On le savait ancré dans le déni, on a la confirmation qu'il est aussi quelqu'un qui dénigre (et dans dénigrer il y a...déni !) allégrement des scientifiques bien plus qualifiés que lui :
Ainsi quelqu'un qui porte aux nues un géographe qui croyait avoir trouvé le graal avec des anticyclones polaires susceptibles d'expliquer tout et son contraire, en plus de faire le café et de passer la serpillère, se permet de parler de l'ignorance des processus météorologiques de Valérie Masson-Delmotte en la qualifiant d'incompétente, rien que ça.
Quant à Robert Vautard, dont le palmarès scientifique doit le faire crever d'envie, il est censé ne pas se grandir en co-publiant une note sur la récente canicule qui ne plait pas à monsieur Antoine, car celui-ci n'hésite pas à le traiter de manipulateur.
Alors voyons qui manipule qui.
Il parait que « 1950-2018 permet de passer la canicule de 1947 à la trappe », donc d'après monsieur Antoine Robert Vautard et ses collègues (ne pas oublier qu'il n'est pas le seul coupable, hein !) auraient délibérément choisi de faire commencer leur jeu de données en 1950 afin de ne pas prende en compte une année exceptionnellement chaude.
Vraiment ?
Alors pourquoi donc commencer en 1950 ? Eh bien c'est simple, car si l'on va voir le site ecad on s'aperçoit que les données ne sont disponibles qu'à partir...de 1950 ! En effet, la version 19, la plus récente (elle date de mars 2019), couvre la période 1950-01-01 - 2018-12-31 :
On remarquera d'ailleurs que toutes les versions débutent en 1950, c'est d'ailleurs ce qui est expressément mentionné dans l'étude parue en août 2018 et intitulée An Ensemble Version of the E‐OBS Temperature and Precipitation Data Sets dont voici un extrait du résumé :
Alors Robert Vautard est-il un manipulateur ou bien monsieur Antoine ne projette-t-il pas sur lui ses propres errements ?
Jetons un oeil sur la note de Vautard et consorts, que lit-on ?
Un tableau énigmatique nous dit qu'en fait l'indice thermique débuterait...en 1947 !
Et pour le reste des stations la date est même largement antérieure à 1950.
On remarquera aussi que les chercheurs prennent toutes leurs précautions :
Mais il est vrai que quand on traite Valérie Masson-Delmotte d'incompétente et Robert Vautard de manipulateur pourquoi s'arrêter en si bon chemin, tous les météorologues de la planète (sauf Cliff Mass et Laurent Cabrol) sont des crétins qui ne savent pas qu'en ville il fait plus chaud qu'à la campagne.
Mais ce n'est pas tout.
Mais ce n'est pas tout.
Mais ce n'est pas tout, voici un graphique commençant...en 1820 pour certaines données (pas toutes, faut pas abuser quand même) :
L'année 1947 est à peine visible, il y a un pic vert (comme le bec d'un pivert) qui pointe cette année-là, correspondant à la station allemande dont il a été question plus haut, mais à part ça cette année 1947 ne semble pas se distinguer particulièrement, seul l'index thermique français, bien présent en pointillés bleus, essaye de monter à l'assaut du sommet vert sans y parvenir, mais c'est quand même la preuve que les données françaises de 1947 figurent bien sur le graphique et n'ont pas été « oubliées » comme le prétend un apprenti manipulateur officiant sur un site de désinformation dont on me pardonnera de ne pas faire davantage de publicité !
Mais ce n'est pas tout (what did you expect?)
Cette image montre le cheminement de trois masses d'air ayant atterri sur Paris le 19 juillet en partant de différentes régions à trois altitudes bien délimitées : 1000, 2000 et 3000 mètres ; on note que la masse d'air ayant rasé le sol de la capitale le 19 juillet provenait d'Algérie, à une altitude de 3000 mètres ! Les deux autres masses d'air ayant transité par le Maroc se sont retrouvées à la même date bien plus haut dans le ciel, bref ça chauffait ce jour-là partout. Correctif ! Voir dans la section commentaires, je me suis en effet planté dans l'analyse de ce tableau.
