Parfois il faut faire preuve d'indulgence et venir en aide aux nécessiteux qui pourtant ne le mériteraient pas tellement ils font peu d'efforts pour sortir de leur situation.
Ainsi dans le fil des commentaires du Bistrot du coin où se retrouvent régulièrement tous les pochetrons qui viennent noyer leur chagrin de voir toutes leurs belles certitudes remises sans cesse en question par des malotrus qu'on appelle vulgairement des scientifiques, on peut trouver cette petite perle (d'inculture) :
On a une pensée émue pour tous les gamins qui seront passés dans les mains d'un enseignant qui nie l'effet de serre et qui avoue sans le moindre sens du ridicule qu'il ne sait pas ce qui fait passer la température de -18 à +15°C en se demandant en question subsidiaire ce qu'il arriverait s'il n'y avait pas de CO₂ dans l'atmosphère.
Pour répondre en premier lieu à sa dernière interrogation j'ose émettre une tentative d'explication afin de l'informer que si on retirait par un coup de baguette magique tout le CO₂ contenu dans l'atmosphère alors...on serait mal, très mal, très très mal...En fait il est plus que vraisemblable (merci de me corriger si je dis une bêtise) que la température chuterait très rapidement et que la Terre deviendrait, comme elle l'a été dans un lointain passé de son histoire, une boule de neige géante sur laquelle peu de monde aurait des chances de se poser le genre de question que peut se poser un prof de science à la dérive ; ainsi à titre d'exemple, même si on ne peut pas comparer exactement cette situation à la nôtre :
En ce qui concerne la première partie du questionnement laborieux de monsieur Murps, à savoir qu'est-ce qui fait passer la température de la Terre de -18 à +15°C, ce qui de toute évidence l'interloque, je me permets de lui suggérer la lecture, qui lui serait salutaire, de l'ouvrage de mesdames Marie-Antoinette (qui a toute sa tête) Mélières et Chloé Maréchal, Climats Passé, présent, futur, que je ne cesse de recommander chaque fois que l'occasion se présente.
A partir de la page 35 il aurait peut-être, dans le chapitre Le climat moyen sur Terre, la réponse, convaincante espérons-le, à sa puérile question :
Bon je ne vais pas me lancer dans des explications permettant de comprendre comment on passe de -18 à +15°C, les deux dames co-autrices du livre sur le climat prennent leur temps avec pas moins de 5 pages pour expliquer par étapes le processus qui est effectivement compliqué pour le comptable à la retraite que je suis mais ne devrait poser en principe aucun problème à un cerveau sur-puissant équipant un professeur de SVT en exercice, nous lui laisserons donc le loisir de consulter l'ouvrage si bon lui semble (mais mon petit doigt me dit que bon ne lui semblera pas)
Ainsi dans le fil des commentaires du Bistrot du coin où se retrouvent régulièrement tous les pochetrons qui viennent noyer leur chagrin de voir toutes leurs belles certitudes remises sans cesse en question par des malotrus qu'on appelle vulgairement des scientifiques, on peut trouver cette petite perle (d'inculture) :
4507. Murps | 14/12/2019 @ 22:17Tout d'abord il convient de signaler, ou de rappeler à ceux qui l'ont su mais ne s'en souviennent déjà plus tellement le personnage est insignifiant, que monsieur Murps est enseignant… en SVT ! Il nous le confirme dans un autre fil de discussion chez son mathématimancien de référence qui pond comme à son habitude un article indigent intitulé Cette torture morale infligée aux enfants ; voici ce qu'écrit notre prof de Science Véritablement Tautologique :
prof (#4504), je ne parle pas des propriétés radiatives du CO2, je parle de la relation supposée entre lesdites propriétés et une hausse de température de l’atmosphère.
Le CO2 est censé faire passer la température de -18 à + 15 °C.
Et là, il faut m’expliquer et être très convaincant.
La question qui me taraude, c’est de savoir ce qui se passe si on retire les 400 ppm de CO2…
Le 15 décembre 2019 à 12 h 34 min, Murps a dit :
Intéressante votre remarque.
Dans mon petit lycée de province je constate le même type de réaction auprès de beaucoup d’élèves. En réalité la plupart se fichent du catastrophisme comme de l’an quarante, ou alors prennent bien plus de recul que ce que l’on peut imaginer à leur âge.
