BenHague, un ancien lecteur de mon blog qui préfère la compagnie des décérébrés qui hantent le site de pseudo-science Skyfall, n'en perd jamais une pour bien montrer à quel point il a des problèmes de lecture dont il n'arrive décidemment pas à se débarrasser ; voici sa dernière sortie :
Il n'a donc pas remarqué le sous-titre pourtant très visible :
Cette étude a très certainement quelques lacunes et faiblesses, comment pourrait-il en être autrement étant donné qu'elle a été produite dans des délais très courts, tout comme d'ailleurs les quelques papiers de Raoult que l'on peut qualifier de foireux tellement ils étaient mal fichus et n'ont servi à rien tout en ajoutant de la confusion là où il aurait été préférable de voir une démarche scientifique rigoureuse menée dans le calme et la sérénité malgré la soi-disant urgence de la situation (souvent quand on se précipite on perd bien plus de temps que quand on prend le temps de réfléchir)
Alors qu'apprend-on avec cet article du Guardian ? Voici le passage que BenHague n'a pas su interpréter :
Tout de suite la théorie du complot ressurgit, les chiffres sont truqués, manipulés, bref l'étude est à jeter aux orties, elle « perd absolument toute crédibilité », et si c'est BenHague qui vous le dit vous pouvez le croire, enfin je veux dire que vous pouvez croire que BenHague a définitivement sombré du côté obscur de la farce en faisant état publiquement de son appartenance à la secte raoultienne, une ramification de l'ordre des rittaudiens (à moins que ce ne soit l'inverse) lui-même appartenant à la famille des climato-rigogolos à laquelle de grandes éminences telles que François Gervais ou Rémy Prud'homme font allégeance, ce qui vous donne une idée de son importance.
En fait je suis bien content que monsieur BenHague ne vienne plus commenter sur mon site et concentre toutes ses attentions chez Rittaud et consorts, je dis cela pour son bien cela va de soi, car pourquoi intervenir ici si c'est pour se faire du mal ? Et je n'ai pas de chloroquine à lui proposer pour le soulager de ses souffrances mentales, ce que je regrette infiniment.
1107. BenHague | 28/05/2020 @ 10:47BenHague cite donc un article du Guardian censé démontrer que la récente étude du Lancet « perd absolument toute crédibilité », rien que ça !
Et hop pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit
https://amp-theguardian-com.cdn.ampproject.org/c/s/amp.theguardian.com/science/2020/may/28/questions-raised-over-hydroxychloroquine-study-which-caused-who-to-halt-trials-for-covid-19
Cette étude perd absolument toute crédibilité …. ainsi que l’OMS , le ministre de la santé , l’administration de la santé francaise …..
Dramatique pour la Science ….
Il n'a donc pas remarqué le sous-titre pourtant très visible :
Exclusive: Australian researchers query origin of data used for Lancet study, but stress there is no evidence drug is a safe or effective treatment
Exclusif : Des chercheurs australiens s'interrogent sur l'origine des données utilisées pour l'étude du Lancet, mais soulignent qu'il n'y a aucune preuve que le médicament est un traitement sûr ou efficace
C'est clair, net et sans bavure, la seule chose que l'article du Guardian met en exergue est donc que des chercheurs australiens se demandent comment les responsables de l'étude parue dans The Lancet ont pu se procurer les données concernant leur pays, mais en aucun cas ils ne remettent en cause le fait que le médicament miracle du gourou de la Canebière n'a pas apporté la preuve de son efficacité et/ou de son innocuité.
