vendredi 18 octobre 2019

Gag : les climato-irréalistes se réunissent...chez les voisins de Greta !

La vie nous réserve parfois de belles surprises, ainsi la con-frérie internationale des climato-irréalistes, dignement représentée en France par l'immense mathématimancien Benoit Rittaud, va se réunir à Oslo, en Norvège, le pays limitrophe de celui qui a vu naitre la petite Greta qui les fait tant chier depuis plus d'un an maintenant !

C'est donc notre joueur de pipeau (ça rime avec Rittaud) qui nous informe dans URGENT : Rassemblement climato-réaliste à Oslo ; ainsi pour tous ces décérébrés il n'y a pas d'urgence climatique, mais il y a une véritable urgence à se réunir en catastrophe dans un pays dont la principale ressource économique est...le pétrole ! (source Wikipédia : [Le pétrole] représentait en 1999, avec le gaz, 35 % des exportations du pays ) ; on comprend pourquoi nos amis climato-crédules peuvent trouver à Oslo un accueil chaleureux (sic) pouvant leur apporter un certain réconfort dans ces temps difficiles où toute la science se ligue contre eux.

C'est donc demain, à Oslo, tenez-vous bien, que sera dévoilé au monde entier l'inestimable Déclaration climato-réaliste (sic) nous assurant le plus sérieusement du monde qu'« il n'y a ni urgence ni crise climatique » selon les termes-mêmes de Saint Benoit ; on admirera au passage l'incroyable tautologie qui consiste en ceci :
  • il n'y a pas d'urgence climatique parce qu'il n'y a pas de crise climatique ;
  • il n'y a pas de crise climatique parce qu'il n'y a aucune urgence climatique ;
  • il n'y a aucune etc.
Alors un peu de véritable « réalisme » s'impose pour mettre cette déclaration face à la réelle réalité, celle qui fait mal à entendre et qu'on ne veut donc tout simplement pas écouter parce qu'on n'est pas programmé pour ça, et pour nous aider il y a le site (ça ne s'invente pas ) RealClimate qui sous la plume de Rasmus Benestad, un véritable climatologue, publie un article intitulé More than 500 people misunderstand climate change (Plus de 500 personnes méconnaissent le changement climatique)

Les « plus de 500 personnes » sont évidemment les charlots qui ont signé la déclaration qui restera jusqu'à leur mort comme une tâche sur leur CV, mais personne ne leur a imposé de se ridiculiser ainsi aux yeux de l'Histoire, hein !

Voici quelques passages du texte de Rasmus Benestad que je vous laisse déguster :
It is […] typical that there are a few stubborn people who think they know better than the rest. When it comes to climate science, there is a small group of people who refuse to acknowledge the facts that have convinced almost the entire scientific community. Most of these contrarians are not even scientists.
C'est typique qu'il y ait quelques personnes bornées qui pensent qu'elles en savent plus que les autres. En matière de climatologie, il y a un petit groupe de personnes qui refusent de reconnaître les faits qui ont convaincu la quasi-totalité de la communauté scientifique. La plupart de ces réfractaires ne sont même pas des scientifiques.
But there are also about 500 scholars who recently have come forward and signed a declaration at odds with the scientific consensus, claiming “there is no climate emergency”. They represent a tiny fraction of the scholar community dismissing man-made climate change – by comparison, there is about 20,000 participants on the annual meetings of the American Geophysical Union.
Mais il y a aussi environ 500 intellectuels qui se sont récemment manifestés et ont signé une déclaration en contradiction avec le consensus scientifique, affirmant qu'"il n'y a pas d'urgence climatique". En réfutant les changements climatiques d'origine humaine ils ne représentent qu'une infime fraction de la communauté des chercheurs - par comparaison, il y a environ 20 000 participants aux réunions annuelles de l'American Geophysical Union.
A press conferences has been scheduled on Friday October 18th in Brussels, Rome and Oslo in order to promote the declaration. The intention behind the declaration is to influence the EU and the UN.

Most of the academics who signed the petition have no or little experience within climate research (check Google Scholar). Some of the signatures also have connections with political think tanks.

The message of the declaration is the same that the contrarians have repeated over and over again – but repeating it doesn’t make it more true.
Une conférence de presse est prévue le vendredi 18 octobre à Bruxelles, Rome et Oslo afin de promouvoir la déclaration. L'intention derrière cette déclaration est d'influencer l'UE et l'ONU.

