Quand je vais en ville j'en profite souvent pour aller dans la meilleure librairie de la place, la librairie Privat, où je me régale à parcourir les rayons au petit bonheur la chance, et presque à chaque fois j'en ressors avec au moins un livre en poche.
Cette fois-ci, il y a quelques jours de cela, je n'avais pas beaucoup de temps devant moi aussi je me suis contenté d'aller au rayon où je savais que j'allais trouver des livres sur le climat, sur une partie d'étagère juste à côté de l'écologie ; pour le climat seulement une petite demi-douzaine de livres au grand maximum, mais des livres « sérieux », pas de Rittaud ou Gervais en vue, ce n'est pas le genre de la maison de proposer aux clients de la littérature ésotérique du genre voyance ou extraterrestres en mal d'abductions.
Mon choix du jour a porté sur deux livres disponibles et que je ne possédais pas encore, Mal de Terre d'Hubert Reeves, aux éditions du Seuil, paru en 2003 avec une postface de 2005, et l'Atlas du Climat de François-Marie Bréon et Gilles Luneau, aux éditions Autrement paru beaucoup plus récemment en février 2018.
Le livre d'Hubert Reeves est donc assez ancien et a pris quelques rides puisque depuis treize ans beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, par exemple Fukushima n'est bien sûr pas évoqué et le boom des gaz de schiste aux Etats-Unis a rendu son analyse sur le pic pétrolier légèrement obsolète, cependant sur le fond tout était déjà là à l'époque et les deux exemples que je viens de citer ne remettent pas en cause la validité des réflexions du célèbre physicien vulgarisateur qui a écrit ce livre en compagnie de Frédéric Lenoir sous la forme d'une interview factice dans laquelle Lenoir poserait les questions auxquelles Reeves apporterait les réponses ; dans la réalité il est évident qu'il s'agit d'un travail à deux essentiellement de documentation (aucun des deux n'est spécialiste des nombreux problèmes soulevés) qu'ils ont souhaité présenter sous forme d'entretien imaginaire afin de le rendre plus facile à lire.
Dans le prologue tout est dit, et le reste du livre ne fait qu'entrer dans le détail avec force références situées en fin de livre, ce qui rend au passage la lecture parfois un peu pénible (je préfère personnellement quand les références sont en bas de page)
Le livre est également agrémenté de nombreux graphiques (non truqués, Reeves n'étant pas Allègre…) ainsi que d'encarts ou de tables servant à appuyer le texte.
Voici quelques extraits permettant de se faire une idée certes non exhaustive du message que tentait de faire passer Reeves et Lenoir en 2003, il y a donc quinze ans maintenant.
Page 9 :
Pages 20 à 25 Hubert Reeves évoque trois scénarios catastrophe :
Cette fois-ci, il y a quelques jours de cela, je n'avais pas beaucoup de temps devant moi aussi je me suis contenté d'aller au rayon où je savais que j'allais trouver des livres sur le climat, sur une partie d'étagère juste à côté de l'écologie ; pour le climat seulement une petite demi-douzaine de livres au grand maximum, mais des livres « sérieux », pas de Rittaud ou Gervais en vue, ce n'est pas le genre de la maison de proposer aux clients de la littérature ésotérique du genre voyance ou extraterrestres en mal d'abductions.
Mon choix du jour a porté sur deux livres disponibles et que je ne possédais pas encore, Mal de Terre d'Hubert Reeves, aux éditions du Seuil, paru en 2003 avec une postface de 2005, et l'Atlas du Climat de François-Marie Bréon et Gilles Luneau, aux éditions Autrement paru beaucoup plus récemment en février 2018.
