Le titre de ce billet est volontairement provocateur afin d'« embrouiller » encore plus un de mes lecteurs qui a beaucoup de mal à comprendre la psychologie de l'enfant Jésus :
Je vais donc tenter de lui donner quelques éclaircissements, c'est-à-dire en fait que je vais l'embrouiller encore davantage comme j'en ai l'habitude.
Il est hors de question, cependant, que je me livre à une explication détaillée du phénomène El Niño, pour cela mieux vaut se référer à Wikipédia ou a Météo France qui donnent des informations pointues en reconnaissant toutefois que l'on ignore encore beaucoup de choses, mais il est important de signaler qu'El Niño fait partie de ce que l'on appelle la variabilité naturelle du climat ; le site meteo45 nous dit :
On y voit superposées les courbes d'évolution des températures et les épisodes El Niño / La Niña ; comme on s'y attend, El Niño entraine une hausse de la température de l'atmosphère alors qu'avec La Niña c'est l'inverse qui a tendance à se produire, soit la température baisse, soit elle stagne ; les éruptions volcaniques majeures sont indiquées pour expliquer pourquoi, malgré des épisodes El Niño, la température a quand même chuté.
Pour simplifier, et au risque d'apparaitre caricatural, lors d'un El Niño l'océan « donne » de la chaleur à l'atmosphère, qui se réchauffe, alors que pendant une La Niña l'océan « reprend » la chaleur qu'il a donnée, ce qui entraine un refroidissement de l'atmosphère ; tout cela s'effectue selon un cycle plus ou moins régulier qu'il est difficile, voire impossible de prévoir, mais ce dont on peut être quasi-certain c'est que sur le long-terme l'impact de ces échanges entre océans et atmosphère se neutralisent, et c'est bien pourquoi on parle de variabilité naturelle du climat, au même titre que les cycles solaires qui se répètent selon des fréquences qui commencent à être bien connues maintenant.
Bref cette variabilité naturelle du climat n'explique en aucune façon l'augmentation de la température qui est due essentiellement au forçage radiatif des gaz à effet de serre d'origine humaine (CO2, O3 et CH4) dont l'augmentation depuis la période pré-industrielle est bien documentée :
Et c'est maintenant que j'en viens au titre du billet, à savoir : 2017, l'année la plus chaude depuis le début des relevés de températures.
Cette constatation n'est pas de moi mais de Tamino qui, sur Open Mind (aie, ça va pas le faire avec certains lecteurs...), nous livre un billet intitulé 2017: Hottest Year with No el Niño.
L'intérêt de cet article, justement, est de « faire disparaître » l'effet El Niño puisque nous avons vu qu'il s'agissait d'un phénomène temporaire d'échange thermique entre les océans et l'atmosphère et que sur le long-terme il n'avait pas d'impact sur les grandes tendances d'évolution des températures.
Je ne reprendrai que deux de ses graphiques afin de montrer ce qu'il a cherché à nous faire comprendre (pour BenHague je ne sais pas si l'effort sera couronné de succès, mais tentons quand même l'expérience)
Le premier graphique nous montre les données issues de la NASA, en noir, accompagnées de données ajustées, en rouge, selon les méthodes employées par Stefan Rahmstorf et Grant Foster dans leur étude Global temperature evolution 1979–2010 :
Le deuxième graphique est simplement la reproduction du premier dans lequel on n'a gardé que les données ajustées pour plus de clarté :
On peut par conséquent en tirer la conclusion que si l'on fait abstraction de la variabilité naturelle du climat, c'est-à-dire en considérant qu'il n'y aurait ni volcanisme, ni Niño (et ni Niña, le fameux ni-ni...), ni variation dans l'activité solaire, bref en prenant en compte seulement les forçages radiatifs d'origine humaine avec leurs rétroactions positives ou négatives, alors l'année 2017 est sans contestation possible la plus chaude des relevés de températures.
Et pas qu'un peu !
Mais comme le dit Tamino, BenHague ne va pas être content :
- Anonyme7 janvier 2018 à 17:42 [...] Pour El-Nino , vos (nombreux) lecteurs constateront par eux meme á la lecture de vos billets : Tenter de dire que les prediction de Hansen sont correctes en utilisant le point Haut de El-Nino 2015-2016 , c'est gonflé !!!
