mercredi 24 août 2016

Le BackTrack D-Tour n'est vraiment pas fiable, au début !

Aujourd'hui footing autour de mon village avec le BackTrack D-Tour pour enregistrer la distance d'un circuit dont jusqu'à présent je ne connais pas la longueur.

Pré-requis :
  • j'attends que les satellites soient tous visibles de mon GPS (l'icone satellite arrête de clignoter, cela prend quelques minutes)
  • je fais une demi-douzaine de 8 avec mon GPS à plat dans ma main comme recommandé afin de caler la boussole (je ne sais pas si cela a un effet sur le positionnement)
  • quand les deux étapes ci-dessus sont ok je mets le GPS en position "marche" et je commence mon footing (le petit bonhomme se met à marcher, ce qui indique qu'il commence à enregistrer les données du parcours)
 A la maison quand je télécharge mes données et que je vois le résultat, grosse déception (je m'y attendais mais pas à ce point...)


On voit immédiatement que les points de départ et d'arrivée ne sont pas superposés, seule l'arrivée est correcte, comme j'avais pu déjà le constater à plusieurs reprises lors de mes randonnées.

Le GPS a donc énormément de mal à trouver son chemin au départ et pendant une bonne partie du trajet, qu'on en juge plutôt avec ceci :


J'ai tracé en rouge le trajet réel, on voit que le GPS a enregistré le bon trajet, mais avec un décalage d'environ 80 mètres trop au nord et 30 mètres trop à l'ouest (à vue de nez)

Mais ce n'est pas tout.


Ce n'est qu'après environ 24 minutes que le GPS a enfin trouvé le bon chemin !

On notera également la vitesse de 31 km/h dont il me gratifie quasiment dès le départ...ce qui a pour principal résultat d'écraser l’échelle des vitesses et de masquer totalement les légères variations dues aux montées et aux descentes fréquentes dans la première partie du circuit.

Mais plus grave encore : pendant ces 24 minutes le GPS a cru qu'il était...30 mètres sous le niveau de la mer !!!

En effet on remarque qu'il enregistre une altitude d'une vingtaine de mètres pendant cette période, et comme on sait qu'il surévalue l'altitude d'une cinquantaine de mètres cela fait  20 - 50 = -30 mètres.

A partir de la 24ème minute trajet et altitude sont corrects jusqu'à la fin, mais ça me fait une belle jambe.

Je me dis qu'après tout, pour le chercheur de champignons qui veut retrouver sa voiture après deux heures de pérégrination dans la forêt, c'est quand même ça l'essentiel, il se fiche un peu qu'au départ le GPS soit complètement à côté de la plaque. A condition bien sûr que les piles ne l'aient pas lâché entretemps !


                                                               

34 commentaires:

  1. Question à 10€ : Ce genre de truc est il vraiment indispensable, ou relève t'il du gadget inutile et mangeur d'énergie ? A mon humble avis c'est totalement inutile surtout pour le chercheur de champignons (le vrai) qui connaît les bois comme sa poche.

    Robert

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    1. Réponse à 9€99 : non ce n'est pas indispensable pour randonner quand on sait se servir d'une carte et/ou que l'on a un sens de l'orientation correct.

      Personnellement je ne l'utilise que pour enregistrer mes parcours sur mon PC, pas pour m'aider à revenir à la voiture !

      Mais je ne suis pas sûr que ça n'ait pas d'utilité pour le chercheur de champignon qui peut très bien aller dans un bois qu'il ne connait pas, et j'imagine (je ne suis pas chercheur de champignons) qu'il n'y a rien de plus facile que de se perdre dans un bois quand on a passé une ou deux heures à tourner dans tous les sens, dans ce cas revenir à la voiture en ligne droite à l'aide du GPS peut s'avérer utile.

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  2. Mangeur d'énergie, ouais, mais surtout mangeurs de matières premières nobles de l'autre bout du monde ( piles, circuits électroniques etc) et donc forts producteurs de … CO2, tiens. Imaginez ça multiplié par un milliard de familles pour leur promenade hebdomadaire dans les bois. Tout ça pour si peu et même dangereux entre les mains du premier venu.

