vendredi 28 octobre 2016

Dans la famille clowns je demande...Jacques Henry !

Je parle souvent de clowns, mais il faut dire que la climatonégatosphère en produit à la pelle, tel celui que je vais évoquer aujourd'hui, Jacques Henry, alias monsieur violation du second principe de la thermodynamique.

Dans son profil il indique :
  • Ancien chercheur en biologie au CNRS, dont il a démissionné avec fracas il y a plus de 15 ans, Jacques Henry profite de sa retraite pour porter un regard critique sur certains aspects de la biologie et de la médecine. Ayant travaillé pendant quelques années comme consultant auprès d’EDF dans le domaine nucléaire, il s'intéresse également aux problématiques énergétiques, en particulier l’électricité.
La « démission avec fracas » du CNRS s'apparente plutôt soit à un licenciement pour incompétence soit au fait que plus personne ne voulait travailler avec pareil énergumène et qu'il s'est trouvé ostracisé.

On admirera le grand écart dont il est capable entre la biologie-médecine d'une part et le conseil d'EDF en matière d'électricité ; nous avons affaire à un génie pour sûr, les deux domaines n'étant pas particulièrement reconnus pour être très proches l'un de l'autre...

Jacques Henry nie donc la moindre influence de l'activité humaine sur la hausse des températures et met celle-ci entièrement sur le compte du soleil, comme on peut le voir dans cet article daté d'août 2014 intitulé  Changement climatique ? Finalement c’est bien le Soleil…
  • Voilà enfin avancée une preuve irréfutable que c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre, et non l’activité humaine.
  • C’est ce qu’a fait avec des précautions extrêmes une équipe de géophysiciens de l’Université de Lund en Suède en rapprochant les trois observations, béryllium-10, carbone-14 et oxygène-18. Ils ont ainsi reconstitué l’activité solaire au cours des vingt mille années passées [...]

On remarquera d'abord que Jacques Henry, comme Benoit Rittaud, tient un blog personnel dont il se sert peut-être comme brouillon avant de balancer la purée par un simple copier-coller sur le site Contrepoints dont il est devenu un contributeur régulier. On en déduira donc que Jacques Henry, comme Benoit Rittaud, n'a rien trouvé de mieux, pour publier ses fadaises de manière plus étendue, qu'un site d'obédience (i.e. d'idéologie) libérale parfaitement en phase avec les « idées » qu'il prétend colporter ; la littérature scientifique à comité de lecture et revue par les pairs, connait pas.

On notera ensuite que Jacques Henry n'y va pas avec le dos de la cuillère, pour lui l'étude qu'il évoque apporte « la preuve irréfutable que c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre, et non l’activité humaine »...

A l'appui de sa « démonstration » Jacques Henry montre, dans son billet, un graphique représentant, d'après ses dires, les « vingt mille années passées », sauf que...

Sauf qu'on ne sait pas d'où il sort le graphique dans lequel on peut voir, sur deux couches, les années calendaires :
  • de -20 000 à -10 000 ans, en bleu
  • de 0 à -10 000 ans, en rouge
Sauf que...

Sauf que l'étude qu'il évoque ne parle que de la période allant de -20 000 à -10 000 ans en arrière !