Il est également dit dans la note :
Nous avons donc d'un côté l'OMM, Valérie Masson-Demotte et Robert Vautard, plus la quasi-totalité de la communauté scientifique, et de l'autre monsieur Antoine et quelques autres pingouins dont celui-ci qui a tout compris :
Mais il est peu probable que ce discours atteigne les neurones fatigués du sieur Hug qui n'a pas hésité un peu avant à se ridiculiser un peu plus avec ceci :
Le réalisme n'est apparemment plus ce qu'il était ma bonne dame, il va falloir lui trouver une autre définition.
4179. AntonioSan | 31/07/2019 @ 18:04
Hug (#4177), Masson Delmotte fait partie de ces climatologues qui dès qu’ils se fourvoient en météorologie démontrent leur ignorance des processus, ce qui ne rassure pas pour le reste.
Il faut franchement être incompétent pour oser relier ce qui se passe maintenant, le 31 juillet à la masse d’air évacuée depuis longtemps qui fut responsable de la journée caniculaire en France et Benelux. La pauvre VMD, comme le marigot d’ailleurs sont comme ces gens qui cherchent leurs clés perdues la nuit sous un réverbère parce que c’est là où il y a de la lumière!
[bla bla bla]
Masson Delmotte en évitant soigneusement la carte de « mass balance » démontre une fois encore qu’elle n’est qu’un oracle prosélyte et non une scientifique partageant une information.
4185. AntonioSan | 2/08/2019 @ 19:31
AntonioSan (#4182), Vautard et ses copains ne se grandissent pas avec leur dernier rapport.
https://www.ipsl.fr/content/download/18911/164762/file/July2019_VF.pdf
Figure 1 est un condensé de manipulation:
Figure 1: Rank of annual maximum temperatures observed in Europe in 2019 compared to 1950 – 2018, based on the E-OBS data set (Haylock et al., 2008, version 19, extended with monthly and daily updates to 30 July 2019). This figure is made with preliminary data and should be taken with caution as some measurements are not yet validated.
1) 1950-2018 permet de passer la canicule de 1947 à la trappe. Et pourtant…
2) En amalgamant les températures jusqu’au 30 juillet, Vautard & co. laissent à penser qu’ils s’agit sur toute l’Europe d’une seule et même dynamique. C’est d’ailleurs cette narration qui permet à l’OMM de jouer des coudes et de diriger la propagande sur le Groenland, conte de fée de la même canicule se déplaçant de Paris à Oslo au Groenland et d’après certains dans le grand Nord canadien en attendant sans doute d’être réutilisée là où on en aura besoin ailleurs le moment venu…
C’est bien évidemment faux car les chaudes températures en France, Benelux et W Allemagne -une région somme toute limitée que ces messieurs adorent étendre géographiquement en utilisant les limites frontalières des états et non la zone de canicule: ainsi seulement 1/4 de l’Allemagne fut affectée-, celles de Scandinavie et celle affectant le Groenland sont toutes trois issues de masses d’air différentes.
La figure 2 nous parle d’air chaud saharien au niveau 850 hPa… dont on se demande comment il atteint la surface… ce que la figure 3 est censée nous expliquer par un miracle physique : l’air chaud du W Sahara plonge le 25 juillet soudainement après avoir voyagé tranquillement depuis le 19 juillet à une altitude de 3 à 4000 mètres ! Quant à l’air chaud d’Algérie, lui précédemment en surface, se retrouve dès le 23 juillet à 3000 m d’altitude et n’en descend pas le 25 ! Il n’en fallait pas plus pour faire crever les parisiens de chaud…
Mais, comme pour le précédent rapport sur la canicule de juin par les mêmes auteurs, et qui déjà laissait à désirer, tout le détail synoptique est très vite évacué et le rapport se concentre sur les statistiques, mieux à même de faire passer le message et l’attribution humaine, but principal de la manip.