    C'est un peu comme pour les plaisanciers du dimanche, si leur ridicule gadget tombe en panne, les charlots en question ne savent même plus mener une navigation correcte avec les moyens ancestraux dépouillés mais fiables qui ont fait leurs preuves et retrouver en sécurité leur port d'attache.

    Et l'appel au secours qui suit et sauve éventuellement ces benêts déclenche une nouvelle très grosse bouffée de… CO2.

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    1. Parce que vous croyez que si nous devons réduire nos émissions de CO2 c'est en se passant de tous nos gadgets que nous y arriverons ?

      Et que dire de votre "milliard de familles", vous pensez vraiment, sérieusement, que le marché de ce genre d'appareil est d'un milliard de familles ?

      Quant à votre allusion aux "charlots qui ne savent même pas mener une navigation correcte" pensez-vous qu'ils ont attendu l'invention du GPS pour se perdre dans les bois ?

      Une fois encore on voit la "pensée" climatosceptique en action dans toute sa splendeur : on prend des exemples caricaturaux et marginaux pour en tirer la conclusion qui va dans son sens.

      Si vous avez été un scientifique ou ingénieur dans une autre vie vous avez de toute évidence oublié qu'on ne devait pas généraliser à partir de cas isolés qui ne sont en rien représentatifs de quoi que ce soit, sauf de votre imagination débridée et maladive.

      Pour réduire efficacement nos émissions de CO2 je vais vous donner quelques pistes : meilleure isolation des habitations, circuits courts de distribution chaque fois que c'est possible (et c'est très souvent possible), développement du solaire et de l'éolien (surtout dans des contrées où les vastes étendues le permettent, comme l'Australie ou l'Afrique), etc. (liste non limitative que seule la non-imagination de certains réduit à peau de chagrin)

      En attendant je vous souhaite de bonnes vacances non polluantes sur votre voilier, profitez bien du beau temps et faites attention aux coups de soleil (puisque d'après vous c'est de là que vient le danger et pas du CO2)

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    2. Ah Tsih/Manivelle etc... J'aimerais bien le voir dans les bois ou en montagne avec un sextant. S'il est aussi mauvais navigateur qu'il est mauvais physicien, il vaut mieux ne pas embarquer à son bord... Je me marre à lire ses âneries sur skyfal.

      Géd @

      Il est clair que si nous voulons préserver les générations futures il va falloir changer drastiquement de conduite et apprendre à devenir très très sobres.

      ps ne ne ferai aucun commenaire sur le manque de parole de ce gugusse.

      Robert

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    3. "il va falloir changer drastiquement de conduite"

      Effectivement, et comme le dit Naomi Klein dans son dernier livre, tout peut changer à condition de revoir notre système économique essentiellement basé sur le capitalisme libéral, ce qui entrainerait la redistribution des cartes entre les nantis (les happy few) et le reste du monde ; mais personnellement j'ai beaucoup de mal à voir comment on va pouvoir y arriver, quand on voit que des gens qui ne profitent pas vraiment du système, ou si peu, apportent la soupe à ceux qui ont le pouvoir ; c'est un peu pareil avec les dictateurs, ils trouvent toujours des sbires pour les protéger et assurer leur maintien au pouvoir, il suffit pour cela de les payer un peu plus que la populace et ils font le boulot qu'on leur demande sans se poser de questions. Notre système capitaliste permet à trop de gens de profiter petitement au détriment de la grande majorité qui dans nos sociétés modernes n'ose plus se révolter et subit en se contentant de maugréer. Les petits profiteurs se satisfont de ce qu'ils ont et ainsi permettent le maintien du système, toujours pour le plus grand bonheur des fameux 1%.

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  3. Non, la seule et unique façon de s'en sortir c'est une très forte réduction de la consommation. Le problème et là je rejoins Tsih, c'est que nous ne le pouvons pas car nous sommes devenus esclaves des fossiles. Les gens qui n'y ont jamais eu accès ne connaissent pas leur bonheur, car pour eux rien ne changera, par contre nos petits-enfants et leurs descendants vont morfler grave (pour parler djeun).

