Girolata

Dimanche 9 septembre.

Carte IGN 4150 OT - Porto, Calanche de Piana, PNR de Corse - pli B3.

Ce devait être une balade tranquille, « pour se reposer », ce fut au final une marche plutôt éprouvante sous un soleil de plomb qui nous a lessivés sur le chemin du retour.

Girolata est un petit village, presque un hameau pourrait-on dire, mais avec tellement de monde à la belle saison que le terme de hameau convient fort peu ; en effet, en plus des quelques restaurants situés dans le village même on trouve une demi-douzaine de paillotes situées face à l'arrivée des bateaux qui apportent leur cargaison de touristes avides de dépaysement.

Comme nous sommes venus pour marcher nous avons donc préféré prendre l'option godillots qui nous fait partir de la Bocca a Crocce (le col de la croix), juste au nord d'Osani, et nous fait longer le littoral en passant par la petite et sympathique plage de Tuara où l'on peut faire trempette en compagnie des bovins habitués des lieux (je ne parle pas de touristes mais de véritables bovins)

Le golfe de Girolata vu depuis le satellite.

Données GPS avec altitude, distance et température.

Données GPS avec altitude, durée et vitesse.

Le point de départ de la balade-randonnée, écrit en français et corse pour commencer l'apprentissage de la langue.

Premières informations sur les lieux, peu après le départ ; les bateaux sont ancrés au large de la plage de Tuara, le golfe de Girolata est caché derrière le petit cap.

Une partie de la réserve naturelle de Scandola, au-delà de Girolata.

La plage de Tuara.

Au bout de la plage de Tuara, on prend le chemin de gauche qui va longer le littoral au plus près, pour le retour on reviendra par le sentier du facteur.

On se retourne et on aperçoit d'où l'on vient, du col au pied du petit mamelon.

Toujours se retourner, la vue arrière est souvent intéressante, ici la plage de Tuara que l'on vient de passer.

Bientôt le hameau de Girolata, pour l'instant quelques bateaux nous indiquent que nous ne sommes plus très loin ; au fond Scandola.

On est tenté de piquer une tête dans ces eaux transparentes, mais la descente directe est risquée...

Enfin Girolata et son petit golfe surmonté de son fortin.

Mouillage apprécié, mais gare aux embouteillages aux heures de pointe !

Des paillotes sont opportunément plantées face à l'arrivée des touristes avides de sensations fortes (pensez donc, venir ici au bout du monde là où aucune voiture ne peut accéder, quelle aventure !)

En continuant un peu vers Galéria (6 heures de marche quand même pour y arriver…) on se retourne et on a une vue d'ensemble du trajet effectué.

Un touriste ayant manqué son bateau attend que l'assistance le prenne en charge.

Pour le retour on prend le sentier « côté terre », celui qui monte plus que l'autre et où il y a moins d'ombre...

Arrivés à un col un chemin peut nous mener vers le nord on ne sait pas trop où, mais on préfère revenir à la voiture, c'est déjà assez compliqué comme ça.

Et voilà, nous retrouvons la plage de Tuara et son sable fin.

La remontée de la plage vers le col de la croix est un petit calvaire (d'où le nom du col…?)

Cette balade fut surtout éprouvante non en raison de sa longueur ou de son dénivelé, tous deux très modestes, mais à cause du soleil qui nous tapait littéralement sur le système.