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Le livre d'Hubert Reeves est donc assez ancien et a pris quelques rides puisque depuis treize ans beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, par exemple Fukushima n'est bien sûr pas évoqué et le boom des gaz de schiste aux Etats-Unis a rendu son analyse sur le pic pétrolier légèrement obsolète, cependant sur le fond tout était déjà là à l'époque et les deux exemples que je viens de citer ne remettent pas en cause la validité des réflexions du célèbre physicien vulgarisateur qui a écrit ce livre en compagnie de Frédéric Lenoir sous la forme d'une interview factice dans laquelle Lenoir poserait les questions auxquelles Reeves apporterait les réponses ; dans la réalité il est évident qu'il s'agit d'un travail à deux essentiellement de documentation (aucun des deux n'est spécialiste des nombreux problèmes soulevés) qu'ils ont souhaité présenter sous forme d'entretien imaginaire afin de le rendre plus facile à lire.
Dans le prologue tout est dit, et le reste du livre ne fait qu'entrer dans le détail avec force références situées en fin de livre, ce qui rend au passage la lecture parfois un peu pénible (je préfère personnellement quand les références sont en bas de page)
Le livre est également agrémenté de nombreux graphiques (non truqués, Reeves n'étant pas Allègre…) ainsi que d'encarts ou de tables servant à appuyer le texte.
Voici quelques extraits permettant de se faire une idée certes non exhaustive du message que tentait de faire passer Reeves et Lenoir en 2003, il y a donc quinze ans maintenant.
Page 9 :
La vie a mis des milliards d'années à se développer pour aboutir à cette extraordinaire merveille qu'est le cerveau humain. Une fabuleuse odyssée cosmique qui pourrait fort bien prendre fin par notre faute.On ne peut pas reprocher à Hubert Reeves d'être un bigot croyant aux Evangiles et donc à une « faute originelle » de l'homme, comme certains climatosceptiques tentent de représenter les partisans de la science quand ceux-ci affirment que le réchauffement de la planète est de notre faute puisque ce sont nos émissions de gaz à effet de serre qui en sont la cause ; quant à Frédéric Lenoir, s'il est historien des religions (entre autres) rien ne dit qu'il soit croyant, bien au contraire (il avoue avoir cessé d'aller à l'église à dix-douze ans !)
Pages 20 à 25 Hubert Reeves évoque trois scénarios catastrophe :
- scénario Désert, le plus probable, du moins dans les siècles à venir, « si, au-delà de l'an 2100, la température montait encore d'une dizaine de degrés » ; il nous dit que « [l]a transition serait vraisemblablement trop rapide pour permettre à la grande majorité des animaux et des végétaux de s'adapter » ; dans ce scénario « [c]e n'est qu'au prix d'une climatisation forcenée que quelques humains privilégiés y parviendraient. »
- scénario Geyser, dans lequel la température augmenterait de plusieurs dizaines de degrés, « tous les organismes pluricellulaires […] seraient voués à une mort quasi certaine » et « nous reculerions d'environ un milliard d'années dans l'histoire de la biologie. »
- scénario Vénus, le plus catastrophique et le plus improbable, dans lequel, comme son nom l'indique, notre planète ressemblerait à Vénus qui est « la jumelle de la Terre » puisque « [l]eur masse, leur distance au Soleil et leur quantité de carbone ne sont pas très différentes. »
Pour Reeves le dernier scénario est « peu probable […] mais dans notre ignorance de l'interaction des facteurs en cause, bien téméraire serait celui qui prétendrait l'exclure définitivement. »
Rappelons que Stephen Hawking, peu avant sa mort, avait évoqué cette hypothèse de « hothouse planet » ; bien qu'il ait été critiqué pour cela, peut-on raisonnablement balayer d'un revers de main cette prise de position causée par la décision de Trump de se retirer de l'accord de Paris ? Quinze ans auparavant Reeves n'écartait donc pas totalement ce scénario bien qu'il le jugeait lui-même improbable ; tout est affaire de probabilité, une très faible probabilité ne signifie pas qu'un événement ne se produira jamais.
Quoiqu'il en soit, si ce scénario Vénus devait se réaliser ce ne serait pas pour demain mais dans plusieurs générations (dix, vingt, trente ? peu importe) dans le futur, et dans ce cas il « correspondrait à un recul de quatre milliards d'années dans le développement de la complexité cosmique sur notre planète » et comme notre planète n'a plus que quelques cinq milliards d'années à vivre avant d'être engloutie par le Soleil « le temps lui serait compté », autrement dit ce serait plus que compromis.
