La réponse courte à cette question est : oui, Trump est légitime.
Pourtant on pourrait contester cette affirmation.
Regardons un instant les statistiques du vote populaire des dernières élections :
Il n'y avait aucune contestation possible quant à sa légitimité, et cela explique certainement la grande popularité dont il jouit encore après deux mandats.
Mais voilà, le système électoral américain est ainsi fait que ce ne sont pas les votes « populaires » qui comptent mais le nombre de Grands Électeurs que le candidat a réussi à obtenir, et là Trump mène largement avec un solde positif de 74 (même si Obama avait fait bien mieux que lui sur ce plan : + 192 en 2008 et + 126 en 2012)
Trump est donc légitimement élu selon ces critères US que certains jugent archaïques...
Ces règles étant inscrites dans la Constitution, cela n'est pas demain la veille qu'elles changeront, les américains mettant la Constitution sur le même plan que la Bible, et même peut-être encore au-dessus, car on peut discuter de certains points de la Bible, ce n'est pas possible pour la Constitution qui est considérée comme immuable, inaltérable et éternelle (je caricature un peu, mais c'est l'idée)
D'autre part, si Clinton avait été élue elle serait partie avec deux énormes désavantages :
Et pourtant Obama a été « bien » élu et est toujours la personalité préférée des américains!
Finalement c'est une assez bonne chose que Trump ait été élu dans ces conditions : faible minorité populaire (sans compter que seuls 18% des américains ont voté pour lui si l'on prend en compte la totalité de la population, ou 27% si l'on considère les personnes en capacité de voter...) et Congrès entièrement Républicain.
Dans 4 ans Trump n'aura donc aucune excuse si sa « politique » a mené les États-Unis dans le mur ; et si elle a réussi il pourra être considéré comme celui qui aura rendu à l'Amérique sa grandeur.
En attendant wait and see, comme ils disent, et nous verrons bien si les électeurs, en 2020, diront à leur président en exercice : you are fired!
Pourtant on pourrait contester cette affirmation.
Regardons un instant les statistiques du vote populaire des dernières élections :
- 2008
- Obama : 69 498 516
- McCain : 59 948 353
- 2012
- Obama : 65 915 795
- Romney : 60 933 504
- 2016
- Clinton : 59 923 027
- Trump : 59 692 974
- 2008
- Obama : 365
- McCain : 173
- 2012
- Obama : 332
- Romney : 206
- 2016
- Clinton : 232
- Trump : 306
Il n'y avait aucune contestation possible quant à sa légitimité, et cela explique certainement la grande popularité dont il jouit encore après deux mandats.
Mais voilà, le système électoral américain est ainsi fait que ce ne sont pas les votes « populaires » qui comptent mais le nombre de Grands Électeurs que le candidat a réussi à obtenir, et là Trump mène largement avec un solde positif de 74 (même si Obama avait fait bien mieux que lui sur ce plan : + 192 en 2008 et + 126 en 2012)
Trump est donc légitimement élu selon ces critères US que certains jugent archaïques...
Ces règles étant inscrites dans la Constitution, cela n'est pas demain la veille qu'elles changeront, les américains mettant la Constitution sur le même plan que la Bible, et même peut-être encore au-dessus, car on peut discuter de certains points de la Bible, ce n'est pas possible pour la Constitution qui est considérée comme immuable, inaltérable et éternelle (je caricature un peu, mais c'est l'idée)
D'autre part, si Clinton avait été élue elle serait partie avec deux énormes désavantages :
- elle l'aurait emporté de très peu sur Trump, tant en votes populaires (elle n'a obtenu que 200000 voix de plus que Trump ne l'oublions pas, alors qu'Obama avait fait le trou : + 9,5 millions en 2008 et + 5 millions en 2012) qu'en nombre de Grands Electeurs
- elle aurait eu le Congrès contre elle, à majorité républicaine
Et pourtant Obama a été « bien » élu et est toujours la personalité préférée des américains!
Finalement c'est une assez bonne chose que Trump ait été élu dans ces conditions : faible minorité populaire (sans compter que seuls 18% des américains ont voté pour lui si l'on prend en compte la totalité de la population, ou 27% si l'on considère les personnes en capacité de voter...) et Congrès entièrement Républicain.
Dans 4 ans Trump n'aura donc aucune excuse si sa « politique » a mené les États-Unis dans le mur ; et si elle a réussi il pourra être considéré comme celui qui aura rendu à l'Amérique sa grandeur.
En attendant wait and see, comme ils disent, et nous verrons bien si les électeurs, en 2020, diront à leur président en exercice : you are fired!
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