jeudi 27 décembre 2018

Science of Doom is back

Le dernier billet datait du 26 mars de cette année et était consacré au fait qu'en Californie on sait depuis longtemps quels sont les risques liés au réchauffement climatique (c'était dans #CaliforniaKnew)

Voilà donc que Science of Doom revient aujourd'hui avec un très court billet qui parle du consensus dans Opinions and Perspectives – 1 – The Consensus.

Le titre laisse présager une suite aux « opinions et perspectives », la première partie étant donc focalisée uniquement sur le consensus qui se résume ainsi d'après l'auteur :
The often-cited consensus on climate is:
a) we add CO2 and other GHGs to the atmosphere by burning fossil fuels (and other human activity)
b) these increase the inappropriately-named “greenhouse effect”
c) this increases the surface temperature over some time period
Le consensus souvent cité sur le climat est le suivant:
a) nous ajoutons du CO2 et d'autres gaz à effet de serre à l'atmosphère en brûlant des combustibles fossiles (et d'autres activités humaines)
b) ceux-ci augmentent « l’effet de serre » mal nommé
c) cela augmente la température de surface sur une certaine période

Le premier commentateur nous montre qu'il a effectivement tout compris :
Bryan - oz4caster   on December 27, 2018 at 12:54 pm

“The often-cited consensus on climate is …”

I agree about the *real* consensus, but the “often-cited” part often gets twisted into greatly exaggerated doom and gloom that in my opinion is not warranted because of large uncertainties. For over ten years now I’ve been reading all sides of the issues related to climate and have come to the conclusion that we really don’t have any high confidence answer to what the climate will be in 30 years or 100 years. We can’t even predict with high confidence what next year will be like.

Consequently, my opinion is that human adaptation has worked quite well for hundreds of thousands of years and is still the best approach, provided we let the markets be as free as possible to determine how best to accomplish that adaptation. Forcing expensive energy source “mitigation” is likely to be disastrous for those who cannot afford more expensive Energy.
Le consensus souvent cité sur le climat est…»

Je suis d’accord sur le consensus * réel *, mais la partie « souvent citée » se transforme souvent en un pessimisme exagéré qui, à mon avis, n’est pas justifié à cause des grandes incertitudes. Depuis plus de dix ans, je lis tous les aspects des problèmes liés au climat et j’en conclus que nous n’avons pas vraiment confiance en ce que sera le climat dans 30 ou 100 ans. Nous ne pouvons même pas prédire avec une grande confiance ce que sera l’année prochaine.

En conséquence, j’estime que l’adaptation humaine a très bien fonctionné pendant des centaines de milliers d’années et reste la meilleure approche, à condition de laisser les marchés aussi libres que possible afin de déterminer le meilleur moyen de réaliser cette adaptation. Imposer des mesures d’atténuation dispendieuses risque d’être désastreux pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter une énergie plus coûteuse.
Pour ce lecteur possédant de toute évidence un biais libéral très marqué, il faut donc « laisser les marchés aussi libres que possible afin de déterminer le meilleur moyen de réaliser [l']adaptation » au changement climatique.

C'est cela oui.



Une autre façon de « voir » les choses, si l'on peut dire, est celle-ci :

Facepalm

Le deuxième commentateur, à l'heure actuelle, ne se fait guère d'illusions sur le premier :
Morris Walters   on December 27, 2018 at 4:54 pm

What will happen next year is called weather, not climate. And you are quite correct in believing that we can’t state with certainly exactly what the climate will be like in 100 years. What can be said with certainty is that it won’t be the same as it is today. However I have no compelling reason to convince you.
Ce qui se passera l'année prochaine s'appelle météo, pas climat. Et vous avez tout à fait raison de penser que nous ne pouvons pas dire exactement ce que sera le climat dans 100 ans. Ce qui peut être dit avec certitude, c’est que ce ne sera plus le même qu’aujourd’hui. Cependant, je n'ai aucune raison impérieuse de vous convaincre.

C'est cela ce qu'on appelle être réaliste, mais il faut croire que ce mot doit avoir plusieurs définitions dont l'une est en vigueur sur une autre planète que la nôtre.

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