La plupart des universitaires qui ont signé la pétition n'ont pas ou peu d'expérience dans la recherche sur le climat (voir Google Scholar). Quelques-uns des signataires ont également des liens avec des groupes de réflexion politique.

Le message de la déclaration est le même que les anticonformistes ont répété maintes et maintes fois - mais le répéter ne le rend pas plus vrai.
Le mot « contrarian » a plusieurs traductions possibles, j'ai choisi « réfractaire » et « anticonformiste » à défaut d'autre chose, Rasmus Benestad étant très gentil avec ceux que l'on a l'habitude de nommer plutôt des climatosceptiques ou des climatonégateurs ou, comme je les appelle fréquemment, des climato-gogos (mais climato-débiles/benêts/ahuris/ineptes/etc. font tout aussi bien l'affaire)

Mais Benestad ne s'arrête pas là, il reprend les mantras de la déclaration et les éparpille façon puzzle de manière méthodique, régalez-vous.

The following statement is misleading:

“The geological archive reveals that Earth’s climate has varied as long as the planet has existed, with natural cold and warm phases. The Little Ice Age ended as recently as 1850. Therefore, it is no surprise that we now are experiencing a period of warming. Only very few peer-reviewed papers even go so far as to say that recent warming is chiefly anthropogenic”
La déclaration suivante est trompeuse :
"Les archives géologiques révèlent que le climat de la Terre a varié depuis que la planète existe, avec des phases naturelles froides et chaudes. Le petit âge glaciaire s'est terminé aussi récemment qu'en 1850. Il n'est donc pas surprenant que nous vivions actuellement une période de réchauffement. Très peu d'articles évalués par des pairs vont même jusqu'à dire que le réchauffement récent est principalement d'origine anthropique".
It is true that Earth’s climate has changed over the past, but such changes have had specific physical causes, which are reasonably well understood. 
Il est vrai que le climat de la Terre a changé par le passé, mais ces changements ont eu des causes physiques spécifiques, qui sont raisonnablement bien comprises.
Je vous fais grâce des explications qui suivent, il suffit de noter que ce sophisme récurrent chez nos climato-débiles (et Rittaud le ressort régulièrement) qui consiste à dire que « le climat a toujours changé » pour en inférer que « par conséquent l'homme n'est en rien responsable puisque tout est naturel » est du même tonneau que l'affirmation suivante : « il y a toujours eu des feux de forêts depuis qu'il y a des forêts, donc l'homme ne peut être tenu responsable du moindre feu de forêt » !

Mais continuons :

The following statement is incorrect:

“The world has warmed at less than half the originally-predicted rate, and at less than half the rate to be expected on the basis of net anthropogenic forcing and radiative imbalance. It tells us that we are far from understanding climate change.”
La déclaration suivante est incorrecte :
"Le monde s'est réchauffé à moins de la moitié du taux prévu à l'origine et à moins de la moitié du taux auquel on pouvait s'attendre en raison du forçage anthropique net et du déséquilibre radiatif. Cela nous dit que nous sommes loin de comprendre le changement climatique."
Indeed, comparisons between simulated and observed global mean surface temperatures indicate a good correspondence.

I can believe that the people who signed the petition don’t understand climate change, but they should speak for themselves. The rest of the science community has a fairly good understanding.

The fact that we can write computer code based on the fundamental laws of physics that is able to reproduce phenomena we observe on Earth, indicates that we do understand the climate system. See the description of climate models on both Carbonbrief.org and TED.com

En fait, les comparaisons entre les températures moyennes mondiales de surface simulées et observées indiquent une bonne correspondance.

Je peux croire que les signataires de la pétition ne comprennent pas les changements climatiques, mais ils devraient parler pour eux-mêmes. Le reste de la communauté scientifique a une assez bonne compréhension.

Le fait que nous puissions écrire un code informatique basé sur les lois fondamentales de la physique et capable de reproduire les phénomènes que nous observons sur Terre, indique que nous comprenons bien le système climatique. Voir la description des modèles climatiques sur Carbonbrief.org et TED.com.
Ici nous sommes face au poncif des modèles climatiques qui soi-disant ne seraient pas capables de reproduire avec une bonne fiabilité ce qui a été observé, ce qui est évidemment faux (voir modèles climatiques)