Mais soyons rassurés, le scénario le plus envisageable et qui se dessine devant nos yeux est le premier sur la liste, l'humanité, ou ce qui en restera, aura de bonnes chances de repartir sur de bonnes bases avant de recommettre les mêmes erreurs.
Parfois Hubert Reeves fait preuve d'optimisme, ainsi page 29 il cite, pour illustrer la capacité des humains à prendre en main certains problèmes écologiques :
Deux exemples : le trou dans la couche d'ozone et les pluies acides.
Effectivement, « nous » avons été capables de légiférer afin de réglementer la production de certains produits qui provoquaient des nuisances qui, au passage, étaient niées à l'époque par les mêmes qui nient aujourd'hui les problèmes liés au réchauffement climatique, l'Histoire se répétant sans que nous soyons capables d'en tirer la moindre expérience.
Mais à mon avis Reeves est trop optimiste et fait une confusion ; la réglementation permettant de régler le problème du trou dans la couche d'ozone ainsi que les pluies acides a été parfaitement admise par les industriels en cause car ils avaient des solutions qui n'entravaient pas (trop) leurs processus et ne rognaient pas (trop) leurs marges, par ailleurs l'évidence des problèmes était telle qu'il leur était impossible de la nier, par contre pour ce qui concerne le réchauffement climatique c'est beaucoup plus complexe ; en effet, limiter nos émissions de gaz à effet de serre (CO2, CH4 et N2O essentiellement), seule solution envisageable, nécessite un changement radical dans nos modes de production ET de consommation, une tout autre affaire !
Hubert Reeves évoque également l'action délétère de lobbys comme la Global Climate Coalition « qui a regroupé pendant plus de dix ans les pétroliers, producteurs de charbon et d'énergie de la planète et qui a cherché à minimiser la gravité du phénomène en rejetant la faute sur des effets naturels. »
On peut constater qu'aujourd'hui encore les tenants des thèses « naturelles », incriminant notamment le Soleil dans l'augmentation des températures, font toujours entendre leurs voix, en France par exemple avec Vincent Courtillot qui a pris la succession de Claude Allègre.
Mais Reeves ajoute qu' « après les rapports de l'IPCC, des compagnies comme Shell, Amoco et British Petroleum se sont retirées de la coalition, qui s'est effondrée. » ; la GCC a disparu en 2001, cependant des zombies demeurent toujours actifs et continuent de troller les forums consacrés au climat.
Reeves nous parle ensuite du Danois Bjorn Lomborg qui affirme de son côté que « la situation de l'humanité ne cesse de progresser », mais « [n]ombreuses sont les avancées citées par Lomborg qui ne touchent, en fait, que les pays riches ». Par ailleurs « la plupart de ces avancées se font au prix de la détérioration rapide de l'environnement » et « [m]oins de 15% des humains consomment 80% des réserves naturelles. »
Tout cela est à rapprocher des thèses de Thomas Piketty sur les inégalités, et comme par hasard l'économiste français a lui-aussi été critiqué, probablement à peu près par les mêmes qui nient les problèmes environnementaux divers dont le réchauffement climatique n'est qu'une des facettes.
Enfin, Reeves termine son prologue ainsi, page 32 :
Il ne faut pas se bercer de l'illusion, héritée du scientisme, que nous trouverons forcément dans le futur les solutions à tous les problèmes qui surgiront.
Les cornucopiens sont avertis, Reeves n'est pas de leur côté, il est « réaliste » et n'a pas peur de regarder la vérité dans le blanc des yeux.
Vision d'un climato « réaliste » envisageant l'avenir avec un optimisme débridé. |
Je n'ai évoqué que le prologue du livre de Reeves et Lenoir, pour les détails avec la documentation et les références qui vont avec il reste plus de deux-cents pages à lire, si vous voulez en savoir davantage achetez le bouquin, il est toujours d'actualité et le restera longtemps encore.
