Croyez-vous aux mondes parallèles ?
Vous allez me dire que non, mais personnellement je serais tenté d'y croire, et pas qu'un peu !
En fait, pour le dire différemment, je pense que les gens vivent dans des mondes qu'on pourrait qualifier de parallèles, c'est-à-dire ne fonctionnant pas de la même manière.
Ainsi en matière de réchauffement climatique il y a les gens qui vivent dans le monde réel, et puis il y a ceux qui vivent dans le petit monde des climatosceptiques où les lois de la physique ne marchent pas de façon identique.
Pareillement, en matière de santé, et plus particulièrement en ce qui concerne la théorie dite « du cholestérol », avec d'un côté le bon et de l'autre le mauvais, nous avons deux mondes opposés séparés par une frontière qu'on dirait infranchissable.
Si on lit ce que nous dit la science « officielle », par exemple chez la Fédération Française de Cardiologie, qui se targue d'être la « 1ère association de lutte contre les maladies cardio-vasculaires », on apprend que
Sans plus de précision.
On y voit un peu plus clair, n'est-ce pas ?
Il y a donc ce monde parallèle dans lequel on nous vante les mérites des statines en nous faisant croire que le cholestérol en veut à nos artères, et puis il y a un autre monde parallèle dans lequel on ne voit pas les choses avec les mêmes lunettes.
Et il se pourrait bien que dans un avenir proche le premier de ces mondes s'écroule sous le poids de l'évidence, à savoir que les médicaments anti-cholestérol, quels qu'ils soient, plutôt que d'améliorer la santé des gens la détériorent à un point tel qu'on peut s'imaginer être à l'aube d'un nouveau scandale sanitaire d'ampleur planétaire.
Ainsi l'AIMSIB donne la parole à Michel de Lorgeril qui nous explique que les statines étant maintenant toutes « génériquées », c'est-à-dire ne rapportant plus les sommes fabuleuses que les princeps ont permis aux industriels de la pharmacie d'engranger, ces derniers se voient contraints, afin de maintenir leur chiffre d'affaires et, par voie de conséquence les dividendes versés à leurs actionnaires (qui peuvent être vous et moi, au passage...), à trouver de nouveaux médicaments ayant les mêmes propriétés que les statines, à savoir si possible faire baisser le « mauvais » cholestérol, le LDL, et augmenter le « bon » cholestérol, le HDL.
Mais voilà, le problème est que les essais cliniques de ces nouveaux médicaments ont parfaitement atteint leurs objectifs, ils ont effectivement réduit le LDL et augmenté le HDL, et qu'a-t-on constaté ?
On a constaté que les patients qui avaient pris le médicament mourraient davantage que ceux qui avaient avalé le placébo !
De Lorgeril, qui avait été invité le 13 janvier dernier pour parler des vaccins lors du second congrès de l'AIMSIB, a fait une courte digression d'une dizaine de minutes sur le cholestérol ; il faut croire que vaccins et cholestérol, même combat...?
Voici ce qu'il dit (extraits, avec mes éventuels commentaires en bleu) :
Pour enfoncer le clou, juste après la vidéo on prend connaissance d'une lettre qu'un certain François O a adressée à la Ministre de la Santé et des solidarités, la voici :
Déjà en 2016 l'AIMSIB trouvait que les statines et la théorie du cholestérol sentaient le sapin :
Quelques liens figurent en bas d'article, voici les deux premiers :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4836695/?log$=activity
Et pour mémoire l'« attaque » de Nicolas Moore prétendant que l'arrêt des statines, suite à la parution du livre du professeur Even, avait provoqué une véritable hécatombe en 2013 :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27473579
Et vous, dans quel monde parallèle résidez-vous ?
Vous allez me dire que non, mais personnellement je serais tenté d'y croire, et pas qu'un peu !
En fait, pour le dire différemment, je pense que les gens vivent dans des mondes qu'on pourrait qualifier de parallèles, c'est-à-dire ne fonctionnant pas de la même manière.
Ainsi en matière de réchauffement climatique il y a les gens qui vivent dans le monde réel, et puis il y a ceux qui vivent dans le petit monde des climatosceptiques où les lois de la physique ne marchent pas de façon identique.
