Rarement température fut aussi élevée en montagne (du moins en ce qui concerne mes randonnées personnelles) et nous avons flirté hier avec les 30° à 2000 mètres d'altitude.
C'est simple, à l'arrivée nous avions consommé toute notre eau, ce qui n'était cette année encore jamais arrivé.
Il y a longtemps j'ai peut-être expérimenté des températures similaires à moyenne altitude (i.e. 2000m) mais je ne m'en souviens pas ; ce n'est évidemment pas la preuve du réchauffement climatique et je n'en tirerai aucune conclusion hâtive, la seule chose que je constate pour le moment c'est que mes saisons de randonnées ont plutôt tendance à changer en augmentant en durée et en se décalant vers l'hiver (i.e. printemps souvent pourris ou peu propices aux balades agréables, versus automnes bien remplis) mais ce ne sont que des perceptions toutes subjectives et il ne faut y voir aucune "science" établie.
Revenons à la journée d'hier, c'était la vallée du Ribérot en direction du Valier, le Cervin de l'Ariège, mais nous n'irons pas jusque là-haut, car depuis le parking, situé à 933 mètres d'altitude, jusqu'au sommet, à 2 kilomètres et 838 mètres d'élévation au dessus du niveau de la mer, cela fait une dénivelée de 1900 mètres que nous sommes bien incapables de gravir en une petite journée...
Notre objectif était bien plus modeste, nous pensions pouvoir arriver jusqu'à l'étang Long (2125m) mais à cause d'une douleur à un orteil de madame nous nous sommes contentés de l'étang Rond (1929m) ce qui nous a quand même crédités d'une dénivelée d'un kilomètre dont nous pouvons être fiers en dépit des circonstances (grosse chaleur et orteil douloureux)
Le départ s'effectue à partir d'un des deux grands parkings qui ont été aménagés pour accueillir les foules nombreuses avec enfants, vieillards et même handicapés, le chemin du début étant adapté aux personnes en fauteuil roulant :
La vallée du Ribérot est très longue et pendant un long moment on monte petitement, ce n'est qu'à partir de la cascade de Nerech que les choses sérieuses commencent vraiment.
Pour le cheminement pas besoin de dire qu'une carte est totalement inutile (sans parler de la boussole et de l'altimètre), il suffit de suivre le troupeau d'humains dont nous faisons partie, et si d’aventure nous nous retrouvions tout seuls il y aurait le balisage parfait et les panneaux flambants neufs pour nous donner la bonne direction :
J'ouvre une parenthèse sur le BackTrack D-Tour, mon GPS bien (mal)aimé, qui m'a encore joué un vilain tour en s'éteignant tout seul dans la poche supérieure de mon sac à dos après une heure et 22 minutes de marche exactement, malgré des piles toutes neuves...Voici le tracé que j'ai pu en retirer :
Comme je m'en suis aperçu lors de la pause casse-croute à l'étang Rond je l'ai remis en marche à ce moment-là et il a fonctionné sans problème jusqu'au retour à la voiture.
Évidemment pour les statistiques de la balade il faudra repasser, mais ce n'est qu'un épiphénomène plus agaçant qu'autre chose, comme je l'ai déjà dit l'essentiel est que la balade soit réussie.
L'avantage avec l'application c'est qu'on peut visualiser certaines particularités du parcours (vous me direz qu'on peut aussi le faire avec Google Earth) comme par exemple la cascade de Nerech qui a un caractère très...penché !
La preuve sur le terrain-même :
On monte sur la gauche de la chute d'eau (rive droite orographique) par un sentier raide qui permet de surplomber la passerelle située à la base de la cascade :
Peu après nous arrivons à la cabane des Caoussis, lieu de repos intermédiaire avant le refuge des Estagnous et le Valier.
A partir de là (en fait une centaine de mètres au-dessus de la cabane) nous bifurquons sur la droite et ignorons le sentier toujours raide du Valier pour nous diriger plus ou moins à l'horizontale vers notre étang Rond, que nous atteignons environ une demi-heure après :
On distingue au fond la cuvette de l'étang Long ; pour l'atteindre il suffit de longer l'étang Rond par la gauche et de grimper la pente raide juste en face en évitant par la droite les barres rocheuses, et le tour est joué.
Au fond, au dessus le l'étang Long, le pic de Sernaille, à 2590 mètres.
L'étang Rond, lui, est bien rond !
On remarquera la limpidité de l'eau (qui a dit que l'eau des étangs était turbide ? Bien des lacs ont une eau plus trouble que celle-ci !)
En chemin toujours les rencontres habituelles de nos amis quémandant quelques miettes :
Bon, dommage que c'était au téléobjectif et que j'avais le soleil dans les yeux, je n'ai pas remarqué son compère sur la droite, autrement je ne lui aurais pas coupé le bec !
