Les moulins (ou ce qu'il en reste) entre Les Cassés et Montlaur

J'avais déjà effectué cette randonnée il y a plus de trois ans (voir Les moulins entre Les Cassès et Montmaur) et j'y suis donc revenu hier parce que j'en avais un bon souvenir.

Dans mon compte-rendu de l'époque j'évoquais surtout le destin des Cathares sans trop montrer de photos, peut-être un manque d'inspiration sur le terrain ou bien la flemme chez moi au moment de choisir celles que j'allais proposer...

Cette fois j'ai choisi de faire l'itinéraire avec la variante longue qui, selon le topoguide, rallonge la balade d'environ une heure ; je n'ai pas eu à regretter ce choix car le détour le vaut bien !

Voici d'abord l'environnement routier permettant d'accéder au point de départ :

Données GPS avec vue cartographie routière.

On peut donc venir assez facilement depuis l'autoroute des Deux Mers ou bien à partir des petites routes secondaires (elles ne manquent pas) comme par exemple celle qui relie Toulouse à Revel en passant par Saint-Félix Lauragais.

On remarquera que le point de départ de la balade ne coïncide pas avec l'arrivée, tout simplement...parce que j'ai oublié de déclencher mon GPS à la voiture ! Il faudra donc rajouter environ 500 mètres aux données GPS concernant la distance totale (et une dizaine de minutes à tout « Cassés » pour le temps) ; par ailleurs notez que le parcours est divisé en sections d'un kilomètre chacune numérotées de 1 à 18, la variante se situant approximativement au niveau des kilomètres 12 à 16.

Pour les détails techniques et personnels (pour le rythme cardiaque) voici ce que cela donne :

Données fournies par la montre Polar M430.

Comme on peut facilement le constater la dénivelée totale est ridicule, moins de cent mètres séparant le point bas du point haut, le circuit vaut donc surtout par sa longueur de plus de 18 kilomètres à travers un paysage vallonné qui alterne les très courtes descentes et montées ; l'environnement est essentiellement agricole avec moult champs cultivés (nous sommes dans le Lauragais) comme l'atteste la photo satellite :

Données GPS avec vue satellite.

Le temps était « changeant » avec beaucoup de nébulosité entrecoupée heureusement de ciel bleu aux bons endroits, comme on peut le voir sur les photos suivantes :

Peu après le départ, nous sommes au castrum où furent brûlés 60 hérétiques en 1211 et le temps n'est pas franchement encourageant.

Moins d'une heure après on commence à apercevoir la lumière...

En approchant Saint-Paulet les nuages sont toujours les grands gagnants de la loterie météorologique.

Saint-Paulet, son moulin, son imposant château, les gros nuages au fond, le soleil à nos pieds.

Petite parenthèse ici pour vous montrer à quoi ressemblait le château il y a « un certain temps » :

http://www.sesa-aude.fr/Saint-Paulet

Mais revenons à nos moutons :

A l'approche de Montmaur la couverture nuageuse commence à se déchirer.

En montant à l'assaut du village on pourrait penser que c'est gagné...

Mais au moment d'attaquer la variante peu après Montmaur les nuages reprennent du poil de la bête.

Ici il faut noter que sur le topoguide la variante coupe tout droit à travers champ, ce que nous avons évité de faire, préférant border le bosquet de gauche afin de ne pas provoquer l'ire du propriétaire des lieux...

Le moment du casse-croute permet de profiter de la vue ainsi que du calme des lieux (pas un seul bruit hormis le chant de quelques oiseaux)

Le chemin mène tranquillement vers le château de Biès que l'on aperçoit au fond.

Finalement on voit assez peu de moulins, même si l'on en verra quand même un peu plus qu'à la Grande-Motte, mais c'est surtout parce qu'on ne les remarque pas si l'on n'est pas suffisamment attentifs, sauf quand ils sont en bord de route comme celui-ci difficile à manquer :

Peu avant d'arriver à Montmaur.

Bref un belle balade d'endurance sans prétention à réserver pour les jours de petite forme ou de temps incertain.