    Robert

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    1. La seule façon de réduire notre consommation c'est...de changer de système économique !

      Le système capitaliste libéral actuel est basé sur la consommation à outrance, il est donc illusoire de penser qu'on pourra réduire notre consommation de biens en restant dans ce système.

      Et oui nous sommes esclaves des fossiles, parce que justement c'est le système qui nous rend esclaves.

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    2. Bah, le capitalisme existe depuis les débuts de l'agriculture. quoi que vous fassiez vous trouverez toujours des personnes assez malignes pour s'engraisser sur le dos des autres. Le seul et unique mode de vie permettant d'éviter ce phénomène est celui des chasseurs-cueilleurs.

      Robert

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    3. Le capitalisme n'est pas forcément une mauvaise chose en soi, c'est l'idéologie libérale qui lui est aujourd'hui accolée qui fait qu'il s'agit d'un système néfaste ; que des gens puissent accumuler du capital par leur travail pourquoi pas, mais qu'il n'y ait aucun contrôle (ou aucun contrôle digne de ce nom) sur la façon de s'enrichir et que la règle devienne, comme actuellement, que ce sont ceux qui prennent le moins de risques qui s'enrichissent le plus et contribuent le moins à la société qui leur a permis de s'enrichir, en bénéficiant de faibles taux d'imposition, voilà notre mal que certains économistes ou philosophes ou écrivains (Houellebecq pour n'en citer qu'un) ont bien compris ; la nature du mal est parfaitement bien connue, c'est la solution pour éradiquer ce mal qui fait défaut, principalement pour les motifs que j'ai déjà évoqués.

      Quant à la société des chasseurs-cueilleurs mieux vaut ne pas l'invoquer, cela ressemble trop au slogan "mais vous voulez que nous retournions au temps où on s'éclairait à la chandelle !"

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    4. """"Quant à la société des chasseurs-cueilleurs mieux vaut ne pas l'invoquer, cela ressemble trop au slogan "mais vous voulez que nous retournions au temps où on s'éclairait à la chandelle !""""

      C'est pourtant le seul mode de vie pérenne en matière de conservation de l'espèce. Même l'élevage nomade présente des défauts dus à une dépendance. Maintenant je comprends fort bien qu'on n'assume pas nos erreurs mais le constat est là et je défie quiconque de me démontrer que j'ai tort, il n'y a qu'à regarder le nombre de "red flags" auxquels nous sommes confrontés et l'absence de solutions efficaces pour y remédier.

      Robert

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    5. Je ne suis pas sûr que le modèle du chasseur-cueilleur soit vraiment à envier...

      Tous les modèles ont des qualités et des défauts dont on pourrait discuter pendant des heures, cependant revenir au modèle chasseur-cueilleur n'est pas une option, ce serait éventuellement une punition si tout se cassait la gueule et qu'on revienne à la case départ.

      Nos modèles actuels ne sont certes pas parfaits mais ils sont améliorables, reste à savoir si l'humanité veut les améliorer dans le bon sens (expression pléonastique que j'assume), en tout cas il faut faire avec pour le moment, nous n'avons pas le choix.

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    6. Géd,

      En matière de conservation de l'espèce, il n'y a pas d'autre modèle pérenne. Que l'on soit d'accord ou non ne change rien, la meilleur preuve est leur existence aujourd'hui alors que toutes les autres civilisations sans exception se sont effondrées et la notre suivra le même chemin et certainement beaucoup plus rapidement qu'on ne le croit Ca tient tout simplement à la nature de l'homme. Le hasard et uniquement le hasard a préservé les peuples premiers mais nous commençons à les corrompre et je crains franchement pour leur survie. J'ai eu l'énorme chance d'avoir Claude Lévi-Strauss et PEV dans mes relations, j'ai beaucoup appris à leur contact.

      Robert

      Robert

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  4. Maintenant je comprends fort bien qu'on n'assume pas nos erreurs mais le constat est là et je défie quiconque de me démontrer que j'ai tort,

    Le mode de vie des chasseurs-cueilleurs était bien plus pérenne que les civilisations et l'agriculture, c'est certain. Il a duré des centaines de milliers d'années au moins, et a été capable de subsister à travers les périodes glaciaires ce qu'aucune civilisation n'a jamais fait, semble -t-il.

