mercredi 1 mai 2019

La plaisanterie des risques glaciaires

Monsieur BenHague a décidé une fois pour toutes qu'il était lui-aussi, comme monsieur Antoine, phi ou the fritz, expert en tout et pouvait donc donner son avis sans même prendre l'élémentaire précaution de se renseigner au minimum avant ; ainsi voici ce qu'il produit dans le fil de commentaires de mon dernier billet :
Anonyme1 mai 2019 à 14:47

[blablabla] 
Quand á votre risque de catastrophe avec les glaciers alpins , je prend cela pour une plaisanterie ....

[blablabla]
BenHague
J'avais écrit peu avant, au sujet des glaciers alpins :
Géd1 mai 2019 à 14:27

[…] autre problème, « n'ayons pas peur des mots », il existe un réel risque de catastrophe sous forme de rupture de barrages glaciaires retenant d'importantes quantités d'eau qui ne demandent qu'à dévaler les pentes pour engloutir les populations qui vivent dans la vallée, mais vous ne devez pas vous sentir concerné.
Je n'avais cité aucune source car pour moi il s'agissait d'une évidence, quelque chose que j'ai lu à de nombreuses reprises et je pensais (naïvement) que BenHague était lui-aussi au courant, mais non…

Alors passons en revue quelques unes de ces sources (il y en a tellement, y compris en anglais, mais je me limiterai à la littérature française)


Risques glaciaires 

Les ruptures de poches d'eau
Les ruptures de poches d’eau situées à l’intérieur du glacier sont certainement le risque d’origine glaciaire le moins bien connu. Ces poches d’eau sont soit intra-glaciaires, lorsqu’elles sont situées dans le glacier, soit sous-glaciaires, lorsqu’elles sont, à la fois en contact avec le glacier et le lit rocheux.
Je comprends mieux maintenant pourquoi BenHague n'est pas au courant…
La vidange peut s’effectuer selon différents cas de figures. S’il existe un exutoire naturel latéral, l’eau s’évacue dès que le niveau du canal est atteint. La vidange se fait alors naturellement et ne peut aboutir à un phénomène de grande ampleur.
Toutefois, dans le cas où il y a absence d’exutoire, la pression hydrostatique peut devenir trop importante. L’eau profite alors de l’hétérogénéité mécanique de la glace, due aux contraintes locales qu’elle subit. Une zone de faiblesse rompt et il y a alors expulsion d’un bouchon de glace et vidange brutale de la poche d’eau. Ce type de phénomène s’est produit en 1892 dans la vallée de Saint-Gervais (Massif du Mont Blanc, France).
Que disait BenHague ? « Quand á votre risque de catastrophe avec les glaciers alpins , je prend cela pour une plaisanterie »
La vidange de la poche d’eau sous glaciaire du glacier de Tête-Rousse a entraîné la libération d’un volume d’environ 200 000 m3, eau et glace comprises. Mobilisant une grande quantité de matériaux (800 000 m3) sur son parcours, la vidange provoqua une lave torrentielle qui dévasta la commune de Saint-Gervais et atteignit celle du Fayet, faisant 175 victimes.
175 victimes, mais c'était en 1892 et BenHague n'était pas né, alors pourquoi s'inquiéter ?

Mais on apprend qu'il n'y a pas si longtemps que ça…
En 2010, il est apparu qu’une cavité remplie d’eau, d’un volume de l’ordre de 60 000 m3, s’était de nouveau formée dans le glacier de Tête Rousse, laissant craindre un phénomène de même nature que celui de 1892.
Heureusement nous avons aujourd'hui des moyens autres qu'en 1892 afin de limiter les risques :
Une action de pompage a été entreprise pour réduire de façon importante le volume de la cavité. Cette opération a été menée sous la direction de la commune de St-Gervais et de la Préfecture de la Haute-Savoie. Depuis lors, une action de suivie a été engagée visant à préciser la cinétique de l’éventuel remplissage de la cavité résiduelle au sein du glacier.
Et pour bien faire comprendre en quoi consiste le risque de rupture d'une poche glaciaire voici qui devrait déniaiser un sceptique :
Constitution d'une poche de glace et rupture du barrage qui la retient.

Evidemment dans les Alpes nous sommes en Europe, une région du monde soi-disant plus développée que partout ailleurs, donc le risque est moins grand puisque ces phénomènes sont étroitement surveillés, c'est ce qui doit faire dire à BenHague que ce risque n'est qu'une vaste plaisanterie et les gens qui s'occupent de gérer ce risque apprécieront je pense la plaisanterie à sa juste valeur.