Pareillement, en matière de santé, et plus particulièrement en ce qui concerne la théorie dite « du cholestérol », avec d'un côté le bon et de l'autre le mauvais, nous avons deux mondes opposés séparés par une frontière qu'on dirait infranchissable.
Si on lit ce que nous dit la science « officielle », par exemple chez la Fédération Française de Cardiologie, qui se targue d'être la « 1ère association de lutte contre les maladies cardio-vasculaires », on apprend que
L’excès de cholestérol est néfaste pour la santé et peut conduire sur le long terme à un infarctus du myocarde, un accident vasculaire-cérébral ou une artérite des membres inférieurs.
Bigre, on comprend mieux pourquoi un peu partout on nous met en garde contre le méchant cholestérol pour préserver notre santé et notamment nos artères qui seraient soi-disant bouchées par ce prédateur ; un exemple ? Dans la lettre Santé Nature Innovation, pourquoi pas :
Vous revenez de chez le médecin, votre taux de cholestérol est trop élevé. Ce n'est pas drôle mais il est tout à fait possible de continuer à profiter de la vie, de vous faire plaisir et de savourer de bons repas entre amis.
Ben oui c'est par drôle d'avoir un cholestérol élevé, alors tenez je vous donne la recette pour le faire baisser, ça fera xxx euros !
Ah ben non, les 10 conseils de Santé machin sont gratuits, je les ai téléchargés et je peux vous en faire profiter moi-aussi (puisque c'est gratuit qu'est-ce que je risque à partager ?)
En fait ce site n'était pas un exemple parfait de la position « officielle », il a seulement été contaminé par elle en nous parlant de « 10 conseils anti-cholestérol », comme si le cholestérol était notre ennemi et que nous allions le combattre grâce à ces 10 conseils, qui, au demeurant, visent plutôt juste :
- Redécouvrez les aliments non transformés
- Fuyez les produits allégés
- Boostez-vous avec les bons minéraux et de la vitamine D
- Arrêtez la cigarette
- Buvez 1 verre de vin rouge par jour !
- Faites de l’exercice
- Veillez à la santé de vos dents !
- Evitez les statines
- Prenez ce complément alimentaire (le CoQ10...)
- Suivez ce régime peu contraignant (à index glycémique bas)
Il est évident qu'en suivant ces 10 conseils le but n'est en rien de faire baisser son cholestérol, mais plutôt d'avoir une hygiène de vie correcte, par conséquent on ne voit pas en quoi ils seraient « anti-cholestérol ».
De son côté, la FFC (ce n'est pas la fédération française de connerie, contrairement aux apparences) déjà citée plus haut nous assure que
L’hypercholestérolémie se développe au fil des années dans le plus grand silence : comme elle n’entraine aucun symptôme visible, il est indispensable d’effectuer régulièrement un bilan lipidique (tous les 5 ans pour une personne en bonne santé).
Tiens tiens, ici on nous parle d'hypercholestérolémie, avec un lien vers le même site où l'on peut lire qu'il s'agit d'une
Augmentation anormale du taux de cholestérol dans le sang.
Alors une augmentation anormale, caisse ?
Si je vais consulter mon amie Wikipédia, avec laquelle je m'entends assez bien malgré quelques fois où elle m'a parue un peu bourrée quand elle m'expliquait les choses, je lis :
Par hypercholestérolémie (littéralement : cholestérolémie élevée) on entend un taux élevé de cholestérol sanguin par rapport à une limite fixée par une instance de santé. Ce n'est pas une maladie en soi mais un trouble métabolique, c'est-à-dire une déviation par rapport à une norme.
C'est donc « une instance de santé » qui fixe le niveau du taux de cholestérol dit normal ; si votre taux est au-dessous, vous êtes considéré comme normal, par contre s'il est au-dessus vous avez des chances de mourir car vous êtes « anormal », c'est pas plus compliqué que cela !
Maintenant reste à savoir qui est cette « instance de santé » et, surtout, quels sont ses liens avec l'industrie pharmaceutiques.
