Le GIEC a donc publié un nouveau rapport intitulé
Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate et consacré comme il est indiqué aux océans et à la cryosphère ; les océans on voit ce que c'est, quant à la cryosphère
Wikipédia nous dit ceci :
cryosphère, du grec kryos (froid, glace), est un terme désignant toutes les portions de la surface des mers ou terres émergées où l'eau est présente à l'état solide.
Cela englobe donc non seulement la glace d'eau de mer, appelée banquise (même si on trouve aussi des banquises lacustres), mais aussi toutes les glaces terrestres incluant les calottes glaciaires, les inlandsis (Antarctique et Groenland) ainsi que les glaciers alpins de tous types (glaciers de vallée, suspendus, côtiers, etc.)
La liste des auteurs est disponible
ici, on peut remarquer la présence de plusieurs Français ou personnes travaillant en France dont voici la liste :
- Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche au CNRS au Laboratoire d'océanographie de Villefranche, dont les « recherches portent principalement sur le cycle du carbone dans les écosystèmes marins » selon ce qui est indiqué dans son profil ;
- Karina Von Schuckmann, océanographe spécialisée dans la surveillance des océans en relation avec le climat (ocean climate monitoring) et basée à Toulouse au Mercator Ocean ;
- Samuel Morin, chercheur en physique de la neige ;
- Alexandre Magnan, Chercheur senior, Vulnérabilité et Adaptation au changement climatique selon son profil, ses « terrains [étant] les littoraux des iles de l'océan Indien et du Pacifique ;
Benoit Meyssignac, chercheur au CNES et au LEGOS, basé à Toulouse, dont les recherches portent, entre autres, sur l'analyse des changements du cycle global eau-énergie de la Terre en réponse au déséquilibre énergétique de la Terre à l'aide de techniques spatiales (Analysis of the Earth global water-energy cycle changes in response to the Earth energy imbalance using space techniques) ;
Nathalie Hilmi, chargée de recherche au Centre Scientifique de Monaco, responsable de la section « économie environnementale » selon son CV ;
- Hélène Jacot des Combes, maitre de conférence (lecturer) à l'Université du Pacifique Sud, enseignant notamment la gestion des risques de catastrophes (disaster risk management) ;
Didier Swingedouw, climatologue chargé de recherche de 1ère classe à l'EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux) une Unité Mixte de Recherche (UMR) dépendant notamment du CNRS et de l'Université de Bordeaux ;
J'ouvre une parenthèse ici pour vous inviter à comparer la liste des chercheurs ayant participé à ce rapport du GIEC avec la liste des guignols ayant signé un fumeux appel à l'inaction, liste dont Benoit Rittaud nous donne tous les noms des Français qui viennent de se ridiculiser publiquement dans son dernier opus intitulé
Courrier climato-réaliste à l’ONU : les signataires pour la France ; on y trouve des noms de personnalités comme Cédric Moro, intervenant habituel chez Rittaud, dont le titre ronflant est, tenez-vous bien, « geographer on natural hazards management, co-founder of Visov, an NGO in Civil defense », à mettre en parallèle avec Hélène Jacot des Combes qui enseigne, elle, la gestion des risques de catastrophes naturelles et qui pourrait peut-être donner des cours gratuits à monsieur Moro ; on trouve également dans les clowns se donnant en représentation sans aucune retenue des noms bien connus comme bien sûr Rittaud himself, mais aussi Gervais, Prud'homme, Bardinet, Beauzamy, Courtillot, Gérondeau ou Veyres qui ont tous à un moment ou à un autre fait l'objet d'un billet de ma part pour souligner l'incomparable contribution de ces messieurs à la science climatique (un indice : ils sont tous incompétents en la matière) Je ferme la parenthèse.
Plusieurs médias ont repris l'information, en voici un bref aperçu en ne mentionnant que quelques extraits de chaque (je n'ai bien entendu retenu que ce qui était sérieux), je vous laisse lire le reste, vous êtes assez grands pour ça.
On 25 September, in Monaco, the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) has launched its Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate. This unprecedented event in IPCC’s history finally marks the recognition of the ocean as a major challenge of climate change, and the Ocean and Climate Platform is thrilled with this victory.
Le 25 septembre, à Monaco, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a lancé son Rapport spécial sur l'océan et la cryosphère dans un climat en évolution. Cet événement sans précédent dans l'histoire du GIEC marque enfin la reconnaissance de l'océan comme un défi majeur du changement climatique, et la Plate-forme Océan et Climat se réjouit de cette victoire.
[…] the ocean is at the very heart of the planet’s climate system. It absorbs more than 25% of the anthropogenic CO2 produced every year in the atmosphere and provides 50% of the oxygen produced on Earth. It also absorbs more than 90% of the heat resulting from greenhouse gas emissions, therefore limiting the warming of the air we breathe and playing an essential part in climate regulation. More than 3 billion people depend on food resources and proteins produced by the ocean, and more than a quarter lives less than 100 km away from the coast.
[…] l'océan est au cœur même du système climatique de la planète. Il absorbe plus de 25% du CO2 anthropique produit chaque année dans l'atmosphère et fournit 50% de l'oxygène produit sur Terre. Il absorbe également plus de 90 % de la chaleur issue des émissions de gaz à effet de serre, limitant ainsi le réchauffement de l'air que nous respirons et jouant un rôle essentiel dans la régulation climatique. Plus de 3 milliards de personnes dépendent des ressources alimentaires et des protéines produites par l'océan, et plus d'un quart vit à moins de 100 km de la côte.
Dangerous shifts are already underway. If fossil fuel use continues at this pace, the world will see sweeping consequences for nature and humans, report authors say.
Des changements dangereux sont déjà en cours. Si l'utilisation des combustibles fossiles se poursuit à ce rythme, le monde connaîtra des conséquences considérables pour la nature et les humains, affirment les auteurs du rapport.
As the planet warms, diverse ecosystems—from mountain glaciers to the icy Arctic to the oceans—are already seeing dangerous effects from climate change. Future warming will threaten food supplies, force the migration of countless species and dramatically change the icy regions of the world. The changes are coming. How much is up to us, scientists warn in a new report released Wednesday by the United Nations.
Au fur et à mesure que la planète se réchauffe, divers écosystèmes - des glaciers de montagne à l'Arctique glacial en passant par les océans - subissent déjà les effets dangereux du changement climatique. Le réchauffement futur menacera l'approvisionnement alimentaire, forcera la migration d'innombrables espèces et changera radicalement les régions glacées du monde. Les changements arrivent. C'est à nous de décider [de l'importance de ces changements], préviennent les scientifiques dans un nouveau rapport publié mercredi par les Nations Unies.
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Les températures futures modélisées selon deux scenarios, l'un « optimiste » avec de faibles émissions (en bleu), l'autre « pessimiste » avec de fortes émissions (en rouge) |
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Pertes de glaces traduites en élévation du niveau des mers selon les deux scénarios. |
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Projections pour la banquise arctique selon les deux scénarios. |
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Comment nos émissions pourraient éventuellement être stoppées. |
NB - Bien sûr le transport aérien n'est pas mentionné dans ce dernier graphique qui ne concerne que les activités basées sur l'océan (Ocean-Based Activities) et on voit que le transport maritime (shipping) ne représente qu'une toute petite partie des solutions envisagées, la principale étant l'utilisation d'énergies renouvelables.
Le premier rapport des scientifiques consacré aux mers et aux glaces prévoit un monde marin plus chaud, dilaté, plus acide, en manque d’oxygène et moins peuplé.
Un monde marin plus chaud jusque dans les abysses, plus salé, moins riche en oxygène, plus acide, dépeuplé, qui se dilate et se gorge de glaces fondues. C’est ce qu’annonce le rapport spécial que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) consacre pour la première fois à l’océan et à la cryosphère (neige permanente, glaciers de montagne, calottes glaciaires, banquise, sols gelés). Ce document, rendu public à Monaco, le 25 septembre, est en réalité la chronique d’un immense bouleversement déjà à l’œuvre, avec son lot prévisible de catastrophes. L’incertitude porte sur l’intensité de ces dernières et la rapidité à laquelle elles vont survenir.
Le GIEC a revu ses prévisions à la hausse. D’ici à la fin de ce siècle-ci, la montée [des eaux] pourrait atteindre au moins 0,59 m, selon le scénario le plus optimiste, et 1,10 m par rapport à la période 1986-2005, selon le scénario RCP8.5. En 2013, les experts donnaient une fourchette de 0,45 m à 0,82 m. Cette hausse du niveau moyen va accentuer les inondations, l’érosion des côtes, la pénétration du sel dans les nappes souterraines d’eau douce…
Le dernier Rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a été présenté aujourd'hui à Monaco. Il avait auparavant été approuvé le 24 septembre 2019 par les 195 gouvernements membres du GIEC.
Ce rapport met en avant les changements important que subissent d'ores-et-déjà l'océan et la cryosphère, qui sont pourtant indispensables à la vie sur Terre. Selon les scientifiques à l'origine de ce rapport, l'océan se réchauffe, s'acidifie et devient de moins en moins favorable à la vie des espèces. En outre, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires entraîne une élévation du niveau de la mer et des phénomènes côtiers extrêmes de plus en plus intenses.
In-depth Q&A: The IPCC’s special report on the ocean and cryosphere
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Schéma de l'utilisation par le GIEC d'un langage calibré sur la confiance. Source : GIEC : Figure 1.4 (pdf) |
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Illustration schématique des principaux éléments et changements de l'océan et de la cryosphère, et de leurs liens dans le système terrestre par le mouvement de la chaleur, de l'eau et du carbone. Source : GIEC : Encadré 1.1, Figure 1 (pdf) |
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Aperçu des principales mesures d'atténuation et d'adaptation du couple cryosphère-océan aux changements observés et attendus dans le contexte du présent rapport. Source : GIEC : Figure 1.2 (pdf) |
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Représentation de l'instabilité de l'inlandsis marin (a) et de l'instabilité des falaises de glace marine (b). En (a) l'amincissement de la plate-forme de glace de renfort entraîne une accélération de l'écoulement de l'inlandsis et l'amincissement de la marge de glace à terminaison marine. Le substrat rocheux sous l'inlandsis est en pente vers l'intérieur, ce qui signifie que l'amincissement de la glace entraîne un recul de la ligne d'échouement et une augmentation du flux de glace vers la mer, un nouvel amincissement de la marge de glace et un nouveau recul de la ligne d'échouement. En (b), la désintégration de la plate-forme de glace due à la fonte du fond et/ou à l'hydro-fracturation produit une falaise de glace. Si la falaise est assez haute, les contraintes à la surface de la falaise dépassent la force de la glace, et la falaise échoue structurellement lors d'événements de vêlage répétés. Source : GIEC : Figure CB8.1 (pdf)
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The acceleration in SLR can be seen in records from tide gauges (coloured lines in the Carbon Brief chart, below) and satellite “altimeters” (black). Global average sea levels rose by 1.4mm each year from 1990-1990 (sic), the report says. This increased to 2.1mm per year from 1970-2015 and then to 3.6mm a year from 2005-2015, some 2.5 times faster than the rate seen during the 20th century.
