mercredi 30 octobre 2019

Climactualités - octobre 2019


ENSO

Le 30/10/2019 : climate.gov/enso

The El Niño of 2019 is over, and neutral conditions have returned to the tropical Pacific. Trade winds did relax in mid-September, allowing a deep wave of warm water to spread eastward beneath the surface. Still, of the three possible outcomes—El Niño, La Niña, or neutral—forecasters give neutral the highest odds (85% chance) of lasting through fall. 
L'El Niño de 2019 est terminé et les conditions neutres sont de retour dans le Pacifique tropical. Les alizés se sont calmés à la mi-septembre, permettant à une profonde vague d'eau chaude de s'étendre vers l'est sous la surface. Néanmoins, parmi les trois résultats possibles - El Niño, La Niña ou neutre -, les prévisionnistes donnent la probabilité la plus élevée (85 %) à une situation neutre tout au long de l'automne.

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GISS L-OTI anomalies de températures vs 1881-1910

Le 30/10/2019 : data.giss.nasa.gov

Anomalies de températures pour le mois de septembre 2019 par rapport à la période de référence 1881-1910.
Rappel des périodes précédentes (à partir de 2016, année la plus chaude) :
  • août 2019 : 1.11 
  • année 2018 : 1.08 
  • année 2017 : 1.17 
  • année 2016 : 1.26

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    Coral Reef Watch

    Le 30/10/2019 : coralreefwatch.noaa.gov

    NOAA Coral Reef Watch's most recent Four-Month Coral Bleaching Heat Stress Outlook is below. This figure shows the distribution of the lowest heat stress levels predicted by at least 60% of the model ensemble members. In other words, there is a 60% chance that the displayed heat stress levels will occur.

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    Climate Prediction Center

    Le 30/10/2019 : cpc.ncep.noaa.gov



    Prévisions de tempêtes tropicales.

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    Polar Science Center

    Le 30/10/2019 : psc.apl.uw.edu

    The year 2018 finished out with an annually averaged sea ice volume that was the 5th lowest on record with 13,860 km 3 , with a 1,000 km3 gain over the record year of 2017. While 2018 started relatively low, relatively little melt during the summer and rapid growth in the fall (Fig 8) brought the ice volume in the same area as recent low years (2011,2012,2016, 2017).
    L'année 2018 s'est terminée avec un volume moyen annuel de glace de mer qui était le 5e plus bas jamais enregistré avec 13 860 km 3, avec un gain de 1 000 km3 par rapport à l'année record 2017. Bien que 2018 ait commencé à être relativement faible, la fonte a été relativement faible durant l'été et la croissance rapide à l'automne (figure 8) a fait en sorte que le volume de glace se situe dans la même région que les années faibles récentes (2011, 2012, 2016, 2017).
    Average Arctic sea ice volume in September 2019 was 4,200 km3. This value is 300 km3 above the record the value for 2012 and 300 km3 below the previous second lowest value in 2011. Monthly ice volume was 70% below the maximum in 1979 and 53% below the mean value for 1979-2018. September 2019 ice volume dropped 0.37 Sigma below the long term trend. Daily volume anomalies for September showed more normal ice loss rates compared to the rapid losses shown in June and July of 2019 (Fig 8). Ice thickness anomalies for September relative to 2011-2018 (Fig 6) continue with remnants of positive anomalies in the Central and Eastern Arctic while the Western Arctic shows mostly negative anomalies particularly in the Beaufort and Southern Chukchi Sea and along the Canadian Archipelago. Average Ice Thickness is near record territories set in the last decade. (Fig.4)
    En septembre 2019, le volume moyen de glace de mer dans l'Arctique était de 4 200 km3. Cette valeur est de 300 km3 au-dessus de la valeur record de 2012 et de 300 km3 au-dessous de l'avant-dernière valeur la plus basse en 2011. Le volume mensuel de glace était inférieur de 70 % au maximum en 1979 et de 53 % à la valeur moyenne pour 1979-2018. Le volume de glace de septembre 2019 a chuté de 0,37 Sigma sous la tendance à long terme. Les anomalies quotidiennes de volume pour septembre ont montré des taux de perte de glace plus normaux par rapport aux pertes rapides de juin et juillet 2019 (Fig 8). Les anomalies d'épaisseur de glace pour septembre par rapport à 2011-2018 (figure 6) se poursuivent avec des restes d'anomalies positives dans le centre et l'est de l'Arctique, tandis que l'ouest de l'Arctique présente surtout des anomalies négatives, particulièrement dans la mer de Beaufort et le sud de la mer des Tchouktches et dans l'archipel canadien. L'épaisseur moyenne de la glace est proche des territoires records établis au cours de la dernière décennie. (Fig.4)
    Fig.1  Arctic sea ice volume anomaly from PIOMAS updated once a month. Daily Sea Ice volume anomalies for each day are computed relative to the 1979 to 2018 average for that day of the year. Tickmarks on time axis refer to 1st day of year. The trend for the period 1979- present  is shown in blue. Shaded areas show one and two standard deviations from the trend. Error bars indicate the uncertainty of the  monthly anomaly plotted once per year.