Ou, dit autrement, est-ce qu'on ne pourrait pas tout simplement envisager de remplacer « instance de santé » par « industrie pharmaceutique » afin d'aller droit au but sans prendre les chemins sinueux du « politiquement correct » ; la définition deviendrait alors :
Par hypercholestérolémie (littéralement : cholestérolémie élevée) on entend un taux élevé de cholestérol sanguin par rapport à une limite fixée par l'industrie pharmaceutique etc.Car enfin arrêtons d'être naïfs un instant ; il y a deux espèces de gens :
- les gens malades, qu'il faut soigner avec des médicaments afin de les guérir de leur maladie ;
- les gens bien-portants, auxquels il faut administrer toutes sortes de produits afin de les empêcher de devenir malades, même si ces produits les rendent malades, dans ce cas se reporter au 1. ci-dessus
Il y a donc ce monde parallèle dans lequel on nous vante les mérites des statines en nous faisant croire que le cholestérol en veut à nos artères, et puis il y a un autre monde parallèle dans lequel on ne voit pas les choses avec les mêmes lunettes.
Et il se pourrait bien que dans un avenir proche le premier de ces mondes s'écroule sous le poids de l'évidence, à savoir que les médicaments anti-cholestérol, quels qu'ils soient, plutôt que d'améliorer la santé des gens la détériorent à un point tel qu'on peut s'imaginer être à l'aube d'un nouveau scandale sanitaire d'ampleur planétaire.
Ainsi l'AIMSIB donne la parole à Michel de Lorgeril qui nous explique que les statines étant maintenant toutes « génériquées », c'est-à-dire ne rapportant plus les sommes fabuleuses que les princeps ont permis aux industriels de la pharmacie d'engranger, ces derniers se voient contraints, afin de maintenir leur chiffre d'affaires et, par voie de conséquence les dividendes versés à leurs actionnaires (qui peuvent être vous et moi, au passage...), à trouver de nouveaux médicaments ayant les mêmes propriétés que les statines, à savoir si possible faire baisser le « mauvais » cholestérol, le LDL, et augmenter le « bon » cholestérol, le HDL.
Mais voilà, le problème est que les essais cliniques de ces nouveaux médicaments ont parfaitement atteint leurs objectifs, ils ont effectivement réduit le LDL et augmenté le HDL, et qu'a-t-on constaté ?
On a constaté que les patients qui avaient pris le médicament mourraient davantage que ceux qui avaient avalé le placébo !
De Lorgeril, qui avait été invité le 13 janvier dernier pour parler des vaccins lors du second congrès de l'AIMSIB, a fait une courte digression d'une dizaine de minutes sur le cholestérol ; il faut croire que vaccins et cholestérol, même combat...?
Voici ce qu'il dit (extraits, avec mes éventuels commentaires en bleu) :
à 1:00 : en même temps qu'on rentre dans la problématique des vaccins on est en train de sortir de la problématique du cholestérol et des statines.
à 1:30 : entre 1994-1995 et les médicaments statines, et encore maintenant, on a eu cette espèce de poussée excentrique concernant l'utilisation des médicaments anti-cholestérol avec justificatifs complètement [geste de la main], alors c'était moins caricatural je pense qu'avec les vaccins, mais c'était quand même, pour un scientifique honnête et strict, ça tenait pas debout.
à 2:07 : nous on pensait qu'on allait gagner en critiquant les études sur les statines parce qu'elles sont tellement mal foutues que ce n'est pas possible à traiter 7 millions de Français, 8 ou 9 millions d'Allemands, 7 millions d'Anglais, avec ces médicaments toxiques et inutiles. Eh bien paradoxalement on est en train de gagner, mais pas du tout comme on pensait ! alors qu'est-ce qui s'est passé ? c'est que les statines sont des médicaments très efficaces pour baisser le cholestérol, mais ils ont un temps de vie limité, les brevets, donc ils sont génériqués. 2017 est l'année où la dernière statine commercialisée a été génériquée, donc pour les industriels c'est une sorte de catastrophe parce que le chiffre d'affaires s'effondre [...] vous pensez bien que les industriels ils ont anticipé, c'est-à-dire que ça fait 20 ans qu'ils savent que leur brevet va tomber dans le domaine public et donc ils ont essayé de concevoir des substituts aux statines, donc des nouveaux médicaments anti-cholestérol.
