jeudi 21 juin 2018

Antisémitisme chez Anthony Watts...

C'est tellement gros que ça passe comme une lettre à la poste.

Anthony Watts publie sur son site un billet d'un certain Grégoire Canlorbe, un jeune homme bien propre sur lui qui a la particularité d'être le vice-président du Parti National-Libéral français, dont le président n'est nul autre que Henry de Lesquen, un bon ami de Jean-Marie Le Pen.

Rappelons que Lesquen fut le dirigeant de Radio Courtoisie, la radio du Front, jusqu'en 2017, et qu'il a notamment pensé être candidat à la dernière Présidentielle avec dans son programme, entre autres, le bannissement de la "musique nègre" des médias publics ; il aurait dit, selon le site StreetPress :
La musique nègre stimule les mêmes zones du cerveau que la sexualité. C’est donc une musique obscène de part en part.
Est-ce donc si étonnant que le fringant Canlorbe, en digne élève de Lesquen, se fende chez Anthony Watts d'une tirade aux accents clairement antisémites ?
[…] Macron’s conceptions lie in the lineage of the global superclass whose emissary he is. By “global superclass,” an expression we owe to Samuel Huntington, and which owes its popularity to the political commentator David Rothkopf (who took it over), one must understand a transnational network of uprooted and denationalized people, whose gestation dates back at least to the beginning of the twentieth century and whose constitution accelerated with the fall of the Soviet bloc. Among its members, the global superclass includes as much financiers, and the leaders of various international institutions, as executives and business leaders, writers, university professors, NGO bosses, or movie stars. More or less informally, cosmopolitanism constitutes the ideology par excellence of the global superclass, but it is far from exhausting the gist of its worldview: climate activism, which we will see is in league with Neo-Malthusianism—and with what might be called Gaia’s cult—is equally well anchored among the members of the global superclass. 
[...] Les conceptions de Macron se situent dans la lignée de la superclasse globale dont il est l'émissaire. Par «superclasse mondiale», expression que nous devons à Samuel Huntington, et qui doit sa popularité au commentateur politique David Rothkopf (qui l'a repris), il faut comprendre un réseau transnational de personnes déracinées et dénationalisées, dont la gestation remonte au moins au début du XXe siècle et dont la constitution s'est accélérée avec la chute du bloc soviétique. Parmi ses membres, la superclasse mondiale comprend des financiers, des dirigeants de diverses institutions internationales, en tant que cadres et chefs d'entreprise, écrivains, professeurs d'université, chefs d'ONG ou stars de cinéma. Plus ou moins informellement, le cosmopolitisme constitue l'idéologie par excellence de la superclasse mondiale, mais il est loin d'épuiser l'essentiel de sa vision du monde : l'activisme climatique, que nous verrons se concilier avec le néo-malthusianisme - et ce que l'on pourrait appeler Gaia culte - est également bien ancré parmi les membres de la superclasse mondiale.
Ainsi la science climatique et ses messagers se voient réduits au rôle de « superclasse mondiale », à laquelle appartiendrait donc Macron, qui fait furieusement penser à la diaspora Juive par la description qu'en fait notre zélateur du « racisme positif », ce que Lesquen appelle la « conscience des races ».

Un des commentateurs ne s'y est d'ailleurs pas trompé :
philsalmon - June 20, 2018 3:18 pm
By “global superclass,” an expression we owe to Samuel Huntington, and which owes its popularity to the political commentator David Rothkopf (who took it over), one must understand a transnational network of uprooted and denationalized people, whose gestation dates back at least to the beginning of the twentieth century and whose constitution accelerated with the fall of the Soviet bloc. Among its members, the global superclass includes as much financiers, and the leaders of various international institutions, as executives and business leaders, writers, university professors, NGO bosses, or movie stars.
Antisemitism anyone? 

Le titre du billet était Why the Right should espouse climate-realism (Pourquoi la droite devrait-elle adopter le réalisme climatique?)

Le soi-disant « réalisme » climatique si cher à Benoit Rittaud est-il donc tombé si bas ?

Evidemment je ne commenterai même pas sur le reste de l'article qui n'est rien d'autre que la déclinaison habituelle de tous les poncifs à la mode dans le petit monde des climato-irréalistes.



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