L'accélération du SLR [i.e. élévation du niveau des mers] est visible dans les enregistrements des marégraphes (lignes colorées dans le tableau ci-dessous) et des "altimètres" satellites (noirs). Selon le rapport, le niveau moyen des mers a augmenté de 1,4 mm par an entre 1990 et 1990 [ou plutôt depuis 1900-1990...]. Ce chiffre est passé à 2,1 mm par an de 1970 à 2015, puis à 3,6 mm par an de 2005 à 2015, soit environ 2,5 fois plus vite que le rythme observé au XXe siècle [i.e. 3,6/1,4 = 2,5]
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Variation du niveau moyen de la mer à l'échelle mondiale 1900-2018, en millimètres, par rapport à la moyenne de la période 1992-2006. Les lignes colorées montrent divers enregistrements de marégraphes tandis que les données des altimètres satellites sont en noir. Diagramme par Carbon Brief à l'aide de Highcharts. |
Il y a donc bien accélération de la hausse du niveau des mers, malgré les dénégations de certains, confirmée par Valérie Masson-Delmotte :
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Au cours des dernières décennies, le taux d'élévation du niveau de la mer s'est accéléré en raison de l'augmentation des apports d'eau provenant des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, ainsi que de la contribution des eaux de fonte des glaciers et de l'expansion des eaux marines plus chaudes (source twitter) |
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L'élévation du niveau moyen de la mer à l'échelle mondiale, en mètres, d'ici 2300, selon le scénario RCP2.6 à faibles émissions (lignes bleues, points et amplitude) et la trajectoire RCP8.5 à fortes émissions (rouge). Source : IPCC SROCC figure 4.2. |
Donc nos arrière-arrière...arrière-petits-enfants « bénéficieront » d'une montée des eaux d'au moins 1 mètre si nous faisons ce qu'il y a à faire dès maintenant, autrement ce sera plutôt entre 2 et 5 mètres et on leur souhaite bien du courage ; une remarque quand même, toute notre civilisation depuis plusieurs milliers d'années s'est basée sur le niveau que nous connaissons actuellement (qui a déjà augmenté de plus de 20 centimètres), donc même un petit mètre se fera sentir pour toutes les zones côtières habitées...
Le Monde aussi nous informe
L'alarme du GIEC sur un océan en surchauffe
Partout dans le monde, des glaces en pleine débâcle
Rapport du GIEC : la débâcle des glaces menace la stabilité du climat
La cryosphère connaît un recul rapide dans toutes les régions et à toutes les altitudes, ce qui aura des conséquences majeures sur les écosystèmes.
« L'état de notre océan futur est entre nos mains » Jean-Pierre Gattuso décrit les bouleversements à venir
Sylvia Earle : « L'océan sera bientôt un paradis perdu »
Conclusions
Ce rapport n'est en rien catastrophiste, il est simplement alarmiste ; c'est comme quand un avion a un moteur en feu et que le pilote décide de revenir se poser, les passagers peuvent s'alarmer, l'avion se posera quand même, ou pas… Ou comme votre médecin qui vous dit que vous avez un polype dans le côlon, il vous alarme et c'est à vous de décider, soit vous pensez qu'il est catastrophiste et vous ne faites rien, soit vous l'écoutez et ça vous sauve la vie.
En matière de climat les rapports du GIEC ne font que résumer ce que disent l'immense majorité des scientifiques sur le sujet, la science avance et à chaque rapport on s'aperçoit que le précédent était trop « optimiste » sur bien des points.
Le prochain rapport, le sixième, qui sera en principe publié en 2021, sera très probablement encore moins « optimiste » que le 5ème et peut-être également que le rapport qui vient de sortir, nous verrons bien, surtout quand on sait que des modèles français ont récemment tourné en évoquant, dans le pire des scénarios, une augmentation de température pouvant aller jusqu'à 7°C (voir
ici et
là)
Mon petit doigt me dit que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
*****
Les différents chapitres du rapport du GIEC :
- Chapter 1: Framing and Context of the Report
- Chapter 2: High Mountain Areas
- Chapter 3: Polar Regions
- Chapter 4: Sea Level Rise and Implications for Low Lying Islands, Coasts and Communities
- Chapter 5: Changing Ocean, Marine Ecosystems, and Dependent Communities
- Chapter 6: Extremes, Abrupt Changes and Managing Risks
Pour les deux modéles francais du CEA/CNRS j'avais effectivement vu le communiqué ici :
RépondreSupprimerhttp://www.cnrs.fr/fr/les-deux-modeles-de-climat-francais-saccordent-pour-simuler-un-rechauffement-prononce
J'avais été un peu choqué qu'ils laissent planer le doute en disant :
"Cela pourrait s’expliquer par une réaction plus forte du climat à l’augmentation des gaz à effet de serre anthropique que dans les simulations de 2012, mais les raisons de cette sensibilité accrue et le degré de confiance à y apporter restent à évaluer."
Heureusement MeteoFrance a rectifié le tir et ne laisse pas de place au doute .
Le conditionnel est d'usage en science surtout pour ce qui concerne la sensibilité climatique objet de nombreuses incertitudes.
Supprimer@BenHur
SupprimerMoi ça ne me choque pas que des scientifiques avouent qu'il y a des choses qui restent à évaluer, cela me rassure même.