    Fig. 2 Total Arctic sea ice volume from PIOMAS showing the volume of the mean annual cycle, and from 2011-2019. Shaded areas indicate one and two standard deviations from the mean.

    Fig.3 Monthly Sea Ice Volume from PIOMAS for April and Sep.

    Fig 8 Comparison of Daily Sea Ice Volume Anomalies relative to 1979-2018.

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    Arctic Data archive system (ADS)


    Evolution de la banquise arctique.

    Evolution de la banquise antarctique.

    Evolution globale des deux banquises arctique et antarctique.
    Historique des Climactualités (l'Arctique est mentionné en premier ; en bleu les valeurs minimales, en jaune les maximales ; la valeur entre parenthèses est la variation avec l'année précédente)


    Octobre 2019 : 7,06 + 17,21 = 24,28 (+0,01)
    Septembre 2019 : 4,31 + 18,35 = 22,66 (-0,03)
    Août 2019 : 4,34 + 17,89 = 22,23 (-0,27)
    Juillet 2019 : 6,08 + 16,39 = 22,46 (-0,65)
    Juin 2019 : 9,09 + 13,68 = 22,77 (-1,01)
    Mai 2019 : 10,88 + 10,18 = 21,06 (-0,61)
    Avril 2019 : 12,56 + 6,66 = 19,22 (+1,07)
    Mars 2019 : 13,73 + 3,83 = 17,56 (+0,19)
    Février 2019 : 14,02 + 2,44 = 16,46 (+0,47)

    Janvier 2019 : 13,48 + 3,01 = 16,49 (+0,35)
    Décembre 2018 : 11,85 + 6,07 = 17,92 (-0,97)
    Novembre 2018 : 10,54 + 13,26 = 23,8 (+0,48)
    Octobre 2018 : 7,18 + 17,09 = 24,27 (-0,82)
    Septembre 2018 : 4,68 + 18,01 = 22,69
    Août 2018 : 4,8 + 17,7 = 22,5
    Juillet 2018 : 6.67 + 16.44 = 23.11
    Juin 2018 : 9.19 + 14.59 = 23.78
    Mai 2018 : 11.02 + 10.65 = 21.67
    Avril 2018 : 12.82 + 6.33 = 18.15
    Mars 2018 : 13.87 + 3.50 = 17.37
    Février 2018 : 13.68 + 2.31 = 15.99
    Janvier 2018 : 12.68 + 3.46 = 16.14
    Décembre 2017 : 11.76 + 7.13 = 18.89
    Novembre 2017 : 10.07 + 13.25 = 23.32
    Octobre 2017 : 7.82 + 17.27 = 25.09
    Septembre 2017 : pas de stats

    Moyenne des années 1980 à la même date : 9,71 + 17,51 = 27,21


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    Rions un peu avec Susan Crockford

    La scène se passe il y a une dizaine d'années, Susan Crockford est chez elle, confortablement installée sur son divan, elle sirote son Whisky Coca tout en regardant Fox News quand on sonne à la porte. Elle se lève, va ouvrir et se trouve nez à nez avec un grand monsieur d'une cinquantaine d'années, vêtu d'un complet-veston noir anthracite, les cheveux coupés courts façon GI, des grosses lunettes de soleil barrant son visage.

