dimanche 2 octobre 2016

Et encore un clown mathématicien, un !

Décidément il faut croire que les mathématiques sont un vivier très prolifique pour fournir à l'humanité de grands génies capables de bouleverser d'un claquement de doigts des pans entiers de la science dite « mainstream ».

Nous en avons un magnifique exemple avec un certain Claude Brasseur (non pas l'acteur, lui il joue vraiment la comédie et ne fait pas semblant de se prendre au sérieux) qui nous pond sur le site Contrepoints un billet intitulé Réchauffement climatique ? Préparez-vous plutôt à avoir froid !


Cela commence très très fort avec :
  • Depuis la nuit des temps, il y a des changements climatiques. Des périodes de froid succèdent à des périodes chaudes.
Oui il fallait oser, il fallait tomber le plus vite possible dans l'argument du « climat qui a toujours changé », l'un des plus stupides sinon le plus stupide qui soit.

Et ça enchaine avec :
  • Depuis peu, les changements climatiques sont attribués à l’homme : il jouerait un rôle néfaste en multipliant les émissions de CO2. Ce dernier aurait pour effet de provoquer un réchauffement.
On admirera les conditionnels «  jouerait » et « aurait », donc c'est même pas sûr pour le sieur Brasseur que l'homme ajoute du CO2 dans l'atmosphère de par son activité.

Mais le plus beau est juste après, car dans la foulée il nous assène, sans précaution aucune :
  • Pourtant, un refroidissement climatique se prépare.
J'espère que tout le monde était bien assis et qu'il n'y a pas eu de blessés à l'annonce de cette terrible nouvelle.

Et là il nous apprend de qui il tient cette information capitale qui va changer le cours de notre vie jusqu'à la fin de nos jours et même bien après :
  • Il découle de la découverte de l’astronome Valentina Zharkova. Cette découverte est capitale : les taches solaires peuvent être prédites et elles sont signe de réchauffement s’il y en a beaucoup, de refroidissement s’il y en a peu.
Oui « capitale » est bien le mot qu'il fallait employer tellement ça va décoiffer.

Bon il faut se calmer maintenant, on savait qu'on pouvait prédire l'avenir en lisant le marc de café ou les entrailles de poulet, maintenant pour la météo et le climat les prévisionnistes vont voir leur travail facilité, il leur suffira de compter les taches solaires et le tour sera joué, c'est-y pas simple la vie ?

D'ailleurs notre comique d'aujourd'hui enchaine avec le titre :
  •  L’interprétation des taches solaires
L'interprétation, je vous l'avais dit, c'est comme le marc de poulet ou les entrailles de café, on regarde attentivement et on « interprète », si vous pensiez que la science c'était compliqué, mais pas du tout ma pauvre dame !


Un autre titre attire notre attention :
  •  L’augmentation du CO2 est une conséquence, pas une cause
Encore un qui pense que depuis 1850 la température a augmenté et que le CO2 a suivi comme un petit chien...

S'il fallait un seul indice pour nous prouver qu'on a affaire à un clown en bonne et due forme, on peut aisément choisir celui-là.

Je ne vais pas détailler toute l'« argumentation » a minima du sieur Brasseur, ce serait lui faire de la publicité à peu de frais, mais je citerai sa dernière phrase qui vaut son pesant de cacahouètes :
  •  En conclusion : préparons-nous à avoir froid, sans savoir à quel point nous aurons froid, et cessons d’écouter les lobbies pour lesquels changement climatique signifie uniquement augmentation des profits.
On se frotte les yeux : « augmentation des profits » il a dit le monsieur ? Il doit parler des industries fossiles je pense, comme c'est un comique il nous fait une antiphrase ironique (oui je sais c'est un pléonasme) du genre « elle est pas moche celle-là » pour décrire un canon, et avec lui ça devient « les lobbies réchauffistes font tout pour que les industries du renouvelable gagnent un max de fric », elle est ben drôle celle-là ça c'est ben vrai ça.