Ainsi quelqu'un qui porte aux nues un géographe qui croyait avoir trouvé le graal avec des anticyclones polaires susceptibles d'expliquer tout et son contraire, en plus de faire le café et de passer la serpillère, se permet de parler de l'ignorance des processus météorologiques de Valérie Masson-Delmotte en la qualifiant d'incompétente, rien que ça.
Quant à Robert Vautard, dont le palmarès scientifique doit le faire crever d'envie, il est censé ne pas se grandir en co-publiant une note sur la récente canicule qui ne plait pas à monsieur Antoine, car celui-ci n'hésite pas à le traiter de manipulateur.
Alors voyons qui manipule qui.
Il parait que « 1950-2018 permet de passer la canicule de 1947 à la trappe », donc d'après monsieur Antoine Robert Vautard et ses collègues (ne pas oublier qu'il n'est pas le seul coupable, hein !) auraient délibérément choisi de faire commencer leur jeu de données en 1950 afin de ne pas prende en compte une année exceptionnellement chaude.
Vraiment ?
Alors pourquoi donc commencer en 1950 ? Eh bien c'est simple, car si l'on va voir le site ecad on s'aperçoit que les données ne sont disponibles qu'à partir...de 1950 ! En effet, la version 19, la plus récente (elle date de mars 2019), couvre la période 1950-01-01 - 2018-12-31 :
Source ecad |
On remarquera d'ailleurs que toutes les versions débutent en 1950, c'est d'ailleurs ce qui est expressément mentionné dans l'étude parue en août 2018 et intitulée An Ensemble Version of the E‐OBS Temperature and Precipitation Data Sets dont voici un extrait du résumé :
The data set covers the period back to 1950 and provides gridded fields at a spacing of 0.25∘ × 0.25∘ in regular latitude/longitude coordinates.
Pourquoi n'y a-t-il pas de données disponibles antérieurement à 1950 ? Je pense que ces « vieilles » mesures n'étaient pas fiables et que les chercheurs n'ont pas jugé utile de les inclure dans leur étude ; à noter qu'à la date de parution de l'étude, août 2018, la canicule de juin-juillet 2019 ne s'était pas encore produite (je précise pour ceux qui en douteraient, vous savez, les sceptiques réalistes...) et il est difficile d'imaginer qu'à cette époque les auteurs, dont ne faisait pas partie Robert Vautard « le manipulateur », auraient sciemment caché l'année 1947 afin de l'extraire des statistiques pour faire paraitre 2019 encore plus chaude que ce qu'elle a été.
Alors Robert Vautard est-il un manipulateur ou bien monsieur Antoine ne projette-t-il pas sur lui ses propres errements ?
Jetons un oeil sur la note de Vautard et consorts, que lit-on ?
The July episode was rather short and intense, with about four days of very high temperatures. In France, the highest amplitudes of the heatwave were found in Northern and Central parts of the country, with records of either 1947 or 2003 broken by a large departure on 25 July.
L'épisode de juillet a été plutôt court et intense, avec environ quatre jours de températures très élevées. En France, les amplitudes les plus élevées de la canicule ont été observées dans le nord et le centre du pays, avec des records soit en 1947, soit en 2003, battus de beaucoup le 25 juillet.
Vautard ne cherche donc pas à cacher l'année 1947, mais ce n'est pas tout.
Un tableau énigmatique nous dit qu'en fait l'indice thermique débuterait...en 1947 !
Pour la France métropolitaine l'indice thermique commence en 1947 ! |
Et pour le reste des stations la date est même largement antérieure à 1950.
On remarquera aussi que les chercheurs prennent toutes leurs précautions :
We selected the stations based on the availability of data, their series length (at least starting in 1951) and avoidance of urban heat island (UHI) and Irrigation Cooling Effects (ICE), which result in non-climatic trends.