à 3:30 : ils sont tous toxiques [...] mais il y a deux familles de médicaments qui ont paru avoir un certain avenir. Je ne vais parler que d'une seule famille parce que l'autre c'est encore un peu vaseux. C'est les fameux anti PSK9, les anti-cholestérol injectables [...] ni les médecins ni les patients n'ont envie de se faire injecter ces traitements. Et ils sont très très chers ! [...] l'industriel ne peut pas les brader, or les assurances ne veulent pas payer le prix que proposent les industriels.
à 5:30 : pour l'industrie pharmaceutique un médicament est vraiment intéressant à partir du moment où il fait un milliard de chiffre d'affaires.
à 6:25 : la question des vaccins et des anti-cholestérols est liée (concernant le chiffre d'affaires qu'ils génèrent...)
à 6:38 : je reviens à la question des anti-cholestérol, il y a deux nouvelles familles possibles, l'une, pratiquement aucun espoir de vraiment faire du business (mais MdL ne dit pas s'ils sont "efficaces" ou non...) et l'autre ce sont les anti-CETP, vous n'en avez pas entendu parler, mais nous on en a entendu parler ça fait 15 ans qu'il y a des recherches intensives sur ces nouvelle molécules que sont les anti-CETP [...]
à 7:10 : on a un effet absolument fantastique sur le LDL, dit mauvais cholestérol, il y a une diminution de 30 à 40%, comparable aux effets qu'on a avec les statines [...] et en même temps ça a un effet absolument fantastique sur le HDL, dit bon cholestérol [...] on a 4 molécules qui ont été testées (voir Wikipédia : Les inhibiteurs de la CETP sont au nombre de quatre : le torcetrapib, l'anacetrapib, le dalcetrapib et l'evacetrapib.) dans les essais cliniques, l'effet est de 70 à 110% d'augmentation.
à 8:00 : vous avez là une façon de tester la fameuse théorie du cholestérol [...] servie sur un plateau et pour le business on peut pas faire mieux ! [...] vous avez le médicament miracle !
à 9:20 : la fin de l'histoire, 4 essais cliniques, conduits par les industriels, 4 essais cliniques avec des dizaines de milliers de patients, quel est le résultat...avec ces médicaments miraculeux ? Alors c'est pas zéro, il y a 3 essais où il n'y a pas d'effet sur la survie, pas d'effet sur les infarctus [...] pas d'effet en prévention primaire ou secondaire [...] alors il y a un essai, le dernier, où les investigateurs [...] ont dit si si quand même il y a un petit peu moins d'hospitalisations, un petit peu moins de revascularisations, et le lendemain l'industriel qui avait sponsorisé a dit non je commercialise pas ! non je demande même pas l'autorisation de mise sur le marché ; ça veut dire que l'universitaire qui présentait le [incompréhensible] il essayait de bricoler le truc pour rendre le machin un petit peu acceptable mais l'industriel, lui, quand il sait ce qu'il va payer pour la mise sur le marché, lui il a dit j'arrête, et c'est ce qui fait que l'histoire des anti-CETP est en train de finir, littéralement finir l'histoire du cholestérol.
à 11:05 : sur le plan scientifique c'est devenu indéfendable.
Pour enfoncer le clou, juste après la vidéo on prend connaissance d'une lettre qu'un certain François O a adressée à la Ministre de la Santé et des solidarités, la voici :
Source aimsib |
Déjà en 2016 l'AIMSIB trouvait que les statines et la théorie du cholestérol sentaient le sapin :
[...] le bâtiment de la « théorie du Cholestérol qui tue » vient de subir plusieurs attaques de torpilles sous sa ligne de flottaison, toutes étaient cadrées, toutes ont explosé, toutes ont fait très mal.
Torpille numéro 1 : Uffe Ravnskov et coll. ont signé une revue systématique dans le BMJ de juin 2016 démontrant qu’après 60 ans le niveau de LDL varie de façon inverse avec la mortalité. (i.e. à 60 ans passés, plus le LDL est bas et plus on a de chances de mourir rapidement...)