Je vais donc tenter de lui donner quelques éclaircissements, c'est-à-dire en fait que je vais l'embrouiller encore davantage comme j'en ai l'habitude.
Il est hors de question, cependant, que je me livre à une explication détaillée du phénomène El Niño, pour cela mieux vaut se référer à Wikipédia ou a Météo France qui donnent des informations pointues en reconnaissant toutefois que l'on ignore encore beaucoup de choses, mais il est important de signaler qu'El Niño fait partie de ce que l'on appelle la variabilité naturelle du climat ; le site meteo45 nous dit :
- En période El Nino, on observe des températures de surface anormalement chaudes dans le centre et l'est du Pacifique autour de l'équateur. En période La Nina, on enregistre dans la même zone des températures de surface anormalement froides.
- El Nino et La Nina constituent les deux états extrêmes de ce que l'on appelle l'oscillation australe. Du fait du fort couplage existant entre océan et atmosphère, ils se traduisent dans l'atmosphère par une variation à intervalles irréguliers (3 à 7 ans) du champ de pression moyen entre l'ouest et le sud-est du Pacifique tropical.
- De vastes cellules de circulation générale ceinturent la Terre : elles contribuent à redistribuer la vapeur d’eau excédentaire des régions de basses latitudes vers les zones extratropicales, et elles assèchent les régions désertiques aux latitudes subtropicales.
- Cette description simplifiée du climat moyen ne rend pas compte des variations inter-annuelles, sur des durées allant de une à quelques années. Ces fluctuations traduisent la complexité du système Terre et des interactions entre atmosphère, océan et surfaces continentales. De grandes oscillations climatiques, telles que le phénomène El Niño et son antithèse La Niña, l’oscillation Pacifique décennale et l’oscillation Nord-Atlantique, sont ainsi responsables d’importantes variations d’une année à l’autre.
On y voit superposées les courbes d'évolution des températures et les épisodes El Niño / La Niña ; comme on s'y attend, El Niño entraine une hausse de la température de l'atmosphère alors qu'avec La Niña c'est l'inverse qui a tendance à se produire, soit la température baisse, soit elle stagne ; les éruptions volcaniques majeures sont indiquées pour expliquer pourquoi, malgré des épisodes El Niño, la température a quand même chuté.
Pour simplifier, et au risque d'apparaitre caricatural, lors d'un El Niño l'océan « donne » de la chaleur à l'atmosphère, qui se réchauffe, alors que pendant une La Niña l'océan « reprend » la chaleur qu'il a donnée, ce qui entraine un refroidissement de l'atmosphère ; tout cela s'effectue selon un cycle plus ou moins régulier qu'il est difficile, voire impossible de prévoir, mais ce dont on peut être quasi-certain c'est que sur le long-terme l'impact de ces échanges entre océans et atmosphère se neutralisent, et c'est bien pourquoi on parle de variabilité naturelle du climat, au même titre que les cycles solaires qui se répètent selon des fréquences qui commencent à être bien connues maintenant.
Bref cette variabilité naturelle du climat n'explique en aucune façon l'augmentation de la température qui est due essentiellement au forçage radiatif des gaz à effet de serre d'origine humaine (CO2, O3 et CH4) dont l'augmentation depuis la période pré-industrielle est bien documentée :
bilan des différentes contributions au forçage radiatif des différents facteurs naturels et anthropiques (GES, albédo (surface, aérosols), traînées stratosphériques) ; source planeteviable |
Forçage radiatif consécutif à l’émission des gaz à effet de serre et aérosols. L’effet méthane (CH4) vaut 60% de l’effet CO2 (cf les deux premières lignes). Doc. GIEC ; source dr-petrole-mr-carbone |
Et c'est maintenant que j'en viens au titre du billet, à savoir : 2017, l'année la plus chaude depuis le début des relevés de températures.
Cette constatation n'est pas de moi mais de Tamino qui, sur Open Mind (aie, ça va pas le faire avec certains lecteurs...), nous livre un billet intitulé 2017: Hottest Year with No el Niño.
