Je l'avais bien dit...

Le 29 décembre dans mon billet intitulé Une vague de froid fait des ravages dans certains cerveaux  j'écrivais :

• [...] si l'on regarde novembre 2017 on s'aperçoit qu'il y a une belle tache bleue sur le nord de l'Amérique, et on peut supposer que pour décembre il devrait en être de même avec la grosse vague de froid qui sévit depuis quelques jours [...]

Voici donc la confirmation sur le site moyhu (dans December global surface temperature unchanged; 2017 was second warmest year.) :

Ecarts des températures de décembre 2017 par rapport à la moyenne 1951-80.

Comme attendu, l'est des Etats-Unis a été plutôt froid durant le mois, mais sans comparaison avec les températures largement au-dessus de la moyenne constatées en Alaska ou en Russie.

Et Nick Stokes nous informe que 2017 est bien la deuxième année la plus chaude après 2016 :

• The TempLS average for 2017 was thus 0.757°C, which puts it behind 2016 (0.836°C), and ahead of 2015 (0.729°C), and so was the second warmest year in the record. I expect this will be a common finding, although 2015 is close.

Roy Spencer, lui, dans UAH Global Temperature Update for December, 2017: +0.41 deg. C, avait tiré le premier en nous annonçant que 2017 était la troisième année la plus chaude dans les relevés satellitaires :

• 2017 ended up being the 3rd warmest year in the satellite record for the globally-averaged lower troposphere, at +0.38 deg. C above the 1981-2010 average, behind 1st place 2016 with +0.51 deg. C, and 2nd place 1998 at +0.48 deg. C.

Global area-averaged lower tropospheric temperature anomalies (departures from 30-year calendar monthly means, 1981-2010). The 13-month centered average is meant to give an indication of the lower frequency variations in the data; the choice of 13 months is somewhat arbitrary… an odd number of months allows centered plotting on months with no time lag between the two plotted time series. The inclusion of two of the same calendar months on the ends of the 13 month averaging period causes no issues with interpretation because the seasonal temperature cycle has been removed as has the distinction between calendar months.

Sachant que les données satellitaires enregistrent des informations de la troposphère et de la stratosphère permettant de calculer les températures de couches différentes (ici il s'agit de la basse troposphère ou TLT) alors que les données fournies par Nick Stokes concernent la surface uniquement ; on ne compare donc pas des choses totalement comparables, d'autant plus que les données satellitaires sont moins fiables que celles de surface...

• Spencer and Christy have never publicly revealed the method they used to create their algorithm, which is rather curious, as the assumptions used may be critical.
• [...] the TLT is not a pure measure of temperature.
• [...] the TMT is not useful for measuring climate change and the TLT is highly theoretical.
• In spite of being aware of these limits, Spencer and Christy have presented the TMT in testimony to Congress [...] 
• In conclusion, I [Richard Eric Swanson, AAAS, AGU] think these facts provide very good reasons to discount the “satellite temperature” data when assessing the climate change resulting from mankind’s activities adding CO2 to the atmosphere.

L'avant dernier alinéa en hommage à BenHague qui me disait :

• Anonyme7 janvier 2018 à 17:53 [...] Sinon , oui je partage l ávis que comparer le RC(A) á la théorie de la gravitation comme le fait M.Mann ( voir sa declaration devant le congrés ) ce n'est pas trés fin ...

Je ne sais pas ce que BenHague reproche à Mann et à sa déclaration devant le congrès, mais par contre je subodore que la déclaration de John Christie devait avoir quelques faiblesses...