Torpille 2 : Ultime fin de l’étude du Minnesota que l’on attendait plus (BMJ, Juin 2016) et qui conclut que chaque baisse de 0,3 g/dL du LDL s’accompagne d’une hausse de la mortalité de 22%. (confirmation de la torpille 1 ci-dessus, mais à tous les âges !)
Torpille 3 : L’attaque de l’INSERM 1219 de Bordeaux (3) dirigée par Nicholas Moore, unité très sponsorisée par les statinofirmes comme ça pour rien, et qui a voulu nous expliquer que la sortie du livre de Philippe Even en 2013 intitulé « La vérité sur le Cholestérol » ayant déclenché 50% de plus d’arrêt des traitements par statines qu’à l’habitude et que cet événement avait dû engendrer entre 9 000 et 11 0000 morts supplémentaires en France. Les chiffres officiels sont hélas formels, 2.000 morts de moins pour l’ INSEE et l’ INSERM en 2013 s’agissant du cardio-vasculaire, se pourrait-il que l’arrêt des statines contribue à sauver des vies? Ou comment lancer une munition contre son ennemi et qui revient vous exploser en pleine figure…
Torpille 4 : de la même veine, 30 pages ou presque dans le Lancet pour défendre les statines, pourtant quasi toutes génériquées, pourquoi? Parce que les Anglais ont déjà compris que la théorie du CHO qui tue est agonisante mais que cette délivrance finale enverra un certain nombre de ses mystificateurs devant les tribunaux pour administration de substances nuisibles, empoisonnement.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4836695/?log$=activity
Results - The intervention group had significant reduction in serum cholesterol compared with controls (mean change from baseline −13.8% v −1.0%; P<0.001). Kaplan Meier graphs showed no mortality benefit for the intervention group in the full randomized cohort or for any prespecified subgroup. There was a 22% higher risk of death for each 30 mg/dL (0.78 mmol/L) reduction in serum cholesterol in covariate adjusted Cox regression models (hazard ratio 1.22, 95% confidence interval 1.14 to 1.32; P<0.001). There was no evidence of benefit in the intervention group for coronary atherosclerosis or myocardial infarcts. Systematic review identified five randomized controlled trials for inclusion (n=10 808). In meta-analyses, these cholesterol lowering interventions showed no evidence of benefit on mortality from coronary heart disease (1.13, 0.83 to 1.54) or all cause mortality (1.07, 0.90 to 1.27). (Résultats - Le groupe d'intervention présentait une réduction significative du cholestérol sérique par rapport aux témoins (variation moyenne par rapport aux valeurs initiales: -13,8% v -1,0%; p <0,001). Les graphiques de Kaplan Meier n'ont montré aucun bénéfice de mortalité pour le groupe d'intervention dans la cohorte randomisée complète ou pour un sous-groupe préspécifié. Le risque de décès était de 22% plus élevé pour chaque réduction de 30 mg / dL (0,78 mmol / L) de cholestérol sérique dans les modèles de régression Cox ajustés covariable (rapport de risque 1,22, intervalle de confiance à 95% 1,14 à 1,32, p <0,001). Il n'y avait aucune preuve de bénéfice dans le groupe d'intervention pour l'athérosclérose coronarienne ou les infarctus du myocarde. Une revue systématique a identifié cinq essais contrôlés randomisés pour inclusion (n = 10 808). Dans les méta-analyses, ces interventions hypocholestérolémiantes n'ont montré aucun bénéfice sur la mortalité par cardiopathie coronarienne (1.13, 0.83 à 1.54) ou toutes causes de mortalité (1.07, 0.90 à 1.27).)
Conclusions - Available evidence from randomized controlled trials shows that replacement of saturated fat in the diet with linoleic acid effectively lowers serum cholesterol but does not support the hypothesis that this translates to a lower risk of death from coronary heart disease or all causes. Findings from the Minnesota Coronary Experiment add to growing evidence that incomplete publication has contributed to overestimation of the benefits of replacing saturated fat with vegetable oils rich in linoleic acid. (Conclusions - Les preuves disponibles provenant d'essais contrôlés randomisés montrent que le remplacement des graisses saturées dans l'alimentation par l'acide linoléique abaisse efficacement le cholestérol sérique, mais ne permet pas de supposer que le risque de décès par cardiopathie coronarienne soit moindre. Les résultats de l'expérience coronaire du Minnesota viennent s'ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses qu'une publication incomplète a contribué à une surestimation des avantages du remplacement des graisses saturées par des huiles végétales riches en acide linoléique.)