Le risque glaciaire

Lorsque l’on évoque les risques naturels, on pense spontanément aux séismes, glissements de terrain, tempêtes ou avalanches… Pourtant, il en existe d’autres, et en particulier un très peu connu de la population mais tout aussi dangereux : le risque glaciaire.
Le risque glaciaire est donc « tout aussi dangereux » que les avalanches ou les séismes, et à ma connaissance il y a toujours des morts, y compris en Europe, suite à des avalanches ou des séismes, mais pour BenHague tout cela n'est qu'une plaisanterie.
En 1892, un précédent tragique eut lieu au glacier de la Tête rousse situé en Haute-Savoie, sur la voie normale d’accès au Mont-Blanc, à 3 200 m d’altitude. Le déversement d’une gigantesque poche d’eau entraîna avec elle 800 000 m3 de matériaux, dévasta la commune de Saint-Gervais-les-Bains, faisant 175 victimes. L’histoire menaçait de se répéter : en mars 2010, les glaciologues du CNRS de Grenoble avertissent les autorités de la découverte d’une énorme poche d’eau sous pression à l’intérieur du glacier de la Tête rousse menaçant plus de 3 000 personnes. […]
Ainsi en 2010, ce n'est donc pas très éloigné dans le temps, il a existé un risque très probable de rupture d'un barrage glaciaire pouvant entrainer la libération de 60 000m3 d'eau (voir source précédente), menaçant ainsi quelques 3 000 personnes, une plaisanterie quoi…

Mais heureusement nous sommes immédiatement rassurés pour l'avenir :
L’évolution du régime thermique (température) du glacier, jusqu’à l’horizon 2040, laisse entrevoir une atténuation du risque.
Le risque est donc « atténué » pour ce glacier en particulier, BenHague peut dormir sur ses deux oreilles, mais petit hic tout de même, il y a bien d'autres glaciers dans les Alpes…
Le risque glaciaire concerne d’autres sites dans la chaîne alpine française avec des caractéristiques différentes de celui de la Tête rousse, mais des enjeux humains et économiques tout aussi importants comme le glacier rocheux de Bellecombe, dans les Deux-Alpes (Isère), proche des installations du domaine skiable : pylônes du télésiège et gare d’arrivée.

Compilation des connaissances 3.5.1 Vidanges de lacs glaciaires


Il s'agit là de données très détaillées fournies par le site (ça ne s'invente pas) Alpes–Climat–Risques !

