Il y a des gens qui se laissent déstabiliser par peu de choses pourtant simples à comprendre.
Ainsi deux de mes lecteurs viennent de faire preuve d'une grosse erreur d'interprétation concernant mon dernier billet intitulé La noyade programmée de la théorie du cholestérol.
Le premier écrit en commentaire de mon billet :
Je ne sais pas quel est le parcours professionnel de mes deux commentateurs, même si je connais les qualifications du premier (c'est un physicien maintenant à la retraite) ; je ne sais pas s'ils ont été dans le privé ou dans le public et combien d'entreprises ou d'organismes ils ont connus durant leur vie professionnelle.
En ce qui me concerne j'ai toujours travaillé dans le privé mais en étant assez souvent en contact avec l'« Administration », je connais donc un peu le fonctionnement de chaque côté ; j'ai eu cinq employeurs au total dans quatre métiers différents : l'expertise comptable et le commissariat aux comptes (7 ans), l'immobilier (3 ans), l'industrie du plastique (5 ans) et l'industrie agro-chimique (22 ans) ; j'ai quitté cette dernière mi-2015 en « pré-retraite » après une rupture conventionnelle, le groupe se restructurant sans cesse afin « de se recentrer sur son cœur de métier » en langage politiquement correct, « en externalisant tout ce qu'il était possible d'externaliser » en langage de tous les jours.
Au fil de mes expériences j'ai dû connaître une cinquantaine d'entreprises différentes, surtout dans mon premier métier vous l'aurez peut-être deviné, allant du simple artisan réparateur de bicyclettes au sous-traitant de l'Aérospatiale dessinant quelques parties du cockpit des premiers Airbus (on était au début des années 80) en passant par un pharmacien, un ébéniste, un fabricant de meubles de style, une entreprise de travaux publics tirant des cables de téléphone pour faire sortir la France de son état léthargique dans le domaine, un monteur de montres, une société d'aviation privée, etc.
Je pense donc, sans faire le fanfaron, avoir une certaine légitimité pour parler de ce qui motive un entrepreneur, un vrai, et ce qui motive un investisseur se faisant passer pour un entrepreneur, sans parler du dirigeant aux ordres des actionnaires recherchant avant tout le rendement maximum sans trop se préoccuper ni du bien-être des salariés du groupe ni de celui des clients et encore moins des fournisseurs, qui sont la dernière roue de la charrette à peu près presque partout.
C'est ce qui explique que je comprends plutôt bien comment marchent les affaires et qui tire les ficelles.
Quelques exemples ?
Les engrais chimiques doivent leur extraordinaire développement à la première guerre mondiale, laquelle fut, au passage, possible grâce aux (ou à cause des...) énergies fossiles qui ont permis la construction et l'emploi de tant d'engins de destruction massive ; à la sortie de la guerre les industriels se sont trouvés à la tête d'unités de fabrication d'explosifs à base d'ammoniaque extrait de l'azote de l'air qu'il a bien fallu utiliser, et ils n'ont rien trouvé de mieux, évidemment, que de s'en servir pour inonder nos champs d'engrais chimiques avec les résultats que l'on connaît aujourd'hui ; ce n'est donc pas le désir de « nourrir la planète » qui a motivé les industriels, et les hommes politiques, c'est tout simplement l'appât du gain : d'énormes possibilités existaient suite à la guerre, il fallait à tout prix les « rentabiliser » en profitant de ce que les anglo-saxons appellent le momentum, c'est-à-dire l'élan, au risque de voir le soufflé retomber.
Aujourd'hui beaucoup de critiques sont avancées contre l'utilisation abusive de ces engrais chimiques, mais comme par hasard, les industriels qui produisent et commercialisent ces produits les réfutent et vont jusqu'à produire des études tendant à jeter le trouble sur leur dangerosité.
Dans le même domaine, les néonicotinoïdes sont suspectés d'avoir un impact néfaste sur l'environnement, notamment sur les abeilles, entrainant une surmortalités parmi ces insectes butineurs qui nous sont quand même bien utiles ; ce qui n'empêche pas les industriels (ex-Syngenta pour le Cruiser et Bayer pour le Gaucho, notamment) de nier ces impacts délétères en les attribuant à de tout autres causes (dont l'inexpérience des apiculteurs...)
Toujours dans le même domaine, les OGM employés en agriculture montrent leurs limites ; ceux qui s'attaquent à des parasites (la pyrale du maïs par exemple) commencent à faire face à des résistances, et ceux qui permettent de déverser sur les plantes des tonnes d'herbicides sans les faire crever (le glyphosate sur le soja Round-up ready, par exemple) commencent eux aussi à montrer leur vrai visage ; mais là non plus cela n'empêche pas les industriels concernés, aidés des scientifiques à la botte, des lobbys et des inévitables idiots utiles, de nier les effets négatifs de leurs produits sur l'environnement et la santé des populations.
Cela ne vous fait pas penser à d'autres cas ?