L'intérêt de cet article, justement, est de « faire disparaître » l'effet El Niño puisque nous avons vu qu'il s'agissait d'un phénomène temporaire d'échange thermique entre les océans et l'atmosphère et que sur le long-terme il n'avait pas d'impact sur les grandes tendances d'évolution des températures.
Je ne reprendrai que deux de ses graphiques afin de montrer ce qu'il a cherché à nous faire comprendre (pour BenHague je ne sais pas si l'effort sera couronné de succès, mais tentons quand même l'expérience)
Le premier graphique nous montre les données issues de la NASA, en noir, accompagnées de données ajustées, en rouge, selon les méthodes employées par Stefan Rahmstorf et Grant Foster dans leur étude Global temperature evolution 1979–2010 :
Moyennes annuelles selon NASA GISS depuis 1970 jusqu'à aujourd'hui ; en noir les données brutes, en rouge les données ajustées après avoir annulé l'influence de la variabilité naturelle (volcanisme, El Niño et activité solaire) en se basant sur les travaux de Grant Foster et Stefan Rahmstorf (iopscience) |
Le deuxième graphique est simplement la reproduction du premier dans lequel on n'a gardé que les données ajustées pour plus de clarté :
Données ajustées. |
On peut par conséquent en tirer la conclusion que si l'on fait abstraction de la variabilité naturelle du climat, c'est-à-dire en considérant qu'il n'y aurait ni volcanisme, ni Niño (et ni Niña, le fameux ni-ni...), ni variation dans l'activité solaire, bref en prenant en compte seulement les forçages radiatifs d'origine humaine avec leurs rétroactions positives ou négatives, alors l'année 2017 est sans contestation possible la plus chaude des relevés de températures.
Et pas qu'un peu !
Mais comme le dit Tamino, BenHague ne va pas être content :
- The most worrisome aspect is just how hot 2017 was even without a heat boost from el Niño. This will surely bother the climate deniers who have been trying so hard to blame 2016’s record heat on el Niño. It’s obvious that 2017’s extreme heat isn’t “just because of el Niño” — it’s in spite of the lack of el Niño.
- L'aspect le plus inquiétant est de savoir à quel point l'année 2017 a été chaude malgré l'absence du moindre coup de pouce calorifique d'El Niño. Cela ne manquera pas de déranger les négationnistes du climat qui ont tant essayé de blâmer la chaleur record de 2016 sur El Niño. Il est évident que la chaleur extrême de 2017 n'est pas « juste à cause d'El Niño » - c'est en dépit du manque d'El Niño.
C'est amusant de brasser autant d'air.
RépondreSupprimerVous espérez améliorer la production intermittente des moulins à vent en Allemagne pour faire diminuer la température ?
Rappelez-vous:
Renouvelables = caca = pas de "frein" dans la voiture climatique,
Je me tue à vous le dire, ne mourez pas idiot: il est très peu probable que les émissions mondiales diminuent un jour autrement que par épuisement des fossiles.
Comme prévu, même le plus riche des pays européens n'y arrive pas !
http://huet.blog.lemonde.fr/2018/01/12/merkel-et-schultz-pro-charbon-et-anti-climat/#xtor=RSS-32280322#utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=merkel-et-schultz-pro-charbon-et-anti-climat
Admirez comme Huet est tout pâle de frousse ou tout rouge de colère, au choix, je ne vois pas bien de si loin.
Diminuer ses émissions pour soi-disant sauver le climat c'est, par exemple, laver dorénavant ses fringues à la main ( comme moi sur mon bateau ou les gens en Afrique) et attendre que le vent souffle pour prendre le train.
Votre femme sera sûrement ravie.
Les Allemands non, ils préfèrent brûler du charbon.
Euh, quel rapport avec mon billet...?
SupprimerD'autant plus que j'ai moi-même dit à peu près la même chose que vous dans un autre billet au sujet de l'épuisement des fossiles, donc vous ne m'apprenez rien sur le fait que les émissions de fossiles ne vont pas diminuer demain.