    Et il est enviable à bien des points de vue, contrairement aux idées revues.

    Et c'est bien pour ça que nos ancêtres y sont restés tant qu'ils ont pu, mais rien n'est éternel et ils ne se sont, en fait, plutôt résolus à l'agriculture que parce qu'ils ne pouvaient plus guère faire autrement, pour une multitude de raisons liées aux changements environnementaux, démographiques, climatiques etc etc et qu'ils ne pouvaient ni contrôler ni empêcher sérieusement. (Comme les derniers qui subsistent encore aujourd'hui en somme, le "regrettable" processus n'est pas tout à fait terminé et se poursuit encore)

    Robert, vous avez l'air de croire tout ça était simplement une question de choix mais il est clair c'est bien plus subtil et contraint que ça. Et les chasseurs-cueilleurs eux-mêmes contribuaient d'ailleurs déjà à modifier très lentement mais sûrement leur biotope au fil des millénaires (ne fût-ce qu'en exterminant, hé oui déjà, leur gibier, par exemple au fur et à mesure des "progrès" liés à leurs inventions et innovations en matière de techniques de chasse).

    Rien n'est éternel sur cette planète, tout évolue irrésistiblement et s'il n'existe plus guère de chasseurs-cueilleurs aujourd'hui c'est justement parce que le monde évolue, qu'on le vieille ou non, et que cette évolution, eh bien le prétentieux petit homo sapiens sapiens ne peut pas simplement la "contrôler par ses choix" ou "en ne faisant pas d'erreurs".

    Ce n'est pas aussi simple que ça, Robert.

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    1. J'ai lu Jared Diamond et je connais son point de vue sur les chasseurs-cueilleurs et le passage à l'agriculture et l'élevage ; mais c'est de l'histoire ancienne tout ça, aujourd'hui il n'est pas question de revenir au mode des chasseurs-cueilleurs même si l'on trouve qu'ils vivaient mieux que nous (ce qui reste quand même à prouver, et comme il n'y avait pas CNN à l'époque on ne peut faire que des suppositions)

      Comme l'humanité a plusieurs millions d'années d'existence il n'est pas difficile d'ailleurs d'en déduire que les chasseurs-cueilleurs ont duré bien plus longtemps que l'homme moderne, mais cela prouve quoi et qu'est-ce qu'on peut en tirer comme conclusion ? Certainement pas que le mode chasseur-cueilleur est plus perenne ou moins perenne que le nôtre, simplement nous avons évolué et l'évolution s'est accélérée avec les progrès techniques, il n'y a pas lieu de s'en réjouir ou de s'en plaindre, c'est comme ça, c'est le passé et maintenant il faut faire avec ce que l'on a et penser à l'avenir.

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  5. Manivelle

    Je n'ai cru que c'était un choix, c'est juste une conséquence d'un de nos plus grave défaut, ne voir que l'avantage immédiat sans chercher l'inconvénient inévitable qui se cache derrière tout progrès. Pour le reste vous n'êtes pas plus compétent en matière de sociétés humaines qu'en climatologie.

    """"Et les chasseurs-cueilleurs eux-mêmes contribuaient d'ailleurs déjà à modifier très lentement mais sûrement leur biotope au fil des millénaires (ne fût-ce qu'en exterminant, hé oui déjà, leur gibier, par exemple au fur et à mesure des "progrès" liés à leurs inventions et innovations en matière de techniques de chasse).""""

    Vous en avez d'autres du même acabit ? A mourir de rire.

    Robert

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    1. "ne voir que l'avantage immédiat sans chercher l'inconvénient inévitable qui se cache derrière tout progrès."