Tenez, le tabac, on savait parfaitement, dès les années 30, dans l'Allemagne nazie, qu'il causait le cancer du poumon, au point que « Hitler est souvent considéré comme le premier chef d’État à prôner la lutte anti-tabac » selon Wikipédia (mais je savais déjà cela avant d'avoir lu Wikipédia...) ! Cela n'a pas empêché l'industrie du tabac de nier sa dangerosité, jusqu'à ce que les preuves soient suffisantes, mais là encore il a fallu se battre pour faire reconnaître la dangerosité du tabagisme passif, dont un certain Fred Singer s'est employé à minimiser les risques en avançant des contre-arguments « scientifiques » ; maintenant que la cause est entendue, le même Fred Singer s'est recyclé dans la négation du réchauffement climatique, toujours payé par les industriels intéressés pour que rien ou pas grand chose ne change.
On pourrait continuer, les exemples sont légion, avec notamment l'amiante et les CFC ; et les médicaments bien sûr, et avec eux les vaccins, du moins certains médicament et certains vaccins afin de ne pas tout mettre dans le même sac, car il y en a d'utiles, voire indispensables, et d'autres qui sont inutiles, voire dangereux, comme les statines.
Dans chaque cas on rencontre d'énormes intérêts financiers en jeu, et à chaque fois des « scientifiques » sont mandatés pour produire des études allant dans le sens des industriels (on appelle cela des conflits d'intérêts), et à chaque fois on rencontre des lobbys chargés de mettre le tout en musique à l'attention de la population, avec l'aide gratuite des éternels idiots utiles qui bossent pour le système pour pas un rond en croyant être dans le vrai.
De tout cela on peut tirer l'équation suivante :
Il n'est en rien question de consensus ni de savoir de quel côté il se situe, la seule question à se poser est :
Réponse:
Ainsi deux de mes lecteurs viennent de faire preuve d'une grosse erreur d'interprétation concernant mon dernier billet intitulé La noyade programmée de la théorie du cholestérol.
Le premier écrit en commentaire de mon billet :
Il y avait pourtant CONsensus sur l'amusante théorie du cholestérol de A.K. jusqu'à il y a une bonne vingtaine d'années.Le second écrit ailleurs, sur un forum, car il n'a pas le courage de venir s'exprimer chez moi au cas où je lui donnerais une tape sur les doigts :
Mais ce n'était alors peut-être que 96 % ou moins et non 97 % comme pour le climat.
Quand l'idéologie passe devant la logique : komyo qui n'a toujours pas compris qu'adhérer au consensus climatique permettait de favoriser sa carrière et voir d'obtenir de bons subsides de la part des multinationales qui lorgnent sur un marché de 4000 (ou 7000 je sais plus) milliards de dollars.
Le premier fait une confusion, ou un amalgame, entre le consensus sur le réchauffement climatique et celui sur la théorie du cholestérol selon laquelle plus ce dernier est bas et mieux c'est.
Le second s'imagine, on ne sait trop par quel processus de pensée, que le « consensus climatique » serait au service des énergies renouvelables qui glaneraient un marché, excusez du peu, de quelques 4000 à 7000 milliards de dollars ; mais il avoue « qu'il ne sait plus » où il a trouvé ces chiffres, ce qui est normal puisqu'ils sont soit sortis de son imagination soit d'un obscur blog niant l'effet du CO2 sur le réchauffement de la planète.
Pour mettre les choses en perspectives, surtout à l'attention de mon second lecteur mentionné ci-dessus, voici deux graphiques qu'il voudra bien méditer (s'il en est capable) :
Fin 2015, les énergies renouvelables atteignent plus de 19,3 % de la capacité énergétique mondiale. Elles fournissent 24,5 % de l’électricité mondiale à la fin 2016, source enr.fr |
Où l'on voit que les EnR ont encore des progrès à faire pour rattraper les énergies fossiles qui polluent et émettent du CO2.
Mais le plus intéressant pour la question que soulève notre ami, relative au marché des énergies renouvelables, c'est ce graphique :
Les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables s’élevaient à 39 milliards de dollars en 2004. Fin 2016, 242 milliards de dollars ont été investis dans ces filières, source enr.fr |
Nous sommes donc passés de 39 milliards en 2004 à 242 milliards de dollars d'investissements en 2016, donc très très loin des 4000 à 7000 milliards de chiffre d'affaires sortis du chapeau de notre commentateur, avec en plus une baisse entre 2015 et 2016 !
Mais peut-être voulait-il parler des multinationales des énergies fossiles, encore appelée Big Oil pour faire court ?
Oui car si l'on regarde le classement des 20 premières entreprises mondiales en termes de capitalisation boursière que voit-on ? Au 31 mars 2016 voici un extrait de la liste tirée du Figaro économie :
- 5ème Exxon Mobil (pétrole)
- 7ème Johnson & Johnson (pharmacie)
- 19ème Roche (pharmacie)
- 20ème PetroChina (pétrole)
Le reste, ce sont essentiellement les géants connus du numérique, des banques ou sociétés d'investissements, plus quelques agro-alimentaires.
Aucune société versée dans les renouvelables.