Et c'est vrai qu'en ce qui concerne l'Allemagne, si elle veut rester l'un des 1ers exportateurs mondiaux et garder à ses habitants leur niveau de vie actuel (malgré le fait que de plus en plus d'Allemands deviennent "pauvres") elle n'a pas le choix et est obligée de faire tourner ses centrales à fond la caisse ; mais tous les pays ne sont pas l'Allemagne, beaucoup ne consomment pas autant qu'elle et ont par ailleurs des ressources naturelles bien plus abondantes qu'elles peuvent utiliser, avec un mix énergétique bien plus favorable pour les renouvelables.
Et "sauver le climat" ne veut rien dire, c'est notre descendance qui aurait besoin que nous lui préparions un peu le terrain, justement en diminuant nos émissions et en consommant autrement, ce que nous serons bien évidemment obligés de faire un jour ou l'autre.
Et dans le futur vous avez raison, prendre le train, et encore plus l'avion, deviendra probablement plus cher et sera réservé à des privilégiés ; on voit d'ailleurs aujourd'hui que prendre le train commence à devenir difficile par manque de moyens pour simplement entretenir le système, de nombreuses lignes ont été supprimées par manque de rentabilité et ça ne va pas s'arranger à mon avis.
Alors que les Allemands brûlent leur charbon, quand la pollution deviendra comme en Chine dans les villes peut-être qu'ils réfléchiront à leur modèle économique.
Ah au fait, j'ai oublié « Admirez comme Huet est tout pâle de frousse ou tout rouge de colère » ; il n'est ni l'un ni l'autre, vous avez une très mauvaise vue, il se contente de faire son boulot de journaliste en relatant les choses le plus honnêtement possible, comme toujours d'ailleurs.
SupprimerQuand il parle de la température qui augmente à cause des émissions humaines de CO2 il dirait n'importe quoi, mais quand il dit que l'Allemagne pollue avec ses centrales à charbon alors là il faut l'écouter, et à vous entendre ("vous" les climatosceptiques) il se contredirait alors qu'il n'y a aucune contradiction bien entendu, chaque information étant parfaitement exacte.
Je reconnais que Huet est un de ces rares journalistes qui raconte plutôt de la bonne science.
SupprimerMais, quand même, c'est une science vue à travers sa lorgnette, et j'ai une excellente vue, depuis toujours. Sans lunettes.
Huet depuis des décennies explique que le CO2 réchauffe dangereusement et que les "climatosceptiques" sont des idiots criminels qui s'opposent au yaka faucon diminue(r) nos émissions.
Que le CO2 réchauffe, oui. Dangereusement, on n'en sait trop rien, c'est juste peut-être.
Qu'une majorité de "climatosceptiques" c'est des idiots, oui certainement.
Qu'on puisse vraiment diminuer nos émissions, peu probable techniquement et scientifiquement. En tout cas ce n'est pas du tout du tout yaka faucon s'il n'y avait pas les vilains climatosceptiques qui s'y opposent.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer« c'est une science vue à travers sa lorgnette », oui comme moi-même je la vois à travers mes bésicles et que vous-même vous la voyez au travers de vos yeux, ce qui au passage n'est pas une preuve d'objectivité, celle-ci étant un pur fantasme, y compris parmi n'importe quel journaliste.
SupprimerJe suis d'accord avec lui que le CO2 réchauffe "dangereusement" la planète, il y a suffisamment de documentation là-dessus, à condition évidemment de faire un minimum confiance aux spécialistes qui s'expriment ; et si la planète se réchauffe de 3°C c'est dangereux, que vous le vouliez ou non, il vous suffit de regarder en arrière ce qui s'est passé quand il y a eu ce genre d'écart de température, notamment l'impact sur le niveau des mers ; pour rappel, l'accès à la grotte Cosquer était accessible à nos pas si lointains ancêtres, c'était il y a seulement 20000 ans et à cette époque le niveau des mers était 120 mètres plus bas que ce qu'il est aujourd'hui ; donc oui quelques degrés en plus ou en moins cela peut avoir des effets non négligeables, et tout ce que l'on a bâti près des côtes, où vit une grande partie de la population mondiale, va se trouver impacté plus tôt que vous ne pensez.