The following statement is incorrect

“Climate models have many shortcomings and are not remotely plausible as policy tools. Moreover, they most likely exaggerate the effect of greenhouse gases such as CO2. In addition, they ignore the fact that enriching the atmosphere with CO2 is beneficial.”
La déclaration suivante est incorrecte :
"Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes et ne sont pas du tout plausibles en tant qu'outils politiques. De plus, ils exagèrent très probablement l'effet des gaz à effet de serre tels que le CO2. De plus, ils ignorent que l'enrichissement de l'atmosphère en CO2 est bénéfique."
The scientific knowledge underpinning climate policies is established both from observations as well as the laws of physics and climate models.
Les connaissances scientifiques qui sous-tendent les politiques climatiques sont établies à partir des observations, ainsi que des lois de la physique, et des modèles climatiques.
J'ai placé deux virgules afin qu'on ne se méprenne pas sur le sens de la phrase, car il est évident qu'il n'est pas question de « lois […] des modèles climatiques » !

Là non plus je ne reprendrai pas tout ce qu'explique le climatologue qui tient en 6 paragraphes, pas moins, selon le principe bien connu qu'il faut bien plus de temps pour réfuter une ânerie que pour la proférer.

Simplement signalons que Benestad qui, rappelons-le une fois encore, est un véritable climatologue, a publié en 2009, en collaboration avec Gavin Schmidt (une autre plume de RealClimate), une étude montrant la cohérence entre modèles et observations dans laquelle figure le graphique suivant :
Figure 2 - Observed 〈T〉 and “all” (thick curves), together with predictions based on equation (1) (open circles) and linear multiple regression models in equation (2) using all known forcings as input (solid circles). 

Au passage on peut facilement s'apercevoir que le Soleil n'est absolument pour rien dans la hausse des températures...

Continuons :

The following statement is irrelevant:

“CO2 is not a pollutant. It is essential to all life on Earth. Photosynthesis is a blessing. More CO2 is beneficial for nature, greening the Earth: additional CO2 in the air has promoted growth in global plant biomass. It is also good for agriculture, increasing the yields of crops worldwide”
L'énoncé suivant n'est pas pertinent :
"Le CO2 n'est pas un polluant. Il est essentiel à toute vie sur Terre. La photosynthèse est une bénédiction. Plus de CO2 est bénéfique pour la nature, rendant la Terre plus verte : l'augmentation du CO2 dans l'air a favorisé la croissance de la biomasse végétale mondiale. C'est aussi bon pour l'agriculture, en augmentant les rendements des cultures dans le monde entier".
Water too is essential to all life on Earth. Too much is not good, such as flooding or drowning.
L'eau aussi est essentielle à toute vie sur Terre. Trop n'est pas bon, comme l'inondation ou la noyade.

The following statement is incorrect:

“There is no statistical evidence that global warming is intensifying hurricanes, floods, droughts and such like natural disasters, or making them more frequent. However, CO2-mitigation measures are as damaging as they are costly. For instance, wind turbines kill birds and insects, and palm-oil plantations destroy the biodiversity of the rainforests.”
La déclaration suivante est incorrecte :
"Il n'y a aucune preuve statistique que le réchauffement de la planète intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles, ou les rend plus fréquents. Cependant, les mesures d'atténuation du CO2 sont aussi dommageables que coûteuses. Par exemple, les éoliennes tuent les oiseaux et les insectes, et les plantations d'huile de palme détruisent la biodiversité des forêts tropicales."

CO2 has an indirect effect on extreme weather conditions through increasing the greenhouse effect and changing Earth’s hydrological cycle. It is well-established that increased surface temperatures lead to increased evaporation and water vapour in the atmosphere.

Water vapour is the main fuel for weather phenomena such as storms and rainfall. Global warming is also accompanied by changes to the large-scale circulation pattern, such as the Hadley cell, affecting both extreme rainfall in the tropics and drought conditions in the sub-tropics.

The observed number of record-breaking temperatures and rainfall provide statistical evidence for the weather becoming more extreme. One example is the increased probability of heavy precipitation.

Le CO2 a un effet indirect sur les conditions climatiques extrêmes en augmentant l'effet de serre et en modifiant le cycle hydrologique de la Terre. Il est bien établi que l'augmentation des températures de surface entraîne une augmentation de l'évaporation et de la vapeur d'eau dans l'atmosphère.

La vapeur d'eau est le principal combustible des phénomènes météorologiques tels que les tempêtes et les précipitations. Le réchauffement de la planète s'accompagne également de changements dans le schéma de circulation à grande échelle, comme la cellule de Hadley, qui affecte à la fois les précipitations extrêmes sous les tropiques et les conditions de sécheresse dans les zones sous-tropicales.