      C'est bien le propre de l'homme que de regarder essentiellement les points positifs en sous-estimant (ou ignorant) les points négatifs, c'est comme cela que l'on évolue (en bien ou en mal, le débat est ouvert) et on n'y peut rien, ou si peu ; cela n'empêche pas d'essayer de trouver des solutions pour nuire le moins possible (à la nature, aux autres hommes) ce qui est relativement nouveau ; avant personne ne se souciait des aspects négatifs d'une découverte ou invention, aujourd'hui on est en droit d'avoir quelques garde-fous pour poser des limites là où cela s'avère nécessaire (le principe de précaution est là pour ça, même s'il est parfois mal utilisé)

      Et pour le passage de Manivelle que vous citez je ne suis pas en désaccord avec lui, beaucoup d'espèces animales ont disparu par la faute de l'homme, de tout temps d'ailleurs, ce qui est parfaitement normal puisque nous nous situons (quasiment) tout en haut de la chaine alimentaire.

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    2. géd @

      """"beaucoup d'espèces animales ont disparu par la faute de l'homme"""

      Oui, mais pas chez les chasseurs-cueilleurs ces gens savent exactement ce qu'ils peuvent prélever leur survie en dépend c'est pour ça qu'ils sont nomades. Un exemple, le bison d'Amérique du nord; les peuples qui en dépendaient n'ont jamais mis l'espèce en danger; les blancs ont failli l'éteindre alors qu'ils ne dépendaient pas d'elle pour leur subsitance.

      Robert

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    3. "pas chez les chasseurs-cueilleurs"

      Pas d'accord, la méga-faune australienne a apparemment disparu il y a environ 47000 ans quand les humains sont apparus sur les lieux (source https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9gafaune_australienne)

      Enfin pour les mammouths il semble y avoir débat, certains mettent leur extinction sur le dos du changement climatique (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-mammouth-laineux-eteint-cause-changement-climatique-48923/), pour d'autres la cause serait l'homme préhistorique lui-même (https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201510171018907120-mammouth-extinction-chasseurs/) mais wikipedia dit que ce serait un mix entre changement climatique et intervention humaine ; j'imagine qu'on n'a pas fini d'en discuter...

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    4. Désolé de vous le dire mais votre attitude n'est pas rationnelle. vous prenez pour acquis des faits controversés et dont aucune hypothèse n'a été vérifiée. Il y a une très forte controverse scientifique sur la disparition de la mégafaune australienne et beaucoup de questions sont sans réponse. Par exemple on ne sait pas dans quel état se trouvait cette mégafaune, l'espèce était elle prospère ou déjà sur le déclin? quel était sa capacité de renouvellement génerationnel ? Que l'homme ait pu avoir un impact c'est fort possible mais de là à dire qu'il est directement responsable de cette disparition il y a un gouffre que je ne franchirai pas.

      http://revue-especes.blogspot.fr/2015/03/un-lac-asseche-relance-le-debat-sur.html

      En ce qui concerne le mammouth, c'est la même chose.

      http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-mammouth-laineux-eteint-cause-changement-climatique-48923/

      Ne faites pas comme le pseudo scientifique qui intgervient ici, Wiki n'est pas toujours fiable.

      Robert

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    5. Pour les mammouths le lien que vous montrez est le même que le mien, l'article sur Futura date de 2013 ; l'autre lien que je montrais est plus récent, il date de 2015 ; wikipedia de son côté est plus nuancé et rajoute même une autre cause : l'épidémie. Bref rien n'est certain, par conséquent l'hypothèse de la sur-chasse n'est ni à privilégier ni à écarter.

      En recherchant un peu sur internet on trouve de tout, par exemple pour l'Australie : http://www.hominides.com/html/actualites/chasseur-responsable-disparition-megafaune-australie-0582.php
      Extrait : "Changement climatique brutal ? Non, pas sur cette période, disent les auteurs, réfutant cette hypothèse discutée depuis près de 50 ans et proposant un autre scénario : -40 000 ans, c'est l'époque où l'homme, fraîchement débarqué sur le continent austral, le conquiert... en chasseur qu'il est !"

      Et il y en a des tonnes comme ça.

      Je vous l'avais dit, on n'a pas fini d'en discuter.