Quant au yaka faucon il est essentiellement le fait des climatosceptiques cornucopiens qui croient que l'homme pourra se tirer de n'importe quel mauvais pas (c'est peut-être ce que pensaient les cornucopiens de l'ile de Pâques, entre autres...)
Mais le monde a toujours évolué, c'est inéluctable, qu'il le fasse à cause des hommes ou naturellement, et vous pourrez vous agiter tant que vous voudrez, vous n'y changerez rien. Il y a 20 000 ans dans la région parisienne, il y avait une grosse couche de glace et pas grand monde en termes d'homo sapiens.
SupprimerRien n'est éternel et certainement pas une civilisation de plus de 7 milliards d'humains se servant de téléphones portables et de voitures électriques ou non.
C'est absolument impossible et scientifiquement évident.
La population devra diminuer avec la fin des fossiles d'un facteur 10 à 100 au moins. La question n'est pas de savoir si, la question est juste de savoir quand et comment ceci se fera. La nature a ses plans et elle ne va pas demander notre avis.
Mouai . Déja la fin des fossiles c'est pas pour demain (il n y a guere que les neuneu qui croient encore que le peak oil est derriere nous ou pour l'année prochaine ) ... sauf bien sur si on la précipite en arretant de les chercher et de développer les technologies afférentes ... ET effectivement cela sera trés "rodeo" et il est pas tres difficile de savoir comment la population sera réduite d'un facteur 10 á 100 (on a la technologie pour et elle marche trës bien ) .... Mais on est lá dans la prophétie auto-réalisatrice ...
RépondreSupprimerPour Huet , vous remarquerez mon échange avec lui et le fait qu'il ne se mouille pas et ne sort pas du bois .... YakaFaucon .... Lui "Ouh les méchants allemands , ils brulent du charbon et c'est pas bien pour le climat !!!" ... Moi : OK mais que proposez vous concrétement ? Et puis accessoirement le gaz c 'est pas bon pour le climat non plus .... " ... Lui : "Moi rien , c'est aux allemands de décider"....---> Foutage de gueule intégral ....
BenHague
Oh, je n'ai rien à redire sur ce que vous dites à Huet. J'aurais pu l'écrire moi-même. Et d'ailleurs lui non plus ne vous contredit pas.
SupprimerJe trouve que c'est déjà pas mal de ne pas être dupes comme tellement de gens.
En fait personne n'a de "solution" évidente. Personne.
Et je maintiens donc ce que j'ai dit, mot pour mot et... Je n'ai pas dit que la fin des fossiles est pour demain matin.
Je n'en sais rien, par contre dans un ou deux siècles...
https://www.amazon.com/Powering-Future-Eventually-Civilization-Tomorrow/dp/0465022200
Et pas de quoi désespérer, pour autant.
On est d accord . C etait à l intention de notre hôte ... dans un siècle ou deux ... d ici là ....
RépondreSupprimerHuet est un nucléariste convaincu .. mais je ne sais pas si cette conviction pro nucleaire vient de sa position rechauffiste/catastrophiste ou bien le contraire ...
Personnellement je suis pro nucleaire bien entendu . Bruler du petrole pour faire de l electricité ,je trouve que c est du gaspillage de ce produit incroyable. Le top de l absurde etant de bruler du petrole pour faire de l electricité pour se deplacer en voiture electrique ...
« C etait à l intention de notre hôte » ; je ne vois pas en quoi je suis concerné, vos considérations sur Huet sont de toute façon hors sujet (relisez calmement le titre du billet) mais pour rebondir quand même sur votre « il n y a guere que les neuneu qui croient encore que le peak oil est derriere nous ou pour l'année prochaine » il y a un neuneu nucléariste, comme vous (donc vous devriez l'apprécier), du nom de JM Jancovici, qui dit que le pic nous y sommes déjà en grande partie, mais il ne doit pas savoir de quoi il parle, contrairement à vous (c'est ici : https://jancovici.com/transition-energetique/petrole/a-quand-le-pic-de-production-mondial-pour-le-petrole/)
SupprimerSi Jancovici le dit .... :-D
SupprimerMais Janco peut aussi bien dire des conneries, il l'a déjà prouvé :-D
SupprimerEt on fait comment pour savoir si c' est une connerie ou non ?