Cela c'est pour tous ceux qui sont tellement engoncés dans leur déni que chaque fois qu'un record de température tombe ils hurlent « c'est l'effet d'ilot de chaleur urbain ! »Nous avons choisi les stations en fonction de la disponibilité des données, de la longueur des séries (au moins à partir de 1951) et de l'évitement de l'îlot thermique urbain (UHI) et des effets de refroidissement de l'irrigation (ICE), qui entraînent des tendances non climatiques.
Mais il est vrai que quand on traite Valérie Masson-Delmotte d'incompétente et Robert Vautard de manipulateur pourquoi s'arrêter en si bon chemin, tous les météorologues de la planète (sauf Cliff Mass et Laurent Cabrol) sont des crétins qui ne savent pas qu'en ville il fait plus chaud qu'à la campagne.
Mais ce n'est pas tout.
This rural station [ Weilerswist-Lommersum en Allemagne] has observations going back to 1937 with two years missing (December 1945 to November 1946 and September 2003 to July 2004). Yet the two hot summers of 1947 (TG3x 0.8 ºC cooler than 2019) and 2003 (TG3x 0.1 ºC hotter) are included.
Cette précision est donnée car il pouvait y avoir un doute sur cette petite station rurale, ce qui confirme que l'année 1947 est bien incluse dans toutes les données reprises dans la note de Robert Vautard.Cette station rurale [Weilerswist-Lommersum en Allemagne] a des observations qui remontent à 1937 avec deux ans d'absence (décembre 1945 à novembre 1946 et septembre 2003 à juillet 2004). Pourtant, les deux étés chauds de 1947 (TG3x 0,8 ºC plus froid que 2019) et 2003 (TG3x 0,1 ºC plus chaud) sont inclus.
Mais ce n'est pas tout.
All temperatures from the CMIP5 ensemble simulations are bias corrected to E-OBS (Haylock et al. 2008) temperatures for the reference period 1950-1979 for each model individually. To fit GEVs we pool the data from the whole CMIP5 ensemble from 1947-2018 which allows a robust estimate.
La cerise sur le gateau, nous voyons donc que la période de départ est en réalité...1947 !Toutes les températures des simulations d'ensemble CMIP5 sont corrigées en fonction des températures E-OBS (Haylock et al. 2008) pour la période de référence 1950-1979 pour chaque modèle individuellement. Pour ajuster les GEV, nous regroupons les données de l'ensemble CMIP5 de 1947 à 2018, ce qui permet une estimation robuste.
Mais ce n'est pas tout, voici un graphique commençant...en 1820 pour certaines données (pas toutes, faut pas abuser quand même) :
Figure 4: Time series of the temperature index at locations considered (°C). |
L'année 1947 est à peine visible, il y a un pic vert (comme le bec d'un pivert) qui pointe cette année-là, correspondant à la station allemande dont il a été question plus haut, mais à part ça cette année 1947 ne semble pas se distinguer particulièrement, seul l'index thermique français, bien présent en pointillés bleus, essaye de monter à l'assaut du sommet vert sans y parvenir, mais c'est quand même la preuve que les données françaises de 1947 figurent bien sur le graphique et n'ont pas été « oubliées » comme le prétend un apprenti manipulateur officiant sur un site de désinformation dont on me pardonnera de ne pas faire davantage de publicité !
Mais ce n'est pas tout (what did you expect?)
Figure 3: 7-day Back-trajectories ending near Paris at 1000, 2000 and 3000 m as obtained from NCEP analyses and the HySplit trajectory model from NOAH. |
Cette image montre le cheminement de trois masses d'air ayant atterri sur Paris le 19 juillet en partant de différentes régions à trois altitudes bien délimitées : 1000, 2000 et 3000 mètres ; on note que la masse d'air ayant rasé le sol de la capitale le 19 juillet provenait d'Algérie, à une altitude de 3000 mètres ! Les deux autres masses d'air ayant transité par le Maroc se sont retrouvées à la même date bien plus haut dans le ciel, bref ça chauffait ce jour-là partout. Correctif ! Voir dans la section commentaires, je me suis en effet planté dans l'analyse de ce tableau.