      Par ailleurs je ne prends nullement pour acquis des faits controversés, pour les mammouths je relate plusieurs points de vue en disant que rien n'est tranché, je ne vois pas en quoi cela serait irrationnel. Pour la méga-faune australienne la balance semble bien pencher en faveur (si l'on peut dire) d'une cause essentiellement humaine, car la coïncidence entre l'arrivée de l'homme et la disparition de ces espèces est quand même troublante (même si corrélation n'est pas lien de causalité...)

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    6. géd @

      Ce n'est pas moi qui ai dit : "pas d'accord", quand j'ai avancé que les chasseurs-cueilleurs n'étaient pas directement responsables de la disparition d'espèces.

      Robert

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    7. Je ne suis effectivement "pas d'accord" si vous affirmez que les chasseurs-cueilleurs ne sont pour rien dans la disparition de certaines espèces.

      Je pense comme vous que la majorité des chasseurs-cueilleurs ne sont pour rien dans la disparition d'espèces animales, mais 1) on n'est pas sûr que ce soit le cas partout et tout le temps, et 2) s'ils ne sont pas responsables c'est essentiellement parce qu'ils n'ont pas les moyens de se livrer à des massacres de masse étant donné leur petit nombre et leur faible impact (dans la majorité des cas) sur leur environnement ; pour la méga-faune australienne cela ne m'étonnerait pas qu'ils en soient responsables, les gros animaux sont en fait les plus fragiles car ce sont ceux qui se reproduisent le moins et le plus difficilement, contrairement aux moustiques et autres insectes qui pullulent grâce à leur minuscule taille, leur très grand nombre et donc leur capacité à se reproduire à grande échelle ; pour mémoire la gestation d'un éléphant dure 20 à 22 mois et l'allaitement de 36 à 48 mois (source http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/qr/d/nature-duree-gestation-elephant-563/) ; tuez quelques éléphants et vous pouvez faire beaucoup de mal à l'espèce, écrasez une colonie de moustiques et vous n'aurez pas le même résultat...

      Pour les chasseurs-cueilleurs je pense qu'il faut éviter le syndrome rousseauiste du bon sauvage, ils ne sont (ou étaient) ni bons ni mauvais, ils essayaient de survivre tout simplement, et s'ils avaient pu posséder des armes à feu mon sentiment est qu'ils auraient fait un véritable carnage parmi la faune.

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    8. C'est de la spéculation, non des faits. Il n'a encore jamais été prouvé que ces gens ont été responsables de la disparition de ces espèces. On n'en connaît pas plus l'impact réel de leur action et on n'est pas prêt de le savoir vu la pauvreté des indices que nous possédons.

      Je n'ai jamais dit que ces gens étaient bons, n'oubliez pas que nous ne sommes que des animaux... le lion ou le requin au sommet de la châine ne prélèvent que ce dont ils ont besoin. alors le mythe du bon sauvage, surtout pas chez moi.

      ps j'ai "visité" certaines de ces peuplades.

      Robert

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    9. Je suis d'accord avec vous pour dire que ce sont des spéculations, même si je donne l'impression d'être "affirmatif" dans mes propos, car j'essaie de me mettre à leur place à leur époque, ce qui est un exercice intéressant mais qui a ses limites il faut bien l'avouer.

      Et on ne peut pas comparer les "peuplades" actuelles avec les chasseurs-cueilleurs des temps anciens ; elles coexistent avec nous, soi-disant peuples développés en tout cas infiniment plus nombreux et dangereux (pour eux) que ce qu'ils peuvent être envers leur environnement.

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  6. beaucoup d'espèces animales ont disparu par la faute de l'homme, de tout temps d'ailleurs,

    Non, pensez vous, vous aussi vous allez faire "mourir de rire" le petit Robert, et on sera bien embêté.

    Les savants d'opérette comme le petit Robert le savent très bien, ils n'ont pas eu besoin d'aller voir ce qu'il en est au juste, et c'est d'ailleurs écrit dans Bible;

    Avant c'était le paradis, l'homme n'inventait rien pour faire des conneries avec et puis brusquement, comme ça du jour au lendemain il est devenu mauvais et s'est mis à inventer des choses comme l'agriculture et à faire des bêtises, dites donc. Et ce fut l'enfer.

