Nous sommes en pleine campagne législatives et tous les coups sont permis, bref, rien de bien nouveau en somme.
Ainsi nous assistons à une passe d'armes entre Mélenchon et Cazeneuve concernant des propos tenus par le premier à l'encontre du second :
Quoi qu'il en soit Mélenchon a dérapé et il aurait mieux fait de se taire ou de tourner l'affaire autrement, ce dont il était capable étant donné ses talents d'orateur et sa maîtrise de la langue française.
Cela a été sa seconde erreur commise après le premier tour de la Présidentielle, et il s'agit d'ailleurs plus d'une faute que d'une erreur, mais ne chipotons pas sur les mots.
Cette erreur fut d'après moi le résultat, plus ou moins indirect, d'une première erreur, celle-ci purement tactique, commise juste après le premier tour donc, qui a consisté à ne pas appeler franchement à voter pour Macron afin de faire barrage à Marine Le Pen.
Sur le fond j'étais d'accord avec lui, car je suis capable de savoir pour qui ne pas voter et je n'ai pas besoin qu'on me prenne par la main pour prendre ce genre de décision, cependant beaucoup de gens avaient apparemment besoin qu'on le leur dise en paroles et pas seulement en pensées, ils s'attendaient par conséquent à ce que Mélenchon leur dise « votez pour Macron pour que Le Pen fasse le score le plus bas possible ! »
En fait cela ne mangeait pas de pain que Mélenchon se positionne de cette façon, il aurait pu ajouter « votez Macron mais ne soyez pas dupes, il y a les législatives et là il faudra voter non pas par défaut mais pour ce à quoi vous croyez », et tout le monde aurait compris que Macron serait élu par une minorité de français pour contrer Le Pen parce qu'il n'y avait pas d'autre choix possible, mais qu'avec les législatives il y avait la possibilité de se rattraper
Au lieu de cela Mélenchon s'est enfermé tout seul, comme un grand, dans une attitude intenable que tous ses adversaires, y compris bien entendu Bernard Cazeneuve, se sont fait un plaisir de démolir sur le mode « ne pas appeler à voter Macron serait une "impardonnable faute morale" ».
La faute morale n'était évidemment pas de ne pas appeler à voter Macron, c'était de qualifier Cazeneuve d'assassin, ce à quoi Cazeneuve a largement contribué, peut-être à l'insu de son plein gré !
Ainsi nous assistons à une passe d'armes entre Mélenchon et Cazeneuve concernant des propos tenus par le premier à l'encontre du second :
- Jean-Luc Mélenchon [...] avait qualifié Bernard Cazeneuve de « gars qui s’est occupé de l’assassinat de Rémi Fraisse », militant écologiste tué par une grenade lancée par un gendarme lors d’une manifestation contre le projet de barrage à Sivens (Tarn), en 2014.
Quoi qu'il en soit Mélenchon a dérapé et il aurait mieux fait de se taire ou de tourner l'affaire autrement, ce dont il était capable étant donné ses talents d'orateur et sa maîtrise de la langue française.
Cela a été sa seconde erreur commise après le premier tour de la Présidentielle, et il s'agit d'ailleurs plus d'une faute que d'une erreur, mais ne chipotons pas sur les mots.
Cette erreur fut d'après moi le résultat, plus ou moins indirect, d'une première erreur, celle-ci purement tactique, commise juste après le premier tour donc, qui a consisté à ne pas appeler franchement à voter pour Macron afin de faire barrage à Marine Le Pen.
Sur le fond j'étais d'accord avec lui, car je suis capable de savoir pour qui ne pas voter et je n'ai pas besoin qu'on me prenne par la main pour prendre ce genre de décision, cependant beaucoup de gens avaient apparemment besoin qu'on le leur dise en paroles et pas seulement en pensées, ils s'attendaient par conséquent à ce que Mélenchon leur dise « votez pour Macron pour que Le Pen fasse le score le plus bas possible ! »
En fait cela ne mangeait pas de pain que Mélenchon se positionne de cette façon, il aurait pu ajouter « votez Macron mais ne soyez pas dupes, il y a les législatives et là il faudra voter non pas par défaut mais pour ce à quoi vous croyez », et tout le monde aurait compris que Macron serait élu par une minorité de français pour contrer Le Pen parce qu'il n'y avait pas d'autre choix possible, mais qu'avec les législatives il y avait la possibilité de se rattraper
Au lieu de cela Mélenchon s'est enfermé tout seul, comme un grand, dans une attitude intenable que tous ses adversaires, y compris bien entendu Bernard Cazeneuve, se sont fait un plaisir de démolir sur le mode « ne pas appeler à voter Macron serait une "impardonnable faute morale" ».
La faute morale n'était évidemment pas de ne pas appeler à voter Macron, c'était de qualifier Cazeneuve d'assassin, ce à quoi Cazeneuve a largement contribué, peut-être à l'insu de son plein gré !
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