Évidemment tout le monde n'est pas d'accord, et c'est peu de le dire, avec ce qu'on essaie de faire dire à cette scientifique ukrainienne ; et en plus devinez quoi, elle est professeur de mathématiques, oui oui, ça ne s'invente pas, c'est une mathématicienne comme Benoit Rittaud, Bernard Beauzamy et notre nouveau comique que nous venons juste de découvrir, Claude Brasseur. Je vous disais bien au début que les mathématiques sont un véritable vivier de super génies qui vont renverser la table et réécrire la science des deux siècles passés (rappelons que ça a vraiment commencé avec Joseph Fourier en 1824...), sauf que Valentina Zharkova ne prétend nullement bouleverser quoi que ce soit, car contrairement aux trois clowns français elle reste dans son domaine de compétence, elle.

Comme mister Brasseur ne donne pas de lien vers l'article de la scientifique (on ne sait jamais, le lecteur pourrait avoir l'idée saugrenue d'aller vérifier), voyons de près de quoi il s'agit.

Voici le lien vers l'Abstract de la parution datant de novembre 2014 : http://adsabs.harvard.edu/abs/2014ApJ...795...46S (l'article est consultable ici) :
  • A comprehensive spectral analysis of both the solar background magnetic field (SBMF) in cycles 21-23 and the sunspot magnetic field in cycle 23 reported in our recent paper showed the presence of two principal components (PCs) of SBMF having opposite polarity, e.g., originating in the northern and southern hemispheres, respectively. Over a duration of one solar cycle, both waves are found to travel with an increasing phase shift toward the northern hemisphere in odd cycles 21 and 23 and to the southern hemisphere in even cycle 22. These waves were linked to solar dynamo waves assumed to form in different layers of the solar interior. In this paper, for the first time, the PCs of SBMF in cycles 21-23 are analyzed with the symbolic regression technique using Hamiltonian principles, allowing us to uncover the underlying mathematical laws governing these complex waves in the SBMF presented by PCs and to extrapolate these PCs to cycles 24-26. The PCs predicted for cycle 24 very closely fit (with an accuracy better than 98%) the PCs derived from the SBMF observations in this cycle. This approach also predicts a strong reduction of the SBMF in cycles 25 and 26 and, thus, a reduction of the resulting solar activity. This decrease is accompanied by an increasing phase shift between the two predicted PCs (magnetic waves) in cycle 25 leading to their full separation into the opposite hemispheres in cycle 26. The variations of the modulus summary of the two PCs in SBMF reveals a remarkable resemblance to the average number of sunspots in cycles 21-24 and to predictions of reduced sunspot numbers compared to cycle 24: 80% in cycle 25 and 40% in cycle 26. 
On a beau écarquiller les yeux et chercher, chercher, on ne trouve aucune référence à un quelconque refroidissement de la planète, ni à un réchauffement d'ailleurs, pour la simple raison que ce n'est pas le sujet, l'article dit seulement « Cette approche prédit également [...] une réduction de l'activité solaire résultante. » Point barre.

Rien sur l'effet que cela peut avoir sur la Terre, nothing, zilch, nada. Bref, que dalle.

A moins que notre Cloclo national ne fasse référence à cette autre parution plus récente qui date d'octobre 2015 et  dont voici l'Abstract (à noter que Vincent Courtillot n'est jamais cité dans aucune des deux études...) :
  • We derive two principal components (PCs) of temporal magnetic field variations over the solar cycles 21–24 from full disk magnetograms covering about 39% of data variance, with σ = 0.67. These PCs are attributed to two main magnetic waves travelling from the opposite hemispheres with close frequencies and increasing phase shift. Using symbolic regeression analysis we also derive mathematical formulae for these waves and calculate their summary curve which we show is linked to solar activity index. Extrapolation of the PCs backward for 800 years reveals the two 350-year grand cycles superimposed on 22 year-cycles with the features showing a remarkable resemblance to sunspot activity reported in the past including the Maunder and Dalton minimum. The summary curve calculated for the next millennium predicts further three grand cycles with the closest grand minimum occurring in the forthcoming cycles 26–27 with the two magnetic field waves separating into the opposite hemispheres leading to strongly reduced solar activity. These grand cycle variations are probed by α Ω dynamo model with meridional circulation. Dynamo waves are found generated with close frequencies whose interaction leads to beating effects responsible for the grand cycles (350–400 years) superimposed on a standard 22 year cycle. This approach opens a new era in investigation and confident prediction of solar activity on a millenium timescale.
En résumé « La courbe sommaire calculée pour le prochain millénaire prédit [...] une activité solaire fortement réduite. »

Là non plus aucune référence à un quelconque impact sur le climat terrestre, aucun lien n'étant fait entre activité solaire et températures de notre atmosphère.