Comme nous l'explique sciencedaily :
  • A new study from Lund University in Sweden has, for the first time, reconstructed solar activity during the last ice age. The study shows that the regional climate is influenced by the sun and offers opportunities to better predict future climate conditions in certain regions.
  • For the first time, a research team has been able to reconstruct the solar activity at the end of the last ice age, around 20,000-10,000 years ago, by analysing trace elements in ice cores in Greenland and cave formations from China. During the last glacial maximum, Sweden was covered in a thick ice sheet that stretched all the way down to northern Germany and sea levels were more than 100 metres lower than they are today, because the water was frozen in the extensive ice caps. The new study shows that the sun's variation influences the climate in a similar way regardless of whether the climate is extreme, as during the Ice Age, or as it is today.
  • "The study shows an unexpected link between solar activity and climate change. It shows both that changes in solar activity are nothing new and that solar activity influences the climate, especially on a regional level. Understanding these processes helps us to better forecast the climate in certain regions," said Raimund Muscheler, Lecturer in Quaternary Geology at Lund University and co-author of the study.
  • The sun's impact on the climate is a matter of current debate, especially as regards the less-than-expected global warming of the past 15 years. There is still a lot of uncertainty as to how the sun affects the climate, but the study suggests that direct solar energy is not the most important factor, but rather indirect effects on atmospheric circulation.
  • "Reduced solar activity could lead to colder winters in Northern Europe. This is because the sun's UV radiation affects the atmospheric circulation. Interestingly, the same processes lead to warmer winters in Greenland, with greater snowfall and more storms. The study also shows that the various solar processes need to be included in climate models in order to better predict future global and regional climate change," said Dr Muscheler.
Pour résumer :
    • l'étude reconnait « beaucoup d'incertitudes sur la façon qu'a le soleil d'influencer le climat »
On cherche donc la « preuve irréfutable » du rôle du soleil sur le climat de la planète Terre à l'époque actuelle...

Peut-être la trouvera-t-on avec l'abstract que l'on peut lire sur nature :
  • Changes in solar activity have previously been proposed to cause decadal- to millennial-scale fluctuations in both the modern and Holocene climates1. Direct observational records of solar activity, such as sunspot numbers, exist for only the past few hundred years, so solar variability for earlier periods is typically reconstructed from measurements of cosmogenic radionuclides such as 10Be and 14C from ice cores and tree rings2, 3. Here we present a high-resolution 10Be record from the ice core collected from central Greenland by the Greenland Ice Core Project (GRIP). The record spans from 22,500 to 10,000 years ago, and is based on new and compiled data4, 5, 6. Using 14C records7, 8 to control for climate-related influences on 10Be deposition, we reconstruct centennial changes in solar activity. We find that during the Last Glacial Maximum, solar minima correlate with more negative δ18O values of ice and are accompanied by increased snow accumulation and sea-salt input over central Greenland. We suggest that solar minima could have induced changes in the stratosphere that favour the development of high-pressure blocking systems located to the south of Greenland, as has been found in observations and model simulations for recent climate9, 10. We conclude that the mechanism behind solar forcing of regional climate change may have been similar under both modern and Last Glacial Maximum climate conditions.
Donc les auteurs « suggèrent » (et non « affirment ») que les minima solaires « pourraient »  (et non « ont » ni même « peuvent ») avoir induit des modifications dans la stratosphère qui favoriseraient (concordance des temps => conditionnel) le développement de hautes pressions bloquant les systèmes situés au « sud du Groenland » [...]

Notre ami le clown Jacques Henry traduit cela par :
  • Voilà enfin avancée une preuve irréfutable que c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre [...]
  • Ils [une équipe de géophysiciens de l’Université de Lund en Suèd] ont ainsi reconstitué l’activité solaire au cours des vingt mille années passées [...]
  • Au Groenland, mais pas seulement.
Ainsi Jacques Henry se permet de lire dans les pensées des auteurs de l'étude et d'y voir des choses qu'ils n'ont pas écrites dans leur papier !

Voici par ailleurs les graphiques présentés (dans l'étude, pas dans le torchon de Jacques Henry) avec les échelles de temps, de -22 000 à -10 000 ans :





La même étude peut être consultée dans researchgate avec possibilité de télécharger le papier en entier gratuitement (sur Nature c'est payant)