Je me souviendrai toujours de cet élève de collège de cinquième qui après avoir visionné les fameuses 35 secondes de René Dumont sur la pénurie d’eau avait déclaré « Mais Monsieur, c’est un vieux c… ! « .
https://www.ina.fr/video/I09167743
Après, pour ce que je sais des grands lycées parisiens, il y régnerai une forte biodiversité tendance écolomarxistes, votre milieu naturel est donc assez typé et votre analyse n’en est que plus précieuse.
Bonne continuation dans vos études Franck.
Pour répondre en premier lieu à sa dernière interrogation j'ose émettre une tentative d'explication afin de l'informer que si on retirait par un coup de baguette magique tout le CO₂ contenu dans l'atmosphère alors...on serait mal, très mal, très très mal...En fait il est plus que vraisemblable (merci de me corriger si je dis une bêtise) que la température chuterait très rapidement et que la Terre deviendrait, comme elle l'a été dans un lointain passé de son histoire, une boule de neige géante sur laquelle peu de monde aurait des chances de se poser le genre de question que peut se poser un prof de science à la dérive ; ainsi à titre d'exemple, même si on ne peut pas comparer exactement cette situation à la nôtre :
Il y a 750 millions d’années, la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre baisse à tel point que la Terre a perdu environ 50 °C de température moyenne. Les calottes polaires ont alors atteint l’équateur. (source cnrs)Ainsi à cette époque il y avait encore du CO₂ mais pas suffisamment, ce qui avait donc provoqué une diminution de 50°C de la température, une bagatelle ! Et pour sortir de cette situation désagréable le CO₂ a apparemment été bien utile même s'il n'a pas été le seul à l'oeuvre, comme nous l'indique cet article du CEA intitulé Quand la Terre fut une « boule de neige » :
La Terre a connu, au Néoprotérozoïque, deux périodes au cours desquelles elle fut totalement couverte de glace et de neige (Snowball Earth), entre 717 et 659 millions d’années (Ma), puis entre 649 et 635 Ma avant notre ère […] ces épisodes ont été décrits à partir de données géologiques et glaciologiques par le Britannique Walter Brian Harland. À cette époque cependant, aucun processus connu ne permettait d’expliquer comment la planète était sortie rapidement d’une telle glaciation.Si le CNRS et le CEA se liguent contre un malheureux professeur de « petit lycée de province » c'est que forcément il s'agit d'un complot et il ne faut donc pas apporter trop d'importance à ce qu'ils peuvent bien écrire, après tout il s'agit d'organismes publics, donc d'Etat, donc communistes et totalitaires, destinés à inculquer aux pôvres enfants que Murps tente de récupérer tant bien que mal tous les dogmes giecquiens fabriqués par les organisations fachos-verdâtres telles que Greenpeace ou le WWF.
En effet, sous le seul effet de la luminosité solaire, le dégel aurait pris des milliards d’années. À la fin des années 1980, les scientifiques ont proposé un processus de seulement quelques dizaines de millions d’années. Sur une Terre totalement englacée, le CO₂ émis par les volcans n’est plus absorbé par les puits de carbone comme l’océan et la biosphère ; il s’accumule dans l’atmosphère jusqu’à des teneurs très élevées, provoquant un effet de serre puissant, suivi d’une débâcle. […] La sortie d’une situation Snowball Earth n’est pas simplement une grande débâcle reliée mécaniquement au dépassement d’un seuil de concentration en CO₂ dans l’atmosphère. Lorsque les valeurs de CO₂ deviennent importantes, les paramètres orbitaux de notre planète entrent en scène.
En ce qui concerne la première partie du questionnement laborieux de monsieur Murps, à savoir qu'est-ce qui fait passer la température de la Terre de -18 à +15°C, ce qui de toute évidence l'interloque, je me permets de lui suggérer la lecture, qui lui serait salutaire, de l'ouvrage de mesdames Marie-Antoinette (qui a toute sa tête) Mélières et Chloé Maréchal, Climats Passé, présent, futur, que je ne cesse de recommander chaque fois que l'occasion se présente.