Il est également dit dans la note :
A detailed overview on the meteorological conditions of July heatwave and its development and impacts on e.g. Greenland ice melting can be found in the report of the World Meteorological Organization (WMO) under https://public.wmo.int/en/media/news/july-heatwave-has-multiple-impacts.
Et que lit-on dans le rapport de l'OMM intitulé July equalled, and maybe surpassed, the hottest month in recorded history ? Que Juillet 2019 est au moins égal au mois le plus chaud de l'histoire des observations de températures, à savoir juillet 2016, lequel bénéficia en son temps d'un exceptionnel El Niño alors que celui de 2019 fait bien pâle figure à côté de lui.Le rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) donne un aperçu détaillé des conditions météorologiques de la canicule de juillet, de son évolution et de son impact sur la fonte des glaces au Groenland, par exemple, à l'adresse https://public.wmo.int/en/media/news/july-heatwave-has-multiple-impacts.
Nous avons donc d'un côté l'OMM, Valérie Masson-Demotte et Robert Vautard, plus la quasi-totalité de la communauté scientifique, et de l'autre monsieur Antoine et quelques autres pingouins dont celui-ci qui a tout compris :
4177. Hug | 31/07/2019 @ 14:50Je ne vais pas répondre aux inepties de monsieur Hug, je préfère laisser quelqu'un d'autre le faire bien mieux que je ne le pourrais (il s'agit d'un commentateur de Greenland Melt Could Break Records) :
AntonioSan (#4176),
Meteo fRance y va bien sûr de son petit couplet sur la « canicule au groenland » avec un tweet de VMD à l’appui: http://www.meteofrance.fr/actu.....-groenland
On ne montre bien sûr pas la courbe la plus intéressante qui montre une fonte bien inférieure à celle de 2012: http://polarportal.dk/fileadmi.....190730.png
Et bien sûr pas un mot sur l’anticanicule qui sévit sur l’ouest de la russie et la scandinavie. Il me semble que depuis le début de l’été l’ouest de la russie a presque toujours été en-dessous de la température moyenne.
redskylite Says:Traduction :
August 1, 2019 at 1:06 am
Good article in the Washington, on Post today – when we get these unusual heat domes, someone always points out a place experiencing a colder than usual event (we’ve seen it here recently on this very event). The Washington Weather Gang puts this in perspective.
“Earth’s temperatures are skewed hot. Expected cool weather in a few spots doesn’t change that.
If the climate was stable, the intensity of pools of cold and warm air would match. Because of the way the jet stream works, when it’s warm in one place, it’s necessarily cool somewhere else, and vice versa.
Like a seesaw, when the jet stream rides over a bulging dome of hot air, it then plunges south downwind, forming a pool of cold.
But while these cold waves do exist, they in no way disprove climate change. In fact, they are supposed to happen — it’s physics. Dismissing climate change because it’s cold somewhere is akin to claiming hunger isn’t a major problem because you had a big breakfast this morning.”
https://www.washingtonpost.com/weather/2019/07/30/earths-temperatures-are-skewed-hot-expected-cool-weather-few-spots-doesnt-change-that/?utm_term=.7778c7e3f95c
Bon article dans le Washington Post d'aujourd'hui - quand nous recevons ces dômes de chaleur inhabituelles, quelqu'un nous montre toujours un endroit qui vit un événement plus froid que d'habitude (nous l'avons vu ici récemment lors de cet événement même). Le Washington Weather Gang met les choses en perspective.
"Les températures de la Terre sont asymétriques. Le temps frais prévu à quelques endroits n'y changera rien.
Si le climat était stable, l'intensité des masses d'air froid et chaud correspondrait. En raison du fonctionnement du courant-jet, lorsqu'il fait chaud à un endroit, il fait nécessairement frais ailleurs, et vice versa.
Comme une balançoire, lorsque le courant-jet passe au-dessus d'un dôme d'air chaud bombé, il plonge alors vers le sud sous le vent, formant une cuvette d'air froid.