A aucun moment dans l'étude il n'est fait mention d'une quelconque comparaison avec l'activité humaine et son rôle dans la hausse des températures d'aujourd'hui, ce qui n'empêche pas Jacques Henry de nous asséner que
  • c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre, et non l’activité humaine.
Ce qui est comique c'est que l'un des auteurs de l'étude, Raimund Muscheler, a écrit en 2005 sur le site realclimate (oui oui, realclimate !) :
  • Did the Sun hit record highs over the last few decades? - Guest commentary by Raimund Muscheler
  • The solar influence on climate is a controversial topic in climate research (see previous posts here and here). The irradiance changes are assumed to be relatively small and the importance of potential amplifying mechanisms is still a matter of current debate. One reason for these uncertainties is that there are only approximately 25 years of satellite-based observations of the solar irradiance. Sunspot observations for the last 400 years clearly indicate that current levels of solar activity are very different from the state of the sun during the Maunder minimum (from approx. 1645 to 1715 AD) where almost no sunspots could be observed. [...] Regardless of any discussion about solar irradiance in past centuries, the sunspot record and neutron monitor data (which can be compared with radionuclide records) show that solar activity has not increased since the 1950s and is therefore unlikely to be able to explain the recent warming.
Donc « les modifications de l'irradiance solaire sont supposées être relativement faibles » et « l'activité solaire n'a pas augmenté depuis les années 1950 et n'est donc pas susceptible de pouvoir expliquer le récent réchauffement ».


Est-il besoin d'en rajouter ?

Si quand même, pour montrer quelques exemples de commentaires de quelques usual suspects que nous commençons maintenant à bien connaitre et qui montrent ainsi leur capacité à s'enfoncer encore plus dans le déni.
  • scaletrans
    « On ne peut effectivement pas prouver que l’activité humaine n’a pas d’impact sur le climat. »
    On en peut pas prouver l’inexistence de quelque chose qui n’existe pas.[scaletrans s'emmêle les pinceaux, si quelque chose n'existe pas son inexistence est prouvée de facto, c'est à celui qui voudrait prouver son existence de prouver celle-ci]
    Au début de la propagande des réchauffistes prébendés [il parle de quoi là...?] par l’ONU, je m’étais fait cette réflexion: si l’on raisonne selon les ordres de grandeur, en comparant la puissance gigantesque de la machine climatique et celle des activités humaines, on se rend compte tout de suite que l’écart est de plusieurs ordres de grandeur (il suffit de réfléchir à l’énergie déployée sur quelques secondes dans les échanges thermiques mer/air d’une tempête tropicale). Les observations confirment ce raisonnement, de même que la physique de l’atmosphère.[c'est bien évidemment le contraire...]
  • pragmat
    Il n’y a pas que les lois de la physique qui sont immuables … il y a aussi la bêtise humaine ! [quelle clairvoyance !]
    En fait, l’intelligence de l’homme – mais aussi sa bêtise n’ont vraissemblablement pas évolués [sic] depuis des centaines de milliers d’années. Ce qui progresse, c’est son savoir-faire. Et je dis savoir faire plutot que connaissances, car notre connaissance est en fait limitée en tout domaine [la connaissance de pragmat ça c'est certain]. Du coup, en savoir un peu ou pas beaucoup ne change pas grand-chose et en particulier dans des domaines infiniment complexes (comme le climat par exemple). Et la bêtise de l’homme [l'homme = pragmat pour pragmat !] est de toujours croire ceux qui prétendent savoir : c’est à cause de Râ ou une punission divine, ou les particules, ou les aérosols, et finalement le CO2 …[reductio ad religion]
    Quand comprendront [sic] nous qu’en fait on ne sait rien ! [pragmat ne sait pas, donc personne ne peut savoir !] Le savoir-faire en revanche est indiscutable, pratique, utile. Il est le produit d’essais et d’échecs innombrables au cours des siècles [pragmat, en plus d'être un grand philosophe, est un immense historien]. Le seul savoir faire que l’on possède dans la prédiction du temps est la meteo à 3 jours.[encore un qui confond météo et climat, prédictions à court terme et projections à long terme]
    J’ai vu hier un reportage montrant les expériences de comparaison de l’intelligence humaine par rapport aux singes : en fait, on ne serait pas plus malin qu’un singe [c'est fort possible en ce qui concerne pragmat]. Notre avantage serait de copier [pour copier ce qui se fait de mieux dans la négatosphère pragmat est un as] ce qui fonctionne et d’anticiper. Notre intelligence ne serait donc que l’acquis du savoir-faire des générations passées en prévision de besoins futurs. Sauf qu’il semble qu’on soit incapable de valoriser une certaine forme de connaissance : la longue liste des égarements de passé et des bêtises et croyances assumées par l’ensemble de l’humanité en tout temps, mais qui nous semblent aujourd’hui dérisoires avec le recul et devraient nous inciter à la prudence contre toute forme de certitude non matérielle.
    Que les chercheurs nous montrent leur savoir-faire en matière climatique. Alors et alors seulement je serait prêt à les croire. [les croire, pragmat ne pense pas, il croit]
  • fraserve
    J’avais oublié : à l’époque de la publication de son film et de son Prix Nobel, la maison d’Al Gore avait été analysée plus polluante, plus consommatrice d’électricité que celle de George Bush par des experts en énergie. [c'est vrai qu'il s'agit d'un argument massue qui fout toute la théorie du RCA par terre]
Il se trouve tout de même quelques lecteurs un peu plus sensés que la moyenne (vous me direz que ce n'est pas très compliqué) sur ce genre de site :
  • Binvoyons
    Joli procédé qui consiste à commenter une étude…qui n’est pas fournie en lien (ou autrement) au lecteur du commentaire. Sinon, sans « troll » , comme on dit, les commentaires sont d’une banalité et d’une tristesse…
  • hazère-tyuillope
    Je suis un climato sceptique [personne n'est parfait et pour cette fois il sera pardonné], mais ne faisons pas dire aux gens ce qu’ ils ne disent pas. L article de Muscheler est facile à trouver sur watt’upwiththat [j'avais bien dit, personne n'est parfait...] par exemple. Le Pr Muscheler précise bien qu’ il ne pense pas que le forçage solaire soit prédominant et précise même:  » Climate skeptics like to say the sun is causing more global warming than we think but i dont think so  » Ok c’ est peut-être la petite phrase nécessaire pour continuer à être financé [et là ça dégringole, pourtant il avait plutôt bien commencé] mais si on est pas adepte de la théorie du complot, il dit peut -être simplement ce qu’ il pense…[et si le « peut-être » était simplement insultant dans le cas présent ?]

