samedi 12 novembre 2016

Les mauvaises prédictions et le déni de Benoit Rittaud

Benoit Rittaud nous refait une fois de plus le coup de la boule de cristal brumeuse avec un article sur Contrepoints intitulé Avec Trump, la COP22 sur le climat s’annonce morose.

Comme à son habitude il aligne dans cet article des lieux communs et des erreurs de jugement qui font que dans quelques temps, peut-être beaucoup plus tôt que ce qu'il pense, on pourra lui remettre ses affirmations sous les yeux afin de le confronter à sa mauvaise vision de l'avenir.

Je lui en ai d'ailleurs fait la remarque dans un commentaire :
  • Géd
    Une fois de plus Benoit Rittaud prend ses désirs pour des réalités.
    Il s’est déjà planté à plusieurs reprises en prévoyant notamment en 2010 une chute brutale des températures pour les années 2011 et suivantes, on a vu ce qu’il en était ; il nous a refait le coup en 2014 en prévoyant que l’OMM (organisation météorologique mondiale) allait enterrer le réchauffement climatique pour se focaliser sur l’acidification des océans, sans se rendre compte que les deux sont liés et sont toujours d’actualité.
    Il se plante aussi en prévoyant que Trump va « défaire les accords de Paris », c’est pathétique de voir quelqu’un d’apparemment cultivé proférer pareille ânerie ; Trump n’a aucun besoin de faire quoi que ce soit, il lui suffit de ne rien payer, c’est tout. Par ailleurs les accords de Paris n’ont aucun caractère obligatoire, on ne vopit donc pas pourquoi Trump dénoncerait un accord non obligatoire !
    Cela dit Trump n’arrêtera pas par décret le réchauffement climatique, on n’a donc pas fini d’en parler et d’autres COP se tiendront.
    Les marchands de doute on bien fait leur boulot, ils ont gagné une bataille ils n’ont pas gagné la guerre.
Je n'ai fait que rappeler deux de ses erreurs passées, il y en a eu certainement beaucoup d'autres par-ci par-là mais je n'ai pas tout vu ou tout noté (un jour peut-être je ferais un travail d'historien sur le sujet si l'envie m'en prend, mais ça demande du temps)

Commençons par l'article du 11 novembre dernier dans lequel Benoit Rittaud « enterre » (on verra plus loin l'importance de ce mot...) la COP22, les COP suivantes et de manière générale la contribution américaine pour la lutte contre le réchauffement climatique.
  • Avec l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la COP22 de Marrakech a un air de chant du cygne pour la bureaucratie climatique. Paix à son âme. 
Benoit Rittaud n'y va pas avec le dos de la cuiller, pour lui la COP22 est morte, « paix à son âme » selon ses propres mots.

Il nous avait déjà prédit l'échec de la COP21 sur son site, en juin 2015 :
  •  J’aurais sûrement mieux fait d’attendre 2016 pour publier La Peur exponentielle, parce que quand la COP21 sera terminée (et donc l’échec acté du nouvel ultime rendez-vous pour sauver la planète), la pression sur les médias sera sans doute moins forte.
Dans son idée il n'y aurait aucun accord signé, on a vu ce qu'il en a été, quasiment tous les pays (en fait 99%) ont non seulement signé un accord (certes non contraignant) avant de se séparer, mais il a été ratifié en moins d'un an par une majorité de pays, ce qui tout simplement relève de l'exploit et relativise les « visions » de Benoit Rittaud. A la date d'aujourd'hui 103 pays représentant 69,58% des émissions de gaz à effet de serre ont ratifié l'accord, on fait pire en matière d'échec !


On voit tout de suite que Benoit Rittaud se range avec des pays comme l'Irak ou la Syrie (qui sont en guerre et ont d'autres chats à fouetter), l'Ouzbékistan et le Nicaragua, on se demande bien pourquoi, et même le Vatican qui ne doit pas se sentir concerné par la hausse des températures dans la basilique Saint-Pierre...

Bref Benoit Rittaud a tout faux sur le sujet, la COP21 a bien été un succès même si l'accord qui en est issu n'est pas ou peu contraignant et n'oblige pas vraiment les États à le respecter ; si l'accord avait formellement engagé les États alors il est certain qu'il n'aurait jamais été signé à l'unanimité des participants. Une autre critique, valable, consiste dans la limite de 2° qui parait irréaliste (sans parler des 1,5°...) mais mieux vaut un accord imparfait (et celui-là est évidemment imparfait) que pas d'accord du tout.

