Pour la troisième fois d'affilée nous voilà revenus dans les Corbières. Pourquoi ? Tout simplement parce que :
- c'est facile et rapide d'accès (pour nous bien évidemment) par l'autoroute des Deux Mers ;
- ce n'est pas trop pentu ni trop haut en altitude, donc idéal pour une remise en forme post-confinement ;
- c'est la saison idéale, il ne fait pas encore trop chaud (l'été c'est l'enfer) et les fleurs sont au rendez-vous en quantités inimaginables.
Une fois n'est pas coutume, c'est sur le site Visorando (
Le Milobre de Bouisse) que j'ai pécho cette randonnée extrêmement intéressante du fait du panorama qu'elle permet d'apprécier.
A noter que l'itinéraire est totalement vierge de tout balisage mais que les indications du topoguide sont tellement précises qu'il est impossible de se perdre, sauf si vous le faites exprès, ce qui vous regarde après tout.
Cependant pour se rendre au point de départ situé au centre du village de Bouisse il va falloir prendre des petites routes sinueuses de campagne qui vont vous faire paraitre les derniers kilomètres plutôt longuets ; mais le paysage valant le détour ce détail sera vite oublié.
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Jusqu'à Carcassonne ça va, après ça se complique un peu... |
Si vous avez un GPS pas (trop) de souci, autrement une bonne Michelin fera l'affaire.
Mes données personnelles sont disponibles comme d'habitude libres de droits :
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Données générales issues de l'application Polar. |
Le monsieur ayant réalisé le topoguide devait se déplacer en déambulateur, je ne m'explique pas autrement les différences constatées :
- Visorando :
- Durée : 4h10
- Distance : 10,57km
- Polar :
- Durée : 3h31 (avec déjeuner et sieste compris)
- Distance : 10,47km
Les distances sont donc identiques au pouillème près, cependant nous avons bouclé le circuit à la vitesse phénoménale moyenne de 3km/h, soit en plus d'une demi-heure de moins (c'est clair ça...?) que l'auteur qui, à mon avis, a dû faire autre chose que randonner pendant ses quatre heures et quelques de pérégrinations...Mais chacun est libre d'occuper son temps comme il l'entend, et peut-être que la prise de notes est pour quelque chose dans l'horaire indiqué (à moins que ce ne soit la secrétaire...euh non, je m'égare là...)
Pour la situation d'ensemble ainsi que les différents points de vue remarquables que j'ai cru repérer sur le terrain voici une carte satellitaire :
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A partir du Milobre plusieurs objets sont repérables à condition que la vue soit suffisamment dégagée. |
Je n'ai mentionné que ce que l'on peut apercevoir du côté sud, mais au nord il y a des choses passionnantes à contempler aussi (la
Montagne Noire par exemple) ; ainsi il m'a semblé reconnaitre, parfois sous d'épais cumulus de beau temps :
Les éoliennes ont une durée de fonctionnement limitée à une vingtaine d’années. Ainsi donc dans les Corbières, le temps du « repowering » arrive pour les promoteurs : il s’agit de démonter les anciennes pour les remplacer par des nouvelles, plus grandes, plus high-tech. C’est le cas de la centrale du Mont Tauch située à 800 mètres d’altitude au cœur du Parc Naturel Régional (PNR) Corbières-Fenouillèdes, où 15 des 18 éoliennes en place vont être remplacées par des nouvelles un peu plus grandes.
Voici d'ailleurs une de mes prises de vue qui, bien que de qualité médiocre à cause de la mauvaise visibilité, permet de distinguer les moulins à vent (et même après) :
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Le mont Tauch hérissé d'éoliennes. |
Pas sûr que ce soit le meilleur endroit pour générer de l'électricité...
Mais moi aussi je peux tourner comme une éolienne, la preuve :
Le tour de piste commence par le nord (on voit le chemin qui mène du Milobre jusqu'à un petit mamelon adjacent) en balayant la Montagne Noire qu'on aperçoit vaguement dans le lointain, puis après avoir survolé un vallon à nos pieds le mont Tauch dessine sa silhouette caractéristique en forme de «
serre » avant de laisser la place au Canigou que l'on a du mal à distinguer tout comme les autres massifs perdus dans les nuées, sauf le Pech de Bugarach suffisamment proche pour être totalement dégagé.
Comme je vous ai parlé de fleurs au début voici un échantillonnage à l'attention de vos mirettes :
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Dès le départ c'est un corso fleuri qui nous accompagne le long du chemin. |
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Ce n'est que le début, ça va monter en puissance. |
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Ça commence à se bousculer au portillon. |
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Un véritable attroupement ! |
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Les coquelicots sont encore de la partie, mais ils se font rares ici. |
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Des intrus se servent au buffet, saurez-vous les repérer ? |
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Les chardons ardents sont attaqués ! |
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Un tapis de verdure, pardon, de jaunissure. |
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Non, ce ne sont pas des tournesols... |
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Les deux équipes se font face, les blancs sont en surnombre. |
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La bataille fait rage, les blancs sont hachés menu par les violets. |
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Késaco ? |
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Je devrais poser la question au butineur. |
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Décidemment je m'interroge. |
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Aigle entier ? |
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Gratte-ciels flor-hauts. |
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Je t'aime un peu, beaucoup, et cætera. |
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La fougère n'est pas une fleur mais elle vaut quand même le coup d'être mentionnée. |
Mais vous voulez peut-être quelques photos de la randonnée ? Madame est servie :
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L'église de Bouisse au pied de laquelle nous garons le véhicule. |
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Le Milobre nous toise dès le début. |
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Un étrange appareillage dans le lointain, au sud. En arrière plan il semblerait que ce soit le synclinal de Fenouillèdes avec les gorges de Galamus vers la droite (à confirmer) |
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Le massif du Canigou dans la purée de petits pois. |
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Le Pech de Bugarach au-dessus de la tête de la dame. |
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Arrivée au sommet du Milobre. |
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Le petit lac fait partie du lot (à noter les pins attaqués par les chenilles processsionnaires) |
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Le Pech de Bugarach. |
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Les seules touristes rencontrées. |
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Cette fois en arrivant c'est nous qui surplombons le chateau de Bouisse. |
That's all folks!
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