L'express du 9 septembre (n° 3349) m'avait déjà mis l'eau à la bouche, avec son "spécial" Labos-Médecins : Les liaisons dangereuses, essentiellement consacré au dernier livre du professeur Philippe Even, Corruptions et crédulité en médecine.
Aussi, quand j'ai vu le livre dans le rayon librairie d'Auchan (je ne cherchais pas précisément après lui, j'étais en quête de topo-guides de randonnées dans la région) je l'ai automatiquement mis dans le panier, me disant on ne sait jamais, s'il est censuré et retiré de la circulation à cause de tous les noms qu'il cite...
J'ai lu le premier chapitre et je ne suis pas déçu, malgré le style Even qui n'est pas particulièrement de mon goût (mais ce qui importe en la matière c'est le fond, pas la forme) avec ses longues phrases souvent maladroites et farcies de termes anglais non traduits (pas un problème pour moi, mais tout le monde n'est pas censé comprendre raw data ou off-labels...) qui ne m'ont pourtant pas découragé, notamment celles-ci :
Les deux premiers extraits ne seraient d'ailleurs pas désavoués ni par Jean-Marie Harribey ni par Naomi Klein!
Pour mon cas personnel il en est des médicaments comme de la climatologie : au début j'étais du mauvais côté de la pente, car je ne savais pas, je n'étais pas (je ne m'étais pas) informé.
Après une prise de sang banale lors d'un check-up de la MSA, mon taux de cholestérol s'était avéré plus élevé que la norme édictée par "Les Autorités"...
Je n'ai pas retrouvé trace du compte-rendu de la MSA mais j'ai le résultat de la première analyse que mon médecin de famille m'avait demandé d'effectuer, c'était le 19 juin 2001 :
J'étais donc, pour mon médecin de famille convaincu par l'industrie pharmaceutique, un sujet à risque à qui il fallait absolument administrer des statines afin de faire baisser ce fameux "méchant" cholestérol.
J'ai donc été pendant plus de dix ans, de 2001 à 2013, astreint de m'approvisionner à la pharmacie du coin (j'étais devenu un bon client) ainsi que de réaliser une fois par an au moins (au début deux fois par an) une analyse de sang pour contrôler le bon état de ma tuyauterie (j'ai donc été aussi un assez bon client de mon labo d'analyses médicales)
Pendant toutes ces années mon cholestérol a bien baissé (les statines sont très efficaces pour cela), le total étant toujours inférieur à 2 g/l et le LDL aux environs de 1,2 g/l (avec un plus bas à 0,83...)
Heureusement qu'en 2013 sortit le livre d'Even La vérité sur le cholestérol qui fut le premier à m'ouvrir les yeux.
Dans la foulée j'essayais évidemment d'en savoir plus et de confronter ce que je venais d'apprendre avec d'autres sons de cloche.
J'apprenais donc l'existence du docteur de Lorgeril et achetais son livre Cholestérol, mensonges et propagande (et mettais son blog dans mes favoris)
En naviguant sur Internet je m'aperçus également qu'il y avait de très nombreuses références à ce problème du cholestérol, il serait fastidieux de tous les nommer ici, mais je mentionnerai quand même l'excellent blog du docteur écossais Malcolm Kendrick.
Bien sûr j'ai arrêté de prendre mes statines quasiment du jour au lendemain (enfin, il m'a fallu deux ou trois mois pour sauter le pas...) et depuis plus de deux ans maintenant je me porte comme un charme : finies ces crampes à répétition et ces autres effets secondaires des statines qui pourrissent la vie de quelqu'un qui n'était finalement pas si à risque que cela : je ne fume pas, ne suis pas en surpoids, n'ai pas d'hypertension, de diabète ni même d'antécédent familial relatif au bouchage d'artère qui serait soi-disant provoqué par le cholestérol, quelle bonne blague!
Il en est finalement en médecine comme en climatologie : cherchez où va l'argent et vous comprendrez qui désinforme qui.
Aussi, quand j'ai vu le livre dans le rayon librairie d'Auchan (je ne cherchais pas précisément après lui, j'étais en quête de topo-guides de randonnées dans la région) je l'ai automatiquement mis dans le panier, me disant on ne sait jamais, s'il est censuré et retiré de la circulation à cause de tous les noms qu'il cite...
