Trump malade du Covid-19, mais où est donc passée l'hydroxychloroquine ?

 Tout le monde sait (sauf ceux qui ont fait un long séjour dans une caverne sans aucun moyen de communication) que Trump a vanté à plusieurs reprises les mérites de l'hydroxychloroquine, il a assuré d'ailleurs en prendre à titre préventif ; ainsi en mai dernier dans Trump claironne qu’il prend de la chloroquine, au mépris des recommandations sanitaires on apprenait qu'

il prend « un comprimé par jour » depuis « une semaine et demie ».

Je ne sais pas s'il a continué son traitement raoultien jusqu'à récemment, en tout cas cela ne l'a pas empêché d'être infecté et même d'être hospitalisé pour une « fatigue » due aux effets du Covid-19.

Et tout le monde sait (sauf ceux qui vous-m'avez-compris) que le professeur à barbe blanche de la Canebière préconise de prendre sa potion magique le plus tôt possible dès que les premiers symptômes apparaissent ; une pétition signée par un grand nombre de personnes, lancée par le grand (par la taille) professeur (encore un) Philippe Douste-Blazy, le recommande tout spécialement :

Actuellement, le traitement n’est administré qu’aux patients hospitalisés alors que le professeur Didier Raoult recommande de le prendre dès les premiers symptômes. La pétition recueille à l’heure actuelle plus de 300 000 signatures.

Actuellement ce sont près de 581 000 personnes qui ont signé cette pétition, preuve qu'il est extrêmement urgent d'administrer la tisane à base d'hydroxychloroquine le plus tôt possible, hein !

 

Ne perdons plus de temps, rattrapons-le !

Mais alors, mais alors, mais alors, pourquoi, pourquoi, pourquoi Donald Trump ne suit-il pas ces recommandations de simple bon sens ? N'a-t-il pas le pouvoir d'obliger ses médecins à suivre la voie céleste tracée par les professeurs patentés Douste, Raoult, Parola, Péronne et Jean Passeydémeyeur ? 

Dans Positif au Covid-19, Donald Trump est hospitalisé «pour quelques jours» nous apprenons que le phare de la civilisation des casinos et des golfs en déconfiture se fait prescrire un tout autre traitement :

Donald Trump a reçu une dose d['un] cocktail expérimental d'anticorps de synthèse développé par la société Regeneron et qui a donné des résultats préliminaires encourageants dans des essais cliniques sur un petit nombre de patients. Il a reçu la plus forte dose, soit 8 grammes.

Mais ce n'est pas tout, après lui avoir administré ce « cocktail » c'est...du remdesivir qu'on lui aurait donné ! 

On sait que l'équipe médicale de l'hôpital militaire a administré au président de l'antiviral remdesivir. Il n'a pas besoin "d'un supplément d'oxygène", a spécifié la direction de l'établissement. Avant son admission, une dose d'un cocktail expérimental d'anticorps de synthèse lui avait été injectée. Des experts ont aussitôt souligné le danger que pouvait présenter un médicament certes prometteur mais encore très peu testé.

Ainsi on a donné au président de la première puissance du monde un médicament dangereux et « encore très peu testé » ; on imagine sans peine ce que les médecins qui prennent soin de Trump doivent penser du traitement magique placé sous les auspices de Notre-Dame-de-la-Garde !

Certains d'entre vous peuvent penser que je souhaite personnellement le pire pour le clown de la Maison Blanche, il n'en est rien, toutes mes pensées vont vers lui et j'espère de tout mon cœur qu'il s'en sortira...vivant.

Par contre un petit séjour de deux ou trois mois à l'hôpital en réanimation afin de le remercier d'avoir tant pris soin de ses compatriotes et avoir fait preuve envers eux de tant d'empathie, à mon avis ce ne serait que justice, après tout il me semble qu'il l'a bien mérité et qu'il doit être capable d'accepter les conséquences de ses actes irréfléchis.

Cependant sa maladie, si elle devait vraiment s'aggraver au point de perturber les élections, serait une action de plus de sa part pour créer le chaos qu'il a su jusqu'à présent très bien organiser. Mais les élections, c'est une autre histoire dont les rebondissements n'ont pas fini de nous surprendre.