Mais peut-être que ce qui a troublé notre sieur Brasseur est la phrase suivante « [...] cycles 25–27 marks a clear end of the modern grand period that can have significant implications for many aspects of solar activity in human lives including the current debate on climate change. » ?

Vous savez qu'il en faut peu pour troubler un climatosceptique qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez ou qui est payé pour raconter des conneries.

Alors laissons la parole à la principale intéressée qui s'exprimait sur le site iflscience :
  • We didn't mention anything about the weather change, but I would have to agree that possibly you can expect it [a mini ice age]
  • It will be cold, but it will not be this ice age when everything is freezing like in the Hollywood films,
  • During the minimum, the intensity of solar radiation will be reduced dramatically. So we will have less heat coming into the atmosphere, which will reduce the temperature.
  • However, Zharkova ends with a word of warning: not about the cold but about humanity's attitude toward the environment during the minimum. We must not ignore the effects of global warming and assume that it isn't happening. “The Sun buys us time to stop these carbon emissions,” Zharkova says. The next minimum might give the Earth a chance to reduce adverse effects from global warming.
En bref, il y aura moins d'énergie en provenance du soleil, donc cela aura un effet refroidissant sur les températures terrestres, cependant comme le réchauffement climatique lié à l'activité humaine est une réalité cela ne fera que donner un répit à la Terre, répit que nous devrions mettre à profit pour réduire nos émissions.

En fait le site iflscience nous dit que ce soi-disant « mini âge de glace » ne serait rien d'autre qu'une immense bourde journalistique :
  • This month [juillet 2015] there’s been a hoopla about a mini ice age, and unfortunately it tells us more about failures of science communication than the climate. Such failures can maintain the illusion of doubt and uncertainty, even when there’s a scientific consensus that the world is warming.
  • The first failure of science communication is present in the Royal Astronomical Society press release from July 9. It says that “solar activity will fall by 60 per cent during the 2030s” without clarifying that this “solar activity” refers to a fall in the number of sunspots, not a dramatic fall in the life-sustaining light emitted by the sun.
  • The press release also omits crucial details. It does say that the drop in sunspots may resemble the Maunder minimum, a 17th century lull in solar activity, and includes a link to the Wikipedia article on the subject. The press release also notes that the Maunder minimum coincided with a mini ice age.
  • But that mini ice age began before the Maunder minimum and may have had multiple causes, including volcanism.
  • In plain English, the small change in sunlight reaching the Earth during a new Maunder minimum wouldn’t be enough to reverse climate change.
    •  Traduction : la faible variation de la lumière atteignant la Terre durant un nouveau minimum de Maunder ne serait pas suffisante pour contrecarrer le changement climatique.
Nous pouvons avoir la confirmation qu'il n'y aura nul besoin de se munir de gros pull en faisant tourner le chauffage à fond en lisant une autre littérature que Contrepoints ou Skyfall, par exemple :

futura-sciences
  • À en croire une publication récente d'un groupe de physiciens solaires, à partir de 2030, la Terre s'acheminerait vers un mini âge glaciaire similaire à celui du minimum de Maunder, survenu entre 1645 et 1715. En réalité, ces chercheurs se sont limités à prédire une baisse de l'activité du Soleil d'ici 15 ans et tout indique que ce phénomène n'affectera pas vraiment le réchauffement climatique en cours.