Le nombre observé de températures et de précipitations records constitue une preuve statistique que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes. La probabilité accrue de fortes précipitations en est un exemple.

The following statement is misguided:

“There is no climate emergency. Therefore, there is no cause for panic and alarm. We strongly oppose the harmful and unrealistic net-zero CO2 policy proposed for 2050. If better approaches emerge, we will have ample time to reflect and adapt. The aim of international policy should be to provide reliable and affordable energy at all times, and throughout the world.”
La déclaration suivante est peu judicieuse :
"Il n'y a pas d'urgence climatique. Il n'y a donc pas lieu de paniquer et de s'alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique néfaste et irréaliste de réduction nette zéro des émissions de CO2 proposée pour 2050. Si de meilleures approches émergent, nous aurons amplement le temps de réfléchir et de nous adapter. L'objectif de la politique internationale devrait être de fournir une énergie fiable et abordable à tout moment et dans le monde entier."

There is ample evidence of changing risks connected to weather, with more heatwaves and more extreme rainfall.

The global mean sea-level is rising and coral reefs are dying. Glaciers providing predictable water supply are melting, such as in the Himalayas. The consequences for ecosystems and agriculture are dire.

The insurance sector is already affected, and the consequences from climate change will increasingly disrupt new sectors such as agriculture, water management, transport, tourism, and trade.

There will be regions where people no longer will be able to reside and there will be increased levels of migration and conflicts connected to climate change. 

Il existe de nombreuses preuves de l'évolution des risques liés aux conditions météorologiques, avec davantage de vagues de chaleur et des précipitations plus extrêmes.

Le niveau moyen de la mer s'élève et les récifs coralliens meurent. Les glaciers qui fournissent un approvisionnement prévisible en eau fondent, comme dans l'Himalaya. Les conséquences pour les écosystèmes et l'agriculture sont désastreuses.

Le secteur de l'assurance est déjà touché et les conséquences du changement climatique perturberont de plus en plus de nouveaux secteurs comme l'agriculture, la gestion de l'eau, les transports, le tourisme et le commerce.

Il y aura des régions où les gens ne pourront plus résider et il y aura une augmentation des migrations et des conflits liés au changement climatique.
Tout ce que Rasmus Benestad indique est appuyé par les différents rapports du GIEC, mais on pourrait y ajouter les problèmes liés à la biodiversité qui se détériore sérieusement comme nous en avertit la petite sœur du GIEC, l'IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) ; bien que réchauffement climatique et biodiversité soient deux soucis distincts auxquels nous devons faire face, il existe bien évidemment des liens entre les deux, le réchauffement rapide de la planète, ainsi que l'acidification des océans, n'étant pas spécialement favorables à l'essor harmonieux des espèces végétales et animales, l'homme étant quant à lui à la fois le bourreau et la victime !

Pour terminer Benestad remarque que les « anticonformistes » feraient mieux, plutôt que de signer une pétition en forme de déclaration solennelle, de présenter des travaux prouvant ce qu'ils avancent, ce qu'ils sont bien incapables de faire.

A noter que le site Climate Feedback a également effectué son exercice salutaire de fact-checking dans Letter signed by “500 scientists” relies on inaccurate claims about climate science, montrant là-aussi que de longs développements sont nécessaires pour démonter quelques lignes d'inepties lancées à la volée par des ignorants ou des personnes intéressées à jeter le doute pour des motifs divers (politiques, idéologiques, religieux, allez savoir quoi d'autre)

D'autres sites ont également réagi, dont le site italien climalteranti qui écrit en préambule ces quelques mots pas très difficiles à comprendre (c'est moi qui souligne en rouge gras) :
Sembrerà incredibile, ma alcuni docenti ed ex docenti universitari hanno lanciato una delirante petizione sul clima in cui si negano decenni di scienza del clima e si riciclano i soliti vecchi argomenti del negazionismo climatico.
On remarquera que ces italiens n'y vont pas par quatre chemins et n'hésitent pas à appeler un chat un chat et un climato[ce que vous voulez] un climatonégationniste !

Suit un imposant argumentaire (toujours la loi voulant qu'une ânerie émise en quelques secondes demandera plusieurs longues minutes pour être réfutée) qui se termine par la conclusion que vous n'aurez aucun mal à comprendre :
La recente “petizione sul riscaldamento globale antropogenico” è qualcosa che rasenta il ridicolo, e che come tale meriterebbe di rimanere confinata nell’oblio, spazzata via dai fatti e dalle evidenze scientifiche, come ampiamente dimostrato in questo post. Tuttavia, ci rendiamo conto di come il web sia sempre più un vettore di bufale e fake news, pertanto nello spirito che anima questo blog abbiamo ritenuto di dover intervenire ancora una volta, a supporto di chi cerca informazioni corrette.

