En occitan le terme
suquet désigne une butte, un mamelon, un tertre, mais aussi une sucette...
Quant à Penne, le village perché situé dans le Tarn et l'objet de la randonnée de ce jour,
La Dépêche lui attribue une origine celtique, ce nom viendrait de « pen », rocher, mais je n'ai pas réussi à trouver de traduction celte donnant la signification de rocher au mot « pen » ; tout au plus ce mot signifierait «
une pointe (de terre), un bout ou une extrémité (de territoire), ou même la tête! »
Je préfère pour l'instant m'en tenir à wikipedia qui nous dit :
- Pena - toponymie : rocher, sommet rocheux, rempart de roches, montagne élevée, rocher élevé (en occitan)
- Penne - 1. pene, pane, pinne, pine, sf : éminence, hauteur, cime, pointe, bout (en vieux français)
Il est bien possible que l'occitan (ou le vieux français) se soient inspirés du celtique (ou l'inverse ?) mais n'étant pas versé dans les langues anciennes je ne donnerai aucune opinion sur le sujet.
NB - je remarquerai seulement qu'en vieux français les mots pine et bout sont synonymes, on en apprend des choses en faisant de la randonnée...
Or donc la randonnée, la voici résumée par mon GPS :
Comme je n'ai pas pensé à arrêter mon décompte lors de la pause à la buvette à quelques centaines de mètres de la voiture, il convient d'enlever une vingtaine de minutes, le temps de prendre un café et de profiter du soleil sur le visage tout en discourant de choses et d'autres (non, pas du réchauffement climatique)
La longue pause en plein milieu du parcours (entre une heure trente et deux heures du temps écoulé) correspond justement à la pause déjeuner au sommet de ces fameux suquets qui correspondent en fait au sommet d'une falaise calcaire dominant l'Aveyron (la rivière) et faisant face au village de Penne.
Le village se situe à l'endroit du petit bonhomme, les suquets (je me demande pourquoi le pluriel...) sont la pointe dirigée vers le village, et l'Aveyron se distingue nettement à l'ouest (longue marche sur ses rives pour le retour vers le village)
Pas de difficulté comme d'habitude pour s'orienter, le parcours est très bien balisé, il suffit seulement d'être un peu vigilant à certains moments pour ne pas rater un embranchement parfois peu visible si l'on a la tête en l'air (cela m'arrive parfois)
Le château est visible quasiment sous toutes ses coutures puisqu'on le contourne carrément :
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Vue depuis le parking, dès le départ de la randonnée, à l'est. |
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Vue depuis le nord-est. |
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Vue depuis le nord, en montant aux suquets. |
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Vue depuis les suquets. |
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Vue depuis le nord, sur les berges de l'Aveyron. |
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Autre vue depuis les berges. |
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Vue depuis le sud, sur le chemin qui monte sous les premières maisons. |
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Dernière vue prise entre la buvette et le parking. |
Comme on peut le constater le temps était magnifique, la température idéale (une vingtaine de degrés) avec quasiment pas de vent, juste de quoi se rafraichir sans se refroidir, le rêve du randonneur désireux de partir léger sans avoir à s'encombrer du nécessaire qui sera bientôt de l'obligatoire quand les frimas seront venus (eh oui, les saisons existent toujours, après l'été il y a l'automne et puis l'hiver, donc les températures baissent, je dis cela juste au cas où...)
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