    Voilà et si jamais notre savant d'opérette devait mourir de rire à cause de nous, on a au moins la consolation de savoir que contrairement à nous il ira tout droit au paradis.

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    1. A propos de savant d'opérette mon petit, offrez vous un miroir et mirez vous dedans. Vous en êtes le parfait exemple.

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    2. "c'est d'ailleurs écrit dans Bible"

      Je ne pense pas que Robert soit particulièrement intéressé par ce qui se trouve dans la Bible, ni moi d'ailleurs, j'imagine que vous pourriez nous en apprendre beaucoup sur ce roman d'aventures plutôt soporifique, mais je vous laisse éduquer vos copains de chez Skyfall qui sont davantage concernés.

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  7. Je ne pense pas que Robert soit particulièrement intéressé par ce qui se trouve dans la Bible, ni moi d'ailleurs

    Mais qui vous a dit qu'il fallait être "particulièrement intéressé" par ou même avoir jamais entendu parler de la Bible pour raconter le même genre de fable ?

    Les savants d'opérette, à l'insu de leur plein gré, réinventent régulièrement le fil à couper le beurre, tous seuls, comme des grands.

    Et oui, les chasseurs-cueilleurs n'étaient pas plus des anges que les hommes d'aujourd'hui. Simplement les "inventions" dont ils disposaient étaient restées limitées si bien que l'impact sur leur environnement est resté souvent faible et leur a permis de subsister pendant des périodes considérables de la même manière dans la même région. Et ils étaient bien plus nomades pour trouver suffisamment à manger et ne pas mourir de faim, tout simplement, que consciemment et volontairement pour ne pas prélever excessivement à un endroit donné. Que cette vue angélique ne tient pas la route scientifiquement est bien documenté mais avec des densités de population de l'ordre de quelques km2 par habitant, seules viables avec ce mode de vie, l'environnement pouvait encaisser très longtemps parfois. Et les situations étaient extrêmement diverses, rendant toute généralisation hasardeuse et la vue angélique du petit Robert simplement ridicule.

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    1. Mon pauvre petit,

      J'ai dit il y a quelques mois que toute espèce impactait négativement son environnement, la question étant de savoir si cette pression est supportable par le dit environnement ou pas. L'existence actuelle de nombreux peuples premiers dont certains ne disposent que d'un territoire extrêmement réduit prouve que ces gens savent gérer leurs ressources en se limitant au nécessaire.

      Je vais vous mettre les point sur les I mon petit vieux. Quand on a les problèmes que vous avez avec le gradient thermique adiabatique, les back radiations, le rayonnement infrarouge descendant etc. (la liste est trop longue) on ne la ramène pas on la boucle et on va se mettre tout au fond du puits à chaîne.

      Tiens au sujet des back radiations, quelle est l'origine physique des 350 w/m2 réémis vers la terre par l'atmosphère sachant que la quantité équivalente est émise vers le haut et que ca représente plus de trois fois la quantité d'énergie solaire reçue par la terre ?

      Référence : schéma du bilan radiatif de Trenberth

      Vous avez 4 heures

      Je vous le dis par avance vous n'êtes rien d'autre qu'un guignol dont l'ignorance est équivalente à la fatuité et à l'antipathie que vous générez (même chez les climatosceptiques).

      Vous devez avoir une bien triste vie...

      Robert

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    2. Le têtard hilarant30 août 2016 à 13:42

      Ah, voilà le petit Robert qui se fâche déjà tout rouge…

      OK, je vais pouvoir aller à la pêche en attendant qu'il refroidisse un peu.

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    3. "je vais pouvoir aller à la pêche"

      Nous sommes enfin d'accord sur un point.

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    4. C'est ce qu'il fait à chaque fois qu'on lui met le nez dans son caca.. J'ai l'habitude...

      Entre Minitax et lui la lutte est extrêmement sévère, je ne sais pas qui emportera le titre....

      Robert

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  8. .. J'ai l'habitude…

    Ce dont il a surtout l'habitude, le petit Robert, c'est de prendre ses désirs pour des réalités.

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