Adriasta publie un billet d'une certaine Gail Tverberg que je ne connaissais pas et dont le blog, Our Finite World, nous apprend :
A cette occasion je mets immédiatement le blog de Gail Tverberg dans mes favoris afin de la suivre et voir régulièrement ce qu'elle a à dire sur le sujet du climat (je ne le fais pas pour le blog Les crises qui publie vraiment un peu n'importe quoi et s'égare dans de la géopolitique de comptoir de bistrot)
Le billet du 17 novembre est digne d'intérêt et mérite d'être lu en détail, voici quelques commentaires de mon cru (en bleu)
Page 4 :
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Page 15 on peut voir une admirable courbe en crosse de hockey, celle représentant l'accroissement de la population mondiale de moins dix mille ans jusqu'à aujourd'hui ! A rapprocher de la courbe des concentrations de CO2 dans l'atmosphère et, bien sûr, de la courbe des températures ! Mais à part cela l'Homme n'y est pour rien, et puis d'abord quelle hausse des températures...?
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Page 42 (on y arrive) :
Page 45 en guise de conclusion (et parce qu'il faut bien terminer un jour ce long billet) :
Il est encore bien trop tôt pour dire quels seront les effets de la « politique » de Trump, il n'est pas impossible qu'il y en ait qui soient positifs et fassent regretter à tous les démocrates et autres socialistes (pour les français notamment) d'avoir poursuivi une « politique » de droite (ultra)libérale ayant conduit Trump au pouvoir et susceptible bientôt d'amener MLP aux portes de l'Elysée.
- The author of Our Finite World is Gail Tverberg. She is a researcher focused on figuring out how energy limits and the economy are really interconnected, and what this means for our future. Her background is as a casualty actuary, working in insurance forecasting.
A cette occasion je mets immédiatement le blog de Gail Tverberg dans mes favoris afin de la suivre et voir régulièrement ce qu'elle a à dire sur le sujet du climat (je ne le fais pas pour le blog Les crises qui publie vraiment un peu n'importe quoi et s'égare dans de la géopolitique de comptoir de bistrot)
Le billet du 17 novembre est digne d'intérêt et mérite d'être lu en détail, voici quelques commentaires de mon cru (en bleu)
Page 4 :
- La hausse de la productivité devrait entraîner une hausse des salaires
- Ce n'est pas le cas
- Les citoyens estiment que les méthodes actuelles ont échoué
- De trop nombreux travailleurs sont toujours pauvres
- La génération actuelle est plus pauvre que ses parents
Page 6 :
- Quelque chose semble mal tourné (sic) avec le pouvoir d’achat
- L'électorat peut avoir un souci réel
- Si les salaires sont trop bas, les travailleurs ne peuvent pas acheter la production de l'économie
- La croissance économique ralentit, par faiblesse des salaires
Page 7 :
- Les salaires américains ont commencé à chuter en % du PIB durant les années 70, correspondant à la montée de la mondialisation
Page 8 :
- Aussi : Les 10% des salaires supérieurs obtiennent une plus grande part des salaires depuis 1980
Page 9 :
- Chute du retour sur le travail
- Il devient difficile pour les entreprises de vendre suffisamment de biens de consommation
- Il devient difficile pour les gouvernements d’encaisser suffisamment d'impôts
- Il devient difficile de rembourser la dette
- Historiquement, cela semble conduire à l'effondrement, si ce n’est pas corrigé
Page 11 :
- La croissance économique est étroitement liée à la consommation d'énergie
Page 15 on peut voir une admirable courbe en crosse de hockey, celle représentant l'accroissement de la population mondiale de moins dix mille ans jusqu'à aujourd'hui ! A rapprocher de la courbe des concentrations de CO2 dans l'atmosphère et, bien sûr, de la courbe des températures ! Mais à part cela l'Homme n'y est pour rien, et puis d'abord quelle hausse des températures...?
