Après avoir évoqué le pape francophone de la désinformation climato-irréaliste, feu Jacques Duran, puis le mois dernier l'un de ses nombreux (tout étant relatif) prophètes, le gourou Benoit Rittaud, attaquons-nous aujourd'hui à l'un des quelques sous-fifres gravitant dans l'orbite de la dénialosphère, un véritable tâcheron ne ménageant ni son temps ni ses efforts pour lâcher ses petites fientes ayant toutes la même odeur et la même couleur, j'ai nommé Jean-Pierre Bardinet, que j'avais en 2015 (déjà presque six ans...) surnommé le VRP du climatoscepticisme ; plus récemment je m'étais même demandé si nous n'avions pas affaire à un (ro)bot dans Jean-Pierre Bardinet le vieux bot qui s'pâme, tant il est vrai qu'on pourrait croire qu'il s'agit en vérité d'un spammeur automatique laissant ses commentaires formatés sur tous les sites évoquant de près ou de loin le réchauffement de la planète.
Le vieux bot Jean-Pierre Bardinet (source contrepoints) |
Le 3 janvier 2021 : Mechanical Tree Researcher Seeks Taxpayer Climate Funding – Watts Up With That?January 3, 2021 1:05 amCO2 is the gas of Life on Earth, because it is necessary for photosynthesis. Thanks to its current rate in the atmosphere (0.04%, or 410 ppm -280 ppm in 1900) the planet is turning green and harvests are better. According to the IPCC AR5 report, our anthropogenic emissions are only around 4-6% and there is no scientific proof that CO2, whatever its source, has a measurable action on the global average annual temperature. Therefore, wanting to reduce the level of atmospheric CO2 is unnecessary, harmful and stupid.
Et sous son pseudo jipebe29 :
Le 11 février 2021 : Jean Jouzel : « La France est très vulnérable au réchauffement climatique » - Le Point
Par jipebe29 le 11/02/2021 à 19:20
Crédibilité des modèles numériques : nulle !
Ce que l’on sait, c’est que toutes les projections des modèles numériques (sauf celui des Russes) divergent de plus en plus des observations, au niveau global, et donc que leurs projections multidécennales ne valent pas un clou. Il n’y a, en toute, logique aucune raison pour que les projections multidécennales locales de MF soient capables, comme par magie, d’être crédibles. Donc ce que raconte l’alarmiste radical Jean Jouzel, c’est, comme toujours, du grand n’importe quoi.
Le 15 janvier 2021 : Affaire du siècle : une carence fautive de l'État selon la rapporteure publique (actu-environnement.com)Nous sommes en Absurdie. En effet, selon le rapport scientifique AR5 du GIEC, les émissions anthropiques ne sont que de 4% environ du total, des émissions. De plus la part française des émissions anthropiques n’est que de 0,9%, grâce au nucléaire au bilan carbone vertueux mais que, avec l’incohérence qui les caractérise, les fadas d’idéologues verts veulent tuer, et donc la France n’émet que 0,036% du total des émissions mondiales, anthropiques + naturelles. La France est donc particulièrement vertueuse pour son bilan carbone, et donc cette affaire du siècle, portée par des personnes qui n’y connaissent rien, n’est en rien justifiée.
jipebe29 | 15 janvier 2021 à 11h03
Pendant que Kerry plane dans un monde imaginaire pur, déconnecté du monde réel, l'Inde, pragmatique, intensifie sa production de charbon. wattsupwiththat.com/2021/03/10/ind via
Mr. Jean-Pierre Bardinet, thank you for the effort you’ve obviously put into your post. However, I fear to report that I got as far as this one …4. The lifetime of CO2 molecules in the atmosphere is about 5 years instead of the 100 years said by IPCC. (discussion: p. 10)… and I started laughing so hard I couldn’t continue. Sadly, you have conflated the average time that an individual CO2 molecule stays in the atmosphere before being replaced (called airborne residence time) with the time it takes the CO2 concentration to return to pre-pulse values after the addition of a pulse of CO2 to the atmosphere (called e-folding time or pulse decay time or atmospheric lifetime).
