samedi 15 septembre 2018

Le lac de Nino

Jeudi 6 septembre.

Carte IGN 4251 OT - Monte d'Oro, Monte Redondo, PNR de Corse  - pli A4.

Encore une classique corse pour cette deuxième randonnée en montagne (la première balade du mardi ne comptant pas comme une randonnée mais comme une simple promenade au bord de la mer) avec au programme le lac de Nino, situé pas très loin de notre base-vie d'Evisa (le parking de départ est à une vingtaine de kilomètres environ à tout casser)

Le cheminement ne présente pas vraiment de difficultés, il faut cependant demeurer attentif au balisage composé de marques (jaunes ou oranges, je ne sais plus trop mais peu importe) sur les arbres principalement mais aussi sur les rochers, parfois avec pléthore de cairns à ne plus savoir qu'en faire et vous invitant en fait à passer là où vous en avez le plus envie ; mais dans l'ensemble pas de risque de se retrouver « à l'ouest » ou au fond d'un précipice, le seul souci de ce balisage surabondant devant se trouver par temps de brouillard, mais vous n'avez pas envie d'aller au lac de Nino par temps de brouillard, n'est-ce pas ?

Itinéraire du lac de Nino vu depuis le satellite.
Là encore, mon GPS ne sait pas partir du bon endroit, mais on commence à être habitué…

Données GPS avec altitude, distance et température.
Données GPS avec altitude, durée et vitesse.

Cette fois-ci, contrairement aux gorges de la Spelunca, j'ai préféré garder mon GPS allumé pour le retour, après tout j'avais suffisamment de piles en stock et ne dédaignais pas de les changer à l'hôtel quand le témoin était arrivé à mi-course (je rappelle le gros défaut du GPS Backtrack D-Tour de Bushnell : le témoin de chargement des piles s'arrête à mi-parcours, ce qui fait qu'à partir de ce moment vous ne savez jamais exactement quand les piles vont vous lâcher…)

Cette randonnée n'est pas très difficile sur le plan sportif, même si la montée est rude sur la fin et le cheminement parfois compliqué pour les personnes ayant quelques problèmes avec la verticalité…

Voyons tout cela en images.

Le parking au départ de la balade ; en face (derrière le photographe en fait) se trouve un parcours « aventure », qualifié parfois d'accro-branches, dans lequel vous pourrez certainement vous éclater dans les immenses pins laricio.
Au début le sentier est plutôt sympathique (le calme avant la tempête ?)
Pendant une heure environ vous vous frayez un chemin dans la forêt.
Parfois vous tombez sur d'étranges constructions pas vraiment nécessaires pour vous orienter efficacement, mais l'art n'est-il pas avant tout l'expression de l'inutilité?
Rochers et végétation se mélangent, mais peu à peu les premiers vont prendre le dessus.
Qu'est-ce que je disais déjà ?

Certains pins ressemblent à des parasols, mais ce ne sont pas des pins parasols.
C'est à partir de cette bergerie (en très bon état) que les choses sérieuses commencent, fini de rigoler !
Je l'avais bien dit, mais la vue est magnifique !
Eh oui, le sentier monte bien dans cette rivière de cailloux.
De l'autre côté de la vallée, le massif du Monte Cinto, point culminant de la Corse à 2706m.
Un peu plus à l'ouest, le massif de Paglia Orba, du haut de ses 2525m.
Une plaque en mémoire d'un certain Marc Daliphard qui s'est tué ici en dévissant sur les pentes neigeuses.

Peu avant d'arriver au col qui surplombe le lac de Nino un passage un peu technique nécessite de « mettre les mains ».
Certains trouvent les prises, d'autres les cherchent.
Panoramique depuis le col de Bocca a Stazzona (1760m) ; de gauche à droite le Capu a u Tozzu (2007m) tout près, au fond le Paglia Orba (2525m) et enfin  le Monte Cinto (2706m) masqué par les nuages.
Et enfin le lac de Nino (1743m) où nous n'avons pas jugé utile de descendre, étant bien plus beau vu de loin avec les montagnes en arrière-plan (le Lombarduccio qui surplombe le lac de Melo et la vallée de la Restonica où nous irons le lundi d'après)
Si ce n'est pas de la montagne à vaches ça y ressemble...mais elles ne sont pas montées là par le même chemin que nous.

*****

Dois-je faire un aveu ?

Je n'ai pas trouvé les lacs de Corse si beau que cela, nous avons dans les Pyrénées des lacs et étangs de montagne bien plus impressionnants, mais je suis certainement un peu chauvin sur les bords (du lac) ;  cela dit ce qui fait le charme des lacs corses c'est surtout ce qu'il y a autour et les sentiers pour y arriver, et j'ai trouvé quelques ressemblances avec les lacs des Pyrénées orientales, du côté du pic Carlit par exemple.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire