jeudi 2 mars 2017

Shell savait, c'est prouvé !

Nous savions déjà que Shell savait, nous en avons maintenant la certitude et la preuve avec une vidéo tournée en 1991 par la firme elle-même (on ne sait si c'est par son département PR ou par celui de la R&D...)


Quasiment dès le début de la vidéo tout est dit :
  • [à 1:16] la nécessité de comprendre l'interaction entre l'atmosphère et les océans a donné un nouveau sentiment d'urgence par la prise de conscience que notre mode de consommation d'énergie peut causer des changements climatiques avec des conséquences néfastes pour nous tous [...]
D'ailleurs le titre de la vidéo est suffisamment explicite : Climat de préoccupation !

La vidéo commence avec une explication sur l'effet de serre et sur les gaz qui le provoquent, comparant la situation de la Lune (sans atmosphère et donc sans gaz à effet de serre) avec celle de la Terre où les températures sont « moins extrêmes » grâce à son atmosphère.

Donc nous savons déjà que dès 1991 les scientifiques travaillant pour Shell connaissaient parfaitement le processus de l'effet de serre, celui-là même superbement ignoré et/ou nié par les benêts climatosceptiques qui croient que l'augmentation des températures est uniquement (ou principalement, ce qui n'est pas mieux) due au soleil !
  •  228.  Christial | 18/12/2015 @ 20:06
    La question avait été évoquée brièvement, sans réponse, par V. Courtillot sur l’une des vidéos de la contre-cop.
    L’analyse des carottes de glace de la région de Vostok montre une forte corrélation entre température locale et taux de CO2, avec une variation de température qui précède la variation dans le même sens de la concentration de CO2. L’ordre d’antériorité ne permet pas de mettre en évidence un «effet de serre» du CO2.
    Sauf que la montée en température est plus rapide que sa descente, les réchauffistes y voient une conséquence de cet «effet de serre ». Il faudrait cependant que la rétroaction positive du CO2 dans les phases de montée soit plus puissante que l’effet rétroactif négatif dans les phases de descente.
    A-t-on une explication alternative à un supposé effet de serre du CO2 pour expliquer ce phénomène de montées en température plus rapides (et plutôt régulières) que les descentes ?
    http://www.pensee-unique.fr/soleil.html
Le « supposé effet de serre » du dénommé Christial est en fait une réalité depuis bientôt deux siècles (depuis Fourier) et chez Shell, du moins en 1991, il n'était pas question de remettre en question ces deux siècles de science jamais démentie, sauf dans le cerveau malade de certains qui se croient plus forts que tout le monde.

La vidéo nous dit ensuite que durant toute la civilisation humaine la « couverture » atmosphérique a gardé la température à une valeur moyenne de 15°, en comparaison de la Lune avec ses -20° ; mais durant les dernières 150 années cet équilibre a été rompu. Elle explique que quand nous brûlons une matière organique quelconque son contenu en carbone se combine avec l'oxygène. Un mètre cube de gaz brûlé produit environ deux kilogrammes de dioxyde de carbone (CO2) ; un litre d'essence en produit deux kilos et demi ; une tonne de charbon en produit jusqu'à quatre tonnes dispersés dans l'atmosphère !

Shell nous montre également une magnifique courbe en crosse de hockey représentant la consommation de carburants fossiles depuis le milieu du 19ème siècle qui été multipliée par 100 :


Mais le plus beau est la suite :


Ainsi Shell savait que consommation (et donc production par l'activité humaine) de CO2 équivalait à plus forte concentration de CO2 dans l'atmosphère, contrairement à ces climatosceptiques qui croient que l'augmentation de CO2 est entièrement naturelle !
  • [...] les niveaux actuels de CO2 ne proviennent pas de l’utilisation des combustibles fossiles, mais d’une variation naturelle et par conséquent son influence sur la température est sujette aussi à (d’importantes) variations naturelles, et le climat actuel plus chaud n’est pas du à l’utilisation de combustibles fossiles.
 Et l'on voit même que Shell faisait confiance aux modèles climatiques qui étaient alors parfaitement dans les clous :


Shell admettait que ces modèles, selon les scénarios envisagés, prévoyaient une augmentation de températures d'ici 2050 comprise entre 1,5° et 4°.