Monsieur Jean-Pierre Bardinet, je vous remercie de l'effort que vous avez manifestement consacré à votre billet. Cependant, j'ai le regret de vous annoncer que je suis arrivé jusqu'à ce point...... et j'ai commencé à rire si fort que je n'ai pas pu continuer. Malheureusement, vous avez confondu le temps moyen pendant lequel une molécule individuelle de CO2 reste dans l'atmosphère avant d'être remplacée (appelé temps de résidence dans l'air) avec le temps nécessaire à la concentration de CO2 pour revenir aux valeurs antérieures à l'impulsion après l'ajout d'une impulsion de CO2 dans l'atmosphère (appelé temps de décroissance de l'impulsion ou durée de vie atmosphérique).
- 4. La durée de vie des molécules de CO2 dans l'atmosphère est d'environ 5 ans au lieu des 100 ans annoncés par le GIEC. (discussion : p. 10)
Les tweets sont le fléau de l'humanité. Les neuf dixièmes des tweets existants sont des inepties, et les tweets intelligents ne sont que la réfutation de ces inepties.
Le discours reconnaissant une responsabilité humaine dans la hausse des températures enregistrée depuis plusieurs décennies est désormais très fortement majoritaire, et il faut aller chercher du côté des complotistes ou de certains élus de la droite dure pour trouver encore quelqu’un nous ressortant l’histoire du Groenland qui était au Moyen-Âge une terre verte et fertile ( ce qui est par ailleurs factuellement faux, mais passons) ou d’autres prétendues preuves qui innocenteraient les hummers et les vols Genève-Barcelone à 39 francs.
il est illusoire de penser que l’on sauvera la Planète uniquement en triant nos déchets et en coupant l’eau du robinet pendant que l’on se brosse les dents. Les prises de conscience individuelles et les petits gestes qui en découlent sont certes indispensables, mais il faut changer de paradigme si nous voulons sortir de l’impasse. Pour cela il est nécessaire d’avoir une action étatique forte, incitative mais aussi parfois régulatrice et taxative. Tant que prendre un avion entre Genève et Barcelone ou Amsterdam coûtera moins cher que faire 50 kilomètres en train, on pourra difficilement demander aux consommateurs de faire des choix éclairés en matière environnementale. Seules des politiques publiques ambitieuses et collectivement responsabilisantes peuvent piloter efficacement le virage vers une économie durable et consciente des limites de notre Planète.
Une preuve scientifique est une preuve servant à soutenir ou à infirmer une théorie ou une hypothèse en science. Une preuve devrait être empirique et son interprétation respecter la méthode scientifique. Les critères pour accepter une preuve varient selon le domaine scientifique, mais la force d’une preuve scientifique est généralement basée sur les résultats de l’analyse statistique et de la qualité des témoins (contrôles).Ainsi en raison des innombrables articles scientifiques ayant depuis deux siècles (depuis Joseph Fourier notamment) parlé du réchauffement climatique et l'ayant corrélé à nos émissions de gaz à effet de serre, il ne fait aujourd'hui plus aucun doute raisonnable que nous sommes bien responsables de l'augmentation des températures et de tout ce qui en découle.
Il est bon de se rappeler qu’il n’y a plus de réchauffement global depuis le début des années 2000 (mesures satellitaires UAH), malgré une inflation de nos émissions de CO2, et que les projections des modèles numériques, qui intègrent les thèses du GIEC, divergent de plus en plus des observations, ce qui veut dire que leur crédibilité est nulle. Donc, le mieux est de laisser Mère Nature évoluer en fonction notamment de l’activité solaire qui pilote la formation des nuages (théorie de Svensmark et expérimentation CLOUD au CERN) et de nous préparer à nouveau Petit Age Glaciaire, qui devrait commencer lors de la prochaine décennie.