Quant à Météo France ils emploient bien le conditionnel : « l'augmentation de la température moyenne atteindrait 6 à 7 °C en 2100 par rapport à l'ère préindustrielle », donc on ne peut pas dire qu'ils ne laissent pas de place au doute ; de plus les communiqués de Météo France sont plutôt laconiques et n'entrent pas dans les détails.
""""l'inlandsis marin """
RépondreSupprimerle terme correct est langue glaciaire (Ice shelf)
https://nsidc.org/cryosphere/sotc/iceshelves.html
Ok et maintenant on fait quoi ? Toujours rien ?
Le texte original est « Representation of Marine Ice Sheet Instability » que j'ai traduit par « Représentation de l'instabilité de l'inlandsis marin » ; c'est donc non pas ice shelf mais ice sheet (ou continental glacier) qui signifie littéralement « calotte glaciaire » ; une ice shelf est une plateforme glaciaire qui flotte sur la mer ; dans le schéma du rapport du GIEC on parle bien de ice sheet, donc de la partie purement continentale (c'est clair comme de l'eau de roche sur le dessin) avec son extension au-dessus de la mer ; par ailleurs la calotte glaciaire antarctique est l'un des deux inlandsis (aussi appelé calotte polaire) existant sur la planète, l'autre étant le Groenland, donc ma traduction ne me parait pas incorrecte. La langue glaciaire est la prolongation de l'inlandsis, c'est-à-dire la partie purement au-dessus de la mer et susceptible de se détacher pour former des icebergs ; maintenant si le terme ice sheet ne vous convient pas vous pouvez toujours écrire au GIEC.
Supprimer« Ok et maintenant on fait quoi ? »
J'attends vos propositions détaillées pour sauver la planète. A part rester chez vous en mangeant local et en randonnant autour de votre maison, vous faites quoi au juste de manière concrète ?
« Toujours rien ? »
Cela s'adresse s'imagine aux dirigeants de la planète, moi je ne me sens pas visé.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJe vais vérifier et voir la signification exacte de "Marine Ice Sheet Instability"
SupprimerOn fait quoi ? Tout, absolument tout ce qu'on eut pour limiter nos émissions, ça commence par l'élimination de tout ce qui n'est pas utile voire indispensable. Le smartphone par exemple, les voyages, les cosmétiques, les vêtements, etc. etc.
« tout ce qu'on eut pour limiter nos émissions »
SupprimerSuper !
J'imagine que vous allez passer le message aux deux milliards de Chinois et d'Indiens qui n'ont qu'une envie, c'est de découvrir le monde ? Une solution est bien sûr de leur proposer de venir visiter la France en pédalo, ça va sûrement régler le problème.
réponse ridicule...
Supprimer"ça commence par l'élimination de tout ce qui n'est pas utile voire indispensable: Le smartphone par exemple, les voyages, les cosmétiques, les vêtements, etc. etc."
SupprimerVous voulez revenir au téléphone fixe et aux cabines téléphoniques ? Pourtant on en sauve du cuivre grace á la dematerialisation des communications ...
Pour les vetements , je ne vois pas ce que vous voulez dire ?
AU final , si on réduit drastiquement la mobilité des gens et leurs moyens de communication , cela risque de couiner un peu ....
Qu'il y a t il dans le etc. etc. : les jouets pour enfants, les tondeuses thermiques, les livres ?
Essayez d'enlever sa Switch á un gamin en lui expliquant que c'est pour sauver la planéte ...
Supprimer""""moi je ne me sens pas visé.""""
RépondreSupprimerCa ne change rien au fait que vous contribuez allègrement à envoyer vos descendants dans le mur et ceci en parfaite connaissance de cause...
« vous contribuez allègrement à envoyer vos descendants »
SupprimerJ'en parlais justement avec ma fille, elle est sensibilisée aux problèmes de la planète mais ne m'en veut pas d'être allé aux Canaries en avion, bien au contraire. Quasiment tous les jeunes d'aujourd'hui aiment les voyages et pour cela prennent l'avion, réveillez-vous un peu, ou sortez de votre coma afin de voir le monde autour de vous tel qu'il est.
""""Quasiment tous les jeunes d'aujourd'hui aiment les voyages et pour cela prennent l'avion, réveillez-vous un peu, ou sortez de votre coma afin de voir le monde autour de vous tel qu'il est.""""
Supprimerje n'en suis pas si certain que vous.. D'autre part nos jeunes ont les habitudes que nous leur avons données et ils sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que nous les envoyons dans le mur, car le monde tel qu'il est est catastrophique surtout en France, ce n'est pas pour rien que nous sommes les premiers consommateurs anxiolytiques au monde.
A propos des marine ice sheets, j'ai vérifié, c'est la partie du glacier qui est dans la mer mais qui repose sur le fond et qui finira en langue glaciaire (jusqu'à la flèche du milieu sur la figure)
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2210983814000236
Ben voilà quand vous voulez, extrait de votre lien : « Marine ice sheets, which are those that terminate in the ocean forming a floating ice shelf, dominate the ice sheets of West Antarctica, where much of the bedrock is below sea level. »
SupprimerQue disiez-vous déjà dans le commentaire que vous avez supprimé ? : « Dans ce cas le texte original est erroné, la partie d'un glacier qui avance dans la mer ne se nomme plus ice sheet mais ice shelf étant donné qu'elle devient flottante et finira par former un iceberg, j'ajoute que contrairement au glacier les langues fondent également par le dessous. Ecrire au GIEC ? Pourquoi ? je ne connais pas un seul livre ou rapport au monde qui ne comporte aucune erreur… »
C'est bien de reconnaitre votre erreur, malheureusement vous ne reconnaissez que les plus petites, celles qui ne portent que sur des détails, les autres sont fermement incrustées et ne semblent pas vouloir se détacher de votre boite crânienne, mais quand on voit de grands scientifiques comme Courtillot persister dans leurs errements on n'est plus trop étonné.