hotwhopper
  • I've added an update to the article. I've transcribed an interview by Radio National NZ with Valentina Zharkova. (h/t Hot Topic NZ) Looks as if she's a climate science denier which detracts from her credibility. It shouldn't make any difference to her theory - but given her rejection of climate science, I suggest waiting till the solar experts take a look at her solar theory.
    See here.
  • I've just listened to a NZ Radio National interview with Valentina Zharkova (h/t Hot Topic NZ). She comes across as another "it's the sun" person who doesn't understand climate. So she isn't to be taken seriously when it comes to climate. That doesn't mean that she's wrong about her magnetic harmonic dynamo theory. It does mean she is way out in her estimate of what it will mean for climate.

skeptic
  • She [Valentina Zharkova] works on solar magnetism, but has absolutely no training in atmospheres or climate science.  
phys
  • If, in the near future, there is a minimum of solar activity, it would offer an opportunity to see what happens with the climate dynamics and test existing theories about the influence of . Even if we start from the simple knowledge of the cyclicality of the sun, it can be said that it's already time for a hundred-year minimum - the previous one happened in the beginning of the 20th century. Of course, it is necessary to take into account the effect of other factors and processes in the atmosphere; however, the challenges have always intrigued scientists [says Elena Popova]
bad_astronomy
  • Sheesh, the global warming denial industry is cranked—and I do mean cranked—into overdrive. The latest is a rehash of an old claim that we may be headed for a “mini–ice age” due to changes in the Sun’s magnetic activity affecting its output.
  • Let me be very clear: no. I’ll repeat: NO. The overwhelming majority of scientists do not think this can happen. While changes in the Sun’s activity have a very marginal effect on global warming and/or cooling, human contributions to carbon dioxide in our atmosphere completely overwhelm the Sun’s influence. It’s like tapping on your brakes as your car plunges headlong into a brick wall at 100 kilometers per hour.
  •  The funny thing is, I debunked this Sun-influenced cooling idea back in 2011! I’ll be interested to see if Zharkova puts out a paper on this, but even if the Sun’s magnetic activity does lower, it almost certainly won’t cause any real cooling (at best it might slow warming a bit). 
  •  There has been research asking what would happen if it is weak next time and concludes it will have moderate localized effects—not global cooling. In fact, the very first line of the abstract of that paper is this:
    Any reduction in global mean near-surface temperature due to a future decline in solar activity is likely to be a small fraction of projected anthropogenic warming.
nature
  • Any reduction in global mean near-surface temperature due to a future decline in solar activity is likely to be a small fraction of projected anthropogenic warming. However, variability in ultraviolet solar irradiance is linked to modulation of the Arctic and North Atlantic Oscillations, suggesting the potential for larger regional surface climate effects. Here, we explore possible impacts through two experiments designed to bracket uncertainty in ultraviolet irradiance in a scenario in which future solar activity decreases to Maunder Minimum-like conditions by 2050. Both experiments show regional structure in the wintertime response, resembling the North Atlantic Oscillation, with enhanced relative cooling over northern Eurasia and the eastern United States. For a high-end decline in solar ultraviolet irradiance, the impact on winter northern European surface temperatures over the late twenty-first century could be a significant fraction of the difference in climate change between plausible AR5 scenarios of greenhouse gas concentrations.
climatenewsnetwork
  • European scientists have dug deep to dismiss once again the old argument that climate change might be a consequence of solar radiation rather than atmospheric chemistry.
  • The world is warming, they confirm, because more greenhouse gases are getting into the atmosphere, and the changes in the solar cycle are not a significant factor.


Sans surprise, en consultant l'Internet on remarque que la thèse du prochain âge glaciaire est reprise par les seuls usual suspects, à savoir les sites climatosceptiques, complotistes, fascistes, libéraux, etc.

J'ai quand même été étonné de voir dans les commentaires de l'article de Contrepoints une plus forte proportion que d'habitude de gens sensés ; on y retrouve notre ami Robert qui patiemment essaie d'éduquer un habitué des lieux en la personne d'Ilmryn, mais à mon avis c'est peine perdue, cependant Robert mérite un grand coup de chapeau pour son opiniatreté ; mais il y a également les dénommés No Soul, VB, Djamal ou ralebol ; face à eux l'habituelle cohorte des bas du front qui ressassent les mêmes poncifs parfois agrémentés d'humour de mauvaise qualité, cependant j'ai l'impression que même sur un site libéral comme Contrepoints la résistance s'organise et que les faits commencent peu à peu à s'imposer.