A partir de la page 35 il aurait peut-être, dans le chapitre Le climat moyen sur Terre, la réponse, convaincante espérons-le, à sa puérile question :
Le flux solaire moyen incident qui arrive sur Terre […] est de 1 367 W/m² (réévalué récemment à 1 361 W/m²) […] divisé par 4. Le flux solaire que reçoit donc en moyenne un mètre carré de la surface terrestre est de 342 W/m². […] Disposant d'un flux de 342 W/m² à l'extérieur de l'atmosphère, comment arrive-t-on à obtenir en fait un flux de 492 W/m² à la surface ?Eh oui, là est toute la question, le soleil nous balance « seulement » 342 W/m², c'est la valeur au-dessus de l'atmosphère, c'est-à-dire non impactée par celle-ci, mais pourtant nous « bénéficions », y compris monsieur Murps qui ne s'en rend même pas compte, de 150 W/m² supplémentaires, une sorte de bonus qui nous permet simplement d'être présents et accessoirement à monsieur Murps de se poser des questions qui ont déjà trouvé des réponses dans la littérature scientifique que manifestement il néglige au profit de Spirou ou Valeurs Actuelles (allez savoir) ; dans le livre on ajoute :
C'est une histoire compliquée dans laquelle plusieurs mécanismes interviennent et où l'un d'eux, l'effet de serre, l'emporte sur tous les autres.Oui il est vrai que c'est compliqué, certainement trop compliqué pour que Murps se fatigue à essayer de comprendre afin de faire passer son savoir à ses élèves, lesquels seront pour certains très probablement mieux informés que leur ancien prof dont ils se souviendront avec un sourire en coin très révélateur (façon de dire sans le dire qu'est-ce qu'il était con celui-là)
Bon je ne vais pas me lancer dans des explications permettant de comprendre comment on passe de -18 à +15°C, les deux dames co-autrices du livre sur le climat prennent leur temps avec pas moins de 5 pages pour expliquer par étapes le processus qui est effectivement compliqué pour le comptable à la retraite que je suis mais ne devrait poser en principe aucun problème à un cerveau sur-puissant équipant un professeur de SVT en exercice, nous lui laisserons donc le loisir de consulter l'ouvrage si bon lui semble (mais mon petit doigt me dit que bon ne lui semblera pas)
pour une fois je suis en partie d'accord avec un post d'un gus papijo de leur site sur un truc :
RépondreSupprimerc'est très gênant que la confusion " effet de serre = rien que le CO2" de Murps avec son -18/+15 , ne soit pas relevée d'emblée par "le prof"dans sa réponse , ce qui sautait aux yeux , c'est que c'était déja n'imp' dès le départ.
...
Je ne suis pas sûr que ledit papijo soit vraiment plus informé que Murps sur le sujet, quand il écrit « Or le CO2 n’est pas le seul à provoquer cet effet, la vapeur d’eau a un effet beaucoup plus important, et puis il y a aussi les nuages, l’ozone … Quelle serait la température de la terre sans CO2 … elle serait certainement plus froide … mais très au-dessus de – 18°C ! » il n'a manifestement pas compris grand chose.
SupprimerEt le dénommé prof a très bien résumé la chose avec « Si vous enlevez les 400 ppm l’eau liquide disparaîtra et la vie avec… », donc plus d'eau liquide = plus de vapeur d'eau ni de nuages évidemment, et ce n'est pas l'ozone, s'il en reste, qui va provoquer un effet de serre suffisant pour empêcher de tout congeler.
En fait il semblerait que ce soit le méthane qui ait été le principal gaz à effet de serre responsable de la déglaciation il y a 600M d'années (https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/geologie-terre-boule-neige-brusquement-deglacee-methane-15697/) ; quoi qu'il en soit dans les dernières 800 000 années on parle bien du CO2 comme principale cause de sortie d'une ère glaciaire, en rétroaction suite à un réchauffement initial provoqué par des paramètres astronomiques (cycles de Milankovitch), et en ce qui nous concerne actuellement c'est à coup sûr le CO2 que nous émettons qui est le principal moteur du réchauffement.
Je confirme, le niveau de nombreux profs de SVT et histoire-géo en province est calamiteux en ce qui concerne l'effet de serre. Ma fille de 11 ans en sait plus sur le sujet que les profs de lycée de mon fils. La dernière en date, tout frais de la semaine dernière, en histoire-géo niveau 2nde,les gaz à effet de serre créent un trou dans la couche d'ozone qui explique le réchauffement actuel. Asséné avec une telle certitude que mon lycéen de fils m'a demandé de lever l'incertitude. Bref, c'est un peu comme ça que j'imagine une fin de civilisation.
RépondreSupprimerIntéressant témoignage, cependant je pense que la fin de notre civilisation sera causée par autre chose que le niveau très bas des profs de SVT;)
SupprimerUne boucle de rétroaction sous-estimée, très probablement :D
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