Et vous êtes un fumier en plus, bravo... Je n'avais ni tort ni raison c'est pour ça que j'ai supprimé mon commentaire. Je maintiens néanmoins que je ne connais pas de livre ou de rapport que ne comporte aucune erreur.
Supprimer« vous êtes un fumier en plus »
SupprimerTout de suite les grands mots, on dirait Calimero qui piquerait sa crise.
Aux échecs on dit « pièce touchée pièce jouée », et je vous ferai remarquer que tous ceux qui sont abonnés à mon blog, et ça commence à faire un bon nombre de personnes, ont pu lire votre commentaire qui ne casse pas trois pattes à un canard.
Bien sûr qu'il y a des erreurs partout, vous connaissez bien sûr la fameuse coquille qui avait changé l'année 2350 en 2035 pour la fonte totale des glaciers de l'Himalaya, c'était à ma connaissance la seule erreur qui a pu être trouvée dans un rapport du GIEC, mais vous en connaissez peut-être d'autres ? En tout cas sur le coup vous vous êtes précipité en prétendant que le texte du GIEC était erroné, est-ce qu'il ne vous aurait pas fallu tourner votre doigt sept fois au-dessus de votre clavier avant d'écrire ça ? (bon je dis ça mais il m'arrive à moi aussi parfois d'écrire sans trop réfléchir, surtout en commentaire, alors je ne vais pas vous jeter la pierre, vous êtes déjà assez abimé comme ça)
Bonjour
RépondreSupprimerJ'ai suivi vos échanges sur le comportement à adopter pour être efficace. On entend régulièrement en France qu'il faut faire telle ou telle chose pour "sauver la planète ".Une remarque de fond, la France ne peut malheureusement que donner l'exemple(ce qui est bien, évidemment) , nous ne produisons que 0.9 % du CO2 mondial, dont 0.3 % pour les transports soit environ 0.2 % pour les voitures particulières . Par exemple, la Chine et les USA représentent 34 % du CO2 mondial. Pour l'avenir, il faudrait trouver un moyen de les convaincre de faire des efforts, sinon, nous donnons des coups d'épée dans l'eau .Voila ce que proposait NOVETHIC en 2017 pour "sauver la planète", ça interroge , ç'est plutôt directif ! Quel est votre avis ?
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/infographie-interdiction-d-acheter-une-voiture-neuve-ou-de-prendre-un-long-courrier-couvre-feu-thermique-quotas-sur-les-produits-importes-les-mesures-chocs-pour-rester-sous-1-5-c-146877.html
L'image au milieu de l'article résume bien tout ce qui nous attends !
J'ai récupéré le texte dans l'image :
COMMENT S'ALIGNER SUR UNE TRAJECTOIRE 1.5 ° C
-63% d'émissions de CO2 entre 2017 et 2030
MOBILITE -76%
. Interdiction de vendre des véhicules neufs pour un usage particulier dès maintenant
. Réduction de 5 % par an des kilomètres parcourus par les particuliers
. Interdiction des voitures thermiques en centre urbain en 2024, les voies urbaines étant dédiées aux vélos
. Généralisation du télétravail 2 jours par semaine à partir de 2025 pour tout salarié habitant à plus de 10 km de son travail
TRAJETS EN VOITURE /2
TRAJETS EN TRANSPORTS EN COMMUN X2
TRAJETS EN VELO X6
RESIDENTIEL - 74 %
. Interdiction du chauffage au fioul en 2026
. Les constructions neuves sont exclusivement de l'habitat
collectif avec une surface max. par habitant de 30 m!
. En 2025, couvre-feu thermique entre 22h et 6h pour atteindre
une température moyenne de 17’C dans les logements
. Instaurer une taxation progressive pour décourager de consommer plus de 3 à 4 kWh d'électricité par jour
BIENS ET SERVICES -73%
. Normalisation de la location
. Interdiction de la publicité en ligne intégrée aux sites internet
. Le flux vidéo consommé doit être divisé par trois d'ici 2030
. Limitation à 1 kg de vêtements neufs mis sur le marché par an et par personne dès 2022
. Relocalisation de la production
VOLS - 72 %
. Suppression des vols intérieurs disposant d'une alternative par la route ou le fer en moins de 4h dès 2022
. Interdiction de tout vol hors Europe non justifié dès 2020 . Autorisation de deux vols aller/retour long courrier par jeune de 18 à 30 ans
. Instauration d'une loterie nationale distribuant 500 000 vols par an.
ALIMENTATION -58%
. Toute parcelle de jardin doit devenir productive . Interdiction du labour profond
. La consommation de viande doit passer de 90 kg à 25 kg par personne et par an
. Interdiction progressive des produits transformés substituables
. Instauration de quotas sur les produits importés (café, chocolat, thé, fruits exotiques...)
. Le nombre d'agriculteurs doit être multiplié par deux d'ici 2030 et les parcelles en bio multipliées par cinq
So««« ; .twdo Ml tvOwtion (iië.«nbr. 2018)
Réalisation l Conccplîon Alvar CI
novethic.fr
Salutations
Saumon
Voilà, vous au moins vous avez mis le doigt là où il fallait !