Si l'on veut voir apparaître des renouvelables et les comparer aux autres on peut quand même consulter Wikipédia, malheureusement pour les renouvelables nous n'avons comme information que la part de marché en 2011 des fabricants d'éoliennes, pas leur chiffre d'affaires, il faut donc aller voir sur le site du premier de la liste, le Danois Vestas, qui possédait, en 2011, 12,7% du marché avec un chiffre d'affaires de 5,836 milliards d'euros ! Par une simple opération j'en déduis que le marché total s'élevait en 2011 à quelques 46 milliards d'euros ; comme le deuxième, le Chinois Sinovel ne semble pas communiquer son CA, je vérifie avec le troisième, un autre Chinois, Goldwin, qui a fait en 2011 un CA de 1,538 milliards de dollars avec une part de marché de 8,7%, ce qui nous donnerait un marché total de...18 milliards de dollars !
Entre 18 milliards de dollars et 46 milliards d'euros il y a comme un loup, j'en déduis que certains chiffres sont faux ou mal retranscrits ; alors comme j'aime bien aller au bout des choses je tente le quatrième sur la liste, l'Espagnol Gamesa, qui aurait eu en 2011 une part de marché de 8% selon Wikipédia, et qui, d'après son rapport financier de la même année, a déclaré un CA de 3,033 milliards d'euros ; soit un marché total reconstitué de 38 milliards d'euros, entre les deux montants précédents !
Bon, cela dit ces écarts ne me surprennent pas outre mesure, les chiffres peuvent être interprétés de diverses manières (je suis assez bien placé pour le savoir avec mon ancien métier...), et les parts de marchés peuvent être calculées une fois à partir du chiffre d'affaires seul, et d'autres fois en tenant compte des commandes en cours ou de l'âge du capitaine ; ou encore tout simplement des quantités produites... Wikipédia, toujours elle, nous dit d'ailleurs : « la part de marché d'un produit, d'un service, ou d'une entreprise est la comparaison entre le chiffre d'affaires (ou alternativement le nombre d'unités vendues, le nombre de clients, etc.) par rapport au même critère pour l'ensemble des entreprises présentes sur un marché donné. » ; reste à savoir si la même Wikipédia a respecté le « même critère » pour calculer ses parts de marché...
Bref, quoi qu'il en soit, nous voyons bien, avec cet exercice certes délicat, que nous sommes à des années lumières des montants astronomiques de notre ami commentateur.
Tout cela pour dire que ce ne sont pas, contrairement à ce qu'il sous-entend dans son commentaire, les énergies renouvelables qui « lorgnent sur un marché de 4000 (ou 7000 il ne sait plus) milliards de dollars » ; ce sont bien les énergies fossiles qui sont toujours les maitres du jeu, certes en déclin régulier depuis quelques temps, et c'est d'ailleurs pourquoi le Donald a souhaité leur donner un petit coup de main peu après son élection.
Dans l'un de mes tout premiers billets j'avais écrit, fin juillet 2015, dans Conflits d'intérêts et science :
Pour la théorie du « grand méchant » cholestérol qu’il faudrait faire baisser à tout prix (c’est le cas de le dire…) il semblerait y avoir un consensus scientifique sur la préconisation de l’usage d’hypocholestérolémiants comme par exemple les statines [...] En ce qui concerne le réchauffement climatique il y a aussi un consensus (environ 97% des publications scientifiques ne remettent pas en cause le réchauffement climatique anthropique) [...]
Et je concluais :
[...] à qui profite le crime ? Autrement dit [...] : Follow the money.Ce n'est donc pas quelque chose de nouveau chez moi, je ne viens pas tout d'un coup de me rendre compte il y a deux jours de la façon dont marchait le monde ; le monde marche, a marché et marchera toujours de la même façon, avec l'argent comme moteur principal, même s'il l'on trouve aussi beaucoup d'individus capables de fonctionner sans ce moteur-là, mais le problème est que ces derniers ne sont pas aux manettes et se contentent de constater les dégâts provoqués par d'autres, les décideurs et les idiots utiles qui leur servent la soupe.
Je ne sais pas quel est le parcours professionnel de mes deux commentateurs, même si je connais les qualifications du premier (c'est un physicien maintenant à la retraite) ; je ne sais pas s'ils ont été dans le privé ou dans le public et combien d'entreprises ou d'organismes ils ont connus durant leur vie professionnelle.
En ce qui me concerne j'ai toujours travaillé dans le privé mais en étant assez souvent en contact avec l'« Administration », je connais donc un peu le fonctionnement de chaque côté ; j'ai eu cinq employeurs au total dans quatre métiers différents : l'expertise comptable et le commissariat aux comptes (7 ans), l'immobilier (3 ans), l'industrie du plastique (5 ans) et l'industrie agro-chimique (22 ans) ; j'ai quitté cette dernière mi-2015 en « pré-retraite » après une rupture conventionnelle, le groupe se restructurant sans cesse afin « de se recentrer sur son cœur de métier » en langage politiquement correct, « en externalisant tout ce qu'il était possible d'externaliser » en langage de tous les jours.
Au fil de mes expériences j'ai dû connaître une cinquantaine d'entreprises différentes, surtout dans mon premier métier vous l'aurez peut-être deviné, allant du simple artisan réparateur de bicyclettes au sous-traitant de l'Aérospatiale dessinant quelques parties du cockpit des premiers Airbus (on était au début des années 80) en passant par un pharmacien, un ébéniste, un fabricant de meubles de style, une entreprise de travaux publics tirant des cables de téléphone pour faire sortir la France de son état léthargique dans le domaine, un monteur de montres, une société d'aviation privée, etc.