Toujours est-il que l’horloge tourne et que nous nous rapprochons du terme de notre Histoire, d’après ce que dit la Bible…
RépondreSupprimerSi cette dernière ne s’attache pas au «comment», elle nous dit le «pourquoi». Les prophéties annoncent en effet qu’il y a un lien entre la catastrophe planétaire et nos comportements, les événements étant provoqués par Dieu, en réponse au mal qui se fera sur terre.
« d’après ce que dit la Bible »
SupprimerJe vois que vous avez de saines lectures qui vous permettent de mieux vous endormir le soir après avoir pris votre tisane.
« les événements étant provoqués par Dieu »
Et comme Dieu a été créé par l'homme à son image, je vous laisse tirer vous-même la conclusion qui s'impose.
Il s est complètement planté sur ses prédictions aujourd’hui vérifiables - comme d hab - bien entendu celles qui ne sont pas encore vérifiables sont très justes - comme d hab.
RépondreSupprimerC est bien trouvé le hiatus du pic oil dû aux gaz de schiste! Bravo
« Il s est complètement planté sur ses prédictions aujourd’hui vérifiables »
RépondreSupprimerSes « prédictions » concernent non pas « aujourd'hui » mais notre proche futur, celui que connaitront nos enfants ; il ne s'est donc pas planté puisque tous les indicateurs mènent à la même conclusion.
« C est bien trouvé le hiatus du pic oil dû aux gaz de schiste! »
Personne n'avait prévu ce sursaut qui n'est qu'un simple répit, Reeves n'est pas voyant extra-lucide, il ne pouvait pas non plus prévoir Fukushima ni les catastrophes du même genre qui ne manqueront pas de se produire encore mais qui ne sont que des épiphénomènes ; la question n'est pas de savoir si le peak oil arrivera un jour, mais quand il se produira, et il faut dire que beaucoup de monde s'est déjà trompé sur la date ; c'est comme la date de votre mort, je peux essayer de la prédire mais si je me trompe sur la date cela ne veut pas dire que vous êtes immortel.
Et bien non mon ami. Vous faites les mêmes erreurs d analyse et d interprétation sur le pick oil et sur le climat. TOUS les supers experts scientifiques reconnus se sont plantés - pas ceux en marge de la pensée dominante style Gervais;)
RépondreSupprimerPourquoi:
- parce qu ils ont transposé le modèle d épuisement des champs américains à toute la planète ce qui s est révélé faux.
- parce que nos connaissances de l époque et c est toujours le cas sont insuffisantes pour prédire quoi que se soit.
Malgré tout cela vous persistez et voulez ce pick oil. Mais rien n est moins sûr si l on s en tient aux simples découvertes à de ces 2 dernières années (Chine, Inde) et nous sommes encore une fois très loin de tout connaître. Je vous dirais bien aussi que l âge de pierre ne s est pas arrêté par un manque de cailloux...non lla question du pick oil n est pas qu une histoire de date et il n y a aucun rapport avec ma mortalité qui est certaine - à nouveau un biais dans votre raisonnement.
L argument des gaz de schiste est faux et vous balayé de la même manière le hiatus climatique d un revers de la main.
Ce hiatus prouve simplement que l on est loin d avoir tout compris au climat, que les modèles actuels sont faux et qu il a peut être beaucoup plus qu un simple problème de date dans vos prédictions.
Le plus inquiétant dans votre billet c est que refusez d admettre que vous surfez sur les thèmes bibliques et que votre secte se transforme en religion d état. Vous cherchez même à inverser Les rôles ce qui s apparente à une manipulation extrémiste. Très inquiétant tout cela.
« Ce hiatus prouve simplement que l on est loin d avoir tout compris au climat »
SupprimerPhrase symptomatique qui prouve que vous n'avez pas compris grand chose au schmilblick. Bien sûr qu'on n'a pas tout compris sur le climat, mais on en sait suffisamment aujourd'hui et le hiatus ne bouleverse rien du tout, il fait partie de ces points de détail qui montrent que la science avance, et dans le prochain rapport du GIEC vous verrez que le hiatus rapporté dans le dernier rapport aura disparu.