Et pour mémoire l'« attaque » de Nicolas Moore prétendant que l'arrêt des statines, suite à la parution du livre du professeur Even, avait provoqué une véritable hécatombe en 2013 :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27473579
RESULTS: In 2013, 30,725 regular statin users were identified; 29,517 in 2012 and 28,272 in 2011. Statin discontinuation at 9-month follow-up in 2013 was 11.9% (95% confidence interval [CI] 11.5-12.2), compared with 8.5% (95% CI 8.2-8.8) in 2012 and 8.5% (95% CI 8.2-8.8) in 2011. Discontinuation varied according to cardiovascular risk: 19.4% (95% CI 18.2-20.6) in low risk, 11.6% (95% CI 11.1-12.0) in moderate risk, and 7.4% (95% CI 6.8-8.1) in high risk for the 2013 cohort. These discontinuation rates were, respectively, 1.53 (95% CI 1.36-1.72), 1.40 (95% CI 1.31-1.49), and 1.25 (95% CI 1.08-1.46) times higher in 2013 than in 2012 for low risk, moderate risk, or high risk patients. (RÉSULTATS : En 2013, 30 725 utilisateurs réguliers de statines ont été identifiés; 29 517 en 2012 et 28 272 en 2011. L'arrêt des statines à 9 mois de suivi en 2013 était de 11,9% (intervalle de confiance à 95% [IC] 11,5-12,2), contre 8,5% (IC à 95% de 8,2 à 8,8) en 2012 et 8,5% (IC 95% 8,2-8,8) en 2011. L'arrêt variait selon le risque cardiovasculaire: 19,4% (IC à 95%: 18,2-20,6) à faible risque, 11,6% (IC à 95%: 11,1 à 12,0) à risque modéré et 7,4% % (IC à 95%: 6,8-8,1) présentant un risque élevé pour la cohorte de 2013. Ces taux d'abandon étaient respectivement de 1,53 (IC 95% 1,36-1,72), 1,40 (IC 95% 1,31-1,49) et 1,25 (IC 95% 1,08-1,46) fois plus élevés en 2013 qu'en 2012 pour risque faible, risque modéré , ou des patients à haut risque.)
CONCLUSIONS: The rate of statin discontinuation, overall and in each cardiovascular risk group, was greater in 2013 after the media event than in previous years. The clinical impact of the increased discontinuation could be important. (CONCLUSIONS : Le taux d'arrêt des statines, dans l'ensemble et dans chaque groupe de risque cardiovasculaire, était plus élevé en 2013 après l'événement médiatique que les années précédentes. L'impact clinique de l'arrêt du traitement pourrait être important.)Finalement, voici ce que l'AIMSIB constatait en octobre 2016 :
[...] Survient durant l’été 2016 une étude dirigée par le Pr Moore de l’INSERM U1219, s’attachant encore à calculer les conséquences de la sortie en librairie de l’ouvrage de Philippe Even et des controverses qui suivirent. Après avoir conclu que ce livre avait généré une augmentation de 50% des arrêts de traitements par statines en 2013 par rapport aux années 2011 et 2012, ils calculent que l’extrapolation de leurs chiffres à l’ensemble de la population française avait dû entraîner entre 10.000 et 11.000 décès supplémentaires sur 9 mois de l’année 2013. [...] S’agissant des résultats du Pr. Moore et de son équipe, qu’en dire ? Simplement qu’ils sont aisément vérifiables puisque les chiffres de mortalité pour l’année 2013 sont maintenant connus, publiés par l’INSEE après validation par l’INSERM. Ci-dessous un tableau simplifié des données de l’INSEE que chacun peut vérifier via Internet. [...] on ne note aucune augmentation anormale en 2013 ; bien au contraire, puisque ce chiffre est en diminution par rapport à 2012. La mortalité cardio-vasculaire totale (AVC + infarctus mortels pour simplifier) est en baisse indiscutable en 2013 par rapport à 2012 ; et aussi par rapport à la moyenne des quatre années précédentes : 141.500 contre 138.900 en 2013. La mortalité cérébrovasculaire (les AVC en simplifiant) est stable sur les cinq ans. [...] la mortalité par infarctus du myocarde ne montre aucune flambée particulière comme attendue (ou espérée) par l’équipe du Pr Moore en cette année 2013, puisque le nombre d’infarctus mortel est non seulement moindre qu’en 2012 mais aussi nettement moindre que celle de la moyenne des quatre années précédentes (35.200 contre 33.400 en 2013). [...] il semble que les arrêts des traitements par statine puissent avoir des effets bénéfiques, au moins en termes de mortalité, ce qui est loin d’être négligeable : moins 1500 à 2000 décès après arrêt des statines… Les accusations portées contre le Pr Even n’étaient donc pas fondées ; elles étaient malfaisantes et témoignaient peut-être de liens trop étroits de ces universitaires avec le monde commercial.[...]
