Il y a des individus qui ont le don de s'accrocher à la moindre branche passant à leur portée afin de conforter leurs préjugés et ignorer la dure réalité ; on pourrait appeler cela « prendre ses désirs pour des certitudes », puisque ces gens confondent allègrement la réalité avec ce que leur esprit leur commande de croire.
Il en est ainsi régulièrement sur Skyfall, qui nous en montre une nouvelle fois un exemple éclatant avec un entrefilet (on ne peut pas décemment appeler cela un article ni un billet tellement il manque de substance) intitulé sobrement Nouvelles fraîches de l’arctique.
Le rédacteur en chef nommé Usbek nous y livre une simple brève (de comptoir ?) d'un certain Régis Crépet, de la Chaine Météo, qui nous dit exactement ceci :
Et c'est tout.
D'après son profil Linkedin ce Régis Crépet serait météorologue-prévisionniste à Météo Consult, mais on est en droit de douter des compétences du monsieur...
En effet, quelqu'un qui se prétend météorologue et qui nous dit « qu'en terme de climat, rien n'est joué d'avance » en nous faisant part d'un événement ponctuel (la situation en 2018 de la banquise arctique) ne peut pas être vraiment pris au sérieux ; peut-être est-il parfaitement compétent pour prévoir le temps qu'il fera dans les 48 heures ou le temps qu'il a fait la veille, mais cela doit s'arrêter à ces échelles de temps, au-delà il est complètement dépassé le monsieur.
De plus, quand un « expert » nous parle des « réchauffistes du climat », un warning s'allume immédiatement dans la tête de n'importe qui ayant un peu de cervelle entre les oreilles.
Personnellement je n'ai pas d'avis sur la question de savoir quand l'Arctique sera complètement libre de glaces, d'abord en été puis tout au long de l'année, je regarde simplement les données PIOMAS, les mêmes que je montre chaque mois dans mes climactualités, et qui donnent notamment le graphique suivant :
Que constate-t-on à la lecture de ce graphique ? Essentiellement deux choses qui devraient interpeller monsieur Régis Crépet :
Il en est ainsi régulièrement sur Skyfall, qui nous en montre une nouvelle fois un exemple éclatant avec un entrefilet (on ne peut pas décemment appeler cela un article ni un billet tellement il manque de substance) intitulé sobrement Nouvelles fraîches de l’arctique.
Le rédacteur en chef nommé Usbek nous y livre une simple brève (de comptoir ?) d'un certain Régis Crépet, de la Chaine Météo, qui nous dit exactement ceci :
[Banquise arctique] Elle s'est étendue in extremis en cette fin d'hiver boréal, rejoignant la moyenne basse de cette décennie, plus étendue qu'en 2016 et 2017. Cela prouve qu'en terme de climat, rien n'est joué d'avance. A ce sujet, il n'est pas étonnant que les "réchauffistes" du climat ne s'expriment pas, car cette tendance va à l'encontre de leurs prévisions pessimistes selon lesquelles la banquise arctique aurait dû disparaître (depuis longtemps).Le tout accompagné d'une carte de l'Arctique ainsi que d'un graphique illisible, agrémentés d'une photo de la banquise en train de se fracturer.
Et c'est tout.
D'après son profil Linkedin ce Régis Crépet serait météorologue-prévisionniste à Météo Consult, mais on est en droit de douter des compétences du monsieur...
En effet, quelqu'un qui se prétend météorologue et qui nous dit « qu'en terme de climat, rien n'est joué d'avance » en nous faisant part d'un événement ponctuel (la situation en 2018 de la banquise arctique) ne peut pas être vraiment pris au sérieux ; peut-être est-il parfaitement compétent pour prévoir le temps qu'il fera dans les 48 heures ou le temps qu'il a fait la veille, mais cela doit s'arrêter à ces échelles de temps, au-delà il est complètement dépassé le monsieur.
Personnellement je n'ai pas d'avis sur la question de savoir quand l'Arctique sera complètement libre de glaces, d'abord en été puis tout au long de l'année, je regarde simplement les données PIOMAS, les mêmes que je montre chaque mois dans mes climactualités, et qui donnent notamment le graphique suivant :
Que constate-t-on à la lecture de ce graphique ? Essentiellement deux choses qui devraient interpeller monsieur Régis Crépet :
- Une droite de tendance (donc à long terme) clairement descendante, qui nous dit qu'un jour viendra où il n'y aura plus de glace en Arctique (la seule question valable à se poser étant : quand cela arrivera-t-il ?) ;
- A court terme, de nombreuses baisses et hausses, notamment pour ces dernières en 1982-83, puis en 1997, en 2008, en 2013, pour ne parler que de quelques unes.
Mais malgré les nombreuses hausses parsemant ce graphique, hausses qui seront probablement les seuls mouvements à être remarqués par l'œil perçant de Régis Crépet, nous pouvons également constater que les baisses sont encore plus importantes et expliquent la tendance à long-terme, laquelle est totalement absente de l'« argumentation » climato-irréaliste de nos skyfalleux.
Et si Régis Crépet s'informait aux bonnes sources (par exemple neven ou greatwhitecon), il saurait que les « réchauffistes du climat », comme il les appelle, s'expriment bien sur le sujet, que la banquise diminue ou qu'elle augmente temporairement, et qu'ils donnent bien plus de détails que lui sur son évolution.
Il pourrait aussi s'informer en s'abonnant à mon blog, cela ne lui ferait pas de mal, il pourrait ainsi suivre tous les mois l'évolution des deux banquises, dont je vous donne ci-après l'actualisation à la date d'aujourd'hui à partir du site ads.nipr.ac.jp :
Arctic sea ice extent. |
Antarctic sea ice extent. |
Donc pas vraiment en augmentation des deux côtés...
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