SupprimerToutes les mesures qu'il « faudrait » prendre sont évidemment de nature plus ou moins coercitive, le mot « interdiction » est mentionné à plusieurs reprises et on comprend que le reste émane évidemment d'une réglementation qui n'est pas du domaine du comportement individuel, lequel se borne à manifester (assez peu efficace, quelques millions sur toute la planète à comparer aux 7,5 milliards d'individus qui la peuplent) ou a réduire son « empreinte carbone », choix préféré de Robert mais qui, comme l'explique Michael Mann, détourne l'attention sur notre responsabilité individuelle pendant que la société continue comme si de rien n'était (les émissions de CO2 continuent à augmenter malgré tous les tralalas)
Saumon
Supprimer"""" nous ne produisons que 0.9 % du CO2 mondial,""""
vous oubliez de compter toutes nos émissions par "délégation" à savoir tout ce que nous importons de Chine et d'ailleurs...
Exact Robert, parfaitement exact, maintenant que proposez-vous pour réduire voire annuler nos importations en provenance de la Chine et de tous les autres pays émetteurs de CO2 ?
SupprimerAh oui, je sais, il suffit que j'arrête de prendre l'avion, où avais-je la tête !
J'ai écrit tout un fil Twitter sur la proportion de nos émissions dans le monde comparativement à notre empreinte carbone.
Supprimerhttps://twitter.com/octal_/status/1176577037747785729
Pour réduire cette empreinte, le premier levier immédiat sur lequel on peut agir est le signal-prix. Aujourd'hui, j'ai vu passer un lien aliexpress pour un chargeur de téléphone par induction à $3. Le coût environnemental des objets que l'on importe n'est aujourd'hui pas pris en compte par le mécanisme de fixation des prix et le marché. Pour corriger cela, il suffit de mettre en place une trajectoire de tarification du carbone et ainsi corriger la défaillance du marché.
Bien évidemment, il ne faut pas faire n'importe quoi avec, sinon on prend le risque d'une montée en puissance de contestations sociales.
Comment chiffre t on le cout environemental d'un objet ?
Supprimer@octal
SupprimerDoit-on vous appeler mon colonel maintenant ?
En tout cas bravo, c'est assez bien résumé, même si twitter n'est pas précisément l'outil idéal pour passer ce genre de message, mais vous vous en êtes très bien tiré.
Effectivement le signal-prix « pourrait » (je mets au conditionnel) être une solution de nature coercitive, mais vous avez bien vu ce que cela donnait avec les gilets jaunes…
Pour certaines personnes c'est d'abord et avant tout la fin du mois, la planète peut attendre, ils sont nombreux à s'en contrefiche, et ce sont les mêmes qui achèteront la camelote chinoise à bas prix parce qu'ils n'ont pas les moyens de payer plus ou tout simplement parce que le produit n'est plus fabriqué localement.
Il faut éviter le yakafokon bien facile qui ne donne aucune solution concrète, personnellement je n'ai aucune idée, contrairement à Robert qui en fourmille, sur la manière de nous sortir du trou que nous avons nous-mêmes creusé.
@BenHur
SupprimerDans le détail ça doit être un peu complexe je pense, mais vous pouvez lire ceci pour avoir une idée : https://www.liberation.fr/apps/2018/09/empreinte-carbone/ ; ou ceci : https://www.france-science.org/Revision-de-l-estimation-du-cout.html
Géd, Mortimer, Colonel Douglas Mortimer :)
Supprimer> mais vous avez bien vu ce que cela donnait avec les gilets jaunes
Oui, c'est pour ça qu'il ne faut pas faire n'importe quoi. Mais on n'est pas obligé d'utiliser les recettes de cette taxe pour financer la "transition énergétique". Il est possible de mettre en place d'autres mécanismes comme les dividendes carbone permettant de redistribuer les revenus équitablement aux ménages. On part du principe qu'une personne plus riche consomme plus de biens carbonés qu'une personne moins riche. On le taxe donc plus, et on redistribue à celui qui n'a pas les moyens de changer de véhicule.
https://www.reddit.com/r/france/comments/c1zmfq/effort_poteau_faq_taxes_carbones/
C'est d'ailleurs ce pour quoi plaide la Cour des Comptes.
Supprimerhttps://www.ccomptes.fr/fr/publications/la-fiscalite-environnementale-au-defi-de-lurgence-climatique
C'est également un des leviers identifié par le Haut Conseil pour le Climat dans la synthèse de son rapport.
Section 6
https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2019/09/hcc_rapport_annuel_grand_public_2019.pdf
Entièrement d'accord avec vous mon colonel ! Mais on en revient toujours à la même question que l'on peut formuler différemment : pourquoi ne met-on pas en place les mesures qui s'imposent ?
SupprimerEncore une fois je n'ai pas la réponse (ou si, j'ai une réponse que j'ai déjà exprimée, à savoir que les politiques ne veulent pas ruiner leur carrière, ça vaut ce que ça vaut mais je n'ai que ça en magasin)
Vous avez raison, on touche le coeur du sujet.
SupprimerJancovici en donne une explication satisfaisante. Nos décideurs politiques ont une vision court-termiste de la situation. Situation économique du pays et ré-élection 5 ans plus tard. Le problème qui nous intéresse est un problème de long terme, même si, si l'on continue à ce rythme, les effets pourront s'en faire sentir plus tôt que prévu.
On se retrouve donc dans une situation pénible et un problème complexe à résoudre. Comment faire en sorte de résoudre le problème qui nous intéresse, tout en préservant notre système démocratique ?
Il n'y a pas de miracle, dans un système démocratique, s'il n'y a pas une frange croissante de la population qui pousse pour aller dans une certaine direction, les décideurs politiques n'ont aucune raison d'y aller d'eux-même, d'où ĺ'importance des mouvements de la jeunesse pour le climat.