Alors on peut jouer à un petit jeu qui consiste à se demander dans quel monde parallèle vit telle ou telle personne.
Par exemple Michel Cymes, d'après vous ? Pour vous guider voici une piste que je vous laisse consulter tranquillement, bonne lecture ! Et quand vous entendrez Michel Cymes parler d'autre chose, de vaccins par exemple, ayez cela en tête, juste pour relativiser la pertinence de ses explications.
Si vous voulez en savoir encore plus sur les statines, un certain phill443 a créé un blog qui leur est entièrement consacré ; et pour un résumé de « la saga du cholestérol » vous avez le site atoute.
Par exemple Michel Cymes, d'après vous ? Pour vous guider voici une piste que je vous laisse consulter tranquillement, bonne lecture ! Et quand vous entendrez Michel Cymes parler d'autre chose, de vaccins par exemple, ayez cela en tête, juste pour relativiser la pertinence de ses explications.
Si vous voulez en savoir encore plus sur les statines, un certain phill443 a créé un blog qui leur est entièrement consacré ; et pour un résumé de « la saga du cholestérol » vous avez le site atoute.
Il y avait pourtant CONsensus sur l'amusante théorie du cholestérol de A.K. jusqu'à il y a une bonne vingtaine d'années.
RépondreSupprimerMais ce n'était alors peut-être que 96 % ou moins et non 97 % comme pour le climat.
Hilarant petit homo soit disant doublement"sapiens"...
@Tsih
SupprimerOui, sauf que vous mélangez tout.
La théorie d'Ancel Keys était une fumisterie qui a été reprise à son compte par l'industrie pharmaceutique pour créer un soi-disant consensus scientifique qui est actuellement en train de voler en éclats.
Pour le climat le consensus scientifique est bien réel et s'oppose aux industries dites fossiles qui n'ont évidemment pas intérêt à ce qu'on réglemente quoi que ce soit dans le domaine, comme les cigarettiers ont tout fait pour « prouver » que la cigarette ne causait pas de cancer.
Vous me décevez beaucoup en tombant dans le panneau et en vous laissant abuser par des manœuvres aussi évidentes de la part d'intérêts financiers bien compris.
Vous aussi êtes supposément homo doublement sapiens, mais on dirait que vous faites votre possible pour vous rabaisser au niveau de nos cousins les singes (d'ailleurs à ce sujet j'ai en préparation un ou deux billets qui vous intéresseront sûrement)
Argument ad hominem circumstantiae, doublement faux, ce ne sont pas les mêmes personnes qui ont établis la théorie du cholestérol et celles qui ont produit le consensus scientifique sur le climat. D'autre part, les premiers étaient motivés par des perspectives de gain, et les seconds n'ont fait que constater une évolution actuelle qui va à l'encontre des intérêts des industries fossiles. Dans les deux cas, vente de statines ou négation du réchauffement d'origine anthropique pour continuer à vendre du pétrole, c'est davantage des affaires de gros sous qui tombent à l'eau, qu'autre chose !
RépondreSupprimerJ'imagine que vous répondiez à Tsih alias WhenIdiotsBelieveTheyGetItRight...?
SupprimerOui, tout à fait, le pseudo étant imprononçable je m'en étais abstenu !
RépondreSupprimercdlt