Bref l'actitivité solaire influence le climat de la Terre, cela personne ne le nie, mais comme je le dis toujours :





12 commentaires:

  1. Il faut admettre que trouver quelqu'un de compétent et de sérieux en la matière est particulièrement difficile.

    Robert

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    1. Je parlais bien évidemment des climaotsceptiques..

      Robert

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    2. Particulièrement difficile ?

      Belle litote :)

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  2. Un de mes préférés, c'est quand Jacques Henry, sur Contrepoints, a évoqué le principe d'incertitude d'Heisenberg pour "réfuter" l'effet de serre (https://www.contrepoints.org/2015/07/26/215576-le-principe-dincertitude-dheisenberg-applique-au-changement-climatique). L'incompétence élevée au rang d'art. Bien sûr, à part quelques lecteurs plus attentifs, le public de Contrepoints s'était esbaudi !

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    1. Je n'avais pas vu cette perle (parmi tant d'autres que JH a enfilées dans son chapelet) mais il faut dire que Contrepoints n'est pas ma lecture de chevet, je tombe toujours dessus « par hasard » la plupart du temps en faisant une recherche Google sur un sujet que je cherche à approfondir, ou alors quand quelqu'un cite un article de Contrepoints comme référence scientifique (wouarf !)

      En ce qui concerne l'olibrius JH il faut avouer qu'on tient un « bon » client, on se demanderait presque s'il ne fait pas exprès de paraitre stupide à ce point (je ne peux pas croire qu'il ait un quelconque intérêt financier, il est tellement insignifiant...)