Mais si ces vagues de froid existent, elles ne réfutent en rien le changement climatique. En fait, elles sont censées se produire - c'est de la physique. Rejeter le changement climatique parce qu'il fait froid quelque part, c'est un peu comme prétendre que la faim n'est pas un problème majeur parce que vous avez pris un gros déjeuner ce matin."
Mais il est peu probable que ce discours atteigne les neurones fatigués du sieur Hug qui n'a pas hésité un peu avant à se ridiculiser un peu plus avec ceci :
Il faisait bien sûr référence au clown Boris Johnson qu'il qualifie, avec l'autre clown d'outre-Atlantique, de climato-réalistes...4174. Hug | 30/07/2019 @ 14:15
Christial (#4173),
Excellent !
Je me souviens qu’en décembre 2010 quand il était maire de Londres et que l’Angleterre subissait un 3ème hiver rude d’affilée, il s’était déjà fendu d’un article ironique sur le RCA.
Il n’est pas exclu que cette grosse « fake-news » du RCA, largement supportée par les organismes supra-nationaux comme l’onu et l’ue soit à l’origine de sa campagne pour le Brexit.
En tout cas, il est amusant de constater que les deux pays à l’origine de la création du GIEC (Etats-Unis et Royaume-Uni) sont désormais tous deux dirigés par des climato-réalistes…
Le réalisme n'est apparemment plus ce qu'il était ma bonne dame, il va falloir lui trouver une autre définition.
Hourrah ! monsieur Antoine pointe une erreur manifeste de ma part et s'en réjouit immédiatement sur son site favori : http://www.skyfall.fr/2018/01/01/fil-info-de-sceptiques-2018/comment-page-84/#comment-249980
RépondreSupprimerSauf que si je me suis planté dans la chronologie j'ai quand même parfaitement raison sur le principe, j'aurais en effet dû écrire : « Cette image montre le cheminement de trois masses d'air ayant atterri sur Paris le 25 juillet en partant de différentes régions à des altitudes différentes allant de la surface jusqu'à quelques 5000 mètres d'altitude ; on note que la masse d'air ayant survolé la capitale à 1000 mètres le 25 juillet provenait de Mauritanie, à une altitude de 4000 mètres. Les deux autres masses d'air ayant transité par le Maroc et l'Algérie se sont retrouvées à la même date à 2000 et 3000 mètres d'altitude, bref ça chauffait ce jour-là partout. »
La conclusion est donc la même et monsieur Antoine n'a rien prouvé de son côté, à part évidemment sa mauvaise foi.
On notera quand même cet étrange comportement qui consiste à venir très régulièrement sur mon blog, parfois plusieurs fois par jour, afin de trouver la moindre faille qu'il pourra brandir fièrement chez lui devant ses copains ébahis ; cela doit avoir un nom en psychiatrie, il faudra que je me renseigne.
Il faut remarquer aussi que malgré vos remarques, les miennes, ET LE PREMIER PARAGRAPHE DES CARTES QU’IL CITE, Monsieur Antoine n’a toujours pas pris acte de sa totale mécompréhension de ce qu’est le bilan de masse de surface (SMB) . Pour preuve :
RépondreSupprimer“La calotte du Groenland le 28 juillet gagne de la masse la ou Nullis de l’OMM pretendait que la canicule emportee par jet-stream lui en ferait perdre… le ferait fondre.”
“le DMI montrait en bleu des gains journaliers importants de masse sur la côte orientale du Groenland”
“la carte du DMI « surface mass balance » montrant les gains et pertes journaliers de la calotte glaciaire du Groenland”
“Le 29 juillet confirme le gain de masse”
Outre le fait qu’il semble croire qu’un SMB peu négatif indique un gain de masse, ce qui, même s’il comprenait la définition de l’indice, serait ridicule, il me fait en plus l’effet d’un gestionnaire de stock qui évalue le contenu de ses entrepôts au bilan entre livraisons et retours à l’importateur, sans tenir compte des ventes ! Eh oui, on en est là.