Evolution de la température globale selon données UAH (source drroyspencer.com) |
Comme vous pouvez le constater je me suis permis d'ajouter quelques traits de ma composition sur le graphique de Roy Spencer, cela afin de coller avec les assertions de monsieur Bardinet ; ainsi en jaune j'ai marqué les années 2000 et 2018, puisque Bardinet écrivait en 2018 et faisait référence au « début des années 2000 », qui plus est en mentionnant les « mesures satellitaires UAH », ce qui montre que je ne cherche pas à le prendre en traitre ; j'ai également mentionné en rouge la tendance partant de 1979, date du début des enregistrements satellitaires, et arrivant en février 2021, en collant cette droite sur la « moyenne centrée sur 13 mois » (running centered 13-month average) tracée par Spencer lui-même en rouge dans son graphique, en évitant ainsi les pics et les creux mensuels qui fausseraient l'analyse (ainsi février 2021 est 0,1°C au-dessous du tracé rouge)
Evolution des températures selon la NASA (source GISS) |
Evolution des températures selon HadCRUT (source crudata) |
Le CO2, gaz de la Vie, est indispensable à la photosynthèse, et, sans lui, pas de vie sur Terre. Le considérer comme un polluant et le taxer en conséquence montre que nos dirigeants ont perdu toute raison, sans doute victimes du redoutable virus delirium carbonum. Cela étant, il faut savoir, et cela, la propagande réchauffiste se garde bien de le dire, qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2 ait une action mesurable sur la température.
Taux exponentiel de réaction en fonction de la température. |
Les effets de la température sur les vitesses de réactions biochimiques peuvent être modélisés comme le produit de deux fonctions, une vitesse de réaction progressive croissant exponentiellement et une chute exponentielle résultant d'une dénaturation enzymatique avec l'augmentation de la température (Figure 6. la). La grande préoccupation est de savoir s'il est possible d'accroître la limite supérieure de la stabilité enzymatique pour empêcher la dénaturation.
France : Blé - Production (Tonnes) (source actualitix.com) |
République Tchèque : Blé - Production (Tonnes) (source actualitix.com) |
Autriche : Blé - Production (Tonnes) (source actualitix.com) |
Chine : Blé - Production (Tonnes) (source actualitix.com) |
Le point commun à ces quelques exemples ? L'année 2003 a été catastrophique sur le plan de la production de blé. Et pourquoi me demanderez-vous ? Eh bien c'est très simple, et c'est Le Figaro qui vous l'expliquait en août 2018 dans Les agriculteurs souffrent de la canicule :
Céréales, maïs, viticulture...L'ensemble du milieu agricole français a bien du mal à faire face aux fortes chaleurs et à la canicule.
Dans les Vosges, Lionel Vaxelaire, président de la race vosgienne et éleveur à Saulxures-sur-Moselotte, a redescendu son troupeau des pâtures d'altitude il y a quinze jours au lieu de fin septembre d'ordinaire. «Il n'y avait plus rien à manger en haut» dit-il. «D'habitude, quand il fait sec, il y a toujours des orages pour arroser les prés, pas cette année. Je n'avais pas connu cette situation depuis 2003.»« Depuis 2003 » dit cet agriculteur, depuis la célèbre canicule qui avait fait quelques 70 000 morts en Europe si l'on en croit Le Monde :
La canicule de l'été 2003 a fait plus de 70 000 morts en Europe, selon l'Inserm
Dérèglement climatique ? Il y aurait un « bon » climat de référence, qui aurait perdu la boule ? Ridicule, d’autant que l’indice ACE, qui mesure l’énergie cumulée des ouragans/typhons/cyclones/tempêtes est en diminution et il est revenu à son niveau des années 1975. Décidément les alarmistes nous racontent n’importe quoi.
Énergie cumulée des cyclones tropicaux de l'Atlantique 1950-2018 (source noaa) |
Énergie cumulée des cyclones tropicaux du Pacifique Est 1970-2018 (source noaa) |
Même en ne tenant pas compte des cyclones du Pacifique et en se focalisant sur ceux de l'Atlantique on constate que l'année 1975 était plutôt « tranquille » et que l'intensité des cyclones ne semble pas vouloir vraiment marquer le pas, même si les années 2019 et 2020 n'ont pas montré une ACE très virulente ; cependant voici ce que l'on peut lire dans le rapport 2020 de la NOAA :
A total of 103 named storms occurred during 2020 around the globe. This count includes Tropical Cyclone Calvinia, which formed in late December 2019 and continued through January 1. The count ties the record that was set in 2018. Despite the record number of named storms, the 45 hurricane-strength and 21 major hurricane-strength tropical cyclones were both near their 1981-2010 mean values. The accumulated cyclone energy (ACE), which measures the strength and duration of tropical storms and hurricanes, was 25% below normal and the fifth lowest since 1981.