Ah si l'on pouvait aussi facilement clouer le bec à tous les importuns...
Et non je ne citerai pas de nom.
C'est simple, à l'arrivée nous avions consommé toute notre eau, ce qui n'était cette année encore jamais arrivé.
Il y a longtemps j'ai peut-être expérimenté des températures similaires à moyenne altitude (i.e. 2000m) mais je ne m'en souviens pas ; ce n'est évidemment pas la preuve du réchauffement climatique et je n'en tirerai aucune conclusion hâtive, la seule chose que je constate pour le moment c'est que mes saisons de randonnées ont plutôt tendance à changer en augmentant en durée et en se décalant vers l'hiver (i.e. printemps souvent pourris ou peu propices aux balades agréables, versus automnes bien remplis) mais ce ne sont que des perceptions toutes subjectives et il ne faut y voir aucune "science" établie.
Revenons à la journée d'hier, c'était la vallée du Ribérot en direction du Valier, le Cervin de l'Ariège, mais nous n'irons pas jusque là-haut, car depuis le parking, situé à 933 mètres d'altitude, jusqu'au sommet, à 2 kilomètres et 838 mètres d'élévation au dessus du niveau de la mer, cela fait une dénivelée de 1900 mètres que nous sommes bien incapables de gravir en une petite journée...
Notre objectif était bien plus modeste, nous pensions pouvoir arriver jusqu'à l'étang Long (2125m) mais à cause d'une douleur à un orteil de madame nous nous sommes contentés de l'étang Rond (1929m) ce qui nous a quand même crédités d'une dénivelée d'un kilomètre dont nous pouvons être fiers en dépit des circonstances (grosse chaleur et orteil douloureux)
Le départ s'effectue à partir d'un des deux grands parkings qui ont été aménagés pour accueillir les foules nombreuses avec enfants, vieillards et même handicapés, le chemin du début étant adapté aux personnes en fauteuil roulant :
La vallée du Ribérot est très longue et pendant un long moment on monte petitement, ce n'est qu'à partir de la cascade de Nerech que les choses sérieuses commencent vraiment.
Pour le cheminement pas besoin de dire qu'une carte est totalement inutile (sans parler de la boussole et de l'altimètre), il suffit de suivre le troupeau d'humains dont nous faisons partie, et si d’aventure nous nous retrouvions tout seuls il y aurait le balisage parfait et les panneaux flambants neufs pour nous donner la bonne direction :
J'ouvre une parenthèse sur le BackTrack D-Tour, mon GPS bien (mal)aimé, qui m'a encore joué un vilain tour en s'éteignant tout seul dans la poche supérieure de mon sac à dos après une heure et 22 minutes de marche exactement, malgré des piles toutes neuves...Voici le tracé que j'ai pu en retirer :
Comme je m'en suis aperçu lors de la pause casse-croute à l'étang Rond je l'ai remis en marche à ce moment-là et il a fonctionné sans problème jusqu'au retour à la voiture.
Évidemment pour les statistiques de la balade il faudra repasser, mais ce n'est qu'un épiphénomène plus agaçant qu'autre chose, comme je l'ai déjà dit l'essentiel est que la balade soit réussie.
L'avantage avec l'application c'est qu'on peut visualiser certaines particularités du parcours (vous me direz qu'on peut aussi le faire avec Google Earth) comme par exemple la cascade de Nerech qui a un caractère très...penché !
La preuve sur le terrain-même :
On monte sur la gauche de la chute d'eau (rive droite orographique) par un sentier raide qui permet de surplomber la passerelle située à la base de la cascade :
Peu après nous arrivons à la cabane des Caoussis, lieu de repos intermédiaire avant le refuge des Estagnous et le Valier.
A partir de là (en fait une centaine de mètres au-dessus de la cabane) nous bifurquons sur la droite et ignorons le sentier toujours raide du Valier pour nous diriger plus ou moins à l'horizontale vers notre étang Rond, que nous atteignons environ une demi-heure après :
On distingue au fond la cuvette de l'étang Long ; pour l'atteindre il suffit de longer l'étang Rond par la gauche et de grimper la pente raide juste en face en évitant par la droite les barres rocheuses, et le tour est joué.
Au fond, au dessus le l'étang Long, le pic de Sernaille, à 2590 mètres.
L'étang Rond, lui, est bien rond !
On remarquera la limpidité de l'eau (qui a dit que l'eau des étangs était turbide ? Bien des lacs ont une eau plus trouble que celle-ci !)
En chemin toujours les rencontres habituelles de nos amis quémandant quelques miettes :
Bon, dommage que c'était au téléobjectif et que j'avais le soleil dans les yeux, je n'ai pas remarqué son compère sur la droite, autrement je ne lui aurais pas coupé le bec !
Ah si l'on pouvait aussi facilement clouer le bec à tous les importuns...
Et non je ne citerai pas de nom.
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