Signes

 La Russie va-t-elle envahir l'Ukraine ?

Voyons voir cela en trois points :

1. Les troupes russes encerclent le territoire ukrainien avec plus de 130 000 soldats, soit environ 15% des effectifs totaux qui s'élèveraient à 900 000 hommes et femmes (dont 72% sont professionnalisés) ;
2. Les Américains et les Britanniques (mais pas les Français) ont demandé à leurs ressortissants de quitter le territoire ukrainien ;
3. Les séparatistes évacueraient leur population civile vers...la Russie !

Tout se passe donc comme si tout ce petit monde se préparait à « quelque chose ».

Est-ce de la poudre aux yeux américaine, du gonflement de poitrine poutinienne, de la lâcheté occidentale (les Européens semblent curieusement atones, se contentant de « discuter »...) ?

Je n'ai aucune idée si une guerre se prépare ou va avoir lieu, ce que je constate c'est que ceux qui nous promettaient la fin de l'Histoire après la chute de l'URSS se sont gravement plantés.

Un dictateur est aux commandes à Moscou, un sénile impotent à Washington et des pions sans grande importance un peu partout ailleurs.

Cerise sur le gateau un Donald Trump pourrait revenir au pouvoir dans deux-trois ans, ce qui ne ferait qu'arranger les choses n'est-ce pas ?

On finirait par se demander ce qui est finalement le plus important ; le changement climatique qui fera sentir ses effets délétères dans quelques décennies ? Le coronavirus (celui-ci ou un autre) qui est seul capable de geler l'économie mondiale encore plus efficacement qu'une crise purement financière ? La déplétion des ressources de toutes natures, énergétiques et minières, qui nous promet de beaux défis en parallèle du problème numéro un ? La surpopulation qui entrainera migrations, donc tensions, donc conflits, sans compter avec les famines que connaissent déjà certaines régions ?

A côté de tous ces menus soucis la perte de biodiversité apparaitrait presque comme un non-événement.

Nous vivons une époque formidable (dixit Laurent Alexandre et consorts), profitons-en tant qu'il en est encore temps, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, même avec les efforts d'un Elon Musk ou d'un Jeff Bezos.