Je pense donc, sans faire le fanfaron, avoir une certaine légitimité pour parler de ce qui motive un entrepreneur, un vrai, et ce qui motive un investisseur se faisant passer pour un entrepreneur, sans parler du dirigeant aux ordres des actionnaires recherchant avant tout le rendement maximum sans trop se préoccuper ni du bien-être des salariés du groupe ni de celui des clients et encore moins des fournisseurs, qui sont la dernière roue de la charrette à peu près presque partout.
C'est ce qui explique que je comprends plutôt bien comment marchent les affaires et qui tire les ficelles.
Quelques exemples ?
Les engrais chimiques doivent leur extraordinaire développement à la première guerre mondiale, laquelle fut, au passage, possible grâce aux (ou à cause des...) énergies fossiles qui ont permis la construction et l'emploi de tant d'engins de destruction massive ; à la sortie de la guerre les industriels se sont trouvés à la tête d'unités de fabrication d'explosifs à base d'ammoniaque extrait de l'azote de l'air qu'il a bien fallu utiliser, et ils n'ont rien trouvé de mieux, évidemment, que de s'en servir pour inonder nos champs d'engrais chimiques avec les résultats que l'on connaît aujourd'hui ; ce n'est donc pas le désir de « nourrir la planète » qui a motivé les industriels, et les hommes politiques, c'est tout simplement l'appât du gain : d'énormes possibilités existaient suite à la guerre, il fallait à tout prix les « rentabiliser » en profitant de ce que les anglo-saxons appellent le momentum, c'est-à-dire l'élan, au risque de voir le soufflé retomber.
Aujourd'hui beaucoup de critiques sont avancées contre l'utilisation abusive de ces engrais chimiques, mais comme par hasard, les industriels qui produisent et commercialisent ces produits les réfutent et vont jusqu'à produire des études tendant à jeter le trouble sur leur dangerosité.
Dans le même domaine, les néonicotinoïdes sont suspectés d'avoir un impact néfaste sur l'environnement, notamment sur les abeilles, entrainant une surmortalités parmi ces insectes butineurs qui nous sont quand même bien utiles ; ce qui n'empêche pas les industriels (ex-Syngenta pour le Cruiser et Bayer pour le Gaucho, notamment) de nier ces impacts délétères en les attribuant à de tout autres causes (dont l'inexpérience des apiculteurs...)
Toujours dans le même domaine, les OGM employés en agriculture montrent leurs limites ; ceux qui s'attaquent à des parasites (la pyrale du maïs par exemple) commencent à faire face à des résistances, et ceux qui permettent de déverser sur les plantes des tonnes d'herbicides sans les faire crever (le glyphosate sur le soja Round-up ready, par exemple) commencent eux aussi à montrer leur vrai visage ; mais là non plus cela n'empêche pas les industriels concernés, aidés des scientifiques à la botte, des lobbys et des inévitables idiots utiles, de nier les effets négatifs de leurs produits sur l'environnement et la santé des populations.
Cela ne vous fait pas penser à d'autres cas ?
Tenez, le tabac, on savait parfaitement, dès les années 30, dans l'Allemagne nazie, qu'il causait le cancer du poumon, au point que « Hitler est souvent considéré comme le premier chef d’État à prôner la lutte anti-tabac » selon Wikipédia (mais je savais déjà cela avant d'avoir lu Wikipédia...) ! Cela n'a pas empêché l'industrie du tabac de nier sa dangerosité, jusqu'à ce que les preuves soient suffisantes, mais là encore il a fallu se battre pour faire reconnaître la dangerosité du tabagisme passif, dont un certain Fred Singer s'est employé à minimiser les risques en avançant des contre-arguments « scientifiques » ; maintenant que la cause est entendue, le même Fred Singer s'est recyclé dans la négation du réchauffement climatique, toujours payé par les industriels intéressés pour que rien ou pas grand chose ne change.
On pourrait continuer, les exemples sont légion, avec notamment l'amiante et les CFC ; et les médicaments bien sûr, et avec eux les vaccins, du moins certains médicament et certains vaccins afin de ne pas tout mettre dans le même sac, car il y en a d'utiles, voire indispensables, et d'autres qui sont inutiles, voire dangereux, comme les statines.
Dans chaque cas on rencontre d'énormes intérêts financiers en jeu, et à chaque fois des « scientifiques » sont mandatés pour produire des études allant dans le sens des industriels (on appelle cela des conflits d'intérêts), et à chaque fois on rencontre des lobbys chargés de mettre le tout en musique à l'attention de la population, avec l'aide gratuite des éternels idiots utiles qui bossent pour le système pour pas un rond en croyant être dans le vrai.
De tout cela on peut tirer l'équation suivante :
Industriel + produit dangereux + scientifique mercenaire + lobby + idiot utile = désinformation de la population
Il n'est en rien question de consensus ni de savoir de quel côté il se situe, la seule question à se poser est :
A qui profite le crime ?