Benoit Rittaud continue sa fine analyse politique et nous livre les arcanes de la pensée de Trump :
  • Quoi que l’on pense du personnage, de ses prises de position et de ses propositions, il est au moins une chose qui autorise l’optimisme après cette élection particulière : les jours joyeux de l’inutile et coûteuse bureaucratie climatique onusienne semblent désormais comptés. L’avis du futur président américain sur la question climatique, traduit ci-dessous, est sans ambiguïté :
    Changement climatique : c’est un canular (hoax)
    Trump ne croit pas que le changement climatique soit réel, il a twitté son scepticisme de façon forte et l’a qualifié de canular sur Fox News en 2014. Dans un twitt de 2012 qui n’est plus accessible, Trump a dénoncé le concept de changement climatique comme une création des Chinois pour étouffer l’économie des États-Unis. De plus, Trump a exprimé sa vive opposition aux éoliennes, dont il estime qu’elles posent des problèmes environnementaux et esthétiques.
Nous ne sommes que le 12 novembre, soit un jour seulement après la prophétie de Benoit Rittaud, et nous voyons déjà les tombereaux de bémols que le président apporte pour modérer les propos du candidat !

Il est encore trop tôt pour dire ce qu'il va faire concernant le climat (je ne suis pas devin contrairement à Benoit Rittaud) mais s'il se met à trouver qu'Obama est « un homme très bien » et que la famille Clinton est « pleine de qualités » alors tout est possible...

Mais le meilleur de Benoit Rittaud est ici :
  • Contrairement à ce qu’a affirmé Ségolène Royal hier (illustrant au passage une fois de plus combien, chez certains de nos dirigeants, le désir d’affichage l’emporte aisément sur la réflexion sérieuse), Trump a parfaitement les moyens de mettre à terre l’accord de Paris. Ce que le président Obama a fait, un autre président pourra le défaire.
  • Si les États-Unis retirent leur signature de l’accord de Paris, les conséquences ne se feront pas attendre.
Benoit Rittaud semble vivre dans le virtuel, comme le candidat Trump qui, lui, est retombé rapidement dans le réel dès qu'il a été élu.

Si en principe l'accord peut être dénoncé ce n'est pas si facile que cela, comme l'explique Sandrine Maljean-Dubois, spécialiste en droit international de l’environnement :
  • "Il peut dénoncer l'accord, mais cela ne peut pas se faire du jour au lendemain", explique Sandrine Maljean-Dubois, directrice de recherche au CNRS, spécialiste en droit international de l’environnement, contactée par France 24. L’article 28 du texte permet en effet une dénonciation à compter de trois ans après la date d’entrée en vigueur de l’accord de Paris. Ce qui nous emmène à novembre 2019.
  • Et, si d’aventure ce processus était lancé, ce n’est qu’un an plus tard, en novembre 2020, que la dénonciation prendrait effet. Soit à la toute fin du premier mandat de Donald Trump.
  • Autre recours juridique possible : une fois aux affaires, Trump peut dénoncer un accord antérieur, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), signée en 1992 à Rio, ce qui permettrait à la dénonciation d’entrer en vigueur seulement un an après son annonce.
Mais voilà, c'est sans compter sur la réalité du terrain politico-économique qui échappe totalement à Benoit Rittaud, car :
  • Mais les propos tenus début novembre par le négociateur chinois des accords de Paris sont rassurants, juge Sandrine Maljean-Dubois. Évoquant l'hypothèse d'une renégociation de l'accord de Paris souhaitée par Trump, Xie Zhenhua a en effet mis en garde : si les dirigeants américains vont dans ce sens, "je ne pense pas qu'ils auront le soutien de leur population et leurs progrès économiques et sociaux en seront affectés". Une façon de souligner l’attachement de l’Empire du milieu à ce traité sur l’environnement.
  • Et de rappeler que, outre le fait d'aller contre le sens de l’histoire, ne pas prendre le train de la lutte contre le réchauffement climatique pourra avoir des conséquences économiques : "Le marché sur les énergies propres est de plus en plus porteur, et les États-Unis ont intérêt à le développer s’ils ne veulent pas prendre du retard sur le reste du monde", juge la chercheuse.
Mais Benoit Rittaud se croit plus informé (ou plus intelligent) que la chercheuse ou que les chinois, car il assure :
  • Le retrait américain aura donc toutes les chances de provoquer un retrait chinois, suivi d’autres retraits par effet domino. 
En fait il suffit d'attendre et de voir si les chinois se retirent (pour éviter une grossesse indésirable ?) et l'on pourra pleinement juger de la clairvoyance de Benoit Rittaud qui assure également :
  • Pour ceux qui en douteraient, redisons qu’avec Trump les éoliennes n’auront pas le vent en poupe.
Qui vivra verra...