On peut y lire, entres autres informations :
France / Alpes :
On recense depuis 25 ans seulement quelques lacs proglaciaires ou supraglaciaires ayant nécessité des interventions (travaux de vidange) :
- 1985-1986 : lac d’Arsine (massif des Ecrins) ;
- 2001-2002 : lac du Belvédère (Mont Rose, Italie) ;
- 2004-2005 : lac de Rochemelon ;
- 2009-2010 : lac supraglaciaire à Grindelwald (Valais)
- été 2010 : poche d’eau du glacier de Tête Rousse (Vincent 2011a)
S'il n'y a aucun risque, selon BenHague, pourquoi vidanger tous ces lacs, qui au demeurant sont peu nombreux ? Ce doit encore être une plaisanterie de vilains garçons.
Monde / Alpes :
Les changements rapides de la cryosphère de haute montagne affectent divers phénomènes, processus et interactions de processus et peuvent conduire à des situations de danger au-delà des conditions connues historiquement. Associés au retrait des glaciers, les lacs proglaciaires peuvent se former derrière des barrages morainiques ou dans les parties surcreusées du lit glaciaire une fois exposé. Les lacs glaciaires peuvent constituer des menaces potentielles pour la population et les infrastructures dans les vallées à l'aval dans la mesure où ils se forment dans un environnement dominé par des processus très dynamiques qui interagissent et changent rapidement. (Frey & al. 2010)
Une plaisanterie je vous dis !
Alpes :
En fonction de leur position par rapport au glacier, quatre types de lacs glaciaires peuvent être distingués. […]
Les ruptures de barrages (souvent constitués de glace et de tills) retenant un lac et les vidanges de poches d’eau glaciaires peuvent libérer des millions de mètres cubes d’eau en quelques heures (Glacial Lake Outburst Flood ou jökulhlaup), à l’origine de laves torrentielle et d’inondations catastrophiques jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres en aval. (Ravanel 2009)
Nous parlons bien des Alpes, je n'ai pas la berlue, si ?
Alpes suisses / Régions de montagne englacée :
La vidange de l'eau des glaciers lors de crues catastrophiques constitue une menace importante pour les activités humaines. Ces événements sont appelés jökulhlaups, une expression venant de l'Islande, où des événements de débâcles spectaculaires proviennent de grands plans d'eau retenus par les calottes glaciaires. Dans les Alpes ou dans les zones de montagne englacées en général, les lacs de barrage glaciaire se développent dans une dépression résultant d'une combinaison de conditions topographiques et l'étendue des glaciers. Les cas historiques les plus célèbres dans les Alpes suisses, où de tels lacs de barrage glaciaire soudain drainés avec des conséquences désastreuses, sont les glaciers du Giétro, d’Allalin, du Gruben et d’Aletsch / lac de Märjelen. Ces vidanges représentent une grave menace dans les chaînes montagneuses et ont causé des dégâts importants et des pertes de vie dans le passé. Les lacs retenus derrière une barrière de glace se vidangent de diverses façons. Parmi les plus connues sont les vidanges soudaines associées à un drainage catastrophique en raison de l'élargissement thermique rapide des chenaux souterrains. Mais parfois, pour des raisons inconnues, d'autres mécanismes se produisent, même au même endroit, en raison de la nature complexe de ces événements. L'initiation de la vidange peut être de particulière complexité. (Bauder & al. 2008)
Ah, on nous dit que même en Suisse, pays moderne s'il en est, les opérations de vidanges peuvent s'avérer d'une « particulière complexité » parce qu'apparemment on ne maitriserait pas tout (est-ce possible ?) et que « d'autres mécanismes » peuvent se produire, mais tout cela, n'est-ce pas, ce n'est qu'une immense plaisanterie, nous le savons depuis que BenHague nous a tous rassurés.
Monde / Alpes :
Les régions dans des conditions de permafrost chaud sont susceptibles de présenter les conditions de stabilité les plus critiques des parois rocheuses gelées. Avec l'augmentation des températures de l'air, la dégradation du permafrost et donc le réchauffement à long terme en profondeur de telles parois rocheuses va accroître la probabilité des éboulements. Les vidanges de lacs glaciaires déclenchées par des éboulements vont donc constituer un scénario d'une probabilité croissante dans le futur. (Frey & al. 2010)
Nous parlons bien ici non seulement du monde mais aussi des Alpes bien entendu, le phénomène est donc global : hausse des températures => réchauffement du permafrost => instabilité accrue des parois rocheuses gelées => accroissement des éboulements => accroissement des vidanges de lacs glaciaires, tout cela est effectivement très plaisant pour les populations concernées qui, fort heureusement pour lui, n'ont pas l'honneur de compter BenHague parmi elles.
Alpes :
Un réchauffement du climat peut provoquer une multiplication de la formation de lacs glaciaires et une augmentation de leur superficie, conséquence de mouvements des fronts glaciaires plus importants. Une augmentation des températures et des précipitations intenses au dessus des lacs glaciaires pourrait provoquer une fonte rapide de glace morte accumulée, une extension des lacs glaciaires et ainsi faciliter des ruptures de moraines et des vidanges de lacs glaciaires. (Bader et Kunz 2000d)


Les risques d’origine glaciaire

Dès le début, l’observation des glaciers a été liée à l’étude et à la prévention des catastrophes glaciaires. L’étude approfondie des glaciers dits « dangereux » représente dans les Alpes, une des tâches importantes des glaciologues. Qu’ils soient en progression ou en retrait, les glaciers ont toujours représenté une menace naturelle pour les habitants des vallées situées en aval.
Eh oui, c'est ce que l'on doit appeler familièrement une plaisanterie.
On peut cependant relativiser le risque glaciaire : sur une durée d’environ deux siècles (1800 – 2000), voire 400 ans pour la Suisse (1589-2000), le programme européen Glaciorisk (2001-2003, regroupant des labos français, italiens, suisses, autrichiens, islandais et norvégiens, a recensé 206 glaciers réputés dangereux (28 en France) et 672 accidents provoquant au total 721 morts (225 en France). C’est, au total, le bilan moyen d’environ 2 heures de la guerre de 14-18, une heure sur Omaha beach le 6 juin 44 ! Les glaciers ont fait chaque année, depuis Louis XIV, à peu près autant de morts que les loups !
Ouf ! nous voilà rassurés, le risque glaciaire représente « 2 heures de la guerre de 14-18 » ou « une heure sur [les plages paradisiaques d'] Omaha beach le 6 juin 44 ! » et les loups se sont avérés plus dangereux depuis Louis XIV ! Une plaisanterie on vous disait !
Depuis plus d’un siècle, les glaciers sont en recul. La majeure partie des lacs glaciaires actuels sont donc retenus par des barrages morainiques et non de glace.