Réponse:
Le coupable est celui à qui le crime profite. (Sénèque)
Oui, les industriels ont souvent de bonnes raisons pour « ça ». |
Excellent article, qui vient à point nommer pour répondre aux légitimes interrogations de Troubaa ! ;)
RépondreSupprimerNe rêvons pas, restons réalistes, contrairement à notre ami Troubaa...Celui-ci, s'il lit mon billet, n'y comprendra goutte, il a déjà prouvé à quel point il pouvait déformer ce que j'écrivais ; ses considérations sur les ppm ou son taux de cholestérol sont néanmoins hilarantes et méritent le détour, car il ne se rend même pas compte que s'il n'avait plus de cholestérol, comme il le dit, il serait tout simplement mort...
SupprimerLongue vie à Troubaa, qu'il nous divertisse encore très longtemps avec ses élucubrations !
Mauvaise foi et malhonneteté intellectuelle habituelles ... : Le "marché potentiel" est transformé en "marché annuel" .... Depuis 2006 le marché des EnR represente environ 2500 milliers de milliards de dollars et effectivement le marché sur les dix vingt ans á venir sera bien superieur 'a ce chiffre et est en parfaite adequation avec le post chiffrant ce marché de 3000 á 7000 milliards de dollars ... N'importe quel scribouillard de comptable (mais honnete) aurait compris cela ...
RépondreSupprimerAh je savais bien que l'inénarrable BenHague n'allait pas tarder à sortir du bois dans lequel il se tapit pour me sauter dessus à la moindre occasion en croyant m'avaler tout cru !
SupprimerIl ne se rend même pas compte que le marché « potentiel » des renouvelables, pour reprendre son terme qui n'était pas utilisé par le commentateur initial, se situe bien au-delà des malheureux 3000 à 7000 milliards de dollars ; on devrait plutôt chiffrer ce marché « potentiel » en dizaines ou en centaines de milliers de milliards de dollars étant donné que le « potentiel » s'applique au futur sans date limite (car pourquoi donc ne prendre que les dix à vingt ans à venir ?)
Ainsi notre bon ami BenHague, à l'insu de son plein gré, tombe dans le complotisme qu'il refusait de revendiquer il n'y a pas longtemps si je me souviens bien ; pour lui si les scientifique clament qu'il y a un consensus et que le GIEC nous dit que c'est le CO2 émis par l'homme qui est responsable du réchauffement de la planète, c'est uniquement pour permettre à quelques minuscules acteurs dans le renouvelable de s'en mettre plein les poches ; évidemment son cerveau embrumé l'empêche de voir que les industries fossiles sont celles qui tentent de lui faire prendre des vessies pour des lanternes, et c'est ce qui le conduit à me considérer comme malhonnête et de mauvaise foi, m'attribuant deux défauts majeurs qui sont les deux mamelles de son camps (si j'ose m'exprimer ainsi)
Et me traiter de scribouillard de comptable ne fait que me remplir d'aise, venant de quelqu'un qui travaille dans le spatial et se permet de maltraiter à ce point la science qui le fait vivre.
ET aller , on déforme les propos et on brode ...Quelle imagination !! Vous etes profondément malhonnete .... Mais je comprend votre frustration .. avoir fini sa carriere par du chomage , c'est pas tres valorisant pou son ego ...
SupprimerNe vous inquiétez pas pour mon ego, il va très bien, surtout suite aux nombreux messages que j'ai reçus lors de mon départ (et j'aurais pu en recevoir bien d'autres en provenance de tous ceux qui ont quitté le groupe avant moi pour des raisons identiques)
SupprimerPlutôt que de vous faire du souci pour la valorisation de mon ego, demandez-vous plutôt qui vous regrettera quand vous quitterez votre entreprise ; à mon avis pas grand monde si vos positions climatosceptiques sont connues de vos collègues, mais je pense plutôt que vous les cachez, car dans le spatial la mode n'est pas au climatoscepticisme que je sache ; et si c'était le cas à l'ESA alors on peut se faire du souci quand on voit les prouesses réalisées par un Elon Musk qui, lui, n'est pas climatosceptique...
Ils devaient etre content que vous partiez ....Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour, disait le poète Pierre Reverdy ...
SupprimerC'est sur que : si dire que le CO2 est un gaz á effet de serre , si dire qu'il y a un réchauffement climatique en cours depuis 1975 , dire que que l áugmentation de la concentration du CO2 dans l'atmosphere est essentiellement d'origine anthropique et enfin dire que ce réchauffement climatique est au moins en partie du á ce CO2 ( pour info votre chére etude des 97% inclus dans le consensus ceux qui pensent qu'au moins la moitié du réchauffement est du á l'Homme ) fait de moi un climatosceptique , alors oui je suis un affreux climato-sceptique ...
ET pourquoi devrai je cacher mes opinions ou mes convictions ? On est au temps du Maccarthisme ? Je serais menacé de quoi que ce soit ? Rassurez vous on discute/débat librement de ces sujets dans le respect et de facon argumentée et constructive ... De toute facon ma mission se terminant sous peu , je vais retrouver cette chére région Toulousaine bien plus ensoleillée ...
Vous souffrez d'un profond analphabétisme fonctionnel , c'est á dire une incapacité á comprendre convenablement un texte.