Et on continue avec l'enfonçage de portes ouvertes :
  • La future administration américaine se prépare donc à tourner résolument le dos aux belles intentions affichées à la COP21, et il n’est même pas dit, vu le caractère radical des annonces, qu’elle se donnera la peine d’y mettre les formes. 
Benoit Rittaud a manifestement lu, et apprécié, le programme du candidat Trump, malheureusement pour lui on s'aperçoit déjà, deux jours après son élection, que les « formes » semblent avoir une importance manifestement sous-estimée par notre monsieur Irma franchouillard.

Venons-en maintenant aux deux erreurs de jugement que je lui rappelais dans mon commentaire, qu'il a d'abord niées avant de prétendre qu'il s'agissait de plaisanteries de sa part.

La chute brutale des températures dans les années 2010


Dans un billet de janvier 2010 Benoit Rittaud, sous la forme d'une interview imaginaire censée se tenir près de cinq ans plus tard, soit fin 2014, prédisait une « chute brutale des températures depuis trois ans », c'est-à-dire pour les années 2012-2013-2014 ; voyons ce qu'il en a été :

Je n'ai pris que les années 2012-2013-2014 pour respecter à la lettre la prédiction de Benoit Rittaud, comme on peut facilement le constater la « chute brutale des températures » n'est pas clairement visible...

Mais Benoit Rittaud ne se départit pas de son calme légendaire et me répond :
  • Benoît Rittaud
    Une fois de plus, Géd me fait dire ce que je ne dis pas. Je n’ai jamais « prévu une chute brutale de la température en 2010 pour les années 2011 et suivantes », ni « prévu que l’OMM allait enterrer le réchauffement climatique ». Pour me faire dire ça, il faut avoir une capacité aigüe à tordre le sens des mots. La meilleure preuve est d’ailleurs dans ce qu’il me fait dire sur Trump : je ne « prévois » pas ce que Trump va faire de l’accord de Paris : je signale ce que Trump lui-même a dit, et j’évoque aussi la possibilité qu’il ne s’agisse que d’une rodomontade.
    « D’autres COP se tiendront » : c’est hélas possible : les souris ne lâcheront pas leur fromage si facilement.
On verra plus loin ce qu'il en est concernant l'OMM, mais on remarque que non seulement il nie avoir prédit cette chute brutale de températures pour les années 2011 et suivantes, mais il nie également avoir prédit ce que Trump ferait de l'accord de Paris !

Voici les mots de Benoit Rittaud lui-même :
  • Il reste que, contrairement aux prévisions du GIEC, la température de la Terre a brutalement chuté depuis trois ans [l'interview est censée se tenir en octobre 2014], au point que l’on prévoie désormais d’en revenir d’ici quinze ans aux niveaux de l’ère préindustrielle…[article publié en janvier 2010]
  • Trump a parfaitement les moyens de mettre à terre l’accord de Paris. Ce que le président Obama a fait, un autre président pourra le défaire.
Mais non, selon Benoit Rittaud il n'a jamais prédit de chute brutale de températures ni prédit que Trump pouvait « mettre à terre l'accord de Paris »...

