vendredi 23 octobre 2020

2020 pourrait terminer à la première place

 Le site Carbon Brief prend les paris avec State of the climate: 2020 on course to be warmest year on record, l'année 2020 est en passe, avec de fortes probabilités, de finir sur la plus haute marche du podium des températures depuis que des relevés crédibles existent ; voici ce qui pourrait être le graphique jusqu'à fin 2020 :

Températures annuelles moyennes à la surface du globe provenant du GISTEMP de la NASA, du GlobalTemp de la NOAA, du Hadley/UEA HadCRUT4, du Berkeley Earth, du Cowtan and Way et du Copernicus/ECMWF (lignes), ainsi que les températures de 2020 à ce jour (janvier-septembre, points colorés). Anomalies relevées par rapport à une base de référence 1981-2010. Graphique par Carbon Brief utilisant Highcharts.

Les symboles à droite au-dessus de l'année 2020 montrent les estimations ; on voit que celles-ci sont très proches de 2016, l'année record, alors que cette dernière était une année exceptionnelle avec un très fort événement El Niño quand 2020 se terminera avec une La Niña ; c'est d'ailleurs celle-ci qui risque de coûter à 2020 sa première place si elle s'avère un peu trop forte comme l'explique Carbon Brief :

However, with three months remaining, there is still some uncertainty. There is a chance that a growing La Niña in the tropical Pacific may drive cooler temperatures leading to a second-place finish – at least in some of the global temperature records produced by different groups of researchers around the world.
Toutefois, à trois mois de la fin de la période, il subsiste une certaine incertitude. Il est possible que La Niña, qui se développe dans le Pacifique tropical, entraîne un refroidissement des températures, ce qui lui vaudrait la deuxième place - du moins dans certains des relevés de température mondiale produits par différents groupes de chercheurs dans le monde.

Sur le graphique suivant on voit que 2016 avait gagné sa première place essentiellement en début d'année :

Températures cumulées pour chaque mois de 2012 à 2020 selon le programme GISTEMP de la NASA. Anomalies relevées par rapport à une base de référence de 1981 à 2010. Graphique par Carbon Brief utilisant Highcharts.

 L'année 2020 est donc tout à fait capable de coiffer 2016 sur le poteau, mais la lutte finale sera serrée.

En Europe Météo France nous prévoit un hiver doux avec des températures un peu plus élevées que la normale sur une grande partie est :
Les températures devraient être plus douces que la normale sur une grande partie de l’Europe, seul l’ouest du continent, sous l’influence d’un flux anticyclonique souvent de composante nord qui devrait connaître des températures proches des normales.
Prévisions pour le trimestre à venir.


J'en connais un qui risque d'avoir une grande déception s'il comptait chausser ses skis à Noël :
1252. Hug | 16/10/2020 @ 21:24

Chaque année, la coupe du monde de ski alpin commence par une première épreuve précoce en octobre sur le glacier du rettenbach en autriche à 3000m d’altitude. Cette année le village de Sölden à 1400m au pied du glacier est déjà en mode hiver:
https://www.ledauphine.com/skichrono/2020/10/16/il-a-neige-sur-solden
Eh oh Jouz, Bréon, Nhulot et Cie, que se passe-t-il ?
Peut-être finira-t-il un jour par comprendre la différence entre la météo et le climat, mais j'en doute.

Cela dit il y aura peut-être à Noël d'importantes chutes de neige, monsieur Hug a encore un petit espoir, par contre il n'y a rien à espérer concernant son cas à lui.

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