    « Madame Crockford je présume ?
      — Euh oui, c'est moi, c'est écrit sur ma boite aux lettres, vous êtes passé juste devant ! Dites-donc, vous n'êtes pas venu pour me tuer comme Schwarzenegger dans Terminator, hein ?
      — Euh...non non, je ne suis pas venu pour ça, bien au contraire, je ne vous veux que du bien !
      — Mais alors, vous êtes là pour me violer !
      — Euh...non non, là non plus, ce n'est pas ce que je voulais dire !
      — Ah bon (avec un air dépité)
      — Non, je veux simplement vous faire une proposition très honnête, avec des retombées financières intéressantes pour vous.
      — Ne me dites pas que vous allez me prostituer !
      — Euh...non non, il ne s'agit pas de cela, quoique, euh, je voulais dire que votre intégrité physique sera respectée, personne ne vous touchera.
      — Ah bon (avec un air dépité)
      — Permettez-moi d'abord de me présenter, je m'appelle monsieur Smith, en fait ce n'est pas mon véritable nom mais appelez-moi comme cela, tout le monde m'appelle ainsi.
      — Bien le bonjour monsieur Smith, maintenant que je suis rassurée pouvez-vous m'en dire plus sur votre proposition, euh, honnête ?
      — Eh bien voilà, je représente les intérêts du Heartland Institute, un organisme charitable destiné à faire le bonheur de l'Am..., de l'humanité, et nous vous avons sélectionnée car nous croyons fortement à votre potentiel qui nous parait immense.
      — Ah bon ?
      — Oui nous savons que cela fait 25 ans que vous disséquez des animalcules dans votre laboratoire et que vous avez acquis une certaine expertise dans la race mol..., euh canine, et nous avons lu un de vos rapports de 2004 dans lequel vous évoquiez les ours polaires…
      — Oui je vous arrête tout de suite, dans cette étude j'évoquais l'origine des ours polaires, mais aussi des chiens, mon sujet de prédilection, ainsi que d'autres animaux comme les moutons, et je parlais également du bipédisme humain qui m'a toujours fascinée !
      — Oui, mais vous évoquiez quand même les ours polaires…
      — Oui oui, mais j'étudiais leurs origines à partir de leurs os, autrement j'y connais rien en ours polaires, je n'ai jamais mis les pieds dans leur territoire et je ne suis pas près d'y aller, il fait trop froid et je suis une grande frileuse, hi hi hi !
      — Ecoutez, si nous vous disons que nous sommes prêts à mettre les moyens qu'il faut pour vous donner de la substance, nous avons quelques membres de notre institut qui sont allés là-bas et qui ont vu des ours polaires comme je vous vois, nous pouvons leur demander de vous donner de la matière à inspiration, ils peuvent même écrire à votre place si vous le souhaitez.
      — Si je comprends bien vous voulez vous servir de mon nom et de mon expérience avec les chiens pour publier une étude sur les ours polaires, c'est cela ?
      — Exactement !
      — Mais ce n'est pas très honnête tout ça…
      — Madame Crockford, Susan, vous permettez que je vous appelle Susan, vous êtes une patriote, une vraie patriote, n'est-ce pas ?
      — Euh, nous sommes au Canada ici, pas chez vous…
      — Peu importe, vous êtes une véritable patriote canadienne et c'est cela qui nous importe, nous sommes de la même famille vous et moi !
      — Vu sous cet angle, effectivement…
      — Effectivement !
      — Mais que voulez-vous au fait que je publie concernant ces braves bêtes qui sont, je le signale au passage, en danger d'extinction à cause du réch…
      — Malheureuse ! Tout ce qu'on vous a dit à ce sujet c'est que des mensonges, les ours polaires se portent bien, leur population a grandement augmenté ces dernières années !
      — Oui mais c'est grâce aux mesures prises pour limiter la chasse, et les effets du réch…
      — Oui bien sûr, mais ce ne sont que des détails, l'important c'est qu'ils se portent bien aujourd'hui, leur nombre ne cesse d'augmenter, c'est bien ça qui compte non ?
      — Euh oui, peut-être, mais…
      — Bien évidemment vous serez rémunérée pour votre travail et aurez des avantages en nature à côté comme par exemple des séjours tous frais payés par le Heartland sur les plages de Floride afin de vous faciliter le travail et que votre imagination soit plus féconde !
      — Vous auriez dû commencer par là tout de suite !
      — Que diriez-vous d'une somme fixe de 750 dollars US chaque mois le temps de rédiger votre papier ? 
      — Pas mal, pas mal, cela mettra un peu de beurre dans mes épinards, ça plus les avantages divers que vous me promettez…
      — Et qui passeront totalement inaperçus puisque c'est le Heartland qui paira directement et les dépenses seront enfouies dans la comptabilité, nous avons d'excellents comptables, croyez-moi, ils cacheraient les dépenses annuelles de la Nasa dans les frais administratifs d'une épicerie du fin fond du Minnesota !
      — Ah ça me va tout ça, mais quand même, je vais mettre ma réputation en jeu sur ce coup-là, il y a de véritables spécialistes des ours polaires qui vont, eux, sur le terrain, alors que je ne mets jamais le nez au-dehors de mon laboratoire où on me livre mes spécimens…
      — Ne vous en faites pas, vous avez le Heartland Institute et toutes les organisations associées derrière vous pour vous soutenir.
      — Me voilà rassurée (en pensant quand même qu'elle aurait préférée être violée par ce monsieur Smith, mais bon)
      — Donc nous sommes d'accord, vous recevrez un contrat qui restera secret, nos donateurs n'aimant pas trop qu'on parle d'eux, ce sont des personnes très timides qui n'étalent pas leurs richesses à tout va, enfin un peu, mais juste ce qu'il faut !
      — Eh bien j'attendrais ce contrat avec impatience, merci d'être passé me voir, maintenant je vais retourner voir mon émission préférée, ça parle d'un certain Donald Trump…
      — Oui nous connaissons, nous avons des projets pour lui, faites-moi confiance, il va vous étonner. Au revoir Susan, on se reverra certainement à la cafétéria.
      — Au revoir monsieur Smith, à très bientôt ! »

