Nicolas Hulot vient donc d'annoncer en direct sur France Inter sa démission du gouvernement d'Edouard Philippe.
Nicolas Hulot est un grand naïf qui pensait (croyait) que Macron et Philippe l'avaient bombardé ministre d'Etat parce qu'ils avaient une « fibre » écologique.
Non, Macron et Philippe sont des libéraux convaincus, ce qui est antinomique de toute approche écologique de quelque nature que ce soit.
Même la décision d'abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes prise en janvier de cette année n'avait pas grand chose à voir avec des considérations écologiques, il s'agissait simplement d'une décision politique prenant en considération le fait que l'opposition à la construction de cet aéroport était telle qu'il était préférable d'arrêter les frais, surtout après avoir constaté qu'il ne serait pas si facile que prévu de se débarrasser de tous les zadistes qui occupaient le terrain.
Ainsi Nicolas Hulot garde « toute sa confiance au gouvernement » qui pourtant n'a jamais vraiment œuvré à la prise de conscience de l'urgence écologique au sens large du terme, regroupant la perte de biodiversité, le réchauffement climatique, les pesticides et l'agriculture productiviste, le nucléaire, les perturbateurs endocriniens, pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit.
Hulot critique la « politique des petits pas » que l'on pratique depuis 30 ou 40 ans (il cite ces deux périodes dans l'interview de ce matin) et il pensait donc naïvement que Macron et Philippe lui permettraient de faire de plus grands pas, voire des pas de géants, alors que comme il le reconnait lui-même ce sont les urgences à court-terme qui sont la marotte et l'obsession des gens au pouvoir ; et tous les collègues de Nicolas Hulot, tous sans exception, venant pour leur majorité de la « société civile » (et en plus ils s'en vantent) ne sont rien d'autre que des adeptes de la société de consommation et de production, de la société de la croissance à tout prix, de la société du capitalisme libéral, celui-là même qui mène le monde à sa perte.
On voit là l'incohérence du discours de quelqu'un de certainement sincère dans son action, mais qui quasiment dans la même phrase peut « apporter sa totale confiance au présent gouvernement » et dans la foulée reconnaitre que ce gouvernement-là n'a rien fait de notable en faveur de ce qui lui tient le plus à cœur.
Bien entendu au-delà des propos de façade, tels ceux du porte-parole Benjamin Grivois qui regrettait la décision de Nicolas Hulot, il ne fait guère de doute que celui-ci sera facilement remplacé, et oublié.
Nicolas Hulot est un grand naïf qui pensait (croyait) que Macron et Philippe l'avaient bombardé ministre d'Etat parce qu'ils avaient une « fibre » écologique.
Non, Macron et Philippe sont des libéraux convaincus, ce qui est antinomique de toute approche écologique de quelque nature que ce soit.
Même la décision d'abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes prise en janvier de cette année n'avait pas grand chose à voir avec des considérations écologiques, il s'agissait simplement d'une décision politique prenant en considération le fait que l'opposition à la construction de cet aéroport était telle qu'il était préférable d'arrêter les frais, surtout après avoir constaté qu'il ne serait pas si facile que prévu de se débarrasser de tous les zadistes qui occupaient le terrain.
Ainsi Nicolas Hulot garde « toute sa confiance au gouvernement » qui pourtant n'a jamais vraiment œuvré à la prise de conscience de l'urgence écologique au sens large du terme, regroupant la perte de biodiversité, le réchauffement climatique, les pesticides et l'agriculture productiviste, le nucléaire, les perturbateurs endocriniens, pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit.
Hulot critique la « politique des petits pas » que l'on pratique depuis 30 ou 40 ans (il cite ces deux périodes dans l'interview de ce matin) et il pensait donc naïvement que Macron et Philippe lui permettraient de faire de plus grands pas, voire des pas de géants, alors que comme il le reconnait lui-même ce sont les urgences à court-terme qui sont la marotte et l'obsession des gens au pouvoir ; et tous les collègues de Nicolas Hulot, tous sans exception, venant pour leur majorité de la « société civile » (et en plus ils s'en vantent) ne sont rien d'autre que des adeptes de la société de consommation et de production, de la société de la croissance à tout prix, de la société du capitalisme libéral, celui-là même qui mène le monde à sa perte.
On voit là l'incohérence du discours de quelqu'un de certainement sincère dans son action, mais qui quasiment dans la même phrase peut « apporter sa totale confiance au présent gouvernement » et dans la foulée reconnaitre que ce gouvernement-là n'a rien fait de notable en faveur de ce qui lui tient le plus à cœur.
Bien entendu au-delà des propos de façade, tels ceux du porte-parole Benjamin Grivois qui regrettait la décision de Nicolas Hulot, il ne fait guère de doute que celui-ci sera facilement remplacé, et oublié.
Je me demande néanmoins si la FNSEA et Bayer n'ont pas eu sa peau. A l'occasion du procès perdu par Monsanto aux States, Hulot avait été très violent dans sa critique de Monsanto et sa volonté d'utiliser ce procès comme levier pour faire bouger les lignes. Je me suis toujours demandé si suite a cela, il ne s'était pas fait allumer et encore marginaliser d'avantage dans ce gouvernement ou il servait de faire valoir dont les décisions quand elles semblaient aller dans son sens, étaient vite vidées d'effets ensuite !
RépondreSupprimerPersonnellement je ne pense pas que ni Bayer ni la FNSEA soient pour quelque chose dans la décision de Hulot de quitter le gouvernement, à mon humble avis il s'est simplement rendu compte qu'il ne servait à rien et que comme vous dites il n'était qu'un faire-valoir ; mieux vaut tard que jamais, cependant il aurait pu s'en apercevoir bien plus tôt...
SupprimerCertes certes, mais comme le disait je ne sais plus quel grand homme, "il faut parfois aller au fond de l'aliénation pour en sortir" ;) ! ceci étant je suis d'accord, il aurait d'un du se méfier un peu plus du tartuffe qu'est selon moi Macron, surtout dans le domaine de l'écologie quand des intérêts économiques sont en jeu, de deux, les envoyer bouler beaucoup plus rapidement... Néanmoins, je me demande quand même comment sa sortie sur le glyphosate a pu être commentée dans le nid de vipère qu'il pensait transformer ! On le saura un jour ou l'autre ! cdlt
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