Et il s'enfonce encore davantage quand il me dit sérieusement :
C'est vrai que pour comprendre la pensée tordue de Benoit Rittaud il faut se lever de bonne heure, et apparemment le premier commentateur n'a pas saisi les subtilités du pastiche :
  • 1.  Laurent Berthod | 12/01/2010 @ 0:14 Je cite l’article :
    « Il reste que, contrairement aux prévisions du GIEC, la température de la Terre a brutalement chuté depuis trois ans »
    C’est-ce que, dans son article du Mail Online, dit Richard North à propos des derniers hivers en Grande-Bretagne. J’ai moi-même observé un hiver un peu plus froid chaque année ces trois dernières années dans le nord Vaucluse. J’en ai fait un petit article humoristique sur mon blog, avec quand même dans l’idée de susciter quelques doutes chez mes lecteurs sur ce que racontent les réchauffistes.
    Mais si je pouvais le conforter en citant l’article de Richard North, soit une autre source fiable sur l’évolution du climat global, ça me serait utile. Quelle crédibilité et quelle compétence ont Richard North et le Mail Online ? Quelqu’un dispose-t-il d’infos à ce sujet ? Sinon quelles sources fiables sur l’évolution du climat global ces trois dernières années ?
    Merci d’avance.
    Comme le montre le présent article, la pédagogie ne passe pas que par la discussion de courbes savantes sur Skyfal, même si elle est une base indispensable.
De toute évidence Laurent Berthod tombe dans le piège pastichien de Benoit Rittaud et se fend d'un article humoristique (j'en ai été plié de rire en le lisant, mais pas pour les même raisons que son auteur...) tout en donnant un lien (qui ne marche plus) vers un certain Richard North dont on n'est pas vraiment sûr de qui il s'agit, mais qui semble être un climatosceptique ; on est effectivement mort de rire en voyant ce pauvre Berthod prendre de la neige qui tombe pour une preuve que « la température va brutalement chuter », mais mieux vaut en rire qu'en pleurer, à condition toutefois d'éviter d'en mourir !

Nulle part dans les commentaires on trouvera quelqu'un pour déniaiser Laurent Berthod, et pour cause, à l'époque, en 2010, nous étions encore en plein dans le mythe du fameux (ou fumeux) « hiatus » ou « plateau » des températures qui a depuis fait long feu ; le prochain rapport du GIEC soit ne le mentionnera plus soit l'évoquera pour dire qu'il s'agissait d'un leurre et que les températures n'ont en fait pas cessé de grimper (et ça c'est une prédiction de mon cru)

Ce mythe, comme je l'expliquais dans mon billet de l'an dernier, venait des courbes prises en compte par les climatosceptiques cherry-pickeurs :


A la vue de ce genre de graphique un mathématicien de la trempe de Benoit Rittaud ne pouvait en conclure que les températures allaient « chuter brutalement » après 2010, d'autant plus que ce genre d'« information » circulait à l'époque :

Mais pour Benoit Rittaud les prédictions de Don J. Easterbrook devaient aussi être un pastiche !


L'OMM enterre le réchauffement climatique


On va faire court, ce billet est déjà trop long.

Dans un autre article intitulé L’Organisation météorologique mondiale enterre le réchauffement climatique Benoit Rittaud prédit que l'OMM ne va plus se focaliser que sur l'acidification des océans en n'évoquant donc plus le réchauffement de la planète ; remarquons tout d'abord qu'il s'agit d'une ineptie puisque réchauffement climatique et acidification des océans sont intimement liés, mais Benoit Rittaud n'en est pas à une ineptie près et nous cite ce que dit l'OMM :
  • La décision d’inclure dans ce numéro du Bulletin de l’OMM sur les gaz à effet de serre une section sur l’acidification des océans était nécessaire et vient fort à propos. Il est grand temps que l’océan, qui est le facteur déterminant du climat de la planète, soit dorénavant au centre du débat sur le changement climatique», a fait valoir Wendy Watson-Wright, Secrétaire exécutive de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO.
  • Si l’on estime que le réchauffement planétaire n’est pas une raison suffisante de réduire les émissions de CO2, il devrait en être autrement pour l’acidification des océans, dont les effets se font déjà sentir et ne feront que se renforcer dans les décennies à venir.
Pour n'importe qui normalement constitué, c'est-à-dire possédant un cerveau en état de marche et allumé, l'OMM indique simplement que l'acidification des océans devrait avoir une importance accrue par rapport à ce qu'elle avait jusqu'à présent, et que c'est l'océan qui est le facteur déterminant du climat de la planète, et non pas l'atmosphère !

Benoit Rittaud, qu'on pensait plus intelligent, en a déduit que l'OMM enterrait le réchauffement climatique alors qu'il s'agit exactement du contraire !