Quant au peak oil vous n'avez là non plus rien compris, les ressources en fossiles sont forcément limitées, ce que la nature a mis des millions d'années à constituer dans le sol et que nous avons extrait en quelques décennies ne va pas se reconstituer sur un coup de baguette magique ; nous allons bien sûr continuer à tirer du sous-sol tout ce qui est disponible jusqu'à ce que cela devienne trop cher par rapport à nos moyens et à ce qui sera disponible par ailleurs, et même si nous continuons à pomper à perte il arrivera un moment où il n'y aura vraiment plus rien à notre portée, même si la Terre contient encore de gigantesques réserves sous nos pieds ; donc si ce n'est pas dans un siècle pour le pétrole ce sera dans deux au maximum au rythme où vont les choses, pour le charbon nous avons des réserves plus importantes mais le problème c'est que tout ça dégage du CO2 et va pourrir la vie de notre descendance.
Non les réserves les stocks l offre et la demande sont des éléments quasi insignifiants dans la construction du prix du pétrole.
RépondreSupprimerTout comme le concept de l impompable très en vogue il qq années chez les théoriciens du pick oil. Les choses sont bcp plus complexes ou bien diffèrentes. Mais comme pour le climat et la production humaine de CO2, c est la seule donnée que vous pensez comprendre ou maîtriser et vous bâtissez tout votre raisonnement sur cette hypothèse biaisée.
Nous sommes maintenant à des prédictions à 2 siècles avec 1 siècle de marge d erreur - quel délire. C est du n importe quoi tout cela pour nourrir votre besoin d apocalypse.
« la construction du prix du pétrole »
SupprimerParce que vous êtes un expert dans la construction du prix du pétrole ?
Et que faites-vous de la politique là-dedans ? (voir par exemple https://www.capital.fr/economie-politique/petrole-lopep-et-ses-partenaires-interviendront-sils-le-jugent-opportun-dit-ryad-1308127)
« Les choses sont bcp plus complexes »
Je ne vous le fais pas dire, alors pourquoi les simplifiez-vous en affirmant qu'il n'y aura pas de peak oil ? (et non pick oil qui ne veut rien dire, hormis le fait que vous n'y connaissez rien en ne faisant pas la différence entre peak et pick)
Les commentaires de terrien font penser a un fumeur a qui un médecin predirait un cancer s'il continu et qui evacuerait l'info parce qu il ne veut pas changer ses habitudes, et ne ressent pas encore les symptômes,pour lui ça n'existe pas.
RépondreSupprimerIl payera la note plus tard ou probablement des descendants, mais comme pour beaucoup de gens, c'est après eux le déluge...
Vous êtes un bon fidèle komyo. J avais bien compris votre définition du BIEN. métaphore pourrie qui vous permet de glisser déluge, cancer, je vous en prie faites vous plaisir.
RépondreSupprimerComme il est de coutume ici vous jugez de mes habitudes sans les connaître.
Et comme il est de coutume ici vous vous planter. Il y a déjà bien longtemps que Le terrien a changé ses habitudes qu’il ne brûle plus de pétrole enfin dans la mesure de ses possibilités.
Le terrien milite activement pour le changement c est à dire tout le contraire d une marche pour le climat, facile et stupide. Le terrien déteste les sectes, les prophètes et l ordre biblique que vous défendez. Enfin et surtout l histoire nous a prouvé que le changement conduit pour de mauvaises raisons ou par le mensonge nous a fait faire d énormes bêtises. Le terrien ne dit rien d autre dans ses précédents messages.
« Vous êtes un bon fidèle komyo »
SupprimerKomyo ne fait simplement que réfléchir, c'est-à-dire utiliser son cerveau, vous devriez vous en inspirer.