    *****



    Quelques éléments pour mieux comprendre la conversation :



    Susan Crockford a reçu 750 dollars par mois du Heartland Institute pendant « un certain temps » :
    In 2012, a confidential document leak, dubbed Denialgate, revealed that Crockford had also been receiving payments of $750 per month from the notorious climate change denial think tank, the Heartland Institute, to work on their NIPCC (Nongovernmental International Panel on Climate Change) project. Crockford has also spoken at the Heartland Institute's International Conference on Climate Change (ICCC). Crockford refused to discuss the payments when contacted by a University of Victoria student newspaper. [5], [35]
    L'étude a toujours le statut not peer-reviewed !

    Susan Crockford se décrit elle-même sur son site Polar Bear Science : « I am a different kind of polar bear expert than those that study bears in the field but having a different background means I know things they do not and this makes my contribution valuable and valid. » (Je suis un expert en ours polaires différent de ceux qui étudient les ours polaires sur le terrain, mais avec des antécédents différents, je sais des choses qu'ils ne savent pas, ce qui rend ma contribution précieuse et valable.)

    Le blog de Susan Crockford Polar Bear Science a débuté en 2012. Auparavant elle avait créé en 2011 le blog mort-né wolftowoof (ce qui signifie du loup à l'aboiement…)

    Un ours polaire étudié par Susan Crockford juste avant qu'il ne périsse suite à quelques mauvais traitements.


    5 commentaires:

    1. A
      Bonjour

      J'ai cherché des informations sur l'évolution du nombre d'ours polaires. Comme souvent, le sujet n'est pas simple !!!