Cette étude a très certainement quelques lacunes et faiblesses, comment pourrait-il en être autrement étant donné qu'elle a été produite dans des délais très courts, tout comme d'ailleurs les quelques papiers de Raoult que l'on peut qualifier de foireux tellement ils étaient mal fichus et n'ont servi à rien tout en ajoutant de la confusion là où il aurait été préférable de voir une démarche scientifique rigoureuse menée dans le calme et la sérénité malgré la soi-disant urgence de la situation (souvent quand on se précipite on perd bien plus de temps que quand on prend le temps de réfléchir)
Par ailleurs comme cette étude va à l'encontre du dogme raoultien il est normal de voir tous les adorateurs du druide phocéen se mobiliser pour trouver la petite faille qui va ruiner tout l'édifice ; on en avait déjà eu l'illustration avec la bourde des glaciers himalayens qui devaient disparaitre en 2035, la seule coquille trouvée dans les quelques mille pages d'un rapport du GIEC mais qui avait suffi pour mettre à la poubelle toutes ses conclusions, car c'est comme cela que ça marche chez les climato-irréalistes qui vous sortent le plus sérieusement du monde qu'il suffit d'un seul contre-exemple pour mettre à bas une théorie.
Alors qu'apprend-on avec cet article du Guardian ? Voici le passage que BenHague n'a pas su interpréter :
In a statement, Surgisphere founder Dr Sapan Desai, also an author on the Lancet paper, said a hospital from Asia had accidentally been included in the Australian data.
Dans une déclaration, le fondateur de Surgisphere, le Dr Sapan Desai, également auteur du papier paru dans le Lancet, a déclaré qu'un hôpital d'Asie avait accidentellement été inclus dans les données australiennes.
Ainsi des morts d'un pays asiatique auraient par erreur été incluses dans le décompte concernant l'Australie, ce qui expliquerait la différence entre les 73 décès mentionnés dans l'étude alors que ce pays n'en aurait comptabilisé que 67...
La belle affaire !
Les auteurs de l'étude du Lancet sont d'ailleurs tellement pourris qu'ils en viennent à des extrémités que nous révèle le Guardian en langage à peine codé :
The Lancet told Guardian Australia: “We have asked the authors for clarifications, we know that they are investigating urgently, and we await their reply.” The lead author of the study, Dr Mandeep Mehra, said he had contacted Surgisphere, the company that provided the data, to reconcile the discrepancies with “the utmost urgency”. Surgisphere is described as a healthcare data analytics and medical education company.
The Lancet l'a dit au Guardian Australia : "Nous avons demandé des éclaircissements aux auteurs, nous savons qu'ils enquêtent de toute urgence, et nous attendons leur réponse". L'auteur principal de l'étude, le Dr Mandeep Mehra, a déclaré qu'il avait contacté Surgisphere, la société qui a fourni les données, pour réconcilier les divergences avec "la plus grande urgence". Surgisphere est décrite comme une entreprise d'analyse de données sur les soins de santé et d'éducation médicale.
Quelle ignominie ! L'auteur principal, le malfaisant Mandeep Mehra, ce suppôt du diable (aka Big Pharma) ose demander avec « la plus grande urgence » qu'on lui donne des précisions sur un point qu'il a manifestement mal traité (ou maltraité) dans son étude, c'est totalement inacceptable !
Mais l'abjection atteint son comble quand Surgisphere déclare ce qui suit :
Surgisphere founder Dr Sapan Desai, also an author on the Lancet paper [...] said the error did not change the overall study findings. It did mean that the Australian data in the paper would be revised to four hospitals and 63 deaths.
Mais comment peut-on accepter pareille turpitude ? Modifier l'étude sur un point mineur qui ne change en rien les conclusions générales, c'est intolérable !Le fondateur de Surgisphere, le Dr Sapan Desai, également auteur de l'article du Lancet [...] a déclaré que l'erreur n'avait pas changé les conclusions générales de l'étude. Cela signifie que les données australiennes du document seront révisées pour quatre hôpitaux et 63 décès.
En fait je suis bien content que monsieur BenHague ne vienne plus commenter sur mon site et concentre toutes ses attentions chez Rittaud et consorts, je dis cela pour son bien cela va de soi, car pourquoi intervenir ici si c'est pour se faire du mal ? Et je n'ai pas de chloroquine à lui proposer pour le soulager de ses souffrances mentales, ce que je regrette infiniment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire