Les habitants du petit village languedocien de Lamontélarié ne s'appellent pas les lamontélarois ou lamontélariens, non, ils s'appellent communément les montéliots, ce qui explique le titre de la randonnée de ce jour !
Le nom de Lamontélarié viendrait d'après
Wikipédia de l'Occitan Montelier, sans aucune autre précision ; j'ai cherché ce que pouvait signifier ce mot mais n'ai rien trouvé dans les nombreux dictionnaires (dont
celui-ci) à ma disposition, j'en déduis que Montelier était le nom du village « à l'époque » où l'occitan était la langue habituelle de la région, mais qu'il s'est transformé pour une raison que j'ignore en Lamontélarié qui n'est pas vraiment similaire même s'il a un air de famille, en tout cas cela explique parfaitement l'appellation de montéliots pour ses habitants.
Cependant pour ceux qui parlent couramment l'occitan il y a ce site
Wikipédia...en occitan ! Il nous explique son origine ainsi :
Segon Dauzat e Rostaing, La Montelariá es una formacion romana, bastida sul nom d'òme Montel, amb doble sufixe -ar e -ia[4]. Pel nom «Montel», que siá de persona o non, probable que se tracta de Montèl (sufixe latin -ĕllus); una autra possibilitat seriá Montelh (sufixe -ĭlium), mas supausariá una despalatalizacion de -lh (supausariá que -lh se foguèsse simplificat en -l), coma dins la prononciacion en lengadocian modèrne, abans la formacion del nom de la parròquia o del vilatge. Notatz çaquelà lo gentilici monteliòt (montelhòt ?).
L'explicacion es un bocin diferenta per Ernèst Negre : lo nom vendriá d'un nom de persona Montélier [Montelièr], amb lo sufixe -ia, vengut [-jɛ] [5]. Se lo sufixe -ièr ven en efècte de -ariu, una tala formacion demandariá una seguretat lingüistica excepcionala als parlaires que fixèron lo nom, a una epòca (fin de l'Edat Mejana ?), que lo sufixe -ariu èra vengut -ièr dempuèi bèla pausa, per derivar lo nom segon las règlas de l'etimologia.
Voilà, je vous laisse vous débrouiller avec ça et en viens à l'objet de ce billet, cette fameuse balade montéliote.
Il faut dire que je n'ai pas l'habitude d'aller me promener si tôt en saison pour préparer mes randonnées plus sérieuses en montagne, en principe en février, et ce jusqu'en mars-avril au minimum, je me contente de mes footings dans la campagne autour de chez moi ou des longueurs de piscine à jouer des coudes avec les autres nageurs qui squattent la même ligne d'eau que moi, mais là, avec le beau temps chaud qui persiste maintenant depuis plus d'une semaine il aurait quand même été dommage de ne pas aller s'oxygéner dans une nature qui prend actuellement des airs plus que printaniers.
Le départ de la balade s'effectue à partir de la place de la mairie où l'on se garera facilement devant les panneaux indiquant les nombreuses possibilités qu'offre l'endroit, surtout pour les amateurs de VTT comme on peut le constater ici :
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Parcours VTT. |
Notre balade du jour est mentionnée dans le coin inférieur gauche, juste au-dessus du
lac de La Raviège ; voici d'ailleurs le parcours qui nous intéresse :
Voici les données « techniques » issues de mon GPS :
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Données GPS : élévation, distance et température. |
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Données GPS : élévation, durée et vitesse. |
Comme on peut le voir :
- température de 10 à 22°C (même s'il faut prendre cela avec précaution, la mesure n'étant pas faite dans des conditions optimales) ;
- durée de la balade : près de 4 heures, avec une pause casse-croute incluse d'environ une demi-heure ;
- distance : un peu moins de 14 kilomètres ;
- dénivelée : un peu plus de 180 mètres entre le point le plus haut et le plus bas (mais bien davantage en dénivelée cumulée, sans être extraordinaire pour autant)
Les données fournies par le topo-guide
Le Tarn à pied (randonnée n°29 pages 80-81) sont les suivantes pour comparaison :
- durée : 4 heures ;
- distance : 13 kilomètres ;
- dénivelée : de 691 m à 904 m (altitude mini et maxi)
La petite virgule tout au sud de mon parcours correspond au chemin aller-retour vers le hameau de Rouquié où j'ai déjeuné et fait une pause bronzage sur un banc public particulièrement bien exposé face au lac et en direction plein sud !
Comme d'habitude voici quelques photos plutôt représentatives du circuit.
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Bourguet de Sol Mouli. |
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Les gelées matinales sont encore présentes à l'ombre, mais elles ne vont pas durer. |
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Les ruines du village abandonné de Sicardens. |
Les habitants de ce village furent victimes en 1870 d'une épidémie de
charbon, le dernier survivant est mort en 1902.
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Une grande partie de la balade se déroule en forêt de ce genre. |
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Le lac de la Raviège et le hameau du Rouquié. |
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Après être parti de la mairie de Lamontélarié ou y revient par son église. |
Pour terminer, il est intéressant de remarquer le changement de paysage entre le moment où le barrage de la Raviège a été construit, dans les années 1950, et aujourd'hui ; voici une vue datant du début des années 1960 :
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Panneau sur la place de la mairie. |
Voila un des avantages incontestables du Réchauffement climatique .... Il fait beau en février et vous pouvez faire des randonnées et d'agréables compte rendus de ballade au lieu d'écrire des fadaises sur une fin du Monde ou d'un Monde qui ne se produira jamais ....
RépondreSupprimerBenHague
Et vous, en confondant météo et climat, vous vous montrez en véritable expert en matière de fadaises.
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