Et d'enfoncer le clou en disant que les changements de températures seraient trop rapides pour permettre à la vie de s'adapter !

Sans compter les événements météo « anormaux » (pour ne pas dire « extrêmes », mais l'idée était déjà là)

Et à 7:19 nous apprenons même qu'il y avait un consensus scientifique sur la question, ce qu'évidemment nos climatogogos contestent véhémentement :
  • Ray26 juil. [2013] 17h12
    La 1ère chose à savoir lorsque l’on commence à s’intéresser au sujet est qu’il y an à travers le monde, BEAUCOUP de V.Courtillot.
    En effet, malgré ce qu’affirment Al’Gore et ses activistes repris par nos médias, il n’y a pas DU TOUT de consensus scientifique sur le sujet, mais alors bien au contraire.
    (Et depuis que Al’Gore a déclaré que le débat étais clos, le nombre de scientifiques sceptiques n’a cessé de croitre.)
    (ça n’est pas forcément le plus significatif, mais juste à titre d’exemple : http://www.petitionproject.org/ )
En 2013, et même encore aujourd'hui, on trouve toujours des ahuris qui vous sortent la fumeuse pétition signée par 30000 soi-disant scientifiques pour soi-disant « prouver » la non-réalité du réchauffement climatique provoqué par l'homme ; aux dernières nouvelles les 30000 signataires ne seraient plus que 300 et les mêmes benêts y croient toujours :
On est content de savoir que Jacques Duran, qui n'a aucune compétence en matière de science du climat, fait partie des 300 signataires, on peut imaginer ce qu'il en est du reste, mais The Guardian (cité naïvement par monsieur le benêt) nous fournit quelques indices intéressants...

Shell nous informait ensuite que la montée du niveau des mers, bien que graduelle, serait catastrophique, notamment pour les iles tropicales du genre de celle-ci :


Non seulement il y a le risque de submersion évident, mais également l'intrusion du sel dans les terres cultivables, rendant celles-ci stériles.

Mais la vidéo s'interrompt brusquement à 8:41, impossible d'aller plus loin, peut-être à cause de l'intervention des hommes-lézards qui ne veulent pas que nous en sachions davantage sur ce que Shell savait en 1991 mais s'est bien gardé de dévoiler au grand public...

*****

Plus sur le sujet :

5 commentaires:

  1. Où l'on retrouve l'ensemble des arguties climatosceptiques :

    http://www.skyfall.fr/2017/03/02/entretien-william-happer-14-biographie-rca-temperature-evenements-extremes/#more-5108

    Ca sent mauvais, très mauvais...

    Robert

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai pas lu ce long laïus qui va encore attirer de nombreux commentateurs sur Skyfall comme la m... attire les mouches, c'est peut-être pour cela que vous dites que ça sent mauvais ?

      Le fait que Trump ait pensé à lui pour être son « conseiller » (mouarf !) scientifique en dit suffisamment sur l'individu, pas besoin d'en rajouter en se fatiguant à lire une bouse traduite par l’inénarrable scaletrans qui n'a que ça à faire de ses journées (à croire qu'il s'est spécialisé dans la traduction de tout ce qui se fait de pire dans le domaine du climat)

      Supprimer
    2. Happer va avoir une grosse influence sur la manière dont les USA vont conduire leur politique énergétique, et ça, c'est loin de sentir bon.

      Pour revenir au sujet, toutes les majors étaient au courant, c'est la même chose avec l'amiante ou le tabac.

      Robert

      Supprimer
    3. Les USA ne sont pas (ou plus) le Monde, ce qu'ils vont décider et faire dans leur coin aura probablement une influence ailleurs, mais c'est surtout chez eux que ça va mal tourner.

      Laissons-les se démerder avec le guignol qu'ils ont élu et les clowns comme Happer qui ne sont finalement que des chiures de mouches au regard de l'Histoire.

      Dans quatre ans ils dégagent tous et on remet les compteurs à zéro, ils auront simplement perdu quatre ans avec cette équipe de bras cassés.

      Supprimer
    4. Le problème du réchauffement climatique est un problème mondial, la solution, pour peu qu'on veuille vraiment l'appliquer (ce qui m'étonnerait fortement car nous n'en n'avons pas les moyens) est mondiale.

      Robert

      Supprimer