J'ai lu le premier chapitre et je ne suis pas déçu, malgré le style Even qui n'est pas particulièrement de mon goût (mais ce qui importe en la matière c'est le fond, pas la forme) avec ses longues phrases souvent maladroites et farcies de termes anglais non traduits (pas un problème pour moi, mais tout le monde n'est pas censé comprendre raw data ou off-labels...) qui ne m'ont pourtant pas découragé, notamment celles-ci :
- ...l'industrie pharmaceutique,...qui,...est aujourd'hui entièrement dominée par ses actionnaires et de grands fonds d'investissement et est ainsi emportée par un capitalisme devenu purement financier et non plus entrepreneurial et innovant, ce qui lui a permis de devenir depuis le début des années 1990 la première ou deuxième industrie du monde... (pages 21-22)
- ...Le péché originel, le choix de la molécule, pour s'ouvrir de grands marchés et pas du tout pour répondre à des problèmes de santé publique. Les grands marchés, ce sont les maladies chroniques et, mieux encore, les traitements préventifs à suivre dix ou vingt ans, dans les pays riches et solvables. Voilà pourquoi il n'y a pas ou guère de recherche sur les antibiotiques...les antiparasitaires...etc. Ces médicaments n'ont représenté que 1,3% des médicaments commercialisés depuis vingt ans! (page 65)
- Si elle (la statistique, ndlr) est indispensable en physique quantique, en astrophysique, en climatologie, en génomique des GWA (genome-wide association) et en économie, pour dépister des tendances en temps réel au milieu de milliards de données, en thérapeutique, la statistique fait plus de mal que de bien,... (page 81)
Les deux premiers extraits ne seraient d'ailleurs pas désavoués ni par Jean-Marie Harribey ni par Naomi Klein!
Pour mon cas personnel il en est des médicaments comme de la climatologie : au début j'étais du mauvais côté de la pente, car je ne savais pas, je n'étais pas (je ne m'étais pas) informé.
Après une prise de sang banale lors d'un check-up de la MSA, mon taux de cholestérol s'était avéré plus élevé que la norme édictée par "Les Autorités"...
Je n'ai pas retrouvé trace du compte-rendu de la MSA mais j'ai le résultat de la première analyse que mon médecin de famille m'avait demandé d'effectuer, c'était le 19 juin 2001 :
- CHO total : 2,33 g/l (norme : 2,2)
- CHO LDL : 1,71 g/l (norme : 1,60)
J'étais donc, pour mon médecin de famille convaincu par l'industrie pharmaceutique, un sujet à risque à qui il fallait absolument administrer des statines afin de faire baisser ce fameux "méchant" cholestérol.
J'ai donc été pendant plus de dix ans, de 2001 à 2013, astreint de m'approvisionner à la pharmacie du coin (j'étais devenu un bon client) ainsi que de réaliser une fois par an au moins (au début deux fois par an) une analyse de sang pour contrôler le bon état de ma tuyauterie (j'ai donc été aussi un assez bon client de mon labo d'analyses médicales)
Pendant toutes ces années mon cholestérol a bien baissé (les statines sont très efficaces pour cela), le total étant toujours inférieur à 2 g/l et le LDL aux environs de 1,2 g/l (avec un plus bas à 0,83...)
Heureusement qu'en 2013 sortit le livre d'Even La vérité sur le cholestérol qui fut le premier à m'ouvrir les yeux.
Dans la foulée j'essayais évidemment d'en savoir plus et de confronter ce que je venais d'apprendre avec d'autres sons de cloche.
J'apprenais donc l'existence du docteur de Lorgeril et achetais son livre Cholestérol, mensonges et propagande (et mettais son blog dans mes favoris)
En naviguant sur Internet je m'aperçus également qu'il y avait de très nombreuses références à ce problème du cholestérol, il serait fastidieux de tous les nommer ici, mais je mentionnerai quand même l'excellent blog du docteur écossais Malcolm Kendrick.
Bien sûr j'ai arrêté de prendre mes statines quasiment du jour au lendemain (enfin, il m'a fallu deux ou trois mois pour sauter le pas...) et depuis plus de deux ans maintenant je me porte comme un charme : finies ces crampes à répétition et ces autres effets secondaires des statines qui pourrissent la vie de quelqu'un qui n'était finalement pas si à risque que cela : je ne fume pas, ne suis pas en surpoids, n'ai pas d'hypertension, de diabète ni même d'antécédent familial relatif au bouchage d'artère qui serait soi-disant provoqué par le cholestérol, quelle bonne blague!
Il en est finalement en médecine comme en climatologie : cherchez où va l'argent et vous comprendrez qui désinforme qui.
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