Voici une information que vous ne trouverez probablement pas sur certains sites que je ne nommerai pas mais que vous pouvez facilement imaginer (si vous me suivez régulièrement)
Il y a deux jours mourrait Wally Broeker, un géophysicien américain dont Ari Jokimäki nous donne la liste des papiers depuis 1957 jusqu'en 2018 !
Je ne sais pas si cette liste est exhaustive, mais on peut voir que dès la première année le tempo était donné avec un article focalisé sur...le CO2 ! (Lamont Natural Radiocarbon Measurements IV)
Une recherche sur Google Scholar donne pas moins de 3570 résultats (2860 si l'on ajoute la mention « climate ») à comparer avec les faméliques 1010 résultats de notre héros précédent, j'ai nommé Georges Geuskens, lequel, contrairement à Broeker, n'a jamais rien publié sur le sujet du climat.
Le dernier article mentionné par Jokimäki s'intitule CO2: Earth’s Climate Driver, soit en français « Le CO2 : moteur climatique de la Terre ».
Je n'ai pas accès à la totalité de l'article qui est derrière paywall et n'est pas encore accessible (même en utilisant l'application unpaywall aimablement recommandée par VB) cependant voici une traduction du résumé :
Wikipédia nous dit que Broeker « a développé l'idée d'un "tapis roulant" global reliant la circulation de l'océan mondial et a apporté une contribution majeure à la science du cycle du carbone et à l'utilisation des traceurs chimiques et de la datation isotopique en océanographie. »
A noter que Broeker a reçu en 2006 le prix Crafoord en géoscience, soit 20 ans après...Claude Allègre qui l'a obtenu en 1986 dans la même catégorie ; la seule différence étant évidemment que ce dernier n'était pas du tout spécialisé dans l'étude du climat contrairement à Broeker.
Broeker avait donc un peu plus de 87 ans à sa mort et il est assez remarquable de constater que quasiment jusqu'à la fin il a continué ses recherches et publié dans des revues à comité de lecture (pas moins de 15 publications dans sa dernière décennie de vie !)
Il y a deux jours mourrait Wally Broeker, un géophysicien américain dont Ari Jokimäki nous donne la liste des papiers depuis 1957 jusqu'en 2018 !
Je ne sais pas si cette liste est exhaustive, mais on peut voir que dès la première année le tempo était donné avec un article focalisé sur...le CO2 ! (Lamont Natural Radiocarbon Measurements IV)
Une recherche sur Google Scholar donne pas moins de 3570 résultats (2860 si l'on ajoute la mention « climate ») à comparer avec les faméliques 1010 résultats de notre héros précédent, j'ai nommé Georges Geuskens, lequel, contrairement à Broeker, n'a jamais rien publié sur le sujet du climat.
Le dernier article mentionné par Jokimäki s'intitule CO2: Earth’s Climate Driver, soit en français « Le CO2 : moteur climatique de la Terre ».
Je n'ai pas accès à la totalité de l'article qui est derrière paywall et n'est pas encore accessible (même en utilisant l'application unpaywall aimablement recommandée par VB) cependant voici une traduction du résumé :
Alors que nous luttons pour faire face à l’accumulation continue de CO2 produite par la combustion de combustibles fossiles, pouvons-nous obtenir des indications à partir du registre géologique? Bien que notre capacité à reconstituer de manière fiable le contenu en CO2 atmosphérique du passé soit limitée aux 800 000 dernières années, nous disposons de preuves irréfutables du fait que ces gaz à effet de serre ont joué un rôle clé tout au long de l’histoire de la Terre. Cela a certainement compensé la plus faible luminosité du jeune Soleil. Il ne fait aucun doute que cela nous a sauvé de deux épisodes de boule de neige (snowball) ou a provoqué un bref réchauffement de 5 ° C au début de l'Éocène [i.e. il y a 56 millions d'années]. Ce qui est moins certain, c’est que la diminution de la teneur en CO2 atmosphérique a été à l’origine du refroidissement global qui a commencé il y a 50 millions d’années lorsque le sous-continent indien est entré en collision avec l’Asie. Enfin, il s'est associé au changement de saisonnalité, à la réorganisation de la circulation océanique et à la fertilisation du fer (iron fertilisation) pour générer les cycles glaciaires de 100 000 ans qui ont dominé le dernier demi-million d'années.Voilà donc un chercheur pour lequel la responsabilité du CO2 est clairement engagée dans les variations de températures (même s'il a quelques doutes sur un épisode particulier s'étant déroulé il y a 50 millions d'années...), quand sa concentration baisse les températures baissent, quand sa concentration augmente les températures font de même ; c'est pour cela essentiellement que vous n'en entendrez pas parler sur les sites « que vous imaginez » sauf pour le dénigrer et lui opposer des gens comme Geuskens pour qui, je le rappelle :
La théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique basée sur l’existence d’un effet de serre n’a aucune justification ni théorique ni expérimentale.
Wikipédia nous dit que Broeker « a développé l'idée d'un "tapis roulant" global reliant la circulation de l'océan mondial et a apporté une contribution majeure à la science du cycle du carbone et à l'utilisation des traceurs chimiques et de la datation isotopique en océanographie. »
A noter que Broeker a reçu en 2006 le prix Crafoord en géoscience, soit 20 ans après...Claude Allègre qui l'a obtenu en 1986 dans la même catégorie ; la seule différence étant évidemment que ce dernier n'était pas du tout spécialisé dans l'étude du climat contrairement à Broeker.
Broeker avait donc un peu plus de 87 ans à sa mort et il est assez remarquable de constater que quasiment jusqu'à la fin il a continué ses recherches et publié dans des revues à comité de lecture (pas moins de 15 publications dans sa dernière décennie de vie !)
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