      Si quelques lecteurs de Contrepoints ne se laissent pas avoir il faut dire qu'ils sont quand même à classer dans la catégorie des climatosceptiques (les lukewarmers ne nient pas l'effet de serre et le rôle du CO2 anthropique)

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  3. Vous qui aimez les clowns, il faut y ajouter Philippe de larminat. Il fait très fort dans son genre.

    http://www.francisrichard.net/2015/11/changement-climatique-de-philippe-de-larminat.html

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    1. Oui j'aime bien les clowns, d'ailleurs j'en suis probablement un moi-même, mais au moins j'en suis conscient et je le revendiquerais presque, mon but étant essentiellement de distraire tout en informant avec les faibles moyens à ma disposition (là aussi je suis conscient de mes faiblesses...)

      Ce Larminat est donc un solariste, un de plus, et j'ai bien aimé ce passage dans l'article qui lui est consacré : « Aussi donne-t-il des pistes aux experts dont la compétence climatique dépasse la sienne » ; ainsi un amateur se permet de donner des conseils à des pros, en sport la plus plausible des réactions serait un gros éclat de rire à moins que ce ne soit un simple haussement d'épaules, je gage qu'il en est de même dans le cas présent, et j'imagine un « expert » lisant les « pistes » de Larminat dont « la sensibilité à l'irradiance solaire qui serait dix fois supérieure à la limite haute reportée par le GIEC... »

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  4. Un peu hors sujet (quoique), j'ai remarqué ceci de la part d'Usbek (ou de Rittaud)

    """"Grâce aux résultats de l’expérience CLOUD menée au CERN  des chercheurs de l’Université de Leeds (RU) ont pu construire un modèle global de formation des aérosols : «Il est vital que nous construisions des modèles climatiques basés sur des mesures  expérimentales…sinon nous ne pouvons pas compter sur eux pour prédire l’avenir» a déclaré l’auteur principal de l’étude publiée dans Sciences. Les résultats montrent aussi que l’ionisation de l’atmosphère par les rayons cosmiques sont responsables de près d’un tiers de toutes les particules formées, validant l’hypothèse émise par le climatologue danois Henri Svensmark dès 2006.""""

    En fait notre ami a de très gros problèmes de compréhension l'étude dit tout le contraire...

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    1. Pouvez-vous être plus précis ?

      En lisant le commentaire sur le site du CERN je lis exactement « The results also show that ionisation of the atmosphere by cosmic rays accounts for nearly one-third of all particles formed, although small changes in cosmic rays over the solar cycle do not affect aerosols enough to influence today’s polluted climate significantly. »

      En fait Usbek a soigneusement évité de citer la deuxième partie : « although small changes in cosmic rays over the solar cycle do not affect aerosols enough to influence today’s polluted climate significantly. »

      Quel est le passage de l'étude auquel vous faites allusion ?

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    2. Je n'ai pas accès à Science (mon université trouve l'abonnement trop cher) Mais l'abstract est clair; s'il est vrai que les rayons cosmiques entrent pour un tiers dans la nucléation des nuages, la variation de leur intensité à cause des variations de l'activité solaire est bien trop faible pour avoir une influence notable sur le climat ce qui est le contraire de ce que prétend Svensmark.

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    3. Nous sommes d'accord, et c'est bien ce que dit l'article du CERN et que je reporte dans mon billet d'hier ; nous avons bien compris que ce que rapporte Skyfall est plus qu'à prendre avec de grandes pincettes...

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  5. Puisqu'on est dans les délires skyfalliens vous pouures dirfe à Jojobargeot que La courbe de Mann n'a jamais disparue des rapports du GIEC, la dernière version étant présente dans l'AR5 et aussi que si la vigne anglaise (qui n'a jamais totalement disparu) est tombé en désuétude c'est surtout parce que l'Aquitaine est devenu anglaise par le truchement d'un mariage royal et que les anglais ont préféré importer le vin de la région de Bordeaux bien meilleur que la piquette anglaise produite à cette époque.

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