Mais le risque de débâcle n’en demeure pas moins fréquent dans les Alpes. En effet, le retrait des langues glaciaires a provoqué la formation de nombreux petits lacs derrière les moraines marquant les anciennes extensions. C’est notamment le cas des deux minuscules lacs pro-glaciaires de la Mer de Glace, apparus entre 1998 et 2001 à l’intérieur des moraines frontales édifiées au cours de la dernière crue qu’ait connu ce glacier entre 1970 et 1993.

Actuellement, il est possible d’anticiper et de se protéger de ces risques, comme cela a été fait pour le glacier d’Arsine, dans le massif des Écrins, par pompage des eaux du lac.

Catastrophes, avalanches, poches d'eau


le 3 Aout 2009, […] C'est le site N° 1 de la grimpe dans le monde.

Le lac glaciaire du Ventisquero Negro au Mont Tronador a lâché. Il a fait une crue énorme en juin dernier, emportant la forêt, les ponts etc…

Le glacier bloquait le lac glaciaire en le contournant et en s’appuyant sur la moraine du PAG (cela se voit bien sur l’image satellite). 
Mais heureusement cela se passait en Argentine, nous ne sommes donc pas concernés par cette plaisanterie d'outre Atlantique.
Avec des étés très chauds ces dernières années, et un gros épisode de pluie en mai dernier, la moraine s’est imbibée et le glacier a perdu en résistance pendant que le lac gagnait plusieurs mètres de hauteur.
La moraine a cédé laissant passer les eaux du lac plus de nombreux blocs de glace dont certains de plusieurs m3 ont été retrouvés 8Km en aval a Pampa Linda. Certains petits ont même été aperçus dans le lac Mascardi a 24Km de là. […]



Un dangereux lac sous-glaciaire en cours de pompage à Saint-Gervais


Le site Futura-sciences nous montre une coupe de profil du glacier de Tête Rousse en 1892 :
Schéma en coupe du glacier de la Tête Rousse avant la catastrophe de juillet 1892. De l'eau liquide est emprisonnée sous la glace, creusée de deux cavités communicantes. En aval (à droite), un seuil rocheux réduit l'écoulement du glacier, générant une augmentation de pression en amont. La partie supérieure de la première cavité s'effondre, augmentant brutalement la pression dans l'eau liquide, conduisant à la rupture du front du glacier, ce qui libère l'eau. Emportant la glace et chargé de roches, cet écoulement devient de la lave torrentielle. La même chaîne d'événements semble enclenchée aujourd'hui et la seule solution envisageable est de vidanger la cavité sous-glaciaire. © DR 

Mais cela ne peut se reproduire, si ?



Glacier de Tête Rousse : Comprendre le phénomène des Poches d'eau


Le Glacier de Tête Rousse, situé à 3.200 mètres d’altitude au pied du Mont-Blanc, est un site jugé sensible depuis la catastrophe du 12 juillet 1892. Ce jour là, la rupture brutale d'une importante poche d'eau sous-glaciaire provoqua ce que les géologues nomment une lave torrentielle : un mélange d'eau, de graviers, de rocs, de terre et d'arbres qui en dévalant dans la vallée de Saint-Gervais dévasta tout sur son passage, faisant près de 175 victimes.
Localisation de l'immense poche d'eau à 75 mètres de profondeur du glacier de Tête Rousse
© Photo Mairie de Saint-Gervais

Le glacier de Tête Rousse, un glacier parmi bien d'autres…

Mais on nous apprend qu'en France il y aurait eu 49 cas recensés jusqu'à présent :
En France, sur les 49 cas recensés au total, 48 se sont produits entre les mois de mai et septembre. En effet, c'est durant l'été, suite à la période de fonte que le risque est le plus grand, à cause de la grande quantité d'eau présente au sein du glacier à cette période. Ces données laissent à penser, que le changement climatique accentuant la fonte des glaciers, a donc un effet sur ces phénomènes. Il semblerait qu'il accentue les phénomènes de rupture car la paroi glacière se retrouve amincie. Plus fragile, elle est susceptible de se rompre plus facilement sous la pression de la poche d'eau.