8 commentaires:

  1. Bah aucun risque de voir un mini âge de glace (lequel n'a jamais existé au niveau planétaire). Pour ça il faudrait la conjonction des trois facteurs pouvant influer sur les températures à savoir une baisse de l'activité solaire ET une baisse du taux de CO2 atmosphérique + un volcanisme très important. l'importance de l'effet de serre actuel est telle qu'elle contrebalancera les deux autres facteurs réunis.

    A propos d'hivers froids, nous n'avons jamais revu un hiver du type de celui de 1962/1963 où les canaux et rivières de la moitié nord de la France étaient gelés et à Dunkerque, la banquise s'étalait sur plus d'un kilomètre et ce n'est pas demain la veille qu'on en verra un.

    Robert

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    1. Je ne me fais aucun souci et ne vais pas commencer à acheter les vestes polaires par dix en prévision du temps qu'il fera pendant les années qu'il me reste à vivre, je pense simplement que j'aurai de plus en plus de mal à entretenir ma piscine et que j'aurai à la faire tourner plus souvent à cause de la température.

      Votre duel avec Ilmryn est terminé car Contrepoints vient de fermer les commentaires, le modérateur a dû se rendre compte que ça sentait le roussi pour la ligne éditoriale du site...

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    2. Ils ne m'ont pas censuré, on peut leur rendre cette justice, ce n'est ni le cas de skyfall ni de Rittaud où je suis carrément tricard.

      Robert

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    3. Contrepoints ne vous censure pas parce qu'ils vous croient inoffensif et sont persuadés que des gens comme Ilmryn vous roulent dessus et ça les amuse.

      Skyfall et Rittaud c'est autre chose, vous les gênez vraiment parce que vous êtes capable d'argumenter et de donner des références pour démonter leurs niaiseries, ils voient qu'ils ont affaire avec vous à tout sauf à l'amateur que je suis, et c'est pourquoi ils me laissent commenter en me prenant pour un demeuré, ça les amuse et ils ne se cachent pas pour le dire.

      Rira bien qui rira le dernier.

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  2. "Contrepoints vient de fermer les commentaires"

    Oui, dommage, parce que je sentais bien une petite réfutation du commentaire où Ilmryn accusait Robert d'ignorer totalement ... à peu près tout ce que lui a démontré ignorer au fil de ses commentaires. En parlant de projection et de Dunning-Kruger ...

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    1. Ah la Dunning-Krugerite chronique de tous ces gens, il faudra que j'écrive un billet là-dessus un de ces jours.

      Mais évidemment pour eux les D-K c'est nous, projection, projection...

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  3. le problème de tout polémiste est qu'il est dans sa bulle. Cette polémique ne prend pas en compte les faits actuels qui ne sont pas compatibles avec l'alarmisme et les milliards dépensés en France et en Europe pour des baisses de CO2 dérisoires par rapport aux augmentations des autres continents

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    1. « le problème de tout polémiste est qu'il est dans sa bulle »

      Généralité qui ne veut pas dire grand chose ; pas besoin d'être polémiste pour être dans une bulle et tous les polémistes ne sont pas dans une bulle.

      Maintenant si vous faites allusion à Claude Brasseur il y a deux possibilités, soit il est effectivement dans une bulle et très éloigné des réalités, soit il prend les gens pour des crétins, mais alors il faudrait savoir quel but il poursuit.

      Quant aux « milliards dépensés » j'aimerais que vous citiez des exemples plutôt que de reprendre bêtement ce que vous avez lu ou entendu ; les milliards il faudra bien les dépenser dans le futur pour s'adapter et ça coutera bien plus cher que si on avait dépensé ces milliards avant pour limiter les dégâts.

      Et vous avez raison, le problème est bien que sur la planète il y a bien trop de personnes qui se foutent du réchauffement climatique et ne cherchent qu'à consommer toujours plus, mais ce n'est pas une raison pour faire croire, comme le fait Brasseur, qu'il va y avoir un refroidissement, si vous y croyez c'est que vraiment vous êtes dans une bulle.

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