Personnellement, je ne plaiderai jamais pour une dictature, même passagère, pour aboutir à plus d'écologie.
A mon avis la dictature arrivera dans de nombreux endroits « à cause » du réchauffement de la planète qui provoquera des tensions et une recrudescence des inégalités ; par ailleurs j'ai plutôt l'impression que les dictatures se soucient fort peu des problèmes environnementaux, par exemple voir Bolsonaro, ce nostalgique de l'époque de la dictature au Brésil, mais on pourrait aussi citer Trump qui a des comportements de dictateurs (l'excellent Bill Maher a listé un certain nombre de points qui qualifient un dictateur, et Trump les coche quasiment tous, heureusement que les institutions américaines sont solides...)
SupprimerOui , c'est pas mal. J'ai pas compris sur le moment les cris d'orfraies lors de sa sortie.
RépondreSupprimerMais il faudra le faire au niveau mondial sinon les jeunes n'auront pas besoin de 2 A/R long courrier .. Ils utiliseront seulement leur premier billet Aller pour fuir le pays ...
Cela pose la question aussi des frontiéres avec nos voisins . Aujourd'hui il n y en a plus . Doit on les rétablir et les surveiller sévérement afin d'eviter que les gens sortent du pays si les conditions sont moins strictes chez nos voisins ? ( cf le mur de Trump)
Nous en avons déjà discuté, la mondialisation (i.e. notre système de fonctionnement actuel que nous avons mis en place et dont nous ne pouvons plus nous passer) n'empêche pas les nationalisme divers, bien au contraire, elle les exacerbe, ce qui fait que de nombreux pays se replient sur eux-mêmes sans toutefois abandonner le capitalisme libre-échangiste, exemples avec les USA, UK ou même la France ; ce n'est donc pas demain la veille qu'il y aura accord mondial (le seul qui puisse être efficace) sur la réglementation en matière d'émissions de GES.
SupprimerLe meilleur moyen finalement serait de faire diminuer drastiquement la population mondiale. Qu'en pensez vous ?
RépondreSupprimerFaire diminuer la population mondiale oui, pourquoi pas, mais comment pensez-vous vous y prendre ?
SupprimerIl y a bien quelques solutions, une 3e guerre mondiale pourrait faire l'affaire, ou une épidémie de taille mondiale, ou un astéroïde qui percute la Terre…
Pour éviter une trop grande augmentation de la population il n'existe apparemment qu'une seule solution : l'éducation, surtout des jeunes filles.
Il n'y a pas de « meilleur moyen » à part celui que je viens d'évoquer, pour le reste nous sommes condamnés à croitre jusqu'à un certain point où ce ne sera plus possible, à mon avis pour 2 raisons essentiellement : 1/le changement climatique va être un facteur limitant dans certains régions comme l'Afrique (qui va tout de même être le continent le plus peuplé de la planète d'après les démographes) et 2/les ressources énergétiques vont peu à peu se révéler en inadéquation avec l'augmentation de la population, il n'y aura plus assez d'offre par rapport à la demande, et les producteurs seront coincés parce qu'ils ne pourront pas augmenter leurs tarifs au-delà d'une certaine limite, ce qui ne favorisera pas les investissements dans des ressources de plus en plus difficiles (et donc plus chères) à récupérer.
""""Le meilleur moyen finalement serait de faire diminuer drastiquement la population mondiale. Qu'en pensez vous ?""""
Supprimerla population mondiale va décroître d'elle même le bond démographique que l'humanité a connue est surtout dû à l'allongement de la durée de vie. Au niveau mondial la natalité ne cesse de baisser et il y a déjà de pays ou le taux de natalité n'atteint pas le niveau de renouvellement générationnel et qui sont en déclin (Japon, Allemagne, Italie et encore une bonne dizaine d'autres)
http://www.linternaute.com/science/science-et-nous/dossiers/06/demographie/10.shtml
A part çà, les démographes, c'est comme les économistes, incapables de prévoir l'avenir. En France dès la fin des années 60 on avait prévu que nous serions 60 millions en 2000 les démographes se sont totalement plantés sur la manière dont nous y sommes parvenus, il tablaient sur des naissances comparables à celles du baby-boom alors que ce fut l'allongement de la durée de vie qui en est à l'origine.
SupprimerEt on dirait que la diminution de la population n'est pas la solution...
Supprimerhttps://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/le-plus-grand-choc-mondial-sera-t-il-demographique-plutot-que-climatique-comme-l-affirme-nicolas-sarkozy_3596599.html
« la population mondiale va décroître d'elle même »
SupprimerVous êtes un sacré numéro Robert, vous me faites penser aux climatosceptiques qui nous balancent que nous allons naturellement nous adapter au réchauffement, c'est à peu près du même calibre.
Et en plus le lien que vous donnez vers Sarko (quel rapport ? je cherche encore) nous dit que la population devrait plafonner à 11 milliards vers 2100, mais c'est vrai que vous ne croyez pas aux projections des démographes comme vous ne croyez pas aux prévisions économiques, pour vous tous ces gens devraient tomber pile poil sur la réalité, autrement ce sont des charlots (oui je sais il y a probablement des charlots parmi les démographes et les économistes) mais il est vrai que quand on est bac+9 en sciences dures on ne peut qu'avoir du mépris pour toutes ces sciences molles (qui incluent la comptabilité bien entendu)
Vous me semblez de plus limité culturellement parlant je vais donc vous laisser à vos disputes de cour de récréation avec monsieur Antonio et consort. Savez vous au moins ce qu'est une pyramide des âges ?