SupprimerJ'en ai déjà parlé, il a affirmé que la dernière crise de 2007-2008 était due au pétrole, à contrecourant de tous les économistes, mais il est peut-être plus callé qu'eux en économie et finance ?
SupprimerJe constate que le combat continue contre les "négationnistes" - ou deniers ;) - du RCA !
RépondreSupprimerAh là là :)
=> CLIMATO-SCEPTIQUES : CHEVALIERS DE L'ORDRE DE LA TERRE PLATE ?
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2010/12/climato-sceptiques-chevaliers-de-lordre.html)
=> LES CHEVALIERS DE L'ORDRE DE LA TERRE PLATE...
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2011/01/la-suite-du-precedent-article-hari-est.html)
=> L'EMPIRE DE "CLIMATO-NÉGATOR" CONTRE-ATTAQUE !
(http://2013-continuum.blogspot.fr/2011/10/climatonegator.html)
L'essentiel est qu'il reste encore quelques chevaliers Jedi pour combattre le côté obscur de la force sceptique (à ne pas confondre évidemment avec la "fausse septique", quoique...)
SupprimerPour un gars de la region bordelaise , c 'est un pushy comme message ....
SupprimerBenHague
Euh, et en bon français ça donne quoi votre commentaire ?
Supprimer... Mais le problème est encore plus profond.
RépondreSupprimerIl réside en fait dans l’incapacité des médias en général à faire les liens entre les phénomènes qu’ils décrivent et leurs causes plus profondes.
• Quand les médias oublient d’informer sur les causes des phénomènes :
Par exemple, ces derniers jours, l’enchaînement des événements météo extrêmes (tempêtes, inondations, avalanches) a fait la une des journaux. Pourtant, seule une fraction limitée de ces médias a fait sans équivoque le lien entre ces phénomènes et les tendances plus lourdes du réchauffement climatique.
Ainsi, une étude menée par l’association américaine Public Citizen montre que dans les grands médias américains, seuls 9% des articles traitant des événements climatiques et météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, incendies) reconnaissent le réchauffement climatique comme l’une des causes possibles des phénomènes décrits et mettent en évidence les liens entre ces deux réalités. Seuls 4% de ceux traitant des ouragans et autres cyclones font ce lien. Il n’y a bien que pour les épisodes de canicule que le chiffre s’améliore, et encore, sans dépasser les 33%.
Si en France les chiffres sont sans doute un peu meilleurs, le constat reste pour le moins saisissant : sur les 130 000 articles affichés entre le 1er et le 9 janvier 2018 par l’outil d’actualité de Google sur la tempête Eleanor, un peu moins de 700 comportent les mots « réchauffement climatique ».
Pourtant, il existe un consensus large au sein de la communauté scientifique sur le lien qui existe le réchauffement climatique et ce type de phénomènes (notamment sur leur intensité en termes de précipitations). Simplement, la causalité statistique sur les événements actuels est difficile à établir, puisqu’il est impossible de dire avec exactitude quelle part de ces événements est liée à l’augmentation des températures ou liée à une saisonnalité normale du climat. (...)
Mais sur le fond, ces énoncés reflètent-ils vraiment la réalité du risque climatique ?
Pas vraiment, si l’on en croit les nombreuses études qui ont mis en évidence le fait que le réchauffement climatique, en augmentant les précipitations, augmente le risque d’inondation lors des tempêtes. Ou celles, plus nombreuses encore, qui montrent comment le réchauffement climatique tend à rendre plus fréquents (et plus intenses) les phénomènes météo extrêmes.
Certes, on ne peut pas lier formellement un événement ponctuel avec un phénomène global, mais on peut tout de même pointer les liens. C’est le même raisonnement que pour le tabagisme : on ne peut jamais dire avec certitude si tel cancer du poumon est lié ou non à un passé de fumeur, mais on peut dire avec certitude que la cigarette augmente les risques !...
Cf. https://e-rse.net/media-rechauffement-climatique-traitement-269219/#gs.woIYM8M