charbon (41 %), le gaz (22 %) et l’hydroélectricité (16 %). Par ailleurs, le nucléaire ne couvre que 5 % de la demande énergétique totale, ce qui représente 2,5 fois plus que la part des énergies renouvelables."


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  6. Article A : "Le GIEC publie des valeurs pour le nucléaire comprises entre 3.7 et 110 g CO2/kWh (rapport de 65 entre la valeur la plus élevée et la valeur la plus basse) alors que les valeurs qu’il publie pour les centrales à gaz à cycle combiné sont comprises entre 410 et 650 g CO2/kWh (rapport de 1.58 entre la valeur la plus élevée et la valeur la plus basse). A l’évidence on ne peut accorder aucune confiance à des valeurs calculées pour le nucléaire aussi différentes d’une étude à l’autre"

    Remarque : La place de l'électricité croît régulièrement : L’électricité dans le mix énergétique mondial : dynamique d’évolution et interprétations - Encyclopédie de l'énergie (encyclopedie-energie.org)

    Tandis que la croissance annuelle moyenne de la consommation finale mondiale était de 1,7% (en très net ralentissement), celle de l’électricité finale était de 2,9% (en ralentissement également mais moins rapide que la totalité de l’énergie finale). Il en résulte un accroissement rapide de la place de l’électricité dans le mix énergétique mondial. Cette part, inférieure à 3% en 1940, atteignait 9,4% en 1973, s’établit à 18,8% en 2016 et avoisinera probablement les 24% en 2030.

    L'article A: :Pour les CCG, centrales combinées au Gaz ce rendement est de l’ordre de 60 %, pour les centrales au charbon du même ordre mais séparé entre 40 % pour produire de l’électricité et 20 % de la chaleur pour chauffer les habitations.

    Remarque : Le rendement de 40%+20% = 60 %  pour les centrales à charbon est hautement fantaisiste, c'est plutôt 37 % en moyenne (32+42) /2  voir ci dessous.

    Rendement — Encyclopedie Energie (energyeducation.ca)
    Le rendement des centrales électriques à charbon et à gaz naturel varie entre 32 % et 42 %.[8]  

    Remarque : 110/3.7 = 30 et non pas 65. Les valeurs données par le  GIEC et de L'AIEA sont cohérentes aux alentours de 12  à 15 g de CO2 contrairement à ce que dit JL Pasquinet.
     
    Fact checking: quel bilan carbone pour l'énergie nucléaire ? (rtbf.be)
    CO2 par kwh : Il y a donc une forte disparité en fonction des centrales, des pays, de leur âge, de cycle d’extraction et de traitement de l’uranium…  Mais la valeur référence retenue par le GIEC est donc de 12g.  Si l’on compare cela avec les chiffres de l’AIEA, on constate qu’ils ne sont pas exactement les mêmes. Dans un rapport daté de 2015, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique s’arrête sur le chiffre médian de 14,9 g par KWh. 

    Je suis sceptique quand je vois les nombreuses erreurs dans l'article A. Il y a pas mal de boulettes! Quelle crédibilité accorder à cet article et donc à l'auteur ? A vous de juger.
    Salutations 
    Saumon

    (1) "https://www.carbone4.com/team-member/jean-marc-jancovici"

    (2)Relocaliser pour une société démocratique et antiproductiviste -... - Librairie EyrollesJean-Luc Pasquinet a participé à toutes les aventures politiques de la décroissance et fut le porte-parole du Parti pour la décroissance en 2006. Il a collaboré à la création de l'ADOC, qui unifiait le Mouvement des objecteurs de croissance et le Parti pour la décroissance. Il s'est présenté aux élections européennes de 2009 et s'est engagé dans de nombreuses associations : Idf-décroissance, Association contre le nucléaire et son monde... Il est coauteur, avec Pierre Lucot, du livre Nucléaire arrêt immédiat.

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    1. Merci Saumon pour toutes ces précisions, cependant concernant l'article de ce Pasquinet je vous rappelle ce que j'ai écrit : « Je ne m'estime pas compétent pour analyser cette critique et vous dire si elle est ou non justifiée »

      Pour tout ce qui touche les « solutions » au réchauffement climatique je pose systématiquement mon joker, je ne suis en rien compétent, donc je me contente d'écouter ce que disent les différentes voix qui s'expriment, j'apprends beaucoup mais j'en ressors toujours très circonspect ne sachant trop qui a raison et qui a tort.

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