Un total de 103 tempêtes nommées ont eu lieu en 2020 autour du globe. Ce décompte inclut le cyclone tropical Calvinia, qui s'est formé fin décembre 2019 et s'est poursuivi jusqu'au 1er janvier. Ce décompte égale le record qui avait été établi en 2018. Malgré le nombre record de tempêtes nommées, les 45 cyclones tropicaux de force ouragan et les 21 cyclones tropicaux de force ouragan majeure étaient tous deux proches de leurs valeurs moyennes de 1981-2010. L'énergie cyclonique accumulée (ACE), qui mesure la force et la durée des tempêtes tropicales et des ouragans, était de 25 % inférieure à la normale et la cinquième plus faible depuis 1981.
The ACE [inThe North Atlantic] was 75% above normal [and] was the sixth highest since 1981.
L'ACE [dans l'Atlantique Nord] a été supérieure de 75 % à la normale [et] a été la sixième plus élevée depuis 1981.
The East Pacific ACE was more than 40% below normal, and it was the eighth lowest value since 1981.
L'ACE du Pacifique Est a été inférieure de plus de 40% à la normale, et il s'agit de la huitième valeur la plus basse depuis 1981.
- Augmentation de l'intensité potentielle avec le réchauffement climatique
- L'incidence des ouragans de haute intensité devrait augmenter
- Des augmentations de l'intensité potentielle devraient être plus rapides dans les sous-tropiques
- Les ouragans génèreront beaucoup plus de pluie ; Clausius-Clapeyron produit une augmentation de 7% environ de la vapeur d'eau par degré Celsius de réchauffement
- L'enregistrement des données concernant les ouragans est trop court avec trop de bruit (statistique) et d'une trop faible qualité pour en déduire de solides signaux climatiques
- Les données satellitaires montrent une migration de l'intensité maximale vers des latitudes plus élevées et une indication d'une plus grande portion de tempêtes intenses
- La récupération des proxies des ouragans à partir des archives géologiques commence à montrer quelques signaux climatiques
- La théorie de l'intensité potentielle démontre que la limite thermodynamique de l'intensité de l'ouragan augmente avec la température
- Les observations montrent que cette limite augmente effectivement
- La physique peut être utilisée pour modéliser le risque d'ouragan dans les climats actuels et futurs
- Des pluies de l'ampleur de celles de Harvey au Texas étaient un événement de probabilité annuelle d'environ 1% en 1990 et devraient augmenter jusqu'à 18% d'ici 2090. Une augmentation linéaire de la fréquence donne une probabilité de 6% en 2017
- Les vents de pointe d'Irma de 298km/h dans les 300 km autour de la Barbade sont estimés avoir eu une probabilité annuelle de 0,13% en 1990, passant à 1,3% en 2090
- Le MIT a un risque d'inondation non négligeable aujourd'hui, et cela peut augmenter considérablement au cours de ce siècle
J’ose espérer que vous ne considérez pas le CO2 comme un polluant. Il est gaz de la Vie sur Terre, car il est nécessaire à la photosynthèse, merveilleuse invention de Dame Nature. Sans CO2, pas d’oxygène, pas de vie sur Terre. Grâce au taux actuel de 405 ppm, la planète reverdit (+11%, selon la Nasa) et les rendements des récoltes sont meilleurs, ce qui contribue à réduire la faim dans le monde. Je rappelle que, sur les 600 derniers millions d’années, le taux moyen de CO2 atmosphérique a été de 2000 ppm, avec un pic à 8000 ppm au Cambrien, sans que cela ne génère un réchauffement cataclysmique et irréversible. Pourquoi en serait-il différemment de nos jours ?
Pour le NEPAD [Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique], augmenter l’usage des engrais, de l’irrigation et autres intrants est désormais vital
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies estime qu’en 2012 le nombre d’Africains ayant eu besoin d’aide alimentaire dépassait les 55 millions de personnes. Depuis 1993 la croissance démographique a, selon des chercheurs de l’Union africaine, dépassé celle de la production alimentaire sur le continent, avec pour résultat une augmentation du nombre des personnes souffrant de la faim en Afrique.
L’un des obstacles majeurs à l’amélioration de la productivité est la détérioration constante des sols.