Supprimerhttps://www.populationpyramid.net/fr/monde/2018/
« Savez vous au moins ce qu'est une pyramide des âges ? »
SupprimerEt en plus vous me prenez pour un ignare ?
Attention Robert, la poubelle est à portée de ma main, ne me tentez pas avec vos invectives à deux balles, je vous aurai prévenu.
Bonjour Robert
RépondreSupprimerJe vous cite :
"""" nous ne produisons que 0.9 % du CO2 mondial,""""
vous oubliez de compter toutes nos émissions par "délégation" à savoir tout ce que nous importons de Chine et d'ailleurs... "
Je suis surpris par votre commentaire. Je vous aurai dit que la France émettait 445 millions de tonnes équivalent CO2 (1), votre remarque aurait été pertinente, mais en parlant en pourcentage elle est invalide. On peut effectivement faire une correction liée aux importations. Cette correction (en masse équivalente CO2) est par ailleurs délicate a estimer et évolue au fil des années(2). Au premier ordre, on peut estimer que les importations sont du même ordre de grandeur en pourcentage pour les pays développés ce qui fait qu'en pourcentage CO2 global, le classement des nations émettrices de CO2 reste identique . Le fait que les pays en voie de développement importent moins va effectivement faire augmenter en pourcentage la valeur des pays développés. Je ne sais pas si on a des chiffres disponibles, si quelqu'un a des éléments, ce serait intéressant.
Salutations
Saumon
(1) https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/la-france-a-reduit-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-en-2018-1030621
De 465 millions de tonnes équivalent CO2 en 2017, le niveau des émissions est descendu à 445 millions l'an dernier.
2) http://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2016/08/La_Lettre_du_Carbone_2.pdf
Le deuxième poste d’émission concerne les achats de produits manufacturés, qu’il s’agisse de biens courants ou d’investissements, à l’exception de la construction du logement (23% du total) On trouvera dans ce poste textile, électroménager, électronique grand public, voiture, mobilier, etc., avec bien souvent une fabrication à l’étranger.
3) https://www.actu-environnement.com/ae/news/empreinte-carbone-france-hausse-emissions-co2-25628.php4
Si on détaille par secteur l'empreinte carbone des Français, le premier poste est le logement avec 2,9 tonnes de CO2eq par habitant et par an, dont 35% associés aux importations. Suivent ensuite le transport, avec 2,7 tonnes de CO2eq, et l'alimentation, avec 2,1 tonnes de CO2eq. Pour ces deux postes, les importations représentent 43% des émissions calculées.
Merci pour toutes ces précisions, effectivement en pourcentages cela ne doit pas changer grand chose et je ne suis pas sûr que la France soit le plus gros pays importateur de carbone parmi les pays développés…
SupprimerD'après ce document https://www.wto.org/english/res_e/statis_e/daily_update_e/latest_trade_trends_e.pdf les importations de l'Europe et de l'Asie...étaient presque équilibrées au 1er trimestre 2019 ! On voit également qu'en mai 2018 la Chine supplantait toutes les autres régions du Monde en matière de croissance des importations de marchandises (+26% quand le Japon, son plus proche suivant était à +17%), ensuite la croissance des importations s'est tassée un peu partout et en juin 2019 tout le monde était quasiment au même taux de décroissance avec une fourchette de -2-11%
Bonjour, je m'étais amusé il y a un moment à calculer le poids carbone de la population française. Ça me donnait pour l'année 2016,0.87% de la population mondiale pesant 1.42% des émissions. Calcul et sources ici :
Supprimerhttps://www.facebook.com/story.php?story_fbid=411589829670789&id=100024593258385
Merci Goupil pour cette info, mais le lien que vous donnez ne correspond pas avec le sujet, il parle des problèmes auxquels nous allons être confrontés concernant les coûts d'extraction de ressources fossiles qui deviendront plus élevés que ce que le consommateur sera capable de s'offrir, sujet que j'ai d'ailleurs déjà abordé ailleurs...
SupprimerMea culpa maxima, je m'est gouré encore lamentablement en utilisant l'outil informatique.
SupprimerJe croise les doigts pour que cette fois soit la bonne
https://www.facebook.com/story.php?story_fbid=470303373799434&id=100024593258385
Sur mon mur, vous trouverez aussi une tentative d'étude perso d'effets long terme de quelques scenarii d'émissions, couplés aux réserves fossiles.
Ah là c'est quand même mieux;)
SupprimerDe toute façon peu importe notre contribution, même si elle était proche de zéro le problème est global, c'est-à-dire mondial, donc se contenter de se regarder le nombril c'est faire preuve d'un égoïsme outrancier vis à vis du reste du globe, notamment des pays pas ou très peu émetteurs qui sont donc les plus pauvres et souffriront les premiers.
On s'en sortira ensemble ou on crèvera ensemble, les pourcentages sont dérisoires dans cette alternative.
Oui le problème est global, mais il n'y a pas de gouvernance globale, ce qui me fait pencher pour ta deuxième option. Pas sûr malgré tout qu'imaginer diviser le niveau de vie moyen des français par 6 (du fait de la relation linéaire énergie-PIB pour passer sous 2tCO2/hab/an) c'est vraiment égoïste.
SupprimerOui, pas de gouvernance globale, et chaque jour on s'en éloigne un peu plus, donc…
SupprimerPour la division du niveau de vie moyen des français bien sûr que ce n'est pas égoïste, mais si seuls les Français s'y mettent ce n'est plus de l'égoïsme !