« votre définition du BIEN »
Ni Komyo ni moi n'avons jamais défini ce qu'était le bien, vous devez vous tromper de personne, ou plus probablement faire ce qu'on appelle une projection (regardez dans le dictionnaire ce que cela veut dire)
« Le terrien déteste les sectes, les prophètes et l ordre biblique que vous défendez. »
Je suis impatient de voir o ù j'ai pu défendre (ou Komyo) une secte, un prophète ou un ordre biblique, encore une projection de votre part ?
Quant à l'histoire c'est avec des gens comme vous que nous sommes bien sûr condamnés à en revivre les mauvais moments, jusqu'à ce que le mot fin apparaisse enfin à l'écran, ce n'est qu'une question de temps, mais ne vous inquiétez pas, il y a quelques chances que nous ne soyons plus de ce monde.
Autant dire que je suis tout á fait en accord avec le Terrien .
RépondreSupprimerLe "mythe"de pic oil est assez édifiant . D'ailleurs les écologistes les plus clairvoyants l'ont bien compris et ont cessé d'attendre une fin du Monde industriel capitaliste (souhaitée par eux) causée par une hypothétique pénurie de pétrole (qui n'arrivera jamais ...) C'est pourquoi leur combat est aujourd'hui le RC(A) , qui en s'attaquant á l'energie fossile doit mener inulectablement á la décroissance et donc á l'effondrement de la civilisation industrielle ... un bien beau projet en vérité .... :-(
BenTorino
Tiens donc, encore un fidèle lecteur et contributeur du célèbre site de pseudo-science Skyfall (ou Skyfail plus exactement) qui vient me rendre visite, quel bonheur !
SupprimerQue vous soyez d'accord avec le terrien (alias co2 laïque sur d'autres commentaires) ne m'étonne pas outre mesure.
Et je vois que vous aussi êtes un immense spécialiste du pic (sic) oil avec votre allusion à certains écologistes qui seraient « plus clairvoyants », des extra-lucides j'imagine.
J'avais déjà un Ben de la Hague, voilà que j'hérite d'un Ben de Turin, toute l'Europe va finir par y passer !
« un bien beau projet en vérité »
Personnellement je n'ai aucun projet, je me contente de regarder passer le peloton avec ses retardataires à la ramasse qui essaient d'arriver dans les temps pour ne pas être disqualifiés, et je dois dire que c'est assez amusant.
Je pense que l'on ne peut pas plus convaincre un CS de sortir de ses ornières mentales, que d'expliquer a un taliban ou un TJ que les histoires dont on l'a gavé depuis l'enfance comme des réalités ne sont que des mythes primitifs qu'il recycle dans le présent.
RépondreSupprimerConcernant les hiatus, ceux ci finissent par s'expliquer, les plateaux sont aussi bien réels et ne contredisent en rien la tendance de fond, pas plus qu'ils ne l'inversent. Et pour cause, dans un cas le changement de chimie de l'atmosphère et dans l'autre la raréfaction des ressources. Pas besoin de faire appel a un ami imaginaire qui serait un super comptable morale des actions individuelles et collectives humaines, pour voir et surtout comprendre cela. Un cortex, deux oreilles et une capacité a réfléchir sainement suffisent amplement.
Oui je connais un peu ke marché du pétrole et vous écrivez bcp de conneries à ce sujet. C vous qui prédisez bêtement que l on en aura trop tiré et qu il deviendra trop cher donc un raisonnement uniquement basé sur l offre et la demande, c faux.
RépondreSupprimerRepousser un pick qui aurait déjà dû intervenir à un ou 2 siècles... vous aimez les dictionnaires, relisez charlatan et l apocalypse de jean vous allez vous reconnaître.
un plateau de 10 ans ne remet pas en question un réchauffement de fond en revanche votre théorie du CO2 prend du plomb dans l aile.
Bon après ici on a une marge d erreur d 1 siècle... on s invente des hiatus qd les modèles s avèrent foireux.
Bon we les autruches.
Bon weekend !
RépondreSupprimerhttps://goo.gl/images/mmGTMS