Boucle à partir de Taurize

 Il doit certainement y avoir un gros aimant caché dans le sous-sol des Corbières pour que nous y allions une cinquième fois d'affilée !

Cette fois, toujours aidé de note ami Visorando, c'est à partir du plaisant village de Taurize que se situe notre randonnée (voir Boucle à partir de Taurize en Val de Dagne)

Tout d'abord je dois dire que je n'ai pas bien compris le titre dans lequel figure un Val de Dagne, sachant que quand on effectue une recherche sur ce nom on ne trouve qu'une commune nommée Val-de-Dagne mais aucun Val de Dagne dans lequel on serait supposé se balader à partir de Taurize. On remarquera que Wikipédia ne mentionne d'ailleurs aucun Val de Dagne près de Taurize. Quant à Val-de-Dagne (avec les tirets) ce village n'est à aucun moment réputé se situer dans un quelconque Val de Dagne...

Il est pourtant précisé dans la description de l'itinéraire :

(6) Continuer à travers la garrigue au Nord puis au Nord-Ouest en profitant de la belle vue sur le Val de Dagne. Rattraper la piste.

Ok, sauf que même en scrutant attentivement la carte IGN attachée à la description pas le moindre Val de Dagne à l'horizon ! Mais il en est peut-être des vaux comme des heures :

Cadran solaire de l'église de Taurize : « Celles qui passent ne reviennent pas. »

Les heures s'en sont allées, le Val de Dagne itou. Faut croire.

Bon, pour revenir à nos moutons, si nous avons décidé de revenir dans les Corbières c'est d'abord parce qu'il y a énormément de choses à faire dans le coin mais aussi parce que le temps était plutôt clément, avec beaucoup de nébulosité atténuant par conséquent la chaleur potentielle qui ne demande qu'à exploser si on lui en laisse l'occasion :

Peu après le départ de Taurize.

Pour les agriculteurs également le manque de soleil est une aubaine quand il s'agit de s'affairer aux champs, ici en fabriquant de jolies bottes parallélépipédiques (j'ai mis un sacré moment avant d'orthographier correctement l'animal)

Mais commençons par le commencement, avec les accès routiers permettant d'atteindre ce charmant endroit :

Accès routiers.

Pour donner un aperçu du paysage rencontré une vue satellitaire peut faire le boulot :

Vue depuis le satellite.

C'est donc assez vert, mais qu'on ne s'y trompe pas, la végétation est essentiellement de type méditerranéen, il ne faut donc pas s'attendre à une couverture permettant d'atténuer les ardeurs d'un soleil d'été fonctionnant à plein régime, donc prudence, prudence...

Comme toujours dans les Corbières le genêt est omniprésent, mais ce n'est pas lui qui vous servira de parasol !

Même ici les arbres ne vous seront pas d'un grand secours en cas de brillance excessive...

Un peu plus haut c'est guère mieux, mais c'est mieux que rien.

L'endroit le plus arboré que j'ai pu dénicher.

Autrement ça ressemble plutôt à ça, surtout dans la deuxième partie, quand ça tape le plus fort !

On dirait la chaine des Puys, mais nous sommes bien dans les Corbières.

Bref, merci les gros nuages !

Vous l'aurez compris, une randonnée à éviter par grandes chaleurs, à moins de vouloir expérimenter une version originale du sauna finlandais.

En ce qui concerne le relief nous sommes dans du raisonnable, la preuve :

Vue terrain.

Ça monte et ça descend régulièrement, avec un petit raidillon si l'on veut faire le détour par le pech de Taurillou ; à noter que nous avons rencontré peu avant le sommet un balisage bleu que nous avons voulu suivre complètement à la descente avant de nous rendre compte qu'il nous menait pratiquement à l'opposé du chemin que nous devions récupérer, d'où le mini-circuit effectué (pour la montée nous avons pris droit dans la pente)

Il est dommage que la description de l'itinéraire omette de mentionner l'autel païen que l'on est supposé trouver au sommet de ce petit pain de sucre ; voici ce qui est dit en introduction :

À Taurize, vous verrez peut-être le "taureau" sur le mur de l'église et peut-être aussi l'ancien autel païen dédié au culte de Mithra sur la colline surplombant le village. Certains disent qu'il y a des fées mitounes !

En fait « la colline surplombant le village » est ce fameux pech de Taurillou, cependant voici le passage qui lui est consacré :

(7) Suivre la piste à droite (dans le premier virage à droite, un sentier permet de monter sur le Taurillou ; cote 449, belle vue). Descendre à droite vers le village.

Bien malin qui va comprendre que l'autel païen se trouve à la cote 449, mais il est vrai que la vue y est belle :

Pour l'autel païen on repassera, une autre fois (j'ai pigé que c'était là quand j'ai regardé sur internet...après la balade !)

Pour les amateurs de belles plantes je vous ai réservé quelques portraits à regarder avec respect pour ces gentes dames.

On me regarde mais on ne me touche pas !

Bleu (ou gris) vert blanc, la couleur locale.

   

Cherchez l'intrus.

 

Les maillots jaunes et le peloton.

   

Sonnez hautbois, résonnez trompettes.

Un amoureux qui s'essaie au je t'aime un peu...

Symphonie en jaune majeur.

Pour terminer, quelques statistiques qui permettent de revenir sur terre :

Données générales et personnelles.

• Visorando :
• Durée : 3h55
• Distance : 10,15km
• Polar :
• Durée : 4h10
• Distance : 10,82km

Le petit détour par le pech de Taurillou, qui n'est pas inclus dans l'itinéraire mais seulement proposé comme une option, explique le léger supplément en distance.