« Ils devaient etre content que vous partiez »
SupprimerIls n'étaient pas malheureux, effectivement, car j'ai vécu mon départ comme une délivrance dont certains auraient bien aimé bénéficier, mais ils étaient trop jeunes pour partir avec les mêmes conditions que les miennes ; et ils étaient tellement contents que je suis toujours, plus de deux ans et demi après mon départ, en contact avec bon nombre d'entre eux, dont l'indien de Bangalore qui m'a remplacé et qui n'arrête pas de me remercier pour le passage de témoin effectué sans bavure.
Et non je ne pense pas que vous soyez menacé de quoique ce soit, Courtillot, Rittaud et bien d'autres affichent leurs opinions publiquement et ils ne se font pas renvoyer, parce qu'ils ont quelques compétences en dehors du domaine du climat qui leur permettent de conserver leur place.
Quant à l'analphabétisme fonctionnel, la définition de l'UNESCO est la suivante : « Une personne est analphabète du point de vue fonctionnel si elle ne peut se livrer à toutes les activités qui requièrent l’alphabétisme aux fins d’un fonctionnement efficace de son groupe ou de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer d’utiliser la lecture, l’écriture et le calcul pour son propre développement et celui de la communauté », ce qui est un peu plus précis que votre définition simpliste qui s'applique, o miracle, parfaitement à votre personne.
Entre marché potentiel, autrement dit opportunité de marché et marché en cours à défendre il y a gap de milliers de milliards de dollars. On est a des galaxies d'avoir atteint une parité en ce domaine ! Il faut me semble t il etre de très mauvaise foi pour défendre de telles inepties ! Ceci dit, n'étant ni comptable ni physicien à la retraite ou quoique ce soit de scientifique , juste un observateur neutre, ce qui est largement suffisant !
RépondreSupprimerLa comptabilité ne connaît pas le « potentiel » qui est un concept purement technico-commercial.
SupprimerVous au moins vous avez compris ce que celui qui devrait signer son nom d'un B qui veut dire BenHague n'a toujours pas saisi et n'est pas près de saisir, à savoir qu'actuellement le marché des renouvelables est ridiculement petit par rapport à ce qu'il devrait être et surtout par rapport à ce que l'on dépense pour les fossiles ; de toute façon lier ce marché « potentiel » à une soi-disant escroquerie de la communauté scientifique comme le font troubaa et BenHague est bien comme vous le dites une ineptie.
"de toute façon lier ce marché « potentiel » à une soi-disant escroquerie de la communauté scientifique comme le font troubaa et BenHague est bien comme vous le dites une ineptie."
SupprimerQuelle malhonneteté infame !!! je n'ai jamais dit ni sous entendu cela. J'ai juste pointé votre supercherie consistant á considerer le marché annuel des EnR pour vomir votre fiel alors que le chiffre cité par ce pauvre troubaa se référait au marché global et dont l órdre de grandeur est bien de plusieurs milliers de milliards de dollars ...
Il n y a que vous dans vos délires qui y voyez une mention á "escroquerie scientifique" et du complotisme ....
« Quelle malhonneteté infame »
SupprimerEncore à venir pleurnicher comme un bambin à qui on a chipé son jouet ?
Troubaa et vous êtes faits du même bois dont on fait les pipeaux, je comprends que vous preniez sa défense.
Votre aveuglement au regard de vos propres défauts est tout simplement hilarant, et je maintiens que vous êtes, avec troubaa et vos autres amis de chez Skyfall, des complotistes accusant les écolos de vouloir régenter le monde et les scientifiques de truquer leurs données pour faire croire à un réchauffement causé par l'homme, vous en avez donné maintes fois la preuve, je ne vais pas ici reprendre tous vos commentaires sur le sujet ; par ailleurs je ne vous ai jamais vu critiquer vos amis de Skyfall sur ce sujet, alors qu'ici sur mon blog vous venez régulièrement déposer vos petites crottes pour des détails que vous ne comprenez même pas.
Heureusement vous voyez clair dans mon jeu .... :-)
SupprimerUn petit delire paranoide de plus : voir des ennemis partout et les accuser du pire des crimes ...
Considérant vos propos sur les vaccins et l'Ordre des medecins , c'est assez piquant ...
Oui mes "petites crottes" sont lá , non pour vous convaincre ou discuter avec vous (ce que j'ai vainement essayé de faire au début) , car j'ai rarement rencontré quelqu'un d'aussi insignifiant et malhonnete intellectuellement , mais pour me battre pied á pied contre l'Ignorance (particulierement scientifique) dans vous vous faites le vecteur.
La seule chose que vous sachez faire , c'est du copier-coller ....
« voir des ennemis partout et les accuser du pire des crimes »
SupprimerNon je ne vois pas des ennemis, seulement des imbéciles, et je n'en vois pas partout, heureusement ; et je me demande bien de quel « pire des crimes » je vous accuserais... et si vous considérer comme un idiot est « le pire des crimes » alors qu'est-ce que ce serait si je vous accusais de quelque chose de plus méchant ?
« Considérant vos propos sur les vaccins et l'Ordre des médecins »
Vous n'êtes même pas capable de comprendre ma position sur les vaccins, c'est effectivement très piquant.
