Parfois la lecture d'un site climatosceptique comme Skyfall peut avoir du bien, on peut y trouver de véritables pépites, du genre tirage de balle dans le pied!
Ainsi au fil des commentaires d'un article sur l'affaire Verdier, on peut lire un commentaire qui donne un très intéressant lien vers le site de l'ombudsman de Radio Canada.
Un ombudsman est un médiateur qui "est une personne indépendante et objective qui enquête sur les plaintes des gens contre les organismes gouvernementaux et autres organisations, tant du secteur public que privé. Après un examen approfondi et impartial, il détermine si la plainte est fondée et formule des recommandations à l'intention de l'organisation afin de régler le problème" (selon la définition de wikipedia)
Dans le cas présent l'ombudsman est intervenu pour régler un différend entre un auditeur mécontent, qui s'avère être en fait un climatosceptique bon teint, et Radio Canada Première, qui a décidé de ne plus inviter de climatosceptique sur ses ondes.
L'argumentation de l'ombudsman est détaillée et documentée, réfutant certaines affirmations du plaignant, lequel serait ingénieur géophysicien.
Le climatosceptique estime que la décision de Radio Canada Première de ne plus inviter ses congénères enfreindrait les normes et pratiques journalistiques (NPJ) en vigueur sur la chaine.
Quelques extraits de la plainte:
D'ailleurs, la direction de Radio Canada Première lui répond:
Mais cela ne suffit pas à convaincre notre plaignant (qui ne demande pas en fait d'être convaincu, il l'est déjà...) puisqu'il en rajoute une couche en révisant sa plainte.
Je ne vais pas ici lui faire davantage de publicité, chacun est libre d'aller consulter l'intégralité du traitement de la plainte, avec donc sa révision par le plaignant ainsi que la réponse de l'ombudsman dont certains passages auraient pu être écrits par moi-même tellement ils sont en phase avec ce que je pense de la question, par exemple (avec mes commentaires en italiques) :
Et c'est bien ce que l'on reproche aux climatosceptiques.
Ainsi au fil des commentaires d'un article sur l'affaire Verdier, on peut lire un commentaire qui donne un très intéressant lien vers le site de l'ombudsman de Radio Canada.
Un ombudsman est un médiateur qui "est une personne indépendante et objective qui enquête sur les plaintes des gens contre les organismes gouvernementaux et autres organisations, tant du secteur public que privé. Après un examen approfondi et impartial, il détermine si la plainte est fondée et formule des recommandations à l'intention de l'organisation afin de régler le problème" (selon la définition de wikipedia)
Dans le cas présent l'ombudsman est intervenu pour régler un différend entre un auditeur mécontent, qui s'avère être en fait un climatosceptique bon teint, et Radio Canada Première, qui a décidé de ne plus inviter de climatosceptique sur ses ondes.
L'argumentation de l'ombudsman est détaillée et documentée, réfutant certaines affirmations du plaignant, lequel serait ingénieur géophysicien.
Le climatosceptique estime que la décision de Radio Canada Première de ne plus inviter ses congénères enfreindrait les normes et pratiques journalistiques (NPJ) en vigueur sur la chaine.
Quelques extraits de la plainte:
- « Dans une émission cet été, j'ai entendu l'animateur Yanick Villedieu affirmer que les climatoseptiques n'étaient plus invités à l'émission Les années lumière parce que leurs arguments n'étaient pas scientifiques. [...]
- [...]J'invite plutôt le lecteur à lire le récent livre Climate Change:The Facts [...]
- [...] Je veux surtout souligner que le débat sur les changements climatiques a deux volets : un politique et un scientifique.
- Quand M. Villedieu ne veut pas écouter les arguments scientifiques qui sont contre l'option qu'il préconise, il ne fait pas de la science, mais de la politique. [...]
D'ailleurs, la direction de Radio Canada Première lui répond:
- [...] contrairement à ce que peuvent laisser croire certains détracteurs, la communauté scientifique internationale s’entend pour reconnaître l’existence du réchauffement de la planète[...]
- [...] À l’écoute des propos de Yanick Villedieu, nous comprenons clairement que l’émission de culture scientifique Les années lumière se base sur des faits établis par la science.
- Les spécialistes invités n’y remettent donc pas en cause les données scientifiques sur le réchauffement climatique dont certaines remontent à plus d’un siècle et demi.
- Par contre, les journalistes peuvent se questionner sur l’étendue du phénomène, sur les modèles de prévision ou les niveaux supposés d’élévation de la mer causée par cette hausse de la température de la planète.
- Ultimement, le choix des sujets d’émission et de leur angle de traitement est une prérogative éditoriale. »
Mais cela ne suffit pas à convaincre notre plaignant (qui ne demande pas en fait d'être convaincu, il l'est déjà...) puisqu'il en rajoute une couche en révisant sa plainte.