Page 17 :
- Les humains ont pu développer de plus grands cerveaux
- Les premiers aliments cuits datent d’il y a 300 000 à 1 million d'années
- Les aliments cuits permettent de plus petites dents et mâchoires, et un système digestif plus simple
- Ce qui permet un métabolisme plus élevé et donc, des cerveaux plus gros
- L’humanité est maintenant adaptée à manger de la nourriture cuite
Page 19 :
- La croissance de l’humanité est susceptible d'atteindre éventuellement des limites, même avec la complexité
- Beaucoup de ressources s’épuisent simultanément
- L'eau douce par habitant est en baisse
- Les sols s’érodent et perdent leurs nutriments
- Les minerais à forte concentration sont exploités en 1er
- Des quantités plus importantes d’énergie peuvent être utilisées pour contourner ces limites
- Les ressources énergétiques ont leurs limites aussi
- Les ressources énergétiques ont des limites même si elles semblent renouvelables
- Le coût élevé est une limite. Les quantités utilisées sont limitées par les impacts sur les écosystèmes
- on utilise en premier les ressources les moins chères, c'est-à-dire en principe celles qui sont les plus faciles à produire ou à se procurer (ce qui explique la chute actuelle des gaz de schistes suite à la baisse du prix du pétrole, rendant les techniques de fracking trop chères)
- plus on extraira de ressources non renouvelables telles que le pétrole ou le charbon, moins il y en aura de disponibles à coût compétitif, alors que les énergies renouvelables ne pourront que voir leurs coûts baisser (ce qui ne veut pas dire que les ENR pourront satisfaire les besoins en énergie tels qu'ils sont actuellement...)
- Les bas salaires
- Des ressources sont nécessaires pour des emplois bien payés
- Par exemples : du pétrole pour faire fonctionner des machines lourdes, de l’électricité pour faire fonctionner des ordinateurs.
- Peut sans doute être fait manuellement mais la productivité est moindre
- Les salaires bas reflètent une productivité moindre
Page 24 :
- Soutien du gouvernement nécessaire
- Le gouvernement établit les règles
- Il fournit des routes, de l'éducation, des services aux personnes âgées, etc
Page 27 :
- La baisse des salaires de ceux qui sont au bas de la hiérarchie tend à ralentir l’économie
- Les habitudes de consommation varient suivant les revenus
- Les bas salaires dépensent tout (sic) leurs revenus
- Pour acheter des produits de base, maintenant les prix hauts
- Les hauts salaires consacrent de l’argent à l’éducation et aux services financiers, avec moins de retombées économiques
Page 34 :
- Maintenant les bénéfices de la globalisation ont quasiment fini leur évolution
- La croissance mondiale de l'offre d'énergie ralentit
- L'offre bon marché de charbon en Chine ne stimule plus la croissance
Page 35 :
- La dernière tentative de complexité, que sont l'énergie éolienne et le PhotoVoltaïque, n’est pas un succès
- Trop cher, pas suffisant, ajoute des problèmes au réseau
Page 37 :
- Beaucoup de gens pensent que la croissance économique peut être découplée de la consommation d'énergie
- Vrai pour les pays individuellement, mais pas pour le monde dans son ensemble
- La consommation d’énergie détermine la capacité de charge pour l’humanité
- Une réduction significative de la consommation d’énergie fossile réduira probablement la population humaine
Page 42 (on y arrive) :
- Quelques éléments de la solution de Trump
- Réduire la réglementation des entreprises de l’énergie
- Réduire les efforts contre le changement climatique
- Réduire les subventions aux énergies renouvelables
- Réduire les dépenses du gouvernement
- Réduire les engagement[s] à l’étranger
- Joseph Tainter, dans son livre « Effondrement des sociétés complexes » dit que les économies qui sont proches de l'effondrement peuvent, peut-être,retarder l'effondrement en réduisant la complexité
- Les changements ci-dessus semblent réduire la complexité
Page 45 en guise de conclusion (et parce qu'il faut bien terminer un jour ce long billet) :
- À long terme, il est difficile de voir une approche qui maintiendra le PIB à la hausse
- Le mythe que l’économie peut continuer sans une fourniture d’énergie croissante bon marché est faux
- Nos problèmes remontent à l'époque où les prix du pétrole ont dépassé les 20 $ le baril en $ actuel
- Nous avons aussi le défi du vieillissement de la population
Il est encore bien trop tôt pour dire quels seront les effets de la « politique » de Trump, il n'est pas impossible qu'il y en ait qui soient positifs et fassent regretter à tous les démocrates et autres socialistes (pour les français notamment) d'avoir poursuivi une « politique » de droite (ultra)libérale ayant conduit Trump au pouvoir et susceptible bientôt d'amener MLP aux portes de l'Elysée.
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