« La seule chose que vous sachez faire , c'est du copier-coller »
Preuve supplémentaire que vous êtes infoutu de comprendre un texte qui inclut du copier-coller et de l'argumentation avec des sources bien visibles ; encore une fois, je vous trouve bien indulgent envers vos camarades qui font bien plus de copier-coller que moi sans apporter d'argumentation tenant la route et citant des sources comme NoTrickZone, WUWT ou Roy Spencer comme étant le nec plus ultra en matière d'information scientifique.
Vous êtes un bouffon BenHague, votre prochain commentaire ira où vous savez, là où on pourra le consulter avec les autres immondices qui commencent à s'accumuler.
Je suis prêt a parier que si demain un ou des scientifiques prouvent que le CO2 n'est pas déterminant et que cela fasse consensus, ils seront du jour au lendemain tout sauf sceptique et applaudiront la science ne comprenant pas qu'on puisse s'opposer à celle ci.. C'est un scepticisme de façade car porté par des convaincus, bien que tout montre le contraire. A propos des marchands de doute qui financent ces lobbies pétroliers ou autres !
RépondreSupprimer"Les premiers groupes de scientifiques sceptiques remonté aux années 1990 (13, 14). Parmi ces groupes figurent la Global Climate Coalition (GCC), le Climate Council et le Information Council on the Environment (ICE). La GCC se définit comme « une organisation regroupant des associations professionnelles et des sociétés privées, établie en 1989 afin de coordonner la participation des entreprises au débat politique et scientifique sur les changements climatiques à l’échelle mondiale. »
Ses membres rassemblent les plus grandes compagnies américaines du pétrole, du charbon et de l’automobile.
Le Climate Council a notamment collaboré avec Don Pearlman, poids-lourd des lobbyistes devenu par la suite le bras droit des gouvernements saoudien, koweitien et russe.
Le GIEC, chargé de surveiller le climat est attaqué de toute part par les lobbys du pétrole, du charbon, du gaz. (15)
L’objectif de ces groupes pétroliers n’est pas forcément de démontrer l’impossible, mais de s’appuyer sur des scientifiques sceptiques, de bonne foi, de les encourager dans leur position pour semer le doute." http://info-resistance.org/ecologie/rechauffement-climatique/
Votre ami troubaa est véritablement hallucinant de bêtise, je viens de voir le commentaire qu'il a écrit à l'attention de la pauvre loli83 qui ne doit rien comprendre à tout cela, il lui donne un lien vers le site wunderground (https://tinyurl.com/ydyrnmxy) dans lequel on peut voir un article qui parle de Richard Alley expliquant que le CO2 est le principal « bouton de contrôle » (control knob) du climat de la Terre !
SupprimerBenHague évoquait l'analphabétisme fonctionnel, nous en avons un magnifique exemple avec troubaa !
Bah, deux ou trois pirouettes, un peu de pseudo discours scientifique auquel il ne comprend pas grand choseet si ca ne suffit pas une copieuse dose de consiprationisme et on le verra très vite clamer son expertise...! Perso, ca me fait penser assez au discours sectaire, diabolisation de l'adversaire, quelques figures d'autorité, des réponses aux objections toutes faites, et la certitude d etre dans le vrai ! La science, le consensus la dedans, est réinterprété a sa manière. Il n'y a pas grand chose a faire, il restera la dedans longtemps probablement...
RépondreSupprimerPour en revenir au fond de ce billet ... le fait que les principales entreprises du secteur des EnR soient des filiales des ... compagnies energétiques exploitant les fossiles ( Total Greem Energy , Shell Global, EON , ExxonMobil etc etc ) n'invalide t il pas votre "raisonnement"?
RépondreSupprimerQuoiqu'il se passe , elles gagnent !!! Quel interet de freiner la transition alors que l'energie verte est plus chere ( d'apres Jancovici et la plupart des experts mais aussi des consommateurs australiens ou allemands ) et promet donc des bénéfices plus conséquents ...
Mon raisonnement n'est en rien invalidé par le fait que des groupes dont la principale activité est l'« énergie » essayent de se placer sur le marché des renouvelables, cela prouve seulement qu'ils ont compris qu'il fallait placer quelques pions dans ce domaine ; cela ne les empêche pas de profiter au maximum, tant que cela est possible, des énergies fossiles, puisque celles-ci sont encore largement disponibles et bon marché à produire ; tant qu'il y aura du charbon, du gaz et du pétrole facilement accessible elles ne s'en priveront pas, et quand cela sera plus difficile elles pourront migrer plus facilement vers les renouvelables.
SupprimerEffectivement, ce qu'elles cherchent c'est à « gagner » comme vous dites, et c'est tout à fait normal, vous seriez dirigeant d'une de ces entreprises vous agiriez de même en vous demandant sans cesse de quoi l'avenir sera fait et comment le préparer au mieux.
Par contre je ne vois pas que l'énergie « verte » soit nécessairement plus chère que les fossiles, c'est peut-être vrai à certains endroit et faux à d'autres ; dans un pays aux immenses ressources hydrauliques, solaires ou éoliennes l'énergie verte sera moins chère, dans d'autres moins gâtés mais possédant des ressources abondantes en charbon, en gaz ou en pétrole se sera l'inverse.