On estime ainsi à 8 million de tonnes la quantité de nutriments épuisés chaque année. Il est donc impératif que les sols soient réalimentés en potassium, phosphore et autres minéraux absorbés par les plantes pour que les rendements agricoles se maintiennent. La solution est en partie d’améliorer les méthodes agricoles – que ce soit en diversifiant les cultures, en améliorant les pratiques de conservation des sols ou en utilisant de meilleures semences et des technologies nouvelles.
Depuis des siècles, mais surtout depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, les progrès dans les méthodes culturales et d’élevage, la sélection biologique, l’irrigation, l’usage d’intrants de synthèse et, plus récemment, le recours à des variétés génétiquement modifiées (OGM) ont permis d’obtenir une hausse continue des rendements moyens observés dans le monde, avec d’importantes variations régionales il est vrai : dans les seuls pays en développement entre 1960 et 2000, les rendements du blé sont passés de 0,8 tonne/ha à 2,5 tonnes/ha, ceux du riz de 1,8 tonne/ha à 3,6 tonnes/ha, ceux du maïs de 1,2 à 2,8 tonnes/ha, ceux du soja de 0,7 à 1,9 tonnes/ha, etc. (FAO, 2002). Mais ces progrès ont été obtenus par une intensification des méthodes culturales et au moyen d’un usage croissant d’eau et d’intrants. En outre, des travaux récents semblent (Académie de l’agriculture, 2010) indiquer une inflexion dans les rythmes de croissance des rendements, sans doute attribuable au changement climatique – du fait notamment de la moindre pluviosité dans certaines régions, mais aussi de la plus grande variabilité des températures et de valeurs extrêmes plus élevées – et à des évolutions éco-systémiques – en particulier la disparition des pollinisateurs : depuis le début des années 1990, les rendements de la plupart des grandes cultures n’augmentent plus ou diminuent dans plusieurs régions du monde.
Encore du radotage, est-ce bien la peine d'insister ? Nous avons déjà vu plus haut ce qu'il fallait penser du « hiatus » depuis « le début des années 2000 », Bardinet nous montre ici qu'il n'a strictement rien compris à la variabilité naturelle du climat (ENSO, le soleil, les volcans) qui se superpose sur de courtes périodes à la tendance à long terme qui est nettement au réchauffement ; il croit bêtement que les températures devraient suivre l'augmentation régulière du CO₂ comme le chienchien suit sa maitresse, quand elle avance il avance, quand elle va à droite il va à droite, quand elle s'arrête il pisse sur le poteau juste à côté, etc.La TMAG (température moyenne annuelle globale) est montée de +0,8°C en 130 ans, mais elle est quasiment stable depuis le début des années 2000 (le hiatus du GIEC) http://www.woodfortrees.org/plot/uah6/from:2002 et ce, malgré une inflation des émissions mondiales de CO2. Rien que cette observation de bon sens met à mal les thèses hypothétiques du GIEC, d’autant que les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations.
Je n’ai jamais nié qu’il y ait eu un petit réchauffement depuis 1978. J’ai simplement dit qu’il a cessé depuis, en gros, le début des années 2000.
J’ai écrit qu’il y avait eu un petit réchauffement de +0,8°C en 130 ans (avec des réserves sur les mesures anciennes (précision, couverture géographique.
Par contre, la seule période de covariation CO2-T a été 1978-1997, ce qui est insuffisant pour en déduire une relation de causalité.
Je vous rappelle que, dans le passé lointain, les variations du CO2 ont toujours été pilotées par T. Il y a quelques années, le climatologue Ol Humlum a montré que c’est toujours T qui pilote le CO2.
Claude Lorius et Jean Jouzel médaillé d'or du CNRS 2002 Crédit : CNRS (source futura-sciences) |
Encore faudrait-il qu’il y ait une preuve scientifique solide pour valider l’action présumée du CO2 sur la température moyenne annuelle globale (TMAG). Or, les thèses du GIEC ne reposent que sur de la pseudo-science, qui ignore la théorie cinétique des gaz et la théorie du corps noir. Voir cette analyse d’un physicien qui, lui, sait de quoi il parle : http://revue-arguments.com/articles/index.php?id=89