Je ne vais pas ici lui faire davantage de publicité, chacun est libre d'aller consulter l'intégralité du traitement de la plainte, avec donc sa révision par le plaignant ainsi que la réponse de l'ombudsman dont certains passages auraient pu être écrits par moi-même tellement ils sont en phase avec ce que je pense de la question, par exemple (avec mes commentaires en italiques) :
- L’animateur des Années lumière expliquait [...] que son émission était un magazine scientifique et qu’en tant que telle s’intéressait aux faits établis par la science et ne les remettait pas constamment en question. (comme les journalistes français tels que Sylvestre Huet et Stéphane Foucart, entre autres, qui irritent au plus au point nos climatosceptiques franchouillards qui les traitent d'incompétents ou de vendus à la cause des écolos parce qu'ils ont le tort de relater ce que dit la science)
- Pour M. Villedieu, les doutes émis par les « climatosceptiques » sur le réchauffement climatique lui-même et sa nature anthropique ne sont pas scientifiquement vérifiés ni vérifiables. (on ne peut pas mieux dire en si peu de mots)
- Toutes les études et rapport de synthèse que j’ai (c'est l'ombudsman qui parle) consultés sur la question ‒ à commencer par les rapports scientifiques successifs (j’insiste sur le terme scientifique) du GIEC, eux-mêmes le fruit de consensus de chercheurs internationaux ‒ montrent que plus de 97 % de tous les chercheurs en science du climat et de toutes les publications scientifiques sur la question soutiennent la thèse du réchauffement anthropique. Un point de vue partagé sans équivoque par les « académies » des sciences de près d’une quarantaine de pays et qui n’est contesté depuis une dizaine d’années par aucun organisme scientifique d’importance. (à part, malheureusement, notre Académie des sciences qui se retrouve bien seule sur la scène internationale...)
- Il ressort aussi que les deux ou trois pour cent de chercheurs et de scientifiques qui n’appuient pas la thèse du réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine sont nettement moins réputés et marquants dans leur domaine que ceux qui la soutiennent. (et en plus, ce que l'ombudsman omet de préciser, c'est que ces 2 à 3% de chercheurs ne s'entendent même pas entre eux, chacun y allant de son "opinion"...)
- Je ne peux donc pas être d’accord avec le plaignant lorsqu’il écrit que « le débat scientifique (…) comporte beaucoup plus d’incertitudes que Mme Dahlander (la directrice de Radio Canada Première) le laisse entendre ». Je dirais plutôt que la preuve est faite qu’il contient beaucoup plus de certitudes que M. Vallée (le plaignant) ne le soutient. (En fait les climatosceptiques ne sont jamais capables de citer la moindre étude publiée dans une revue à comité de lecture réfutant le rôle du CO2 d'origine anthropique dans le réchauffement climatique)
- Le plaignant évoque « l’opinion » du GIEC comme s’il s’agissait de l’opinion d’un individu. (c'est effectivement l'un des travers des climatosceptiques, ils prennent le GIEC pour une personne qui mènerait des recherches...)
- En fait, la plupart des climatosceptiques ne sont pas des scientifiques. C’est d’ailleurs le cas de M. Alan Moran, l’éditeur de Climate Change: The Facts dont M. Vallée recommande la lecture en soulignant qu’il a été publié par l’« Institute of Public Affairs ». (en "représailles", les climatosceptiques accusent les journalistes qui relatent la science de ne pas être eux-mêmes des scientifiques!)
- Tout ça rend très peu crédible, au plan scientifique, le livre référé par le plaignant. Car on ne peut certainement pas l’opposer à des études validées de chercheurs connus et reconnus. Il s’agit, en fait, d’un ouvrage qui défend le point de vue essentiellement idéologique, ou politique, d’un organisme apparenté à un groupe de pression et qui ne peut absolument pas prétendre à l’impartialité. (les climatosceptiques opposent effectivement des bouquins d'opinion aux recherches des véritables scientifiques, et ensuite ils accusent ces derniers de "faire de la politique"...)
- En fait, cet ouvrage est l’illustration parfaite « que le débat sur les changements climatiques a deux volets : un politique et un scientifique », comme le souligne M. Vallée. (là l'ombudsman se fout un peu de la gueule du plaignant!) Mais, en toute logique, je ne vois pas comment on peut reprocher à l’animateur des Années lumière de faire « de la politique » parce qu’il écarte des ouvrages qui défendent une position politique. C’est tout le contraire. (comme je le disais plus haut: projection psychologique de la part des climatosceptiques en général et du plaignant en particulier)
- [...] en s’appuyant sur les constats du GIEC, résultats d’un vaste et quasi unanime consensus scientifique international, l’émission Les années lumière se fonde effectivement « sur des faits et sur l’expertise ». Si, au contraire, elle se fondait sur le « point de vue particulier » des climatosceptiques, elle n’informerait pas et ne contribuerait pas à la compréhension d’un enjeu public. Bref, elle désinformerait.
Et c'est bien ce que l'on reproche aux climatosceptiques.
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