Quoi qu'il en soit les énergies fossiles sont partout amenées à disparaître ou à devenir de plus en plus couteuses à exploiter, alors que les énergies vertes, grâce à l'effet de masse, seront de plus en plus rentables.
Permettez-moi d'apporter un commentaire complémentaire, ce sont bien les groupes dits « fossiles », encore appelés Big Oil, qui subventionnent les climatosceptiques pour notamment freiner toute réglementation concernant les fossiles, ces gens ont même participé activement à l'élection d'un président qui s'est retiré de l'accord de Paris pour favoriser les charbonniers de son pays ; ce même président a placé un peu partout dans son administration des climatosceptiques notoires, y compris dans l'organisme chargé de la protection environnementale !
SupprimerDonc oui il s'agit pour eux de « freiner la transition » même à supposer que l'énergie verte soit plus rentable, ce qui reste d'ailleurs à prouver ; les fossiles bénéficient en effet d'installations en grande partie largement amorties alors que les renouvelables doivent faire d'importants investissement et amortir ceux qu'elles ont effectués, ce qui pèse sur leur compte de résultat (c'est le comptable qui parle)
votre analyse de l election de Trump est innovante ... Aux USA , ils pensent plutot que l election a été influencée par la Russie ... c est en tout cas dans ce sens que vont toutes les enquetes ...je n ai pas vu d action ouverte au sujet de corruption par les Big oils ...
SupprimerAucune innovation dans mon analyse.
SupprimerQui peut nier que Big Oil a plutôt favorisé les candidats républicains que les démocrates ? Le fait que des climatosceptiques (tous républicains bien sûr) parsèment l'administration Trump est suffisamment parlant.
Par ailleurs l'élection de Trump a bien été favorisée par les fermes à trolls russes qui ont jeté le trouble dans le camp démocrate, sans compter les suspicions de « collusion » entre les russes et certains membres de l'équipe Trump ; tout ça est sous investigation actuellement, laissons faire la justice, nous ne sommes pas au bout de nos « surprises ».
Afin de recadrer certains fantasmes :
SupprimerInterview d'un professeur de Sciences Po specialiste des USA : http://www.parismatch.com/Actu/International/Donald-Trump-et-Hillary-Clinton-se-battent-ils-a-armes-egales
Les sources de financements des candidats :
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/03/15/01040-20160315ARTFIG00353-presidentielle-americaine-tout-comprendre-sur-le-financement-des-candidats.php
http://www.bbc.com/news/election-us-2016-35713168
Mais le plus fort vient finalement de Greenpeace :
http://www.greenpeace.org/usa/campaign-updates/fossil-fuel-funding-presidential-candidates/
Encore un grand fantasme qui s'effondre face á la réalité ....
Vous n'avez pas l'air de savoir comment fonctionnent les élections aux USA...
SupprimerVous me montrez essentiellement des articles datant de début 2016 (trois sur les quatre que vous donnez), une époque où Trump était encore à la traine et où on pensait que Clinton avait toutes les chances de l'emporter, pas étonnant que les « intérêts financiers » se soient portées sur elle, en principe on mise sur le cheval qui va gagner en espérant obtenir ses faveurs une fois élu(e) ; ce n'est un secret pour personne que Clinton était en tête à ce moment là dans ma course aux financements.
Par contre quand Trump s'est retrouvé face à Clinton (voir votre quatrième lien, daté de novembre 2016) là les choses changent, les financeurs commencent à se rendre compte que Trump a peut-être de l'avenir, même si c'est encore loin d'être gagné pour lui.
Trump a effectivement pu compter sur sa fortune personnelle, alors que Clinton bénéficiait encore des largesses des « puissances de l'argent », puisqu'elle avait de bonnes chances de gagner, mais relisez ce qui est dit dans l'article : « Donald Trump a pu recourir à sa fortune personnelle, mais le candidat républicain n’a pas su s’attirer les faveurs des riches donateurs conservateurs, tels que les frères Koch ou le magnat des casinos Sheldon Adelson, qui soutiennent pourtant les républicains au niveau local. » ; là est la réponse à votre questionnement, le système électoral américain est tel que c'est au niveau local que les élections se jouent, le gagnant de chaque Etat emporte cet Etat, et le décompte final se fait au niveau des élus de chaque Etat, sans tenir compte du « vote populaire » qui, comme pour W Bush précédemment, a été défavorable pour Trump, et pas qu'un peu !
Si Big Oil n'a pas financé directement Trump, il a financé les représentants conservateurs républicains qui ont permis à Trump d'être élu.
Par ailleurs, comme les financements sont plus ou moins anonymes et confus (voir https://tinyurl.com/7vv5t47) il est difficile de savoir exactement qui à financé quoi ou qui.
Je terminerai en disant que si Clinton a été apparemment la championne des financements reçus, c'est essentiellement du secteur financier que lui sont venus ses subsides.
Effectivement l'un n'empêche pas l'autre, les énergie fossiles sont des "vaches à lait" qu'il convient de "traire" au maximum avant de les abandonner ! Aucune entreprise n'abandonne une vache à lait rentable. Ca ne les empêche pas d'investir dans le futur pour anticiper le jour ou celle ci sera mourante...
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