Et il s'enfonce (une fois de plus) en me répondant :
  • Benoît Rittaud
    J’oubliais : pour l’OMM, je n’avais fait que commenter un communiqué de presse de l’OMM, qui disait notamment que « Si l’on estime que le réchauffement planétaire n’est pas une raison suffisante de réduire les émissions de CO2, il devrait en être autrement pour l’acidification des océans, dont les effets se font déjà sentir et ne feront que se renforcer dans les décennies à venir. »
    Un glissando que j’avais effectivement anticipé dans mon pastiche de 2010 (celui que vous prenez au pied de la lettre à côté de la plaque, donc, c’est-à-dire sur un point de détail qui était là pour le décor).
Et comme il aime creuser bien profond il rajoute suite à ma remarque « l’OMM disait simplement que l’acidification des océans était une raison supplémentaire de réduire les émissions de CO2, ce que maintenant, 2 ans plus tard, vous reconnaissez enfin. » :
  • Benoît Rittaud
    Eh oui, le communiqué de 2014 de l’OMM avait tout d’un enterrement de première classe du réchauffement (certes en termes diplomatiquement formulés, une explication possible au fait que cela vous échappe). On a fait le tour ? On peut revenir au sujet ?
Et c'est moi qui ne comprends pas ce qu'écrit l'OMM !

Pour terminer, car tout a une fin, un commentateur de Contrepoints un peu plus réaliste et informé que les autres me livre ce magnifique pastiche plein d'ironie en « contrepoint » au mauvais pastiche de Benoit Rittaud :
  • zimba
    Je conseille à Ged, si je peux me permettre , de laisser tomber. La température moyenne n’augmente plus depuis 20 ans, les glaciers se reforment et ont gagné des km. Il a fait un peu frisquet cet été, surtout en inde ! je parie que 2016 , comme 2014 et 2015, sera une année assez froide, et que si ça n’est pas le cas c’est sans doute la faute d’el nino qui n’existait sûrement pas il y a 40 ou 50 ans ? La Californie reverdit à vue d’oeil, alors que d’ affreuses éoliennes nous empêchent de dormir et créent plus de CO2 qu’elles en évitent, les panneaux PV ont des rendements nuls au bout de 10 ans ! Les NOx émis par les diesels sont une invention pour couler VW, Renault et consort. Tout ca n’était qu un cauchemar, ouf ! Ah vivement que les mines de lignite et sables bitumineux reouvrent à fond.
    Vous voyez Ged il faut pas vous inquiéter, les milliers de scientifiques climatologues, ingenieurs, techniciens meteo partout dans le monde se trompent..ou vous mentent ! Tous ! Même les satellites , les thermomètres et les ordinateurs font partie du complot. Ils ont été programmés pour .Ou alors pirates par virus !
    Allez la sagesse et la science des trumpetistes US vont démontrer tout ça vite fait bien fait…Aies confiaaaaaaacce !!!!!
    I HAD A DREAM….

Qu'il en soit remercié !

*****

La censure de Contrepoints va-t-elle enfin frapper ? (apparemment j'ai été repéré comme élément perturbateur...)

Géd

Votre commentaire est en attente de validation.
Est-ce que vous n’avez pas l’impression de répondre à côté ?
La com’ des entreprises n’a rien à voir avec ce que vous me citez, elles communiquent afin de préserver leurs intérêts financiers, et dans le fond c’est normal puisqu’une entreprise a pour but unique de faire du profit, elle serait donc idiote de communiquer des choses qui pourraient lui porter tort financièrement ; c’est bien pour cela qu’il faut des contre-pouvoirs tels que ceux que vous mentionnez. Quant à dire que ce sont des « élucubrations » il vous appartient d’en apporter la preuve, ce que vous ne faites pas en vous contentant de faire du greenbashing, ce qui est beaucoup plus commode et ne mange pas de pain.
Pour ce qui est des « journaleux » (quel mépris pour la presse, on voit chez vous pointer ce petit côté erdoganesque qui fait fureur en Turquie actuellement) là non plus aucun argument de votre part, uniquement des moulinets de bras pour bien montrer que vous existez.
Au fait dans quelle catégorie rangez-vous les intervenants de Contrepoints comme H16 ou Benoit Rittaud ? Il est vrai qu’avec Internet les journalistes ont du souci à se faire, ils sont doivent entrer en concurrence avec toute une faune capable de dire tout et son contraire, on en a un magnifique exemple avec le dernier cité (si vous êtes un peu curieux allez voir sur mon site comment je démonte les mensonges et contresens de Benoit Rittaud)



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