      1) Les données , même scientifiques sont parcellaires.
      2) La presse titre tout et son contraire. Augmentation (a) ou diminution (b) "le monde" versus "science et avenir".
      3) La pollution a son mot à dire.
      4) Chasse : 1973
      5) Science : lectures
      6) Déclin dans les années à venir.
      7) Argent

      1) DONNEES

      Une carte synthétise bien les connaissances. On voit que les données sont limitées.
      En gros,sur la moitié du territoire, les données sont déficientes.
      https://www.leprogres.fr/france-monde/2012/04/21/l-ours-blanc-trop-lent-pour-survivre
      Voir la carte

      http://www.wwf.ca/fr/conservation/arctique/faune_arctique/ours_polaire/

      2) LA PRESSE

      https://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/depuis-les-annees-2000-les-ours-blancs-broient-du-noir

      "Les images que je faisais il y a 25 ans, avec des gros ours, très costauds, très gras en octobre-novembre sur la côte est de la baie d'Hudson, je n'en vois plus. On voit bien qu'ils sont beaucoup plus réduits, ont moins de réserves… la glace de mer est indispensable dans la vie des ours polaires pour aller chercher sa nourriture, pour aller chercher le phoque. Sans glace, il ne peut pas manger.
      A cela s'ajoute une autre menace que souligne ce sujet : c'est la chasse. Un ours polaire se monnaie 20 000 euros. A l'époque, 800 ours étaient tués, surtout au Canada "

      2 a) AUGMENTATION
      https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/grands-mammiferes/l-ours-polaire-pas-l-espece-la-plus-menacee-de-l-arctique_132624

      Ainsi, les populations ne font pas face aux mêmes menaces et ne courent pas les mêmes risques face aux changements. A la fin de années 70, ils étaient entre 7000 et 8000 individus. Dans les années 50, les Russes ont commencé à les préserver et en 1976, l'espèce était intégralement protégée même si certaines populations autochtones peuvent encore légalement la chasser. En 2017, on comptait environ 26.000 ours polaires selon les chiffres officiels. Donc la population a augmenté et il est donc faux de dire qu'elle a globalement baissé. Par contre, dans certaines zones comme au nord de l'Alaska, elle a effectivement sûrement déclinée.
      https://www.ledevoir.com/politique/canada/542119/trop-nombreux-les-ours
      https://www.brut.media/fr/international/voici-la-veritable-situation-des-ours-blancs-dans-le-monde-b4a43a3f-1879-4f93-8ab8-59f6ab3512f1

      2 b) DIMINUTION
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/06/18/non-le-nombre-d-ours-polaires-n-est-pas-en-augmentation_5478083_4355770.html

      Titre : "Non, le nombre d’ours polaires n’est pas en augmentation"
      Ce que dit la rumeur :
      « La population mondiale d’ours polaires est plus importante qu’on ne le pensait, elle est même en augmentation. » Ce postulat à rebours du consensus scientifique est régulièrement partagé sur des sites connus pour leurs positions climatosceptiques, qui utilisent la supposée bonne santé des ours polaires pour remettre en cause le réchauffement climatique."
      "Pour eux, ce discours participe d’une stratégie courante chez les climatosceptiques :
      « En niant l’impact du réchauffement climatique sur les ours polaires, ces blogueurs tentent de semer le trouble sur d’autres conséquences (pourtant établies) du réchauffement. »"
      "Sept sous-groupes sont désignés comme « stables » par l’ONG, un est « en déclin ». C’est le groupe du Southern Beaufort Sea, en Alaska, région où une chute de 40 % a été enregistrée entre 2004 et 2010. "

      https://www.leprogres.fr/france-monde/2012/04/21/l-ours-blanc-trop-lent-pour-survivre
      https://www.nationalgeographic.fr/environnement/le-changement-climatique-est-bien-responsable-de-lagonie-des-ours-polaires
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/18/97001-20141118FILWWW00293-fort-declin-des-ours-polaires-en-arctique.php


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    2. B
      3) POLLUTION
      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-polluants-chimiques-une-autre-menace-pour-les-ours-polaires_109496
      "Les ours polaires ne connaissent décidément aucun répit: les grands carnivores de l'Arctique, déjà menacés par le réchauffement du climat, subissent aussi les assauts de polluants chimiques."
      Selon une étude parue jeudi, ces polluants représentent un risque pour leur santé 100 fois supérieur à la limite considérée comme acceptable pour les ours adultes, et mille fois pour les petits.