La moindre honnêteté intellectuelle aurait voulu qu’au moins il reconnaisse son erreur, comme vous le faites quand vous en commettez. Mais non, je suppose qu’il doit garder la face devant son public … et continuer à le noyer de ses divagations pseudo-météorologiques. Monsieur Antoine doit se prendre pour Galilée, à avoir raison contre le monde entier, mais il en oublie la phrase de Carl Sagan : “But the fact that some geniuses were laughed at does not imply that all who are laughed at are geniuses. They laughed at Columbus, they laughed at Fulton, they laughed at the Wright Brothers. But they also laughed at Bozo the Clown.”
“Patricia, mon petit… Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu!”
https://www.youtube.com/watch?v=HLBpvWxQq8k
Oh, et puis, on ne va pas se formaliser pour une petite canicule, mais la fonte de surface de 2019 est la plus importante jamais enregistrée ...
Supprimerhttps://twitter.com/climate_ice/status/1156568949129170944
« il doit garder la face devant son public »
SupprimerC'est exactement ce que je pense aussi, et on remarquera qu'il fait une large tartine de mon erreur par contre il passe complètement sous silence la sienne, énorme, consistant à affirmer que Vautard et al. n'auraient pas inclus l'année 1947 dans leurs calculs.
On remarquera également le silence assourdissant de quelques énergumènes qui viennent toujours consulter mon blog assez régulièrement (BenHague, phi, the fritz plus quelques autres) mais qui se gardent bien de contredire le maitre de cérémonie monsieur Antoine, de peur probablement de se faire blacklister sur Skyfall.
En ce qui me concerne monsieur Antoine ne me les brise pas, comme dirait un de nos anciens présidents il m'en touche une sans déranger l'autre, bref il m'amuse tellement il est caricatural dans son déni ; et ses élucubrations m'incitent à me documenter et ainsi à m'améliorer dans mes connaissances, maintenant je sais ce qu'est une « back trajectory », donc merci monsieur Antoine !
Et bien sûr merci à vous VB pour continuer à apporter votre touche personnelle bien plus intéressante que les vaticinations dont certains étaient coutumiers (mais où sont-ils passés ?)
""""mais où sont-ils passés ?""""
RépondreSupprimerIls préfèrent sans doute rester à l'abri sur leur site où le moindre contradicteur est automatiquement viré. Là au moins les Fritz, BenHague et consort peuvent débiter leurs âneries sans crainte d'être rendus ridicules.
Je suis bien d'accord avec vous, en fait ma question n'était qu'une figure de style.
Supprimer"Ainsi quelqu'un qui porte aux nues un géographe qui croyait avoir trouvé le graal avec des anticyclones polaires susceptibles d'expliquer tout et son contraire, en plus de faire le café et de passer la serpillère..." :D
RépondreSupprimerAh ben tiens.... Je voulais justement te demander si tu avais déjà publié sur notre cher Marcel Leroux...
Oui ? :)
Euh non pas vraiment, en fait je suis un peu limité pour passer la serpillère (pour le café à la rigueur ça passe)
SupprimerBon pour être sérieux (c'est sérieux ici non mais) tu peux regarder dans la zone recherche en entrant leroux : http://sogeco31.blogspot.com/search?q=leroux
Par la même occasion j'en profite pour te signaler que tu peux devenir membre abonné de mon blog gratuitement, comme tu sais plus on est de fous et plus on rit, mais c'est quand même sérieux ici, j'insiste;)
Ah oui merci :)
RépondreSupprimerJ'oubliais, pour devenir membre abonné il faut afficher la version Web afin de faire apparaitre le formulaire d'inscription dans le bandeau de droite, je dis ça aussi pour tous les autres qui me consultent sur leur mobile et passent à côté de cet avantage exceptionnel !
SupprimerIl ne faut pas non plus confondre « membre abonné » et « s'abonner à » ou « me suivre par email » qui ne permettent pas d'afficher son joli minois.
Quoi mon minois... Qu'est-ce qu'il a mon minois ?
RépondreSupprimer:D
A la Yoda moi me va ton minois (mais dans ton profil abonné il n'apparait pas…)
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