Distribution saisonnière des ruptures de poche d'eau (source georisques)

Sans surprise, les risques sont maximums en été, et la France et la Suisse font jeu égal.
Sur la base de (sic) événements survenus, une liste des glaciers à risques à été créée. Ainsi, sur le massif du Mont-Blanc, 17 glaciers sont répertoriés comme étant à risques et font l'objet d'un suivit (sic) continu tout au long de l'année. Parmi ceux-ci, le glacier de Tête Rousse, dont la poche d'eau a été repérée lors du suivi en juillet de ce ce (sic) dernier.
Bon, le site demanderait un effort de relecture orthographique, mais faut pas demander l'impossible non plus.


Pour terminer on ne peut que conclure ainsi :

Les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures.


10 commentaires:

  1. Ben oui ... 225 morts en France en 2 siecles ( et sans doute pas beaucoup plus en 4 siécles), c'est un risque ultra-mineur en France ...
    Il y a eu plus de morts dans le parachutisme sportif et de loisir en France que par les glaciers depuis 200 ans .. c'est dire la nature dantesque du risque ...

    Donc je persiste .... c'est une plaisanterie que d'argumenter avec ce genre de "risque" et d'en faire de potentiels catastrophes ... c'est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ... ( en l'occurence le tétard ) et qui aime se faire peur ( ainsi qu'aux autres) .

    Le fait que l'on surveille tranquillement( avec des moyens limités) suffit largement á se prémunir du risque en opérant si nécessaire des vidanges (avec des moyens limités) ...

    Mais continuez á argumenter alors que vous avez tort , c'est passionnant ...

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    1. Quand on est rendu à ce genre de propos, c'est qu'on n'a pas grand-chose entre les oreilles... Ca me rappelle ce monsieur qui avait la mauvaise habitude de traverser sans regarder et qui disait je n'ai jamais eu d'accident, paroles qu'il ne pourra plus jamais prononcer il s'est fait faucher par un bus.

      Moi j'ai envie de dire que le plus grand risque glaciaire, c'est une pénurie d'eau due à leur disparition ou à leu fort retrait...

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    2. Ben voyons ... 225 morts en 200 ans ... un risque majeur ... On atteint le comble de la betise ....
      C'est un risque ultra mineur totalement maitrisé et il n y a que les marchands de peur toxiques pour la société pour oser parler de cela ...

      Quand á la pénurie d'eau en Europe á cause de la peu probable disparition des glaciers alpin , c'est plus de la plaisanterie , c'est de la connerie ....

      BenHague

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    3. """C'est un risque ultra mineur totalement maitrisé""""

      Mon pauvre garçon vous ne connaissez rien aux glaciers,

      Avant de dire que ce que disent les autres c'est de la connerie, regardez donc les tombereaux d'âneries que vous déversez ici ou sur skyfall.

      A propos de la pénurie d'eau je vous signale que certaines communes/régions commencent à s'inquiéter.

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    4. BenHague

      https://www.liberation.fr/terre/2010/09/25/l-europe-est-menacee-par-une-penurie-d-eau-douce_681581

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    5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    6. Dénigrer des propos tenus par un spécialiste sous prétexte qu'ils sont reportés par Libération et qu'il datent de 2010, plus un inepte hors-sujet, pas de surprise, la destination finale du commentaire ne pouvait être que la poubelle (https://sogeco31.blogspot.com/p/poubelle.html), ne soyez donc pas surpris.

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  2. Ceci dit vous avez raison : les glaciers tuent chaque année ... les gens en tong se promenant dessus en été ...
    BenHague

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  3. BenHague joue à l'innocent et fait semblant de ne pas comprendre.

    Bien sûr que je sais que les risques de ruptures de barrages glaciaires sont « ultra mineurs » pour reprendre ses propres mots, mais uniquement en Europe où nous avons les moyens de gérer ce risque ; par contre le risque de pénurie d'eau en Europe est bien réel, lui, et je ne parle même pas du reste du monde, là où les systèmes d'alerte n'ont rien à voir avec ce qu'on peut trouver en France, en Suisse ou en Autriche pour ne prendre que ces pays.

    Mais BenHague a déjà montré qu'il se souciait comme d'une guigne de ce qui se passe ailleurs, les Indiens, Pakistanais ou Bangladeshis peuvent bien crever, de toute façon ils sont trop nombreux et la cause est toute trouvée, la faute aux écolos qui les empêchent de se développer pour rattraper les pays riches !

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  4. En complément, et afin de juger du risque tout relatif qui n'inquiète pas outre mesure BenHague : Massive and catastrophic glacier collapse with deadly mudflow near Machu Picchu, Peru.

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