samedi 24 juillet 2021

La vallée du Lampy

 Voilà une petite balade sympa que j'avais déjà effectuée en octobre 2015, mais à l'époque je ne relatais pas encore mes randonnées dans mon blog, cependant j'avais pris des photos qui me permettent aujourd'hui de faire quelques comparaisons.

Tout d'abord il faut dire que l'itinéraire parcouru il y a 6 ans, à partir du topoguide de la Montagne Noire aux éditions Chamina, qui n'est apparemment plus disponible sauf sur Amazon (hélas), ne peut plus être effectué tel quel ; en effet, dès le départ le topo nous dit :

Du lavoir [...] prendre à droite un chemin goudronné [...]

Malheureusement ce chemin n'est désormais plus accessible, on tombe sur une barrière qui nous en interdit l'accès :

Interdit d'aller plus loin, propriété privée plus risques d'éboulements...

Les risques d'éboulement sont mentionnés sur l'affichage blanc placardé juste au-dessous du panneau propriété privée ; alors pour savoir à quoi ressemble ce qu'il y a après cette barrière il faut se reporter aux photos prises en 2015, quand le passage était encore praticable (avouez que je vous gâte) :

Premières usines de textile désaffectées (il y en aurait eu 21 en 1870...)

Une roue à aubes accolée à un moulin.

Mais l'électricité passe toujours ici, nous sommes dans une propriété privée...

Si vous voulez voir à quoi cela ressemble vu du ciel vous êtes servi :

Le secteur privé, et donc aujourd'hui interdit à la circulation.

Si vous voulez savoir ce que j'en pense, eh bien j'en pense que le risque d'éboulement a bon dos, la raison la plus plausible expliquant la restriction de passage me parait plutôt être que le propriétaire des lieux en a eu un peu marre de voir passer devant chez lui des randonneurs et autres vététistes, car oui le circuit était également proposé à ces derniers !

Bref.

Peu avant la barrière on pouvait apercevoir cette belle demeure qui à mon avis ne devait pas être celle appartenant à un ouvrier tisseur bossant dans l'une des usines parsemant la vallée, il est un peu plus probable qu'elle hébergeait le maitre des lieux ainsi que des esclav...., pardon, enfin, vous m'avez compris :

La maison du boss.

Ça c'était en octobre 2015, voici à quoi ça ressemble maintenant :

La maison du boss bis.


Hormis la tenue plus légère (juillet versus octobre) on ne peut pas ne pas remarquer que quelques travaux d'embellissement/aménagement ont été effectués entretemps (si vous ne voyez pas de différences je vous conseille d'aller consulter un spécialiste de la vue) ; sur la deuxième prise de vue on peut voir la fameuse barrière accolée à ce qui ressemble à un garage à calèche, impossible donc d'aller plus loin.

A part ce petit imprévu qui nous a fait passer par la route menant au barrage, soit un détour insignifiant, le reste du parcours est quasiment identique, nous avons seulement pris une variante avant d'atteindre le village de Villemagne en suivant un balisage qui n'existait pas en 2015 (c'est fou ce que les choses évoluent en si peu de temps), mais finalement le chemin était tout aussi agréable, donc pas de souci.

Voici maintenant les habituelles cartes et données personnelles suivies de quelques photos pour agrémenter le tout.

Accès routiers.

Mes données personnelles.


Vue satellite.

Vue terrain.

Juste après le parking on prend à gauche (et non à droite) de l'imposant lavoir de Cenne-Monestiés.

La route goudronnée se transforme en chemin agréable à cheminer (mais loin des cheminées des usines en contrebas !)

La retenue d'eau est modeste, pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Le chemin langoure le long du lac.

Oui je sais, le verbe langourer n'existe pas, mais je fais ce que je veux ici.

Un calvaire bidon peu avant d'arriver à Villemagne.

Il y a toujours des endroits où les promeneurs ne sont pas les bienvenus.

Enfin Villemagne et ses lézardes protégées du public.

Ici on prend bien soin du personnel soignant (tsoin-tsoin)

Et on arrive même à recycler les bidets (pour ceux qui ont une petite envie, d'une pierre deux coups, mais les plantes n'ont pas l'air d'apprécier)

Vue panoramique sur la plaine du Lauragais.


Si vous voyez ces ruches c'est que vous n'êtes pas sur le bon chemin, faites demi-tour.

  
Botte qui roule n'amasse rien du tout.

On peut dire que le paysage est champêtre. Oui on peut le dire. Alors disons-le.

Vous ai-je déjà dit que...? Oui je crois vous l'avoir dit, mais vous n'écoutez jamais.

Et on revient doucement à Cenne-Monestiés.

Cenne-Monestiés où nous accueillent de drôles de bestiaux :

La sculpture qui a régné sur la cheminée ?

Les auteurs de cette oeuvre sont Lib et Lul, deux artistes du coin.

Et pour terminer, un peu de climat au logis avec cet extrait Wikipédia concernant Cenne-Monestiés :

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-20005. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre3.

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat6 complétée par des études régionales7 prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saissac », sur la commune de Saissac, mise en service en 19288et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau9,Note 2, où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 1 320,9 mm pour la période 1981-201010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 23 km11, la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-200012, à 14,1 °C pour 1981-201013, puis à 14,5 °C pour 1991-202014.

Voilà voilà.


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