      4) LA CHASSE !! 27000 tués
      L'interdiction de la chasse en 1973 beaucoup changé la donne.

      https://www.ourspolaire.org/l-ours-polaire/tout-sur-lours-polaire/populations/

      "L’ours polaire fut longtemps chassé par les trappeurs à l’aide d’un piège armé d’un fusil à déclenchement automatique. Ces installations extrêmement destructrices ont permis en une centaine d’années l’abattage de plus de 27 000 ours polaires en mer de Barents, un trappeur ayant à son actif le triste record de plus de 700 bêtes tuées.
      Efficacement protégée par le gouvernement norvégien, la population d’ours polaires s’est bien reconstituée. Toute chasse fut prohibée à partir de 1973. "

      5) SCIENCE

      Pour avoir une vision plus scientifique de l'évolution des ours polaires, on peut consulter les liens suivants :
      http://publications.gc.ca/collections/collection_2008/ec/CW69-14-351-2008F.pdf

      "Les déclins sont partiellement attribuables aux changements climatiques dans l’ouest de la baie d’Hudson et le sud de la mer de Beaufort, mais principalement causés par l’exploitation non durable dans le bassin Kane et la baie de Baffin. "

      http://pbsg.npolar.no/en/status/status-table.html
      Une tableau qui résume les valeurs sur :
      http://pbsg.npolar.no/export/sites/pbsg/en/docs/2019-PBSG-StatusTable.pdf
      https://www.ourspolaire.org/l-ours-polaire/tout-sur-lours-polaire/populations/
      "La population totale a été estimée en 2006 entre 20 000 et 22 000 individus. Si ce nombre semble relativement stable – le dernier recensement donnait une évaluation semblable en 1999 – il cache bien des disparités."

      6 ) DECLIN dans les années à venir.
      Les scientifiques prédisent une diminution d'environ un tiers de la population.

      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/declin-de-pres-d-un-tiers-du-nombre-d-ours-polaires-des-2050_17207
      https://www.actu-environnement.com/ae/news/ours-polaires-population-declin-tiers-2050-25753.php4

      7) ARGENT
      L'argent s'invite dans le débat.
      https://www.coca-colacompany.com/our-company/coke-raises-over-2-million-to-save-polar-bears

      Traduit avec www.DeepL.com/Translator
      "Les efforts de Coca-Cola pour créer un refuge sûr pour les ours polaires dans l'Extrême-Arctique ont fait fondre les poches des environnementalistes partout en Amérique du Nord, générant plus de 2 millions de dollars pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). Dave Moran, porte-parole de Coca-Cola Canada, a qualifié la campagne Arctic Home de l'entreprise de la plus grande réussite jamais réalisée. "Et n'oubliez pas que ce n'est que la première année, a-t-il dit.
      L'entreprise s'est associée au WWF, le plus important organisme de conservation au monde, pour l'aider à atteindre son objectif de recueillir 10 millions de dollars pour assurer l'avenir de l'ours blanc. Les fans de l'ours polaire et de Coca-Cola ont réagi en envoyant le code du paquet par SMS, déclenchant des dons de 1 $ qui se sont rapidement élevés à 1,8 million de dollars. L'entreprise a versé 400 000 $ de plus dans le cadre de son engagement quinquennal de 2 millions de dollars pour la cause."

      Bonne lecture
      Salutations
      Saumon

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      1. Merci pour toutes ces informations additionnelles, il y a effectivement de la lecture en stock pour les longues nuits d'hiver qui arrivent !

        La problématique des ours polaires est évidemment multifactorielle, comme peut l'être celle qui concerne par exemple les incendies monstres en Californie.

        Peu importe ce qui arrivera finalement aux ours polaires, peut-être seront-ils capables de s'adapter, peut-être pas, et personne à mon avis ne peut dire avec certitude si leur population va augmenter ou diminuer, ce qui par contre parait assez clair c'est que le réchauffement climatique et la réduction de la banquise qui en découle vont forcément avoir des conséquences sur eux, cela ne fera que préfigurer ce qui nous arrivera également, serons-nous capables de nous adapter et dans quelles conditions…?

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    3. Coca Cola financant la sauvegarde des Ours blancs .... Si ca c'est pas du greenwashing .....

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      1. Business is business, vous n'aviez pas compris cela ?

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