La farce que représente cette déclaration/pétition retombera comme un soufflé qui ferait pschitt dès sa sortie du four. Elle n'est même pas encore annoncée officiellement qu'elle appartient déjà au passé des mauvaises histoires drôles dont regorge l'Histoire avec un grand H.

On en rira dans cent ans comme on rit aujourd'hui des scientifiques et autres personnalités du 19ème siècle qui s'adonnaient au spiritisme, mais ceux-là n'avaient pas vraiment freiné les avancées de la science au contraire de nos guignols d'aujourd'hui.

C'est le soleil je vous dis ! (on reconnaitra Courtillot derrière sa barbe)

4 commentaires:

  1. Géd, avez-vous vu la dernière ?

    Je vous laisse consulter qui figure parmi la liste des experts auditionnés par le Conseil supérieur des programmes sur le climat.

    https://www.education.gouv.fr/cid146132/changement-climatique-biodiversite-developpement-durable-dans-les-programmes-scolarite-obligatoire.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, Courtillot et Gervais, c'est navrant sur le principe mais c'est une bonne chose sur la forme, au moins ils ne pourront pas dire qu'on ne les aura pas entendus.

      Bien évidemment face à Jouzel, Masson-Demotte ou Dufresne, entre autres, nos deux rigolos ne pèsent pas lourd, il faudrait vraiment que le CSP soit composé de neuneus pour ne pas voir la différence entre de véritables spécialistes de notoriété internationale et deux pingouins égarés loin de leur domaine de compétence.

      Supprimer
  2. Bonjour
    Un petit complément dans la liste des personnalités du conseil supérieur des programmes sur le climat. Je lis pas mal de choses qui sortent sur le climat . Vous ne connaissez peut être pas "Guillaume Sainteny" universitaire qui a écrit : "le climat qui cache la forêt". Il se définit comme n'étant pas climatosceptique, mais il explique que sur le plan socio économique, le changement climatique qui est mis en avant partout n'est pas pour lui le problème le plus crucial, à comparer à la pollution de l'air, la pollution de l'eau, l'érosion de la biodiversité, la dégradation des sols.

    Pour en savoir plus, des informations sur le livre et la quatrième de couverture : https://www.ruedelechiquier.net/essais/65-le-climat-qui-cache-la-forêt.html
    Plein d'articles accessibles en cliquant sur " presse" dans la page et par exemple une interview sur:

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/en-france-le-potentiel-maximal-de-decarbonation-reside-dans-les-transports-560096.html

    Salutations
    Saumon

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne connaissais pas Guillaume Sainteny mais en lisant son interview dont vous fournissez le lien il ne m'apparait pas comme pouvant être qualifié de climatosceptique, bien au contraire !

      Extrait : « Il faudrait privilégier les mesures à double ou multiples dividendes, c'est à dire celles entraînant à la fois des effets favorables en matière climatique et dans d'autres domaines environnementaux. A l'inverse, il faudrait éviter, dans la mesure du possible, les mesures climatiques dommageables à l'environnement ou dont l'avantage en termes de climat est très faible. »

      Je ne peux qu'être d'accord avec ce passage, par ailleurs même si pour le reste on peut éventuellement trouver à discuter cela reste raisonnable et la discussion reste ouverte, nous ne sommes pas sur le plan purement scientifique qui n'est nullement remis en cause par Sainteny mais sur la façon de procéder pour régler le problème auquel nous sommes confrontés.

      Pour ce qui est du livre il faudrait l'acheter et le lire pour pouvoir juger des arguments dont on peut quand même avoir je pense une idée dans l'interview, rien donc de bien choquant, Sainteny ne déborde pas de son domaine de compétence puisqu'il enseigne (ou a enseigné) le développement durable, on peut ne pas être d'accord avec lui mais il faut alors apporter des arguments valables ; pour Courtillot et Gervais il en va tout autrement, ils sont eux carrément illégitimes sur le plan scientifique et ont prouvé qu'il avaient de très grosses lacunes sur le sujet du climat (Courtillot et sa « Terre plate » ou Gervais et ses cycles solaires de 60 ans sortis de son chapeau)

      Supprimer